Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityOnly know you love her when you let her go ❤ PRIALYA - Page 7
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Only know you love her when you let her go ❤ PRIALYA

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« Non c'est pas bon non... » J'avais l'appétit coupé, complètement alors que la soirée s'annonçait fabuleuse... Et là... Ben non. De mon côté, je gardai ma peine, mes reproches, tout ça en moi me disant que ça ne servait à rien de les servir là, ou même à un autre moment, parce que la seule chose qu'on pouvait faire c'était avancer et ne pas ressasser le passé, ce qui nous a blessé, alors que lui m'envoyait des reproches au visage alors que je lui répondais avec sincérité et en tentant d'adopter le ton le plus posé possible pour qu'il comprenne que je ne voulais pas qu'on reparte dans les tours en s'enflammant tous les deux et en se gueulant dessus. Mais là c'était trop tard. Il fallait croire que j'avais une plus capacité pour encaisser que Priape. Ou alors j'avais plus envie de profiter de la soirée que lui et jeter ce froid polaire c'était la manière pour lui de s'assurer qu'on ne transgresserait pas la règle du sol américain ce soir. Clairement ça me gonflait. « Tu veux voir ta tête ? Tu comprendras que c'est pas bon, t'es complètement renfermé et énervé, tu crois que je ressens quoi moi quand tu me dis que t'as couché pas qu'une fois avec une femme a qui t'étais attachée hein ? Tu crois que je le prends bien ? Non ça ne me fait que me dire un peu plus que si elle ne t'avait pas laissé tu serais tombé amoureux d'elle et tu ne serais pas revenu vers moi, tu ne serais pas venu me chercher ici. Mais je le dis pas, j'essaye de contrôler tout ça parce que c'est le passé et que t'as géré comme t'as pu. Sauf que ça suffit là, j'en prends plein la tête et je dis rien. » Je mets mon blouson sur les épaules et je me lève devant la porte la main sur la poignée. Je le regarde pour lui dire : « Je vais aux toilettes, si les plats arrivent entre temps, mange, de toute façon j'ai plus faim. » Je ne lui laisse pas du tout le temps de dire quoi que ce soit, j'ouvre la porte et je me dirige vers la petite maisonnette juste à côté des cuisines du restaurant pour aller aux toilettes. Une fois la porte derrière moi fermée je me mets dos contre celle ci et je soupire. Après ce genre de discussion, je me demande vraiment si en rentrant demain, je ne vais pas sauter pour mieux replonger après... Je me demande clairement ce que je fous là à part me faire plus de mal que de bien...
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 J’essayais de feindre que ça allait malgré le silence glacial entre nous. Mon –c’est bon- dut ne convaincre personne, ni moi, ni mon interlocutrice qui d’ailleurs finit par briser le silence pour manifester son mécontentement. Elle me demanda de regarder un peu ma tête, mais pas besoin de voir mon reflet, je la sentais plutôt bien la crispation et la mauvaise humeur qui m’habitaient depuis que le sujet Joa, Maxime, Matthéo avait été abordé. Elle voyait plutôt clairement que je m’étais renfermé, et d’ailleurs elle me demanda de me mettre un peu à sa place, de m’interroger sur ce qu’elle pouvait ressentir de savoir que j’avais couché plusieurs fois avec une femme, qui plus est à laquelle j’étais attaché, ce que je n’avais pas cherché à nier. Si moi j’en faisais mon argument de défense, à savoir que je n’avais pas été dans le lit de la première venue mais que c’était bien après un laps de temps correct et après une phase de sincère attachement que j’avais finalement conclu avec Brynn, du côté de Talya c’était clairement un mauvais point, c’était pire de son point de vue que toutes les parties de jambes en l’air qu’elle avait eu… Parce qu’en plus, ça ne faisait qu’étayer un peu plus sa théorie selon laquelle si la demoiselle n’avait pas rompu, je serais toujours auprès d’elle, en train de tomber amoureux, que je ne serais pas revenu vers elle… « Talya att… » tentai-je de la retenir alors qu’elle attrapait déjà son blouson et qu’elle se levait, mais elle ne se tourna vers moi pour me dire qu’elle allait aux wcs, que je n’avais qu’à manger sans elle, qu’elle n’avait plus faim. Et la seconde d’après elle avait filé. J’attrapai à mon tour mon manteau rapidement, l’enfilai et suivis ses pas j’eus juste le temps de voir sa silhouette disparaitre derrière la porte d’une des petites maisonnettes typiques des lieux. J’avançai jusqu’à cette dernière et toquai. « Talya, c’est moi… Ouvre s’il te plait… » L’énervement avait disparu de ma voix, de ma tête aussi… Remplacé par un certain sentiment de honte. Je m’étais concentré sur ma petite personne, je m’étais enfermé dans mes jugements, ne cherchant pas une seule seconde à me mettre à sa place à elle, à chercher à la comprendre. Alors dans un souffle, j’ajoutai avec sincérité : « Je suis désolé. » En tout cas maintenant c’était certain, je ne pouvais pas ignorer cette constatation : remettre tout à zéro ne suffisait pas, et ce nouveau départ n’aurait surement rien de simple…
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Non, non c'était impossible d'attendre dans cette pièce qui était devenue beaucoup trop petite pour nous deux. Le silence est d'or, c'est ce qu'on dit d'ordinaire mais là il était lourd, oppressant. Je ne pouvais me résoudre à ne pas trouver une excuse pour aller prendre l'air et finalement celle des toilettes était la meilleure. En un rien de temps j'étais sortie et enfermée dans une nouvelle petite gitoune, toute seule. Certes les odeurs n'étaient pas géniales puisque cela restait tout de même des toilettes, mais je m'en fichais pas mal tant que je n'avais pas le regard plein de jugements de Priape de posé sur moi. Ma tranquillité et la sérénité de l'endroit furent de courte durée puisque rapidement j'entendis Priape se manifester derrière la porte. Soit je n'ouvrai pas et ça ne serait pas très bien vu qu'on soit tous les deux dans des toilettes, soit je n'ouvrai pas et faire une conversation à travers la porte qui plus est pas dans leur langue, ça allait les intriguer aussi. La première solution était tout de même la bonne. Je fis tourner le verrou dans la serrure et je me décalai de la porte pour m'adosser aux murs et le laisser entrée. Trop amoureuse, trop de bonne volonté pour tendre à une nouvelle harmonie entre nous, voilà qu'elles étaient mes motivations, cependant il ne fallait pas que je sois seule, parce que si j'étais la seule à le vouloir, c'était voué à l'échec et je ne supporterai pas un nouvel échec. Le jeune homme entra et avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit ce fut moi qui pris la parole, une petite lueur de tristesse dans le regard puisque j'avais bien l'impression que toutes les belles paroles depuis sont arrivées n'étaient justement que des belles paroles. « A quoi ça sert tout ça ? A quoi ça sert que je rentre avec toi pour prendre ça dans la figure à longueur de journée et être la seule à faire les efforts pour oublier tout le rester et repartir de zéro hein ? Tu n'aurais pas dû venir Priape.... » Parce que clairement, là, pour moi, c'était reculé pour mieux sauter, on s'était éloigné de deux pas du bord de la falaise et on allait en refaire trois et sombrer pour de bon cette fois. Qu'elle était l'utilité ? Simplement qu'il soit accompagné dans sa vie ? S'il avait su s'attacher à Brynn il trouverait bien une autre femme américaine à laquelle il s'attacherait à nouveau tôt ou tard, mon retour n'était pas nécessaire.
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 Le verrou tourna et la porte s’ouvrit. Je pénétrai alors dans la maisonnette à mon tour pour faire face à une Talya au visage triste, adossée au mur, et alors que j’ouvrai la bouche pour réitérer mes excuses ce fut elle qui me devança, laissant échapper la question de l’utilité de ma présence ici, laissant échapper ses doutes avant de conclure que je n’aurais pas du venir ici. « Talya, arrête… C’est pas ça, t’es pas la seule à faire des efforts… Je… » Je me stoppai, me repassant mon attitude et mon agacement quelques minutes auparavant, autour de la table… « Je ne sais pas faire semblant ok ? Je ne peux pas sourire et rester de marbre quand j’entends parler de toi et Maxime, toi et Joa, toi et n’importe qui… Mais t’as raison, on s’en fiche de l’endroit, on s’en fiche de la manière, tout ce que je ne digère pas c’est qu’il s’agisse de toi Talya. » Oui clairement, Ariel ou d’autres de mes copines pouvaient bien s’adonner à la débauche, coucherie d’un soir et autre plan cul sans but avec qui elle voulait, j’étais tout bonnement incapable d’écouter Talya me racontait ses aventures du genre voilà. Parce que c’était Talya. Tout simplement. « Je sais qu’il faut qu’on en parle pour repartir sur de bonnes bases, mais me demande pas de sourire, me demande pas de jouer un rôle que je suis incapable de jouer… » L’oreille attentive, le gars détaché, le mec qui s’en fiche. « Parce que ça me touche… » Et le contraire aurait été surement inquiétant. Si ses aventures et l’écouter m’en parler ne m’avait pas atteint, ça aurait été surement mauvais signe. « Mais ça change rien à tout le reste… A notre départ à zéro, à ton retour avec moi… A mon pardon de toute à l’heure. » Oui c’était un package, je pardonnais pas juste pour Matthéo, c’était aussi un peu pour tout ce qui avait pu nous séparer ensuite. « Mais faudrait peut être que toi aussi tu me pardonnes… » Qu’elle digère le fait que j’aie eu un instant l’envie et l’illusion de pouvoir former un couple avec une autre. Parce que clairement, malgré tout ce que j’avais pu lui dire avant, cette histoire avec Brynn lui trottait toujours en tête. Faisant un pas vers elle, posant mes mains sur ses hanches pour l’attirer un peu à moi, mon front se posa contre le sien alors que je répétai : « Je fais des efforts Talya, vraiment. Mais tu sais que j’ai jamais su jouer la comédie. »
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« Arrête Priape, tu sais très bien que je te pardonne tout ça, que je te pardonne tous ces mois à me repousser et ta mise en couple avec Brynn, ton attachement pour elle en me laissant de côté et tout. Je te le pardonne et je suis prête à avancer sinon je ne rentrerai pas demain avec toi. » Mon pardon il l'avait, mon amour aussi, et l'envie d'avancer aussi. Mais il m'était impossible d'avancer toute seule parce qu'on pouvait bien essayer mais c'était voué à l'échec, ça ne fonctionnerait pas. Très clairement, je suis toute seule pour gérer ma vie, pour gérer les filles au quotidien, si en plus je dois tirer notre couple vers le haut, vers la sortie du tunnel alors qu'on vient juste de se donner une seconde chance, autant abandonner de suite puisque je n'y arriverai pas. C'est un divorce assuré avant même d'avoir envisagé de se marier. « Je fais pas semblant d'apprécier la relation que tu as eu, je garde juste tout ça pour moi pour ne pas te renvoyer sans cesse à la figure tes erreurs et les jugements personnels que je peux avoir eu sur tes faits et actes. Tu as géré notre séparation de la manière dont tu l'as voulu, je l'ai toujours respecté, je t'ai toujours dit ce que j'en pensais sans t'en tenir rigueur trop longtemps parce que je t'aime... Mais là... Je veux pas rentrer en me disant que tu vas te demander à chaque pas dans mon appartement si c'est là que j'ai couché avec Maxime ou si j'ai passé du temps ici avec Joachim ou embrassé Matthéo à cet endroit... » Il m'a fallu peu de temps pour me mettre en mode : je dialogue et j'exprime clairement mon ressenti mais ça fait un bien fou de ne pas garder tout ça pour soit. Partager pour avancer, c'est la meilleure des solutions, j'en suis convaincue, mais il faut maintenant qu'il le soit ou qu'il ait au moins envie de l'être. « Tu me pardonnes mais tu t'attardes encore et encore sur mes conneries, le pardon c'est pas juste un joli mot qu'on dit comme ça... Je t'ai surement pas dit avant que je te pardonnai pour tout ça mais ma volonté de revenir avec toi, le calme que j'ai gardé quand on a parlé de Brynn tout à l'heure... C'est plus important pour moi pour te montrer que je voulais oublier et vraiment avancer avec toi que te dire simplement : t'as mon pardon Priape. » Il me reprochait exactement ce qu'il était en train de faire alors que lui ne se cachait pas pour montrer qu'il ne comprenait pas et n'était pas d'accord avec mes agissements. Il en était de même pour moi clairement, on n'avait pas la même manière d'agir dans ce genre de cas, de réagir même, mais au pire on n'était plus ensemble à ce moment là... Priape était celui qui avait mis des barrières, de la distance pour qu'on ne se remette pas ensemble et pourtant c'était, entre nous deux, celui qui en voulait le plus à l'autre alors que dans un sens, il m'avait rendu ma liberté et avait maintenu ce choix pendant des mois alors que moi je n'avais pas choisi de lui rendre la sienne, il l'avait prise.
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 Si j’avais pu croire que l’histoire Brynn n’était pas digérée, Talya m’ôta tout doute en affirmant que ce n’était pas le cas qu’elle me pardonnait, et que le calme qu’elle s’était appliquée à afficher tout le long de notre discussion était sa façon de l’exprimer d’ailleurs. Elle ne faisait pas semblant d’apprécier, d’approuver ou de s’en foutre, elle était juste restée calme parce qu’elle respectait la façon dont j’avais voulu gérer notre séparation. Et elle attendait surement la même chose de ma part, ne voulant pas rentrer en me voyant lorgner chaque coin de son appartement du mauvais œil en m’interrogeant sur ce qui avait pu se passer là bas. « C’est pas ce qui va se passer… Je… Je valide pas ce que tu as fait, ou comment tu l’as fait, parce que je trouve que ça ne te ressemble pas. Et peut être que si je réagis aussi mal, ce n’est pas qu’un manque de self contrôle, ou de la jalousie ou je ne sais quoi, peut être que c’est aussi parce que je flippe. » Ouais voilà, à mon tour de me livrer sur mon ressenti, de lâcher avec franchise ce qui se passait véritablement dans ma petite tête d’ex copain jaloux. « Je ne te reconnais pas dans ce que tu me racontes. Je comprends que t’étais paumée, j’ai saisi que tu avais eu besoin de plaire, de te sentir désirée, mais je suis aussi complètement flippé à l’idée que t’aies pu prendre goût à tout ça, aux aventures sans lendemain, aux coucheries sans contrainte et sans attache… » Clairement je ne voulais pas la voir devenir ce genre de filles, la voir afficher toutes les semaines avec un nouveau mec dans un nouvel article de CS… Donc je pardonnais, oui, mais j’avais aussi besoin de retrouver ma Talya, d’être rassuré sur celle qu’elle semblait être devenue durant nos quelques mois de séparation, sur le fait que cette débauche n’avait été qu’une passage pour elle…
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« Tu penses sérieusement que j'ai pu devenir comme ça ? » Mon regard qui lorgnait le sol depuis tout à l'heure ou qui évitait tout simplement le sien alla cette fois s'y planter directement. Je voulais qu'il me réponde avec sincérité, est qu'il pensait que vraiment que je pouvais avoir pris goût à tout ça, que je pouvais être devenu ce genre de fille ? Sérieusement ? « Tu sais bien tout ce qu'il s'est passé entre nous pendant ces derniers mois, mais qu'est ce que je n'ai jamais cessé de te dire hein ? » Qu'il ne me le dise, qu'il me le répète s'il m'avait un tant soit peu écouté lors de toutes nos entrevues, lors de toutes nos disputes. Je n'ai cessé de lui répéter ou de lui montrer que je l'aimais et que c'était avec lui que je voulais être. Que veut il de plus ? Qu'est ce que je peux faire de plus ? Si les mots sont plus forts que les gestes lorsqu'il s'agit de blesser quelqu'un intérieurement, quand il s'agit de prouver à quelqu'un quelque chose il n'y a rien de mieux que des petites attentions au quotidien. « J'ai toujours cherché à ce que tu restes avec moi, à être près de toi, à avoir tes bras, à ce que tu me pardonnes pour qu'on forme une vraie famille... » La famille. Voilà la valeur la plus importante à mes yeux parce qu'elle regroupe tout un tas d'autres belles valeurs et de beaux sentiments. Ce ne sont pas juste des paroles, ce ne sont pas juste des choses balancées en l'air sans réflexion, c'est ce que je suis, une personne avec des vraies croyances qui n'aspirent qu'à la stabilité. « J'ai 25 ans et deux enfants des deux seuls hommes que j'ai aimé dans ma vie, crois moi que mon rêve n'est pas d'avoir un troisième enfant d'un père différent et un quatrième d'encore un autre. » Oui parce que si aujourd'hui j'ai du mal à me voir faire un autre enfant c'est bien parce que je ne suis plus avec l'homme qui se tient devant moi et non pas par manque d'envie comme le chiffre quatre me plait bien. « Demande aux personnes qui me connaissent, mais celles qui me connaissent vraiment, quelles sont mes aspirations, et comment je suis, ils te le diront et t'arrêtera surement de te monter la tête avec des âneries pareilles énoncées par des gens qui t'adorent mais qui ne voit en moi que la personne qui t'a fait du mal. »
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Elle me demanda si j’imaginais vraiment qu’elle pouvait être devenue comme ça, tout en baissant les yeux, et alors mon ton se radoucit, mes doigts saisirent délicatement son menton pour lui faire relever les yeux alors que je clarifiais une chose : « Hey attends… Là ce n’est pas un jugement vraiment. Tu sais que j’ai été comme ça. J’ai été le genre de personne à refuser l’engagement, à collectionner les aventures sans chercher plus… » Ouais autant dire qu’avec ses deux coucheries, Talya était encore loin de la personne que j’avais pu être par le passé. Mais tout ça pour dire, que véritablement, j’avais peur, simplement. « Je sais combien c’est facile, plus simple en tout cas que de chercher une histoire vraie et durable… » Plus simple que de t’attendre une tête de mule dans mon genre oui… D’ailleurs, la jeune femme aussi éclaircit un point : c’était toujours ma présence à ses côtés qu’elle avait cherché en priorité, elle n’avait jamais eu en tête de refonder une autre famille, de faire un nouveau foyer, de former un nouveau couple avec un autre homme. Et finalement, elle ne me répondit pas, elle m’envoya demander directement aux personnes qui la connaissaient vraiment ce qu’il en était, ce à quoi elle aspirait vraiment, me glissant au passage de manière implicite de ne pas laisser le jugement de certains de mes proches m’influencer. C’était peut être ça aussi qui se jouait en moi sans que j’en prenne vraiment conscience. Beaucoup m’avait quand même martelé du mal de la blondinette, répété x fois combien je risquais de me bruler les ailes si je lui laissais une seconde chance. Et pourtant, ça ne m’avait pas empêché de prendre un avion direction l’autre bout du monde pour venir la chercher… Mais peut être qu’au fond de moi leur discours n’était pas complètement éclipsé, que je craignais un peu de me voir à nouveau déçu, d’où toutes mes réserves et mon comportement fermé dès qu’il avait été question de ses amants… « J’ai pas besoin d’aller leur demander… En fait j’aurais même pas du t’en parler, j’sais que t’es pas comme ça Talya. Excuse moi…. » C’est mon tour de baisser les yeux vers le carrelage des sanitaires, réalisant un instant comment en quelques phrases, notre dîner retrouvailles romantiques et clairement complice avait viré au règlement de compte. « J’ai tout gâché pas vrai ? »
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« Je ne suis pas toi Priape... On ne réagit pas de la même manière... Je n'aime pas ça et je suis incapable de devenir une fille comme ça. Le mariage, l'engagement, la durée, la stabilité, l'amour, le vrai... C'est ça les valeurs auxquelles je crois... Cette fille là que j'étais il y a encore très peu de temps n'a pas disparu, c'est toujours la même. » Après une énorme sortie de route il faut bien l'avouer. Mais clairement les coucheries n'ont aucun sens pour moi. A quoi ça sert de les enchainer à part pour chopper une mst hein ? Je n'ai aucune envie de ça. Je veux être avec lui et construire, ma vie, notre vie, notre famille. Ca il va falloir qu'il le comprenne, l'enregistre et le mette dans un petit coin de sa tête, mais il va falloir que je lui répète, plusieurs fois surement, pour qu'il y croit. Je pouvais totalement comprendre qu'il ait en quelque sorte besoin d'être rassuré là dessus. J'étais la première à avoir ce besoin là que de m'assurer à chaque instant qu'il est bien sincère dans ses intentions. « Parles en... Ne commence pas à le garder pour toi... Mais vraiment arrête de t'emporter et ne plus écouter ou croire ce que je te dis... Il n'y a que toi qui compte pour moi, je ne prendrai pas l'avion avec toi demain si ce n'était pas le cas. » Les hommes peuvent être idiots parfois. Vraiment. Et ils ont le don pour gâcher les choses, comme ça, d'un coup. Après, il n'est peut être pas trop tard même si je dois bien avouer qu'il va être compliqué de dénouer le nœud qui s'est formé dans mon estomac, cette barre en travers de ma gorge. « Tout gâché peut être pas... Tu pourrais essayer de m'embrasser pour voir si c'est le cas... T'as peut être juste un peu ternis la soirée... » Après l'interrogatoire désagréable que je venais de subir, j'avais bien le droit à un moment de réconfort non ? Pas qu'un même, je n'attendais qu'une chose : qu'on mange et qu'on rentre au plus vite.
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 Je m’en voulais d’avoir plombé l’ambiance en deux deux, d’avoir si peu de self contrôle quand il s’agissait de parler de ses histoires, d’autant plus qu’elle, de son côté, avait su beaucoup mieux que moi se maitriser lorsqu’on avait évoqué Brynn. Elle me conseilla alors de parler de mes peurs, de ne pas garder tout pour moi, mais de ne pas m’emporter pour autant, comme je venais de le faire. Je baissai un instant les yeux, honteux. La vérité c’était que je ne la voyais absolument pas comme une –marie couche toi là-, je savais comme elle était en vrai, je n’avais pas besoin qu’elle me le dise, que qui que ce soit me le dise, mais tout au fond de moi, y’avait aussi cette terreur sourde de voir l’histoire se répéter, de la voir déraper à nouveau. Je ne me lasserais donc jamais de l’entendre me répéter encore et encore qu’elle voulait être avec moi. Mes mains se posèrent finalement sur sa taille et je l’attirai contre moi avec douceur. « Je suis désolé… » m’excusai-je, sincère, en plantant mon regard dans le sien, avant d’exécuter son souhait, me penchant, mes lèvres venant timidement se poser sur les siennes pour un rapide baiser, bien plus sage que ceux fiévreux qu’on avait échangé au spa. Plus efficace que le bain glacé : une discussion sur les coucheries de l’autre. Check. On l’avait trouvé notre solution pour respecter la règle du sol américain en fait.
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