Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityOnly know you love her when you let her go ❤ PRIALYA - Page 9
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Only know you love her when you let her go ❤ PRIALYA

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Respirations fortes et sacadées, baisers charnels, passionnés, fougueux, enragés même, bassins en parfaite harmonie, parfaite symbiose, c'est tellement fou de se retrouver après si longtemps mais d'être toujours aussi compatible. Les autres personnes qui sont passés par là ne faisaient pas l'affaire, elles n'étaient pas aussi parfaites, enfin c'était pas pareil quoi... Un partenaire de ce genre on en a qu'un et quand on le trouve il n'y a pas forcément besoin de mots pour le décrire, en même temps il n'y en as pas de mots pour le décrire. Priape nous conduit sur le chemin des délices jusqu'à ce qu'on rentre dans le palais. C'était tellement bon, tellement intense que j'aurais pu le laisser m'infliger cette merveilleuse sensation pendant des heures, mais non, il a bien fait duré, mais on ne peut pas non plus retarder la fin éternellement. Il se retire et s'écrase à côté de moi sur le matelas. Sa main vient chatouiller le bas de mon ventre. Je le laisse faire quelques instants avant que ma main vienne trouver son torse. Son autre main y est posée, je la soulève légèrement pour enlacer mes doigts aux siens, toujours sans un mot, dans le silence. Une fois que j'eus récupéré mon souffle et l'utilisation de mes jambes littéralement en coton il y a quelques minutes, je m'approchais de lui, blottissant ma tête dans le creux de son épaule avant de finalement passer sur le ventre pour l'embrasser à nouveau. Est ce que je suis rassasiée ? Non ! Impossible ! Après dix mois sans bonheur, sans lui, je ne peux être rassasiée au premier round, mais ça ne serait pas raisonnable, on a un avion à prendre le lendemain, et on a encore des valises à faire... Mais je suis d'humeur taquine, en même temps la journée a été riche en émotions alors il faut bien la cloturer de la bonne manière. « Notre avion est à quelle heure demain ? » Je dépose plein de petits baisers sur son torse et je regarde mon téléphone, il n'est pas tard, heureusement.
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Ce fut d’abord un silence qui emplit la pièce uniquement brisé par le bruit de nos respirations affolées qui retrouvèrent peu à peu un rythme correct. On avait pas besoin de se parler, je n’en avais pas forcément envie, ce que je voulais c’était juste profiter de cet instant, faire durer un peu plus la sensation de plaisir et de bien être qui avait envahi chaque partie de mon corps. Les doigts de Talya vinrent entrelacer les miens affectueusement puis elle vint se blottir contre moi. Je souris en sentant ses lèvres venir se poser sur les miennes et sa question sur notre vol du lendemain m’arracha un petit rire, parce que l’espace d’un instant, j’avais à peu près tout oublier : où on était, pourquoi j’étais ici, et ce que nous devions faire le lendemain. « Ha oui l’avion… » Les baisers sur mon torse pourraient surement me déconcentrer à nouveau, ma peau réagissant au contact de ses lèvres, comme si mon corps n’avait pas encore eu sa dose de Talya… Mais je redoublais de concentration pour réfléchir un instant à notre voyage : « L’avion décolle à 10 heures, il faut y être deux heures avant au moins... Trois dans l’idéal, surtout avec deux petites et quinze mille valises… » Je me stoppais, réalisant que dans notre empressement de s’arracher chacun de nos vêtements pour finir dans ce lit, on n’était pas très avancés : les bagages des demoiselles étaient loin d’être empaquetés, l’appart était dans un bordel monstre et on avait même pas dîner au final. « Faudrait pouvoir mettre pause parfois… » Cette parenthèse en Ukraine allait toucher à sa fin, et je n’étais pas sûr de le vouloir. On était un peu dans notre bulle ici, à l’écart de tout le reste, et c’était surement ce qui nous avait permis de nous retrouver ainsi… Oui, mettre sur pause et profiter encore et encore, c’était ce que je voulais. Mes lèvres capturèrent à nouveau les siennes, ma main se délia de la sienne pour venir se perdre dans ses cheveux alors que l’autre glissait le long de son corps nu…
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« On ne va pas dormir beaucoup ! » Lui dis je en rigolant avant qu'il ne vienne s'emparer de mes lèvres et que sa main passe de cramponner à mes cheveux à se balader doucement et langoureusement sur mes courbes de jeune maman complètement dévêtues. Ma langue s'insère dans sa bouche pour que ce contact ne soit pas rompu, pour le prolonger encore et toujours alors que ma peau se frotte à la sienne. Là c'est le moment de mettre pause, d'appuyer sur ce foutu bouton pour que ce moment reste suspendu, qu'on reste là, lui et moi collés l'un à l'autre, qu'on continue de s'aimer, se le dire et se le montrer sans cesse, sans personne autour pour troubler ce bonheur. Alors oui on va peu dormir. D'une parce qu'il va falloir qu'on parte tôt, de deux parce qu'on a encore nos valises à faire, de trois parce que je ne suis pas décidée à le laisser sortir de ce lit tout de suite... Sauf si c'est pour aller chercher notre repas du soir, l'étaler sur mon corps et le manger ainsi. Petite blague voyons, l'abstinence me donne de drôles d'idées. « On aura d'autres moments comme ça tu sais... Je ferai tout pour qu'on en ait d'autres, que cette intensité ne s'arrête pas à la frontière ukrainienne comme le nuage de Tchernobyl. » C'est ironique, parce que de partout on nous a dit cela, mais personne n'est fou, tout le monde sait que cette catastrophe a été mondiale mais avec des effets plus ou moins forts. « Merci d'être venu, merci de l'avoir fait pour ma mère. » Si Priape n'a pas la côte avec mon père, avec ma mère c'est très différent, elle voit qu'il fait mon bonheur, que c'est un homme bien, qu'il peut gérer deux enfants et m'apporter la stabilité amoureuse dont j'ai besoin sans pour autant partir dans la rengaine et le traintrain de la vie de tous les jours. Elle l'apprécie à sa juste valeur et je trouve juste ça beau qu'il est pris sur lui pour venir me chercher sur sa demande... Alors maintenant je sais qu'il ne l'a pas fait que pour elle mais quand même.
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Talya souligna que le sommeil allait manquer avant que je ne finisse par reprendre sa bouche en otage, parcourant dans un même temps son corps de mes doigts. Nos langues se rencontrèrent, nos peaux se retrouvèrent à nouveau, encore brûlantes de l’étreinte qui venait de nous lier… Et pourtant déjà, comme si je n’étais pas encore rassasié, je sentais chaque parcelle de mon corps se réveiller. Le bouton pause était où là ? Qu’on ait le temps de refaire l’amour toute la nuit ET de faire nos valises ET de manger ET de ranger l’appartement… « On ne va pas dormir du tout oui… » soufflai-je entre deux baisers avec un petit rire. Une nuit blanche dans les bras de Talya, c’était loin de me déranger. Mais la demoiselle, comme si elle lisait dans mes pensées, devinant surement mes craintes face au retour du lendemain, retour sur le sol américain, me fit savoir que l’on pourrait avoir d’autre moment comme ça… Est-ce qu’elle se référait à notre complicité retrouvée ? Aux visites ? Aux moment en famille ? Ou juste à ce qu’on venait de faire à l’instant dans ce lit ? « J’espère… » Cambridge ne nous avait pas vraiment réussi jusqu’à présent, alors il était normal que j’émette quelques réserves face à ce qui nous attendait le lendemain… Mes lèvres glissèrent un instant dans son cou, y déposant des baisers fiévreux alors qu’elle me souffla un merci, merci d’être venu et d’avoir fait ça pour sa mère… « Toi tu essaies de me calmer en me parlant de ta mère c’est ça ? » rigolai-je en stoppant un instant la course de mes lèvres sur sa peau, m’écartant quelque peu pour croiser son regard. « De rien Talya… » J’avais été loin d’imaginer cette issue quand j’avais embarqué y’a deux jours pour Kiev, et à présent, je me sentais juste bien, léger… Comme si, après dix mois de lutte acharnée entre  mon cœur et ma tête, j’étais finalement enfin en accord avec moi même. « On devrait s’activer non ? » fis-je en me levant d’un bond du lit. Si je restais là contre elle, j’allais passer ma nuit à l’embrasser, la toucher, lui faire l’amour… Non, on avait trop de choses à prévoir pour le voyage du lendemain...
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Les erreurs sont faites pour qu'on apprenne, qu'on grandisse et qu'on ne les répète pas. J'ai fait une erreur en le trompant, je ne le referai pas. On a fait l'erreur de ne pas assez communiquer ce qui nous a conduit à une situation détestable pour tous les deux : je pense qu'on a aussi assez appris de ça pour ne pas le reproduire. Alors certes rentrer à Cambridge fait peur, voir tous les regards se braquer sur nous parce qu'on est de nouveau ensemble ça fait peur, mais je pense qu'on est assez fort pour le surmonter. Je l'espère du moins sinon ça va être une nouvelle fois la descente aux enfers et je ne sais pas si je serais assez forte pour la supporter. Enfin si je sais, je ne pourrais pas. Je ne saurais pas supporter une nouvelle fois les critiques, même celles qui sont méritées, s'il n'est pas à mes côtés. Je le veux là, à la place qui lui est toute dédiée, le pilier de ma vie, l'axe central. « On va y arriver, je te le promets. » C'est plutôt lui qui me rassure depuis qu'il est là, qui me prouve qu'il ne fait pas tout cela sur un coup de tête parce qu'il est triste d'avoir été largué par Brynn, mais là c'est à moi de me vouloir rassurante. Je crois en nous autant que ma mère croyait en lui pour me ramener et elle a eu raison. Mes lèvres s'écrasent avec ardeur sur les siennes pour lui montrer que je n'ai aucune envie de calmer ses pulsions, au contraire, je pourrais en redemander encore et encore après dix mois de séparation, si je pouvais prendre un congé d'un mois pour passer mon temps avec lui, ça serait le plus beau des cadeaux, même si un mois ne suffirait pas pour rattraper le temps perdu. Il se leva d'un coup en disant qu'on devrait s'activer. Je profitais de l'espace vide du lit pour m'étaler en plein milieu, les bras grands ouverts, j'étais juste bien. Je m'étirai un peu avant de relever la tête pour lui dire : « Je pense que s'activer tout nus c'est une bonne idée, comme ça on ne perdra pas de temps à se déshabiller la prochaine fois. » Petit sourire coquin qui s'affiche sur mes lèvres, clairement oui j'ai retrouvé le sourire pour de bon, du moins si on arrive à survivre au vol retour et qu'on officialise notre relation ce dont on a pas du tout parlé pour le moment et que je n'ai pas envie d'évoquer. Ca se passera comme ça se passera, prions juste qu'aucune fille ne l'approche.
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 Je quittai le lit d’un coup, réfléchissant mentalement à ce qui était le plus logique et le plus urgent à faire vu tout ce qui nous restait à faire alors que demain nous devions partir de bonne heure pour l’aéroport. Mais la demoiselle ne semblait pas suivre le mouvement, s’étalant plutôt dans le lit plutôt qu’autre chose. Elle finit par me répondre malicieusement que s’activer tout nus c’était une bonne idée, ajoutant qu’ainsi on ne perdrait pas de temps à se déshabiller. « Talya… » soufflai-je avec un petit ton de sermon en secouant la tête et en m’approchant du lit. Mes lèvres vinrent se poser un instant sur les siennes avant de m’écarter et de souffler : « On a pas le temps, faut qu’on fasse nos sacs, qu’on range l’appart… Faut qu’on mange aussi. » Ha oui, les doggy bag qu’on avait du abandonner quelque part dans l’entrée… Sauf que bon, là, tout de suite maintenant, si je restais planté nu devant elle, ses lèvres et les miennes s’aimantant de façon magnétique, ça risquait très vite de déraper encore. Je m’écartai donc prudemment, me penchai pour récupérer mon boxer dans lequel je me glissai rapidement. « Je vais te faire réchauffer à manger et ranger un peu à côté et toi tu commences à faire un peu ta valise. » Moi mon sac était dans la chambre de Mila et il serait vite fait. Pour Talya c’était différent, c’était une fille, elle était venue à Kiev dans l’idée de rester donc elle avait surement son dressing à remballer, ça risquait d’être plus long que de rassembler les quelques affaires que j’avais embarquées avec moi. Ne lui laissant pas le temps de protester, je filai directement dans le salon. Le plus vite on serait parés pour le lendemain et le plus vite on pourrait retourner au lit… Pour dormir bien sûr.
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