vivre vivante (navîn)

Jeu 29 Sep 2016 - 19:46

il s’éclipse pour chercher de quoi habiller le corps frêle de la demoiselle qui tangue. elle frotte ses yeux avec peine devant le miroir pour essayé de se rendre plus jolie, ou moins moche. elle efface le noir qui entoure ses paupières, il lui en restera un peu pour soutenir son regard fatigué. elle attrape maladroitement les sapes. elle laisse tombé la serviette a ses pieds, enfile le jogging, sert l’élastique comme une brute autour de sa taille. ça tient presque. elle enfile le pull. ça sent navîn. ça sent bon. reflex, elle met son nez dans le col. l'odeur l'apaise. elle reste planté là, croise le regard du brun. « pardon monsieur le prude. » elle attrape son tas de fringues mouillés et déguerpi de la salle de bain. nouveau projet : rouler un buzz. elle étale son futal et son pull sur une chaise. dans une de ses poches, un paquet de tabac à survécu au déluge de connerie de ce soir. à l'intérieur, un pochon de weed, des miettes, deux feuilles slim. halleluyah mes frères qu'elle souffle entre ses dents judy. elle s'installe sur la table, fais son petit atelier. deux minutes plus tard elle coince le buzz entre ses lèvres, prêt a être craqué. elle s'étale sur le lit. on dirait un sac à patate dans ces fringues deux fois trop grands pour elle.

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Jeu 29 Sep 2016 - 20:56

Intimité et solitude, enfin... Tu soupirais en allant fermer la porte, ignorant la remarque de Judy. Tu t'adossas contre et ferma un peu les yeux le temps de te centrer un peu sur toi. Fatigue... tu te prenais tout dans la tronche. Tu passais une main sur ton visage et achevais de te foutre à poil avant de laisser l'eau chaude te couler dessus. Enfin... tu pouvais un peu te détendre... bon sang c'était pas trop tôt. Un peu de gel douche, du shampoing... et cinq minutes après tu étais dehors. Une serviette autour de la taille à enfiler un caleçon et un t-shirt et te laisse tomber sur le lit comme un sac à côté de la miss. Tu tournais la tête vers elle et constatait le joint. "Tu veux du feu ?" Naaan elle attendait sûrement le déluge. Tcheuh... tu te penchais vers ta table de nuit pour choper un briquet et lui tendre, t'avais pas prévu de fumer ce soir, mais tu sentais que t'étais bon pour partager.

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Jeu 29 Sep 2016 - 21:09

elle attrape le feu, fait un clin d'oeil en guise de remerciement. elle se met en tailleur. son corps est tout calme mais dans sa tête y'a milles mots, milles couleurs, milles poèmes, milles paillettes, milles fleurs, milles comètes. c'est un bordel. ça vacille dans tous les coins. la belle verte y mettra de l'ordre et du calme. judy craque le spliff. ce petit bruit de la feuille qui crame sous la flamme. la première latte. le premier nuage de fumée. les meilleures choses. « alors navîn. on a jamais franchement parler toi et moi. en dehors des fois ou ça te faisais marrer de me voir galérer. sérieusement, tu me portes pas bonheur, ça doit être un signe. » judy retire sur le spliff et lui tend. « je devrais t'éviter tu penses ? » elle peine à retrousser ses manches qui n'arrêtent pas de retomber. elle finit par s'appliquer à faire des ourlets. elle pose son coude sur son genou, appuie sa joue sur son poing. son regard fixe intensément le visage de navîn. elle détaille tous ses traits, dessine un portrait maladroit dans ses pensées. elle aime bien ses yeux. elle se demande si le rictus amère est un reflex, ou si il n'a pas d'autres sourires en stock. réflexion, elle plisse les yeux, se trahissant elle même. elle pense, ça se voit. elle entortille une mèche de cheveux autour de son doigt. tout va bien trop vite dans sa tête, et dans cette pièce tout est bien trop calme.

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Jeu 29 Sep 2016 - 21:29

Et de quoi vous auriez discuté hein ? Est-ce que seulement vous auriez eu grand chose à vous dire ? Toi ça te faisais marrer de la voir en galère perpétuelle et d'être persuadée que c'était ta faute, mais fondamentalement c'était pas le genre de trucs qui te donnaient envie de taper la causette ensuite. Elle te tendait le joint, tu restais sur le dos, repliant un genou, l'attrapant entre deux doigts pour finalement tirer dessus à ton tour. Tu fermais les yeux en laissant la première bouffée monter. Tu sentais l'effet se faire, détendre, vertige... Tu tirais une seconde fois avant de lui rendre. Sauf que tu captes qu'elle te dévisages. Alors, tu hausses un sourcil et la fixes longuement. "Quoi ?" Bref... tu lâchais un soupir en évacuant les dernières particules de fumée de tes poumons pour finalement lâcher un : "Pourquoi tu me demandes si tu dois m'éviter alors que tu sais que c'est le cas ?"

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Jeu 29 Sep 2016 - 21:45

judy prend la cigarette magique. elle la coince au coin de ses lèvres. elle attrape tout ses cheveux et en fait une torsade dans son dos. son regard reste figé sur lui, comme bloqué, captivé. captivé par cet faculté à toujours apparaitre de marbre. elle se demande si elle réussirait un jour à le faire rire aux éclats. elle l'imagine. il doit être beau quand il rit. elle se demande à quoi ressemble son rire. grave ? en cascade ? decrescendo ? judy tire sur le joint, elle laisse la fumée s’échapper d'entre ses lèvres en lui piquant les yeux. elle les plisse. air perplexe. « j'ai jamais dit que c'était le cas. tu t'es trahi tout seul. pourquoi je devrais ? t'as à boire ou à manger ? j'ai faim j'ai soif. je pense pas que tu portes la poisse. » judy retire une longue latte, elle enchaine. « peut être que t'es juste déstabilisant, t'en penses quoi ? » elle l'emmerde surement avec ses questions, mais judy elle est encore défoncée, elle a envie de parler, d'apprendre, de tout savoir. son sujet d'étude, ce soir, c'est lui. et il a l'air plus complexe que la torah et le talmud en version originale. il y a autant de quoi se perdre dans ses yeux verts que dans six mille pages de texte religieux.

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Jeu 29 Sep 2016 - 21:53

Trahis tout seul ? Tu lâchais un petit rire, puis un soupir. N'importe quoi. Il ne se cachait pas du faire qu'il était pas forcément le type qu'on aimait fréquente, qu'il était pas un gentil parfait et que concrètement... il en avait souvent rien à battre des gens. Tu répondais pas à sa première question. T'avais pas envie d'y répondre. Tu préférais te lever pour aller ouvrir tes placards et sortir un paquet de cookies tout chocolat et du lait. Tu ramenais la bouteille et les biscuits sur le lit, tendant le paquet à la miss qui se défonçait toujours. Oh que oui elle était chiante avec ses questions. C'est lui qui en posait d'habitude des questions, il détestait devoir parler de lui. Alors... tu allais en reposer une de question. "Et en quoi je suis déstabilisant exactement ? Tu te sens menacée par les cookies ?" Ouais... t'étais chiant, tu lâchais rien. Rien du tout, pas un petit morceau sur toi.

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Jeu 29 Sep 2016 - 22:12

la weed lui avait apaisé l'esprit. tout allait un peu moins vite là haut, les comètes avaient ralentis leurs courses. judy se lève, va attraper son téléphone. des appels manqués, des sms sans réponses. elle répond brièvement qu'elle est rentré, sans plus d'explications. les grandes histoires attendront demain. la brune se rassoit en tailleur sur le lit, tire la couette sur ses jambes. elle attrape les cookies et le lait saint graal de la soirée. judy sourit encore et toujours. ses yeux rougis sont en amandes avec la fumette. son visage est emprunt de douceur. « cette distance que tu prends. c'est...étrange. ou attirant, j'arrive plus à savoir, mon cerveau est plus troooop...» elle réfléchis. y'a plus de mot. « voilà quoi ! et pour ta gouverne, c'est bien connu que du côté obscur de la force, ils ont des cookies. tu es dark vador. cqfd je peux dormir en paix. » judy tend le spliff à navin. elle ouvre le paquet et pioche un biscuit. elle croque demain. ses yeux se raccrochent au brun. elle cherche sur son visage le moindre petit indice d'empathie, de tendresse. ses yeux verts sont rougis par la fumette. judy baille. mais la fatigue ne l'emportera pas ce soir.

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Jeu 29 Sep 2016 - 22:21

Etrange. Ce mot te collait définitivement trop bien. Tellement bien que tu secouais un peu la tête en riant vaguement, jaune, un rire jaune parmi tant d'autres que tu sortais. Distance... il en avait toujours pris. Enfin... non pas vraiment. Quand il avait pigé et qu'on lui avait fait comprendre qu'il était différent, il avait fini par en prendre le Navîn, de la distance. Tu faisais ça par sécurité en réalité. Sauf que ce qu'elle dit juste après te tira un rire franc, et un sourire plus grand. Dark Vador et puis quoi encore... tu chopais le joint et reprenait un bon bon shoot. Tu soufflais en épargnant la miss avant de venir chercher un cookie aussi. Mélangé à la weed... ça avait un foutu drôle de goût. Tu te laissais tomber en arrière sur le lit. "Dark Vador... première fois qu'on me sort ça. Et donc, c'est le fait que je sois distant qui te déstabilise ? Il t'en faut peu."

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Jeu 29 Sep 2016 - 22:40

judy s'allonge sur le ventre. elle hausse les épaules, attrape son téléphone, elle lance un track au hasard dans sa playlist. ► « c'est pas tant le fait que tu sois distant, c'est pourquoi es tu devenu distant ? c'est ça la question que je me pose. » judy se met sur le côté, pose sa joue sur son poing fermé. elle finit son cookie, scrute encore le visage du brun. elle roule sur le dos et se met à chanter en exagérant les mimiques de la chanteuse, espérant secrètement tirer un rire de navîn. une miette de cookie fini dans sa trachée, elle se redresse en toussant. ça l'a fait rire, encore. judy rit souvent. contraste de leurs deux caractères. elle se met debout sur le lit et continue son spectacle, tombant à genoux , sure de sa performance. « i hate youuuuuuuu everytime i fuuuuuck youuu but i closed the dore cause i'm young and insecuuuuuure » elle prend le spliff entre les doigts de navin, tire une latte, tourne sur elle même en fermant les yeux, bras ouverts, judy continue sa scène. elle tombe à genoux aux côtés du brun allongé. « je peux faire carrière tu penses ? »

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Jeu 29 Sep 2016 - 23:06

Tu la captais d'une oreille pendant que l'autre était occupée à écouter Judy qui continuer d'essayer de creuser, de te connaître. Sauf que ce qu'elle disait... Te fit perdre ton petit sourire. La question du pourquoi... Il avait la réponse. Mais le pourquoi le ramenait au quand et le quand l'amenait à réfléchir à l'élément déclencheur précis de ce changement chez lui. Parce qu'il n'était pas comme ça gamin. Alors pourquoi et quand exactement ? Ton regard s'était perdu totalement dans le vague et tu n'entendais que vaguement la jeune femme chanter à côté de toi. Tu étais loin. Tu te refaisais le film de ta vie. Et soudain... Elle te ramena au présent. Tu avais du mal, le sentiment d'avoir dormi. Tu clignais plusieurs fois des yeux et déclara dans un faible sourire : "Ce que je me demande surtout c'est pourquoi ces idiots t'ont pas encore filé de contrat !" Moqueur un peu, taquin surtout. Elle te faisait marrer au fond à tour faire à fond comme ça. Mais tu n'exprimais pas forcément clairement ce que tu avais au fond. Même si dans ta tête c'était présent.

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