vivre vivante (navîn)

deuxième crash de vaisseau. ça servait a rien de foutre des satellites en orbites avec navîn, il les tiraient à la carabine la seconde d'après. judy se demande si il y a son portait a côté de la définition du mot rabat-joie dans le dictionnaire. elle pense qu'elle devrait en dessiner un, et le soumettre pour l'édition 2017. il vient de la blaser de la vie en cinq seconde et dix millièmes. comment diable fait-il pour être aussi...triste, et continuer de vivre ? une descente de mdma perpétuelle. quelle merde. judy pointe le plafond du doigt, comme si la réponse était marqué en lettres capitales. « la baise ! » le fil rouge c'est la baise. « on est les hôtes éphémère de quelque chose d'immortel : les gênes. les séquences d'adn traverse les génération. c'est prodigieux. » elle continue de rêver dans sa propre tête. elle cherche plus à s'expliquer celle de navîn. bien trop compliqué pour ce soir, bien trop sombre pour une gamine comme elle en général. judy tourne la tête vers le brun. « t'es heureux en général ? enfin, je veux dire, t'es toujours comme ça ? » elle pointe du doigt le visage de navîn et fait un cercle pour le désigner. un sourire espiègle nait sur son visage. elle devient moqueuse face à l'ignorance. quand ça devient trop compliqué, autant s'en éloigner.

(Invité)

Bah ouais... la baise. C'est bien ce que tu disais, ça revient au même. On est juste des animaux qui utilisent leur prétendue intelligence pour se rendre supérieurs et se donner la prétendue légitimité de pourrir le monde et sa propre espèce. "Ouais... c'est ce que je disais quoi... des animaux bavards et débrouillards. Je vois pas en quoi c'est plus magique pour nous que pour les autres êtres vivants." C'était à se demander pourquoi, vu le nombre d'êtres humains qui pullulaient sur la planète... on continuait d'assurer la reproduction de l'espèce. Tu niais pas aimer le sexe, tu valais pas mieux que les autres sur ce plan. Sauf que... c'était pas ton fil rouge à toi. Loin de là. Sinon t'en aurais profité pour te taper Judy depuis longtemps. Elle te posait une question d'ailleurs qui te rendit pensif. Oui, il était toujours comme ça. Et non... non il n'était pas vraiment heureux. Il savait que le bonheur n'existait pas vraiment. Tout comme le fait que la vie n'ait pas de sens. Tu retournais fixer le plafond, tu n'avais pas vraiment envie de répondre à cette question. Ton sourire avant disparu au profit d'un air trop vague pour être neutre ou heureux. Finalement tu choisissais te de tourner pour tourner le dos à Judy. C'était plus simple.

(Invité)

il lui tourna le dos, et judy resta là, le visage perplexe, attristée par l'expression qu'avait pris celui de son compagnon du soir. elle avait touché une corde sensible, et elle se retrouvais con, avec sa question sans réponse, au milieu de ce grand silence qui devenait gênant. elle ne savait plus ou se mettre, elle n'osait plus bouger d'un millimètre. judy était toujours allongé sur le côté, tourné vers lui, le doigt accusateur tendu. figée. elle fit tombé lourdement sa main sur le matelas, et se tourna sur le dos. le plafond. encore et toujours. elle remonte le col du pull trop grand sur son nez. ça sent comme les oreiller et la couette. ça sent lui. elle ferme les yeux. elle hésite. puis elle se retourne vers lui, se rapproche. elle passe doucement sa tête par dessus la sienne. elle chuchote. « c'est pas en me tournant le dos que tu vas me faire disparaitre. » sourire espiègle mais désolé, visage attendri mais peu en confiance. elle a presque envie de se lover contre lui, de le serrer pour lui souffler pardon. elle change de sujet, poliment, elle n'insiste pas. faire comme si rien ne c'était passer. laisser l'eau couler sous les ponts. accepter l'autre. « j'aime bien ton odeur, elle est douce et sucré. ça contraste avec ton air amer. c'est amusant je trouve. » la fumette qui parle, il y a un peu de vérité aussi, sûrement. elle sait même plus si ce qu'elle dit est gentil ou méchant. mais judy a trop peur des silences pesants. elle meuble.

(Invité)

Toi tu appréciais le silence. Tu le trouvais rarement gênant ou pesant. Tu étais ce genre de personnes qui n'avaient pas forcément besoin de parler ou de meubler pour se sentir bien. Tu savais aisément savourer la présence de quelqu'un sans souffler un mot. Tu la sentis se rapprocher toutefois, car elle... elle n'appartenait pas à cette catégorie de personnes, elle avait besoin de meubler. Et elle le fit d'ailleurs en te soufflant quelques mots qui te firent baisser les yeux. Ce n'est pas elle que tu avais voulu faire disparaître, c'était toi. Juste toi. Si tu nies une personne qui admet ton existence, alors peut-être que la tienne peut prendre fin ? Elle te murmure quelques nouveaux mots. Tu t'agites un peu et toussote face à cet étrange compliment. Tu te retournais alors en étant un peu hésitant, te mettant face à elle sur le flanc. Tu l'observais longuement. Et si tu te laissais aller ? Et si tu... accédait un petit moment de plénitude passager comme ça... avec elle et autre que la fumette ? Et pourquoi pas ? Tu savais pas trop si c'était une bonne idée ou pas. Tu t'en foutais peut-être aussi un peu. Ton pouce passait déjà sur la joue de Judy pour en effacer un peu les traces de maquillage qui restaient, et tes lèvres venaient se poser au coin des siennes, une fois... et tu reculas. Laissant tes billes vertes la dévisager un peu avant de les baisser. T'avais merdé là non ?

(Invité)

il fait face à judy. il passe sa main sur la joue de l'innocente. elle est chaude sa main. il pose ses lèvres au coin des siennes. elle ferme les yeux. un léger frisson parcours son dos, une sensation de chaud dans le ventre. elle ouvre ses paupières, croise son regard vert. il baisse les yeux. elle ne comprend plus rien judy. il faut avouer qu'elle n'a pas compris grand chose ce soir, mais là, c'est réellement au dessus de la logique. elle fronce les sourcils, hésitante. elle sourit, maladroite. judy aussi baisse un peu les yeux. sa main viens attraper celle de navîn. elle emmêle et démêle ses doigts fins dans les siens. elle caresse la paume de l'homme. elle joue dans le silence qui s'installe. « je sais vraiment pas si je suis apte à te donner ne serais-ce qu'un début d'orgasme dans cet état là. » elle feins un rire discret. et puis elle a pas envie de tout flinguer en jouant la carte de la nuit torride. toujours la même histoire. baisers chauds, corps torride, nuit brulante, réveille difficile, adieu glaciale. ce soir judy était plus curieuse. elle ne voulait pas voir que le corps de navîn. elle voulait ne serais-ce qu'entrevoir son esprit. judy continue de faire danser ses doigts. ses yeux se fixent sur le visage de navîn. elle a envie de goûter encore à la chaleur de ses lèvres. elle s'abstient, souffle doucement. « hé..regarde moi.. je suis si laide que ça ? » sourire amusé.

(Invité)

Au moins ça avait le mérite d'être franc ça. Tu la laissais caresser ta main en lâchant un rire. Un peu amusé... mais tu ne retrouvais pas son visage pour autant. Tu ne comptais pas forcément coucher avec elle, parce que tu avais bien conscience que vous étiez tous les deux dans un état plutôt second. Toi t'étais crevé, épuisé physiquement et... elle aussi. Elle était dans le même état que toi. Il fallait aussi avouer que ça ne mènerait sûrement à rien. Peut-être que c'était ce que tu voulais au fond ? Juste complètement t'abandonner et t'oublier dans les bras d'une presque inconnue et redevenir un mur ensuite... ? Elle t'invite à la regarder, tu oses relever les yeux vers elle et l'observe un peu. Ton petit sourire fait son retour. Non, elle n'était pas laide, loin de là. En revanche... elle manquait un peu d'imagination dans les punchlines. "Qu'est-ce que tu cherches ?" Tu avais lâché cette question dans le but de comprendre ce à quoi elle aspirait vraiment venant de toi. Tu te doutais bien qu'elle essayait simplement de te faire parler, de te connaître... mais elle avait aussi cette façon de te faire comprendre que tu l'attirais. C'était étrange.

(Invité)

elle le trouve mignon quand il sourit. en dépit du regard triste, il a presque l'air vivant. judy se mort l'intérieur des lèvres, elle pense, encore, toujours. à tout, à rien. cosmos dans sa tête, dans ses yeux. il est presque agressive. peut être que y'a rien de doux chez lui. elle se frotte à un mur de grès. elle détache sa main. chacun son côté. distance de sécurité. mur de berlin. bim, comme ça. un sourire amusé étire les lèvres de judy. « comme tout le monde, le fil rouge, haha. » elle se laisse tomber sur le dos, abandonne l'intimité éphémère qu'ils avaient créé maladroitement. le plafond, encore et toujours. elle finira par le connaitre par coeur avant le petit matin. elle se demande l'heure qu'il est. Il est très tard ou très tôt. La limite est tellement fine entre ces deux espaces temps. « et toi, tu cherches à être heureux ? » elle a beau avoir des restes de défonces, judy arrive encore à tirer des bribes de conclusions.

(Invité)

Elle brisait le contact. Et pour quelqu'un qui le détestait... Tu avais drôlement eu envie qu'il continue. Fil rouge... Tu n'étais même pas certain d'en avoir un. C'était quoi ton fil rouge à toi ? On allait sur un terrain où tu n'étais pas foutu d'avoir de réponse. Idem sur sa question relative au bonheur. Tu avais ouvert la bouche pour dire quelque chose qui ne sortait pas... Parce que tu n'avais aucun mot à mettre là-dessus. C'était peut-être bien là ta plus grande faiblesse. Le vide. Tu étais vide. Tu n'avais pas de rêve, pas de but. Tu nageais dans la dépression existentielle en te persuadant que ce n'était pas le cas. Mais ta vie n'avait plus de sens depuis un moment. Alors tu restais silencieux, le regard bas. Toi tu n'étais pas comme tout le monde hein ? Navîn ? Et c'était dans ce genre de moment que ça te revenait le plus dans la gueule.

(Invité)

elle s'attend à une réponse. elle continue de détailler le plâtre blanc. les secondes passent. lentement. son visage devient soucieux. pourquoi se bloque t'il dès que le bonheur est le sujet. il est si malheureux. judy se sent triste pour lui. elle est mal a l'aise. mais son corps reste là, inerte sur des draps chiffonnés. elle se fait des films, elle lui invente une vie. judy redescend sur terre. est ce qu'il est mystérieux et réellement torturé, ou c'est un genre qui lui sers a charmer les filles naïves dans son genre. judy pousse un long soupire et perturbe les longues minutes de silence qui s'était écoulé. « j'aimerais bien te rendre heureux un peu. » c'est candide. mais c'est sincère. elle est intimement persuadé qu'il a besoin d'un petit quelqu'un. judy pense aussi qu'elle n'est surement pas la seule fille sur qui il a poser ses lèvres dans la semaine. sincèrement, avec un regard comme ça, ce sourire en coin, il doit en faire faiblir plus d'une. judy se dit qu'elle devrait prendre ses distances. mais judy a envie de chaleur. elle ferme les yeux, s'imagine dans ses bras une demi seconde. rêveuse, les filles. elle voudrait voir les yeux de navîn pétiller, elle voudrait le voir rire. judy veut voir sourire le monde.

(Invité)

Parfois tu voudrais lâcher prise. Parfois tu voudrais juste... Laisser tomber tes analyses pour être le gamin que tu avais été. Joyeux, extrêmement souriant, tout le temps, qui vivait ses émotions à fond et qui croyait encore en l'innocence du monde. Parfois... Tu voudrais baisser les armes, tout foutre en l'air et juste pleurer toutes les putain de larmes de ton corps, hurler au secours et qu'on puisse t'entendre. Mais même à ta psy... Tu lançais pas de SOS. Tu bloquais complètement là-dessus. Si tu avais pu lire les pensées de Judy... Tu aurais certainement achevé de te renfermer un peu plus. Tu faisais pas partie de ces types qui multipliaient tant que ça les conquêtes. Tu te laissais aller à ça parfois parce que c'était facile, un petit bonheur éphémère, une extase passagère qui te faisais oublier le vide et la solitude. Tu relèves tes grands yeux un peu perdus vers elle, tu as quelque chose d'enfantin à ce moment précis. "Pourquoi ?" Est-ce qu'elle ne souhaite pas ça pour tout le monde au final ? Est-il spécial ? Est-il autre chose qu'un connard ? Qu'est-il ? Elle a la réponse ?

(Invité)

(Contenu sponsorisé)