KENYA ♥ Il est cool même si il refuse de croire que je suis le Messie [#123]

De te venger peut être pas, mais au moins ça va t'empêcher de me faire pareil dis-je en haussant les deux épaules, c'était logique après tout. Il savait ce que je pensais de ce genre de chose, pourtant il essayait encore, je ne trouvais pas d'attrait à ce genre de chose et pourquoi diable voulait-il faire ça. Une fois dans le bain, Kenny restait dehors, une jambe sur le bord de la baignoire, à me regarder. J'avais envie de rire d'ailleurs à sa position,bien que l'espace d'un instant, la seule chose dont j'avais envie c'était qu'il rentre pour ne plus me laisser pantoise. Tu fais très conquérant dans cette position dis-je en riant un peu et en lui lançant un peu d'eau avant qu'il n'entre. Je ne m'attendais pas à ce qu'il se faufile derrière moi à vrai dire. Ses lèvres venaient embrasser le côté gauche de mon visage, le côté qui n'était pas en appuie contre lui, puis se fut autour de ses mains de glisser sur mes cuisses, jusqu'à la naissance d'elle en touchant cet endroit hyper sensible. Je fronçais un peu les sourcils, posant mes doigts sur ses poignets pour retirer ses mains et arrêter toute emprise J'ai pas envie Kenny .. dis-je en tournant légèrement mon visage vers le sien pour plonger mon regard dans le sien, lui faisant bien comprendre que je n'en avais pas envie, enfin, si, mais non. Dis moi t'as réussi à gérer la crise à ton boulot ? lui demandais-je en attrapant ses mains pour glisser mes doigts entre les siens afin de m'amuser à les faire glisser entre, un moyen de les tenir à l'oeil (aa)

Pas envie, je me faisais rembarrer et ça me faisait sourire parce que ça sonnait comme une vengeance. Je le prenais pas mal de toute manière c'était bien qu'on se retrouve sans faire de bêtise tout les deux. "Pas envie, pas envie, ton corps dit le contraire." Je voyais sa poitrine sous mes yeux changé alors qu'elle prenait mes mains. HEIN? Anya jouait avec mes mains, j'avais envie de rire parce que c'était étrange et encore plus quand elle me parle du boulot, de ce job qu'elle déteste autant. "Pas du tout." Je soupirais en posant mon menton sur son épaule. "On rachète la Warner et c'est la galère." J'avais jamais dis quelle entreprise c'était pour raison de confidentialité mais là c'était sorti tout seul. "Les plans de financement sont solide mais les banques prêtent moins." Je prenais une aspiration alors que j'essayais de dégager mes mains des siennes pour les poser sur ses cuisses. "Tu te venge de moi…" murmurais-je amusé. "J'ai dis non hier soir, tu dis non aujourd'hui, je pourrais être en colère que tu me redonne mes coups mais ça m'amuse tellement de te voir ainsi, de me repousser, me dire non." J'attrapais son oreille entre mes dents, ça m'excitait tellement que je poussais mon bassin contre le creux de ses reins pour qu'elle sente le degré de mon excitation. "Tu as de la chance qu'on ne soit pas au lit, je t'aurais déjà renversé et je t'aurais prise quoique…" Je sentais les mains d'Anya et je les attrapais pour les mettre sur le rebord de la baignoire. "ça suffit ou je te les attaches comme la dernière fois." Des menaces, douces et chaudes, les souvenirs de la dernière fois revenaient dans ma tête et c'est une vague de chaleur qui s'emparait de moi. J'avais promis de me venger en plus.

Je lui faisais une grimace lorsqu'il me disait que mon corps disait le contraire , c'est bien pour ça que rapidement, j'attrapais ses mains pour qu'il arrête de me toucher et je lui parlais de son travail, histoire qu'il pense à autre chose. Je fus surprise de savoir que c'était Warner qu'il voulait racheter. Pourquoi t'utilises pas ta fortune personnel, faut aussi savoir prendre des risques, ou alors tu vends des actions et tu laisses les actionnaires mettre de l'argent dans ce projet dis-je en tournant légèrement le regard vers lui. Encore une fois, je n'avais pas réussi à le dévier de son plan initiale puisqu'il se dégageait de mes mains pour poser les siennes sur mes cuisses, avec la chance que j'avais, lui dire non l'excité encore plus. Je poussais un petit cri en sentant son mouvement avant de lui donner une tape sur le bras et en dégageant encore ses mains. Lit ou pas, je t'aurais quand même dis non et tu le sais bien alors ... je n'eu pas le temps de terminer qu'il prenait mes mains pour les poser contre les côtés de la baignoire, fermement. Non tu ne le feras pas, parce que je le veux pas puis ... arrêtes de bouger oui parce que je sentais bien mon homme contre moi. J'ai une vengeance à assouvir je te signal dis-je avec un petit sourire cependant, je n'avais pas dit quand elle se terminerait, ô oui, il allait devoir mettre le paquet.

Vendre des actions, je possédais plus de la moitié et il était hors de question que je cède même une seule et unique part de mon entreprise, j'affichais une mine limite horrifié. "Non je vendrais rien, faut un peu de temps, on n'a pas reçu toutes les propositions des autres banques, je me fais trop de souci selon Priape, il est si sur de lui, de notre projet." Et il avait raison car si je pouvais lire dans le futur j'aurais su que la reprise était faite, qu'on allait encore plus se développer et que ma fortune mais surtout la société prenait une dimension encore plus internationale que maintenant, on était sur tous les fronts comme moi je pouvais l'être sur Anya. "Mais jusqu'à quand." Je souriais, j'avais envie de rire je reconnais, en plus elle me résistait quelle femme. "Je bouge pas trop c'est toi tu gesticules, tu sais pas te tenir?" Elle se décalait totalement de moi, je souriais en laissant tomber ma tête en arrière. "Une vengeance moi aussi j'en ai une madame pince téton." Je lui jetais un peu d'eau alors que quelqu'un frappait à la porte. Manuela. "Je…"[i] Elle était super hésitante, elle n'était pas rentrée mais elle avait l'air nerveuse surement à cause d'Anastasiya. [i]"Je suis désolé monsieur et madame de vous dérangez." Je détestais qu'on m'appelle monsieur surtout que Manuela était quelqu'un proche de nous, elle nous voyait dans la vie de tous les jours et puis je sais pas je l'aimais bien, elle était une oreille attentive et me faisait rappeler ma grand-mère. "Mais j'ai votre neurologue au bout du fils et il veut vous parlez, je lui ai dit de rappeler mais c'est important." Je regardais Anya en soupirant. "J'arrive, merci Manuela." Je me levais du bain et je me penchais vers mon épouse. "Ne sors pas, je reviens vite." J'enfilais un peignoir puis je sortais de la salle de bain pour prendre la communication.

Et toi t'es sur de toi aussi ? Parce que Priape il est bien beau, mais c'est toi le patron Kenny, c'est pas lui dis-je calmement. Oui, pour moi, c'était à lui de mener la danse et pas à son collaborateur. je bouge pas je te signal, c'est toi tu te dresses dis-je en faisant les gros yeux et en lui donnant une nouvelle petite tape, ce mec n'est pas possible. Tu peux aussi laisser passer ... lui dis-je, la bouche en coeur pour finalement être déranger par Manuela. Jamais elle n'avait fait ce genre de chose, entrer dans notre sphère privé. Enfin si, il lui arrivait de me donner des conseils implicites lorsque j'avais des soucis avec Kenny mais elle ne nous dérangeait pas quand nous étions à deux. Kenny partait, un appel de son neurologue. Je fronçais les sourcils en me laissant retomber contre la baignoire. Je soufflais, me demandant ce qu'il se passait encore. C'était donc sans fin ? Je laissais glisser ma tête sous l'eau, j'avais besoin de me sentir réconforté à défaut d'avoir ses bras autour de moi. Finalement, je me relevais, je n'avais pas envie d'attendre ici, j'avais envie de savoir, alors je passais mon peignoir rapidement pour rejoindre Kenny qui était assis sur le canapé. Je me mettais un chien de fusil, la tête contre ses cuisses en attendant la réponse, le verdict.

"Moi je suis confiant enfin c'est mon idée puis j'ai beau être le patron je refuse d'être comme mon père, faut travailler en équipe, j'ai redressé l'entreprise comme ça." Mon père avait laissé son empire partir en fumé, il avait été aigri sur la fin, fermé à toutes les propositions, je ne voulais pas être ainsi et j'écoutais mes collaborateurs pour leurs avis, Priape en avait un bon, très bon. Seulement le coté boulot était vite oublié comme notre coté joueur tous les deux, un coup de téléphone, je pensais pas en recevoir un surtout que Manuela ne venait jamais pour me demander de sortir je me demandais bien ce qui se passait, j'avais beau cherché en enfilant mon peignoir, beau essayé de me rappeler si j'avais loupé un rendez-vous je ne voyais pas. Au téléphone, je préférais descendre me posé sur le canapé, je voulais pas qu'elle entende mais Anya arrivait en se posant sa tête sur mes cuisses, je lui souriais sans vraiment avec le cœur. "Oui je comprend." Dis-je en regardant Anastasiya. "Je me sens bien, non pas de troubles de visions, ni d'oublie me semble pas, pas de problème sex.." Je me coupais en entendant du bruit, c'était super personnel ça même devant mon épouse. "Je m'énerve facilement par contre oui." J'haussais les épaules à son regard puis je raccrochais deux minutes après. "Je t'avais dis de m'attendre en haut." Dis-je à mon épouse. "Tu t'inquiètes." Plus une constatation qu'autre chose. "Je vais bien y a rien du tout, je dois continué à prendre mes médicaments c'était juste pour voir si j'avais pas trop d'effets secondaires." Depuis quelques mois j'étais sous traitement du à la masse à mon cerveau jugé non dangereuse mais que l'on devait faire partir, j'étais surveillé étroitement, rien de grave, je me sentais bien en plus. "

Je ne pouvais décemment pas attendre dans la baignoire qu'il revienne. Non, j'avais besoin de savoir. Je sais bien qu'il n'aime généralement pas que je vienne lorsqu'il avait ce genre de conversation téléphonique mais après tout j'étais sa femme et j'étais allé à de nombreux rendez vous avec lui. La tête contre ses cuisses, je le regardais parler, attrapant son autre main pour y déposer ma joue dedans. Je voulais pas qu'on me l'enlève et j'avais peur, à chaque fois. Qui plus est, là, Manuela avait dit que c'était urgent. Si c'est urgent, c'est qu'il y a un soucis. Je l'écoutais parler, je souriais légèrement lorsqu'il disait que nous n'avions pas de problème, je lui mordais même la paume de main. Notre vie sexuelle faisait partie du domaine public, tous les médecins que nous étions amenés à voir lui posait la question vis à vis de sa tumeur et des éventuels troubles qu'il pouvait avoir. Il raccrochait quelque temps après, j'haussais les réponses à ce qu'il me disait, il m'avait bien dit de rester en haut mais je ne vois pas en quoi je devais l'écouter. Bien sûr que je m'inquiète Kenny, surtout quand on nous dit que ton neurologue veut te parler et que c'est urgent lorsqu'il m'expliquait la conversation, le sujet de l'appel, je fronçais les sourcils en m'hissant contre Kenny, assez pour que mes fesses se posent sur ses jambes et mes coudes sur les coussins pour m'appuyer, ainsi, je pouvais le voir encore mieux. C'était juste un contrôle pour les effets secondaires ?! Il a pas le droit de dire que c'est urgent comme ça ! Quand les médecins veulent te parler et que c'est urgent c'est qu'il y a toujours quelque chose et là, il se permet d'utiliser e mot juste pour savoir si tu prend bien tes médicaments ? C'est un con ! Un gros con !

"Il est pas con." Je n'osais pas la regarder. "J'ai repoussé les rendez-vous, je sais pas vraiment pourquoi je pense que j'avais peur de ce qu'on pouvait me dire et…" Je la regardais, son homme celui qui devait être son pilier, moi, affichait une mine des plus tristes et des plus terrorisés. "Il a juste trouvé le mot urgent pour que je décroche, je sais que c'est pas bien d'avoir repoussé." J'espérais qu'elle comprenne mais j'avais des doutes Anya était parfois têtue et fermé quand on n'allait pas dans son sens, j'avais peur. Peur que la tumeur revienne qu'on me dise que j'avais des mois à passer difficile et j'avais préféré oublié le temps du spring break plutôt qu'affronter, un comportement de lâche dirons certains, d'autres dirons que la peur nous font faire des choses plutôt folles. J'attendais qu'elle explose, qu'elle me crie dessus, j'aurais pu lui cacher c'est vrai mais je m'étais promis de changer, de communiquer, de ne rien cacher, j'avais envie qu'elle voit qu'elle n'était pas la seule à faire des efforts que j'en faisais quitte à partir dans une énorme dispute. Manuela passait dans le salon, elle s'activait à tout ranger, on avait tout laissé trainer depuis notre retour c'est vrai c'était le chaos qui régnait ici. "T'es en colère? Oui tu l'es." Je le voyais, j'en avais l'impression, merde quoi après on s'étonnait que je gardais tout pour moi mais si j'avais bien une deuxième faiblesse après ma famille c'était la maladie, elle m'avait amochée salement physiquement à cause de la cicatrice derrière mon crâne qu'elle pouvait désormais touché mais aussi moralement laissant des séquelles énorme.

Kenny m'apprenait peu à peu qu'il repoussait les rendez vous, parce qu'il avait peur. Je ne disais rien, certes, mais intérieurement j'étais entrain de bouillir. Pourquoi faisait-il cela ? C'était sa santé en jeu.Il en avait tellement souffert, j'en avais tellement souffert et surtout nous en avions tellement souffert. Oui, les mois ou la maladie avait atteint son apogée avaient été compliqué, ça ne m'avait pas dérangé de prendre soin de lui, d'être à ses côtés mais moi aussi je l'avais mal vécu moralement. Ma respiration était plus compliqué à prendre, mon thorax se soulevait rapidement, ça me faisait mal de prendre ma respiration. Je fermais les yeux, pour canaliser ma colère. Non je suis pas en colère ! dis-je en fronçant les sourcils, mais bien sûr que je l'étais et il me le confirmait. Oui je suis en colère Kenny, je suis en colère parce que c'est important c'est ta santé, tu penses pas qu'on en a assez souffert comme ça. Je dis pas que c'était un poids, parce que je savais dans quoi je m'engageais mais Kenny, tes rendez vous sont importants, tu peux pas te permettre de ne pas y aller par crainte. Je suis censé pouvoir m'appuyer sur toi et ... t'es censé être fort, robuste et toujours en pleine santé et tout faire pour l'être parce que je veux pouvoir m'appuyer sur toi quand j'aurais 80 balais, je veux qu'on puisse vieillir ensemble alors ça passe par ce genre de chose dis-je en baissant un peu la tête pour qu'il ne puisse pas voir mon regard Dorénavant, je vais gérer tes rendez vous dis-je en me redressant pour attraper son téléphone et regarder ses rendez vous

Elle explosait. Je pouvais pas lui en vouloir on dit souvent qu'un malade n'était pas le seul à souffrir mais que les proches étaient dans le même cas que lui sans la douleur physique. Je la regardais, son discours était à la fois moralisateur et touchant, je ne savais pas sur quels pieds danser, ni quoi répondre. Elle prenait mon téléphone, je la laissais faire, elle se rendait pas compte qu'elle venait de me castrer en quelque sorte, qu'elle adoptait le rôle de maman vis-à-vis de moi et c'est à travers cette situation que tout pouvait basculer entre nous, qu'on pouvait se perdre. Si j'avais envie de me faire disputer c'était auprès de ma mère qui m'aurait surement collé une gifle pour cette révélation que j'aurais été, pas Anya. J'aurais cru qu'elle allait me soutenir, qu'elle allait me dire que je faisais des efforts pour parler de ma maladie, ou même tout court mais non, en fait plus les jours avançaient plus je voyais bien qu'elle ne pouvait pas avoir ce rôle de soutient, elle se contrôlait pas, elle avait cette passion qui l'animait, ses sentiments qui prenaient le dessus bien trop fort. J'étais pas déçu, je l'aimais toujours autant en fait je m'étais fais une raison. Silencieux, elle toujours sur moi, je la contemplais regarder mon agenda, je n'aimais pas cette intrusion, j'avais l'impression de ne pas avoir de secrets pour elle et même si c'était le cas, je sais pas ça me déplaisait totalement. Elle devait voir toutes les alertes pour mes médicaments, le diabète et les autres, Anya venait de m'enterrer encore plus, elle se mettait face à la réalité quelque part, la réalité qu'elle était marié à un homme qui n'était qu'autre qu'un pauvre déchet malade et qui s'en sortait grâce à des comprimés. Ma vision s'embrouillait, je la poussais doucement. "Je vais au toilette." J'avais besoin de m'éclipser quelques secondes, de fuir ses yeux comme elle le faisait surement pour ne pas crier une nouvelle fois alors je me levais pour aller au premier étage terminant ma course dans la chambre d'Alessia.