Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityvivre vivante (navîn) - Page 3
Le Deal du moment : -67%
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ ...
Voir le deal
4.99 €


vivre vivante (navîn)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
judy, elle rie. elle fume aussi encore. la fumée s'envole vers le plafond. « t'es bête ! » son sourire est accroché à ses lèvres. ses yeux brillent. elle remarque la légère absence de navîn, l'air de quelqu'un qui vient de sortir de ses pensées. un léger silence s'installe. elle le fixe, le regard interrogateur. elle cherche à savoir, sans réussir à aligné des idées ou un début de réflexion dans sa tête. « ça va ? » elle laisse quelques secondes, et sans insister, elle se penche pour attraper la bouteille de lait prêt du lit. elle l'ouvre et boit deux gorgées. judy arbore fièrement sa moustache blanche. elle tire la langue, et s'essuie du revers de la main. elle n'attend pas vraiment de réponse détaillé. peut être qu'elle a peur de moins l'aimer si il n'y a plus ce mystère autour de lui. et pourtant elle n'ose rien. honnêtement, dans cet état, avec n'importe quel autre type, elle aurait déjà sauter sur ses lèvres pour passer sa nuit collée à un corps chaud. les pulsions de la nature. mais là, judy, elle est presque penaude. elle fait passer ses jambes devant elle, se remet en tailleur. elle se berce un peu, frotte ses yeux endormis.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Tu riais à nouveau quand elle disait que tu étais bête. Tu aimais bien la taquiner parce qu'elle avait des réactions qui te plaisaient, peut-être un peu attendrissantes dans le fond. Tu aimais bien, tu trouvais ça agréable car léger et enfantin. Ca se prenait pas la tête et restait simple, et au final... tu avais besoin de ça parfois, de laisser tomber les réflexions tarabiscotées pour te concentrer sur quelque chose d'un peu plus... brut, sans filtre, qui ne se pose pas de questions. A sa question, tu fit un "oui" de la tête sans perdre ton petit sourire. C'est vrai qu'elle ne te connaissait pas encore vraiment, mais tu partais souvent dans tes pensées de cette façon. C'était plus fort que toi, il suffisait qu'un truc retienne ta réflexion et ton attention et c'était fini, tu déconnectais direct de la réalité. Mais là, là la réalité te gueulais que la miss était en train de toucher Morphée du bout des doigts. Tu lâchais un soupir et te redressas pour te mettre assis en tailleur sur ton lit. "Tu penses pas que tu devrais pioncer un peu ?" Elle avait une tête de p'tit animal perdu et malmené à cet instant. Perdue et fatiguée...
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
judy hausse les épaules, fait la moue. « mon corps est fatigué, mais mon esprit est agité. je réussirais pas à fermer l'oeil. » elle fais un sourire innocent. oups, j'en ai trop pris. ils sont en tailleur, face à face, comme deux gamins qui jouent aux indiens. judy attrape la couette qu'elle lance sur leurs têtes, les plongeant dans le semi-noir de la cabane de fortune. la lumière de la pièce se glisse par quelques ouvertures en bas des murs de coton. elle rie un peu. retour en enfance. judy & son frère sont dans un tipi, à programmer une cavalcade sauvage entre les arbres du jardin. les méchants cowboys ont capturé le chef de la tribu, qu'il garde prisonnier prêt de la balançoire. judy agaise les ventouses de ses flèches et tend la corde de son arc ficelle et bout de bois. la grande aventure. judy est plongé dans ses souvenirs. son corps s'est arrêté, elle est silencieuse, pensive, son visage est fermé. les larmes montent à ses yeux. fatigué, fragile, émotive. judy est affaiblie ce soir. l'image du cimetière. elle sors brusquement de sa transe, essuie ses larmes de crocodile. « pardon. je sais pas pourquoi je fais ça. » elle retire la couette de leur tête. adieu le grand ouest, ils sont de retour dans le petit appartement de navîn. judy soupire, se retourne, se lève. « je veux pas profiter de ta gentillesse, faut que je rentres. » faut qu'elle s'échappe, qu'elle fuit, qu'elle puisse pleurer toutes les larmes de son corps comme à chaque fin de soirée, en essayant de trouver un sens à la vie. les fins pathétiques habituelles.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ca tu connaissais bien. Cette incapacité à faire taire son esprit, ce trop plein de pensées qui n'ont ni queue ni tête. Sauf que toi... l'ecsta y était pour rien, la drogue n'y était pour rien. C'était juste un truc parmi tant d'autres que tu vivais au quotidien. Tu te retrouvais donc dans le noir avec elle. Un peu surpris, tu avais sursauté et observais ce que tu distinguais d'elle avec de grands yeux. Qu'est-ce qui lui prenait... ? Lumière. Larmes. Elle voulait rentrer maintenant ? Tu ouvrais et fermais la bouche sans comprendre vraiment le pourquoi du comment... mais ta tête fit le travail tout seul. Larmes, drogue, noir, souvenir. Elle avait certainement du se rappeler un truc, pourquoi se serait-elle mise à pleurer sinon ? La drogue pouvait avoir bien des effets, notamment d'exacerber l'émotivité, mais il faut bien qu'elle soit déclenchée par quelque chose. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer dans sa vie pour qu'aujourd'hui... elle cherche à fuir la réalité en se défonçant ? Tu l'observais longuement, pensif... "Qu'est-ce qui s'est passé pour que tu veuilles fuir ta réalité ?" Tu dégageais alors les cookies du lit, les posant à côté de la bouteille de lait avant de prendre ta couette et de la poser sur les épaules de Judy pour l'envelopper dedans.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
judy sers la couette contre elle. elle a trop chaud là dedans, maintenant que ses joues sont rosées par la honte et la peine. ses yeux brillent de larmes et de fumette. « j'... » elle ne finira pas sa phrase, elle ne sait pas c'est quoi cette phrase. une explication ou une esquive. une vérité ou faux-semblant. elle plante ses pupilles noires et dilatés dans les yeux vers de navin. elle cherche une échappatoire. elle veut disparaitre. tout ça fait bien trop mal. elle n'aime pas ça. judy l'enthousiaste, judy le soleil, elle était devenu judy le jour de pluie, judy la brisée. sourire de poupée cassée. judy baisse les yeux. le silence devient trop long. assourdissant. insoutenable. elle bascule doucement vers navin, pose sa tête pleine de mensonges contre lui. elle se déteste. elle se décolle, tache de reprendre le peu d'esprit qui lui reste. judy tend un bras fébrile vers le joint qu'elle a posé dans le cendrier. elle fuit le regard, affiche un sourire désuet. « c'est rien, la fatigue, la drogue, tout ça.. tu as cours demain ? » changement de sujet, volte face. l'art de se retourner, ravaler sa peine, sortir un sourire de sa poche. relativisé un peu, puis beaucoup, finir par oublier les pensées moches dans un coin. les retrouver plus tard, pleurer encore. c'est ça la vie.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Tu... ? Racontes Judy, pourquoi tu n'en parles pas ? Pourquoi tu ranges ça dans un coin à ne pas vouloir le ressortir ? Qu'est-ce que tu caches de si moche ? De si douloureux ? De quoi est-ce que tu as peur en en parlant ? Bon OK... elle était pas en face du type le plus avenant du monde. Mais... il l'aurait très certainement pas bouffée. Mais non, au lieu de ça elle se renferme et tente de trouver du soutien en se rapprochant de toi, en s'appuyant sur toi. Tu avais à peine commencé à refermer lentement tes bras qu'elle était de nouveau loin. Tu la fixais d'un air un peu interloqué et surpris. Même si tu n'aimais pas le contact, tu pouvais comprendre qu'elle en ait besoin. Elle pouvait dire ce qu'elle voulait, ton empathie te gueulait que ce n'était pas à cause de la drogue qu'elle était dans un état pareil. Elle tentait de changer de sujet, mais toi, tu la fixais sans un sourire cette fois, avec détermination. "Te fous pas de ma gueule Judy."
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
judy crispe la mâchoire, elle fronce les sourcils. son visage se ferme, elle baisse les yeux. elle fume, regarde ailleurs. la hargne. « je te connais à peine, je vois pas pourquoi je devrais te raconter ! » qu'elle lui balance sèchement a la gueule, gratuitement entre deux nuages de fumée. évidemment qu'il y a quelque chose à raconter. quelque chose qui tient en quatre mots encore bien trop douloureux pour elle des années après. la douce judy aux milles étoiles dans les yeux à laisser place à une porte fermée à double tours. elle repose le joint qui la défonce beaucoup trop. judy s'allonge, se recroqueville un peu. elle ne s'aime pas comme ça. quand elle se protège en sortant les crocs. ce qu'elle peut être fragile. elle a pas le mental judy. c'est une fleur bloquée dans une tempête. elle se radoucit la jolie plante. « pardon, je.. voulais pas.. » elle bute sur les mots. silence. elle prend une grande inspiration, souffle fébrile. « tout est compliqué, la vie, les gens. j'aurais aimer être un putain d'arbre. pas toi ? » elle a le regard dans le vide, elle voit un grand chêne vert.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Tu la fixais, calmement. Tu ne réagissais pas forcément à ses paroles ni à ses agissements. Elle voulait se renfermer ? Préférer se droguer comme une idiote plutôt que de cracher ce qui la bouffe et de trouver un autre moyen de s'en sortir ? Soit. Si elle avant envie. Sauf... sauf que Navîn était pas du genre à rester spectateur d'un truc comme ça sans rien faire. Surtout pas quand... Allez, avoue le mon grand... crache. Surtout pas quand t'es face à quelqu'un que tu trouves intéressant, attendrissant et que tu commences à... apprécier. C'était si dur Navîn ? Tu haussais les épaules à sa question : "J'sais pas, l'idée de jamais avoir mon mot à dire me ferait chier quand même." Tu baissais un peu les yeux. "T'es pas loin du statut d'arbre vu le nombre de feuilles que tu dois rouler à la journée et à la semaine." Un faible sourire s'étirait sur tes lèvres avant de disparaître. "Je te connais pas, c'est un fait. Hormis ta raie du cul, des larmes, ta poisse, ta défonce et un bout de nichon j'ai pas vu grand chose." Tu marquais une pause. "J'ai juste du mal à piger que quelqu'un comme toi qui semble de base apprécier la vie sans avoir besoin de drogue, se retrouve à ne plus savoir le faire sans ça. Qu'est-ce que tu risques à causer ? Que ça devienne réel ? Mais ça l'est déjà."
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
judy rie encore, un peu, puis beaucoup. elle aime la perspicacité de navîn. « t'es bête..» qu'elle souffle au milieu de ses sourires. judy frotte sa tête contre l'oreiller. elle a la pâteuse. elle écoute sa question. aucune réaction sur son visage. judy pense. elle se retourne, attrape le joint et le briquet. la flamme rallume la magie, elle le prend entre deux doigts, et le pose aux lèvres de navîn. « fume, tu réfléchis trop. » elle a un sourire bienveillant, un sourire qui dit ça va allez. elle s'allonge sur le dos, passe sa main sous sa tête. coussin osseux de fortune. judy pince les lèvres. « peut être que je n'aime pas aimer la vie. que je me déteste d'aimer la vie à ce point, qu'une part de moi ne comprend pas l'autre, peut être qu'elle cherche à la faire culpabiliser. ça serait pas la défonce que j’attendrais, c'est la descente. ou alors c'est l'artiste qui se réveille, qui, lassée de la vie, veut voir de nouvelles couleurs sur sa palette. j'veux peindre en galaxie et voir des odeurs et des bruits. ça pourrait être la gamine occidentale, qui, poussée par une pression sociale codifiée par les normes de son statut social, accepte les drogues comme un passe temps qui lui fait oublier la misère et le quotiden qui l'entoure. cette deuxième dimension coloré serait la normalité imposé du loisir. et elle lui parait tellement belle qu'elle ne verra jamais les dettes s'accumuler et les guerres qui naissent dans le monde au bon vouloir des grands de ce monde. il faut occuper le peuple pour le contrôler. ou alors a contrario, les drogues sont interdites parce qu'elles ouvrent bien trop l'esprit de celui qui les consomment. il devient conscient. trop conscient. et puis peut être que je n'aime pas la vie, et que je l'oublie au milieu des nuages de fumée opaque et des cachets arc en ciel. et tu sais ce qui est fantastique dans tout ça ? c'est que je saurais jamais la raison de ma défonce. l'humain, l'âme, c'est beaucoup trop compliqué pour être expliqué par des mots. il faut accepter sa condition, à chaque millième de seconde de sa vie. il faut apprendre à vivre avec nous même, mille adjectifs ça serait pas assez suffisant pour décrire quelqu'un. même le mot quelqu'un est bien trop faible pour exprimer délicate difficulté de l'algorithme de l'âme. enfin voilà, tu m'as compris. » elle se stop après son long monologue. elle regarde le plafond, captivée par sa propre réplique, sans même remarquer que son analyse était très, très, très longue.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Et bien et bien... tu tirais sur le joint qu'elle t'avais donné en l'écoutant. Tant de belles paroles complètement perchées et tordues pour au final arriver à une banalité : elle cherchait à fuir une société et un monde qu'elle n'aimait pas en étant persuadée de s'ouvrir l'esprit et d'échapper au contrôle par la drogue. Triste. Tu restais un peu pensif et fixait le joint. Ouaip... toi la drogue t'avais jamais ouvert l'esprit, empêché de réfléchir. Au contraire... ça avait plutôt tendance à te ramener à un fonctionnement proche de la norme plutôt qu'autre chose. Toi tu fonctionnais comme un type sous ecsta sans avoir besoin d'en avaler. Cette pensée te fit sourire un peu, tu lâchais un rire : "Putain qu'est-ce que c'est banal." Tu ramenais le joint à te bouche encore, aspirais et lâchais tout dans de nouvelles paroles. "T'auras usé autant de salive pour en arriver à une conclusion complètement conne." Oui, tu n'étais pas spécialement tendre, ce n'était pas dans tes habitudes de tourner autour du pot quand tu avais quelque chose à dire. "Persuadée de t'ouvrir l'esprit hein... d'échapper au contrôle qu'on nous impose. Foutaises... tu deviens pas plus clairvoyante avec ces merdes dans le sang, c'est juste ce dont tu as la douce impression à cause des réactions chimiques qui se produisent dans ton organisme. Ca stimule ton cerveau droit, rien de plus." Triste réalité. "T'as cette sensation de plénitude parce que quand tu reviens à un fonctionnement physiologique, t'en as bousillé une partie, et plus tu consommes... plus tu bousilles. Donc plus tu bousilles, plus chaque fois que t'en prends t'as le sentiment d'être une sortie de génie créatif. Faux." Tu étires un sourire. "Désolé de te décevoir. Ton délire n'est qu'une illusion." Et voilà. Le spliff était terminé. Tu écrasais le bâton dans le cendrier qui trônait sur ta table de nuit et t'allongeait à nouveau sur le dos dans un soupir. "L'humain n'est qu'un animal qui use de la parole, de sa capacité de réflexion, d'adaptation et de son fonctionnement par masse pour se rendre compliqué. L'individu est effectivement plus complexe. Mais au final... y a toujours un fil rouge qui le définit."
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)