vivre vivante (navîn)

plus il expliquait, plus les yeux de judy devenaient grands. un sourire s'étirait au coin de ses lèvres. un sourire qui mêlais étonnement, fascination, intimidation. judy avait le coeur et le ventre qui se serraient presque autant que leurs mains. elle est toute troublée la gamine de l'entendre parler, de longues phrases, belles, mélodieuses, qui résonnent dans ses oreilles d'innocentes. les doigts de la belle glissent sur la joue de navîn. soudaine envie de proximité à laquelle elle ne peut résister. parfois la tentation était trop dure. elle se rapproche encore un peu, colle sa tête dans le creux de son cou. elle sent son odeur suave. apaisée, elle ferme les yeux, essaye d'imaginer. « ça doit être...impressionnant..» judy elle sait plus trop quoi dire. elle tente de monter des images dans sa tête pour faire comme lui, pour comprendre. mais elle sait que c'est impossible. c'était comme être bloquée sous ecstasy depuis toujours. fatiguant, exténuant même. « mais..fumer un peu d'herbe, ça te calmes pas un peu ? » judy ouvre les yeux, redresse un peu la tête. son regard oscillent entre les billes vertes du brun et ses lèvres. elle s'y voyait bien elle, rouler un blunt, fumer dans les bras l'un de l'autre. prendre une feuille blanche, et dessiner ce qu'il y a dans sa tête, ce qu'il lui décrit. judy s'empêche de bailler, ses yeux brillent.

(Invité)

Tu passais un peu un bras autour d'elle pour la serrer contre roi. Son souffle et son contact dans ton cou te donnaient des frissons, des petits frissons qui suffisaient à faire naître la chair de poule sur tes membres. Bien-être... Détente, tout simplement. Tu ne savais pas vraiment si c'était impressionnant. Pour toi non... Pour lees autres... Ça devait parfois paraître exagéré ou surréaliste, sauf que toi tu fonctionnais vraiment comme ça. "Je sais pas trop à vrai dire. Je fonctionne comme ça depuis toujours. J'avais pas conscience que c'était pas pareil pour les autres, pourtant je me sentais différent." Tu regardais Judy qui de perdait dans tes yeux et sur tes lèvres, et haussais doucement les épaules. "Bien sûr que ça me calme. Je me limite simplement, je fais attention à ce que je consomme." Tu n'avais pas envie de finir accro. Parce que tu savais qu'avec un tel fonctionnement, soigner une addiction serait une putain de galère monumentale.

(Invité)