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vivre vivante (navîn)

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elle bouillonnes judy, le silence la ronge. elle sèche un peu ses larmes qui n'veulent plus s'arrêter de couler sur ses joues rouges. il tourne les talons. ses sanglots se calment, y'a plus rien à pleurer, bien trop déshydrater par l'alcool la gamine. alors elle renifle un peu. y'a toujours ses vêtements humides qui la collent et qui puent le chien mouillé. il lui tend un paquet de cigarette. judy le regarde. flottement. elle l'attrape, pique une cancéreuse qu'elle coince au bout de ses lèvres tremblantes. elle tend la main pour quémander la feu, sans un mot. judy allume la clope, le tabac crépite et s'enflamme. air intoxiqué dans les poumons. souffle chaud du goudron sur la langue. soulagement. elle fixe ses baskets qui tirent une sale gueule, un peu comme elle. elle joue avec le briquet, fait des étincelles par série de trois. navîn l'entoure de sa couverture. judy bouge pas, judy bouge plus. calme plat, son cerveau est éteint. y'a plus que les petites étincelles qui dansent. elle fume des grandes lattes sur sa cigarette qui brule presque autant que son ventre. judy tourne la tête vers navîn. elle le dévisage, détail ses traits. exit l'expression froide et caustique. il avait l'air bien plus...incertain. judy a la voix éraillée. « pourquoi. c'est un mot que tu détestes ça hein. tu réponds jamais au pourquoi. » elle fume encore, repose ses yeux sur ses baskets. elle les enlève en poussant le talon de la pointe du pied.
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Tu tirais sur ta clope, et lâchais un soupir à ce que disait Judy. Tu adorais les pourquoi... mais uniquement quand c'était toi qui les verbalisait. Si on te demandait un pourquoi auquel tu n'avais pas envie de répondre... ou auquel tu ne pouvais pas répondre, tu agissais comme ça. C'était pas pour rien que tu allais voir une psy, t'avais un sérieux souci pour ce qui était de dire tes sentiments, de parler de toi, de t'ouvrir un peu. C'était ton moyen de ne pas t'attacher : qu'on ne puisse pas s'attacher à toi en ne donnant rien aux autres. Sauf que parfois... ça t'épuisait parce que tu avais envie de sortir de ça. Putain de blocage à la con. C'est fou ce qu'on peut se bloquer tout seul comme un grand sur des trucs. Tu posais l'arrière de ton crâne contre le mur et fermais les yeux : "Il y a des choses auxquelles je peux pas répondre." Tu rouvrais tes billes vertes et regardais tes vêtements étalés sur le sol : "Tu devrais les remettre... les tiens sont encore mouillés."
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judy arrive de trop vite sur la fin de sa clope. elle a le visage un peu morne et éteint. la cancéreuse n'a pas l'effet d'un spliff pour lui redonner le sourire. judy soupire. elle regarde les fringues aussi. elle acquiesce d'un hochement de tête. « hum. » judy se relève. elle attrape les vêtements sur le sol, s’éclipse dans la salle de bain. la pudeur était revenue, judy voulait mettre de la distance. elle n'y croyais plus trop à l'alliance des esprits, la paix, la sérénité. elle ne voulait plus dévoilé son corps nu devant ce gars qui paraissait à des années lumières d'elle. peur d'un jugement trop acerbe. ce matin tout était amer, à l'image du café. judy se change, lentement. ses gestes sont décousus. elle se regarde dans le miroir. pas belle, elle n'est pas belle. ses yeux sont gonflés, ses joues brulantes, le bout de son nez est rouge, ses lèvres sont sèches et ses cheveux sont emmêlés. sale portait. le jogging et le pull trop grand n'arrangeaient rien. elle a honte judy. elle se demande comment il peut bien avoir envie de rester encore un peu avec un cageot pareil. judy sors. navîn est toujours là contre le mur, a côté de la couverture qui te servait de cape. judy se rassois a côté de lui, elle regarde ses pauvres baskets qui trainent dans le passage. le sol ne lui parait pas si inconfortable. judy attrape la main de navîn et la pause sur la sienne, paume vers le plafond. elle y jette un oeil, la regarde, bloque dessus. du bout des doigts elle retrace les lignes, comme si elle lisait sa vie. elle n'y connait rien judy. mais elle a besoin d'un contact physique pour pas sombrer là maintenant. « quelles genre de choses ? » c'était pas un pourquoi. il devrait répondre, non ?
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Elle s'en va, tu la suis des yeux. Y a comme un putain d'immense iceberg entre vous deux, et c'est exactement dans ces moments là que tu te dis que tu n'es bon qu'à être seul. Que tu ne mérites pas la présence de qui que ce soit. Que de toute façon... tu fais souffrir plus qu'autre chose alors à quoi bon te faire chier ? Tu fumais ta clope mais elle avait franchement pas de saveur. Tu en avais même pas eu envie en réalité, tu l'avais plus fait pour accompagner Judy qu'autre chose. La revoilà finalement, elle te prend la main, joue avec, trace les lignes. Tu te détends un peu à ce contact et laisse ton esprit et ton corps s'apaiser. "Le genre de choses qui sont trop dures à verbaliser, ou sur lesquelles je ne sais pas mettre de mots." Tu avais un sérieux souci et tu le savais. Ca n'allait pas en s'arrangeant avec les années et ta psy galérait assez à te faire cracher ce que tu avais au fond. Peut-être qu'un jour tu parviendrais à t'exprimer, à parler de toi.
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judy continue de faire jouer ses doigts sur la main de navîn. un frisson de fatigue parcourt son dos. « hum..ok. et même sur papier, t’arrive pas à les gratter ces mots ? » une idée comme une autre qui passe par la tête de la brune. écrire est beaucoup plus impersonnel, on peut prendre le temps de réfléchir, de gommer, de réécrire par dessus, de chiffonner, de jeter, et recommencer. s'exprimer à voix haut était dur. d'où l'habituel sensation du 'j'aurais du dire ça'. on a pas assez le temps de penser quand on parle, ça va trop vite de la tête à la bouche, et la langue se délie mais ne trouve parfois pas les mots justes. c'était ça la clé, les mots justes. tellement dur d'exprimé une idée par un mot en général. comment une petit suite de lettre pouvait expliquer dans son intégralité un sentiment, une pensée. la tête de judy est lourde, elle la laisse se déposer sur l'épaule du brun. c'est le yoyo dans le coeur de judy. il ne doit plus rien comprendre navîn. elle se montre et se cache, se casse et se rapproche, l'évite et le touche, pleure et lui sourit. mais là, tout prêt de son cou, il y a son odeur qu'elle aime bien. une odeur suave, d'une douceur délicieuse. et judy continue de caresser les doigts de navîn du bout des siens.
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Chaleur, la sienne. Par automatisme, tu avais laissé tomber ta tête sur la sienne dans un élan de lassitude de toujours te contenir. Elle voulait donc que tu écrives. Ou plu précisément... que tu lui écrives. Tu ne savais pas si tu parviendrais mieux à t'exprimer en écrivant. Tu étais souvent tellement paumé dans tes idées que si une personne ne te donnait pas de point de départ, d'un sujet à traiter... tu n'arrivais à rien. Tu restais complètement figé et incapable de dire et de faire quoi que ce soit. "Et à quel sujet tu voudrais que j'écrive ?" Tu ne voulais pas la décourager tout de suite car au final... écrire était une bien belle chose mais le regard ensuite, les nouvelles questions voire le jugement... il fallait pouvoir les assumer.
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les doigts de judy remontent sur l'avant-bras de navîn. ils l'effleurent, dessinent des boucles et ses serpents qui font frissonné sa peau. judy les suis des yeux. elle sent la tête du brun sur la sienne. si elle voulait se le permettre, elle se collerait un peu plus, collerait son visage dans le creux de son cou et s’endormirait là, cédant a gueule de bois qui s'accouple avec la mauvaise descente de cette journée salement commencé. judy baille un peu, ça fait briller ses yeux. elle souffle entre ses lèvres gercées par la nuit. « au sujet de toutes ces choses qui répondent à des pourquoi pour lequel ta langue veut jamais se délier. » ses doigts s'échappent de nouveau sur sa main, dessine un cercle sur sa paume. « tu pourrais balancer des mots sur une feuille de papier. ou si vraiment les mots c'est trop dur, tu pourrais dessiner. je peins, moi, un peu. » judy elle a mille pourquoi qui tourne dans sa tête depuis tout à l'heure. trop curieuse la gamine, elle s'imagine mille réponses. y'a mille film dans sa tête qui se montent et se démontent. 'pourquoi tu veux que je reste. pourquoi tu passes tes samedi après midi enfermée. pourquoi t'arracher un sourire c'est dur. pourquoi t'es comme ça hein dit. pourquoi tu m'as arraché ce spliff des mains alors que tu fumais dessus hier, pourquoi tu m'as pas sauté dessus quand j'étais nue, pourquoi j'ai dormi dans tes bras, et surtout pourquoi tu peux pas répondre à tout ça hein, dis moi.'
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Frissons. Chair de poule. Tu adorais ce genre de caresses au point de fermer les yeux et d'achever de te détendre complètement. Et il devait faire quoi ce qu'il aurait écrit ensuite ? Lui montrer ? Sûrement. Elle te parle un peu d'elle, te dit qu'elle peint. Ca y est, ta curiosité est piquée à vif, tu rouvres les yeux et la regarde du coin de l'oeil sans bouger de ta confortable position : "Tu peints quoi ? Avec quoi ? Sur quoi ?" Beaucoup de questions, un peu brutes de décoffrage. Tu aimais le détail, ça faisait partie de toi. Tu en avais besoin pour construire des images, situations et contextes précis dans ton esprit, des scènes où le moindre détail avait son importance. Et imaginer Judy peindre, ça impliquait tous ces détails pour ne pas osciller entre toutes les façons de peindre possible et imaginables. Tu brisais de nouveau le silence, parlant presque dans un murmure : "Je peux essayer de répondre à quelques pourquoi." Remise en question ? Peut-être un peu. Mais avant tu avais besoin d'une réponse pour calmer ta parano innée : "Pourquoi est-ce que tu cherches à mieux me connaître ?" Peut-être y avait-elle déjà répondu, toi, tu voulais l'entendre pour pouvoir calmer ton angoisse du moment.
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judy sourit face à ses milles questions. elle s'en amuse, rit un peu. « des souvenirs, des lieux, des paysages. sur de toile, en aquarelle. » pour elle c'était plus un passe temps. judy n'avait ni grand talent ni ambition dans le monde de l'art. mais parfois il était aidant. dans une journée comme celle là par exemple, tracé des lignes floues aux milles couleurs apaisait son esprit brulant. elle devine le soucis du détail, dresse le tableau. « je peins souvent dans mon lit. nue. » elle raille, un peu d'amusement, un peu de gêne. mais à quoi bon sauter ces précisions si elle permettait d'affiner l'image qu'il se ferait d'elle en tenue d’eve, assise sur son lit, en train de poser son pinceau sur une toile éclairée par les premiers rayons du soleil filtrant à travers les persiennes de sa fenêtre. judy relève doucement sa tête, plante ses yeux dans ceux de navîn. elle insiste du regard, cherche la moindre lueur d'âme au coin de ces pupilles vertes qui l'envoute. un sourire malicieux au coin de ses lèvres. « je répondrais à tes pourquoi quand tu répondras aux miens. haha » gamine espiègle, leurs visages sont proche, elle joue d'un charme subtil pour tenter de le voir frémir.
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L'image se dessinait lentement dans l'esprit de Navîn, il la voyait peindre, s'exprimer, s'abandonner et créer. Et tout d'un coup... nue. La fameuse raie du cul faisait son grand retour. Et quelle raie du cul. Plutôt agréable comme vision, tu n'avais pas pu retenir cet air surpris, ce coup de chaud et le rouge de te monter un peu aux joues. Elle avait vraiment le don de te surprendre et de te déstabiliser. Elle te parle, proche. Et toi t'as encore cette image d'elle nue sous le crâne. Bon sang... tu t'empressais de détourner le regard. Ta parano n'allait pas s'arranger : "J'ai besoin de savoir." Il avait besoin de savoir pour ne pas se mettre à imaginer des trucs improbables du genre... qu'elle allait utiliser ce qu'elle saurait pour lui nuire, le détruire, le répéter à d'autres, le tourner en ridicule. Oui, ça pouvait aller très loin dans la tête de Navîn, et c'est bien pour ça que tu avais besoin qu'elle te répondre avant que toi tu ne le fasses. Au moins... ça avait calmé un peu ton coup de chaud.
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