KENYA ♥ Il est cool même si il refuse de croire que je suis le Messie [#123]

Je l'avais changé, il l'avouait enfin. Je me demandais s'il pensait que c'était en bien, parce que par moment, j'avais l'impression que j'avais fait le contraire, depuis que nous étions ensemble, il était devenu plus virulent, moins facile qu'au début, peut être parce qu'à nos début, il revenait vers moi plus facilement, même s'il le faisait toujours, mais il ne me parlait pas comme ça, au début, je menais la danse et maintenant nous la partagions .. c'était difficile pour moi. Tu penses que c'est de la bonne ou de la mauvaise façon ? demandais-je en regardant Alessia, d'ailleurs, je ne voulais pas qu'il parle de ce que nous avions à deux aujourd'hui, mais de ce que lui était devenu, en tant qu'homme, pas en tant que mari ou père. Je m'en souviens oui ... c'était déstabilisant j'avais adoré ce moment, pour dire vrai. je te parle pas en tant que père, ni qu'époux mais ... en tant qu'homme, je veux dire t'étais pas aussi nerveux, ni en colère ... par moment, j'ai l'impression que je t'emplis de colère. il me disait que jamais il n'aurait pensé devenir père et époux Pourtant, c'est toi qui a voulu tout ça, tout ce qu'on a. Au départ, je voulais pas emménager avec toi et finalement, je me suis retrouvé à vivre avec toi bien plus rapidement que je ne l'aurai voulu. Je ne voulais pas être mère aussi tôt et regardes notre princesse dis-je en baissant la tête vers notre fille qui dormait contre moi et je voulais pas me marier et je suis ta femme aujourd'hui .... c'est toi qui le voulait tout ça non ? dis-je en levant mon regard vers Kenny qui était à présent face à moi. moi j'ai l'impression d'avoir beaucoup changé, de plus être la femme dont t'étais tombé amoureux .... enfin tu sais, j'ai l'impression de plus être celle que j'étais en arrivant ici, je sais que c'est normal, qu'on évolue mais .. Alessia bougeait, je baissais le regard sur elle, pour la poser entre nous deux. laisses tomber ... de toute manière, je suis heureuse

"Je voulais tout ça avec toi, pas avec une autre." Dis-je en la regardant. "Parce que je savais, je sais toujours que toi tu n'es pas une passade, tu es… tu fais partie intégrante de ma vie, tu es celle que j'aime, je sais pas c'est bizarre j'ai l'impression que les mots sont pas assez fort pour te dire ce que je ressens sur toi." Je la contemplais, mes yeux rivés sur elle, je souriais passant ma main sur sa jambe j'avais envie de la toucher tellement que je m'allongeais à coté des filles, Alessia se mise au milieu, je la contemplais avant de lever mes yeux vers Anya sous la fin de sa phrase. "Je suis heureux aussi." Dis-je en me penchant doucement vers mon épouse pour lui déposer un baiser sur sa joue. "Mais tu reste la femme que je suis tombé amoureux faut pas croire, y a pleins de trucs qui ont changés mais y aussi d'autres qui non pas du tout bouger comme le fait que tu ais du mal à faire la cuisine malgré le fait que tu fasses tout pour faire un truc bien, te faire porter aussi, je crois que si tu pouvais te faire porter tout le temps, je t'aurais sur le dos constamment." Riais-je avant de reprendre. "Ton petit sourire moqueur, ta petite tête qui se lève quand tu me sors une phrase remplit de narcissisme ou que tu es sure de toi. Pleins, pleins." Je passais sa main sur sa hanche délicatement, Alessia quant à elle dormait avec son pouce qui sortait enfin de sa bouche ce qui la faisait ronchonner et gigoter. "Regarde là, c'est une mini toi, elle fera quelqu'un d'exceptionnel." Dis-je tendrement. "J'ai nommé Priape comme étant mon bras droit, c'est officiel, il est en quelque sorte le vice président, ce qui fait que c'est fini je ne bosserais plus autant, j'aurais plus de temps pour toi, pour elle, pour notre vie de couple, je pourrais t'embêter H24."

Il me l'avait déjà dis, il me l'avait déjà dis qu'il me voyait comme la femme de sa vie, mais comment peut-on penser ça lorsqu'on ne connait pas vraiment une personne. C'est vrai. Kenny avait appris à me connaître au fur et à mesure et encore, je n'étais pas du genre à me livrer sauf avec Andy. Il ne m'avait réellement connu que lorsque nous étions ensemble. Il avait apprit à connaître mes habitudes, enfin, c'st ce que j'ai toujours aimé penser, qu'on ne puisse pas lire en moi comme dans un libre ouvert mais peut être que lui y était arrivé. mais Kenny, tu me connaissais pas ... dis-je tout simplement en levant mon regard dans le sien avec un petit sourire. Hey, je me suis amélioré pour toi je te signal, j'ai pris des cours dis-je en lui donnant un petit coup dans l'épaule en faisant attention de ne pas réveiller Alessia. Nos regards se posaient sur Alessia, je souriais en passant mes doigts dans ses cheveux Tu sais pas ce qu'elle deviendra, elle sera peut être comme toi, elle a qu'un an ... puis regardes moi cette touffe c'est tout toi ça, quoiqu'elle commence à s'éclaircir, je suis ravie pour elle, parce qu'avec les poils que t'as, on en aurait fait un singe, elle était bien partie pour dis-je en riant silencieusement, posant mes lèvres contre l'avant bras de Kenny qui était posé pas loin de moi pour ne pas réveiller la petite. Kenny me parlait de son boulot, me parlant de Priape , je fronçais un peu les sourcils, ce n'était pas ma conception des choses. ... Je t'avais dis de ne pas faire de chose comme ça pour moi .... je sais pas c'est ton entreprise Kenny, j'ai pas envie qu'il t'en dépossède, que tu ne sois plus vu comme le président parce que tu passes tout ton temps ici ... tu sais,je réfléchissais la dernière fois puis l'année prochaine ... on pourrait, on pourrait aller vivre à New York, mon père est toujours présent à la maison impériale, je pourrais l'aider à distance, puis c'est triste à dire, mais je prendrai réellement sa place quand il sera malade ou mort dis-je en haussant une épaule, baissant les yeux sur Alessia.

"Je sais c'est bête mais je le savais." Dis-je en la regardant. C'est vrai je connaissais pas Anya dans la vie de tous les jours mais pour passer mes soirées avec elle à une époque je savais qu'elle serait une femme qui me convenait, avec laquelle je ne me lasserais pas puis je sais pas, j'avais toujours été aimanté par elle. Je rigolais à sa phrase. "Mais me fait pas rire." Lâchais-je en contrôlant mon rire en me pinçant. Elle dormait si bien en plus, elle avait l'air contente entre nous j'ai l'impression. "Puis critique pas mes poils parce qui a une personne qui adore tirer mes cheveux et heureusement que j'en ai pas mal sinon…" Enfin tirer je ne lui avais jamais laissé réellement faire mais toucher je reconnais que c'était un endroit sensible surement du à toutes les épreuves que j'avais pu traverser. "Au pire je lui payerai l'épilation définitif pour ses 16 ans." Riais-je avant de froncer les sourcils. "Quoique non comme ça y aura pas de vautours autour de ma princesse, elle sera à son papa pour la vie." Je lui caressais la petite joue, un visage totalement attendrit et protecteur, je l'aimais tellement. "C'est pas pour toi que je l'ai fais." Mentais-je. "Enfin un peu mais pour moi aussi je conçois pas ma vie à être derrière un bureau, rater les moments importants puis toi tu as ta vie, je peux pas te demander de venir vivre à New York, c'est pas possible." Pourtant je la suivais en Russie mais que voulez-vous je voulais bien me sacrifier même si je reconnais que j'étais trop excité d'y aller, ce pays avait l'air de réserver pas mal de surprises et de richesses. "Je me sens mieux comme ça, je perd pas mon rôle de président je délègue puis j'ai prévu un truc pour l'année prochaine, c'est ton cadeau d'anniversaire que je n'ai pas eu le temps de te le donner, il est trop gros." Je lui souriais doucement. "Si tu es sage, je te le montrerai." Mais Alessia dormait, on pouvait pas éventuellement partir.

Je comprend pas, que tu puisses te dire, bordel, cette fille, c'est la femme de ma vie, j'étais tellement désagréable avec toi riais-je doucement en levant mon regard amoureux dans le sien. Je critique pas, j'aime bien m'accrocher à ta touffe j'arquais un sourcil, tout en levant un sourcil pour le regarder est-ce que ça sonne aussi étrange dans ton esprit que dans le mien ? je secouais la tête, sourire sur le visage, alors que je jouais avec les cheveux d'Alessia, que j'enroulais autour de mon index.   Ah non, je veux pas de ça, tu sais que les lasers sont cancérigène ? Enfin y'a des enquêtes sur ça, je prendrais pas le risque pas pour mon bébé non . Je serais capable de le faire, juste pour être sûre, bien qu'il y est des risques.   Tu sais que si tu commences à penser comme ça maintenant, tu vas devenir infernal plus tard ? d'ailleurs, mon père avait ruiner ma relation avec mon premier amour. C'était terrible, je pense que c'est une des raisons qui ont fait que je ne me laissais jamais aller dans des relations, que je ne m'attachais pas facilement. Bébé, je pourrais venir vivre à New York, pourquoi tu viendras vivre en Russie pour moi et moi je ne pourrais pas vivre une année à New York pour toi ? J'aime cette ville, puis y'a tellement de chose à faire tu sais, pendant une année, je peux aussi travailler à l'ambassade de Russie dis-je en haussant une épaule, à vrai dire avec les études que j'avais fait, je pouvais travailler de partout, Maison blanche, Sénat voir même dans l'entreprise de Kenny. Mon cadeau d'anniversaire, qui est gros ? ... C'est un bateau ? Parce que tu m'as déjà parlé de faire le tour du monde l'année dernière dis-je en hochant doucement la tête. Puis je te signal que mon anniversaire et déjà passé, c'est toi qui a pas été gentil sur ce coup, t'es même pas venu me voir, j'ai eu le droit à un bouquet de fleur, sans surprise puisque j'ai vu ton instagram dis-je en riant à  cette pensée Tu m'expliques pourquoi t'as fait ça d'ailleurs ?

Je me taisais sur le sujet Alessia et ses éventuels amoureux, je voulais pas qu'elle en ait, pas pour le moment, pas avant ses 16 ans au moins parce que je voulais la protéger, je voulais la mettre en garde aussi sur les techniques que les mecs pouvaient avoir puis je sais pas, j'étais ainsi, protecteur, étouffant. "J'y avais pas pensé." Dis-je pour l'ambassade. "En fait j'ai pas envie parce que la dernière fois en une semaine tu es devenue complètement folle à la maison, je bossais beaucoup c'est vrai mais j'ai vu que ça te convenait pas maintenant si tu peux bosser de l'ambassade de Russie, je suis pas contre, je veux juste savoir quand tu satures et que tu as besoin d'une pause." L'année à New York me ferait du bien l'année prochaine, on avait un gros projet de rachat et je devais être sur place. "Je suis si prévisible que ça." Pour le coup j'étais déçu oui, je voulais l'emmener à la marina pour lui montrer le grand bateau que je lui avais acheté et baptisé de notre nom à tous les deux : Le Kenya, seulement c'était loupé. "Je pouvais pas ramener ton cadeau, tu me vois avec ça dans mes bagages?" riais-je en la regardant. "Je pensais que tu étais encore au lit à 9h30 je me suis dis que tu le verrais en ouvrant les yeux du coup je voyais pas de risque à poster une photo maintenant je le ferais plus c'est clair." J'avais oublié qu'Andy venait ce jour là, voilà même loin il trouvait le moyen de me mettre dans la merde. Alessia bougeait à nos cotés, nos voix avaient l'air de la déranger. "Je vais la coucher sinon elle va ronchonner comme son papa si elle a pas assez dormi et comme toi en fait. Met toi au lit, je vais te faire un massage pour me faire pardonner va." On était pareils Anya et moi, amusé, je la prenais dans mes bras pour la mettre au lit à l'étage, j'étais heureux de retrouver mon épouse, je sais que désormais l'espace était important et que je devais gérer encore plus ma jalousie.

Je sais bien mais si on est sur place plus longtemps et pas qu'une semaine, t'aura pas autant de travail, enfin je suppose dis-je en haussant les épaules. J'étais prête à partir avec lui à New York. BIG NEW. Je verrais bien, je sais que j'ai mes entrées là-bas dis-je en parlant de l'ambassade, puis c'était une bonne façon de gérer à distance d'autre problème non ? D'être une figure emblématique russe, dans le pays d'oncle Sam. Kenny venait à me parler de son cadeau, que j'avais deviné, parce qu'il m'en avait parlé l'année dernière et que nous n'avions pas pu partir parce que j'étais enceinte. C'est vrai que ça me parait assez difficile de se promener avec ça .. mais je tiens à préciser que ton cadeau c'est du recycler baby dis-je en haussant les épaules avec un petit sourire mutin sur les lèvres. Oui j'aime les cadeaux et il le savait, c'est après notre discussion, qu'Alessia bougeait de plus en plus, Kenny se proposait d'aller la coucher mais aussi pour me faire un massage. Je n'allais pas dire non. Oh que non. Alors rapidement, après avoir déposé un baiser sur le front d'Alessia, je montais à l'étage pour aller sur le lit. Je me regardais dans la glace, j'étais encore habillé, jeans et petit débardeur à fine bretelle qui laissait entrevoir mon ventre et le bas de mon dos, rose pâle. J'avais remis les fringues de la soirée. Finalement, je me laissais tomber sur le ventre, sur le lit, sans me débarrasser de mes vêtements, si c'était vraiment nécessaire, il le ferait lui.

"J'avoue mais tu sais c'est dur, tu as déjà tout, j'ai pas envie d'être un homme qui offre constamment des bijoux à sa femme puis l'année prochaine je veux qu'on parte vraiment, j'ai envie qu'on vive quelque chose d'extraordinaire tous les trois en plus Alessia sera assez grande pour apprécier le monde." Je pense que oui inviter notre fille était une bonne chose parce qu'elle pourrait s'ouvrir l'esprit comme je le voulais, Anya avait eu une éducation des plus strictes et même si c'était une femme exceptionnelle, elle restait un peu fermée sur certains sujets chose que je ne concevais pas. Elle n'aimait pas les gays par exemple et j'avais peur, imaginons qu'un de nos enfants le soi, elle allait faire quoi? Je me posais trop de questions, Alessia était encore jeune et les autres n'existaient même pas, d'ailleurs je me demandais si un jour ils allaient venir, je n'étais pas pressé, je voulais être avec ma femme mais je savais pertinemment que si elle avait envie d'un autre enfant, je serais incapable de lui donner. Alessia bougeait, j'allais la coucher tranquillement, mon rôle de père me convenait, proche de sa fille malgré sa grosse préférence, je serais là pour elle et quand je terminais de la recouvrir, je partais vers la chambre. "Déjà prête à ce que je vois." Je souriais. Elle était habillé mais c'était qu'un détail, je pourrais très bien retirer toutes ses fringues si je le voulais seulement pour le moment je m'étais juré de la laisser prendre du temps pour digérer mes paroles assez sèche d'hier, ne rien brusquer. "Coco ou Monoï." Dis-je en ouvrant la table de chevet." Monoï !" m'exclamais-je en me tournant vers elle. "J'ai jamais acheté cette odeur, elle pue." Je détestais elle le savait très bien vu son petit sourire. "Non laisse tomber remballe ce sourire et tes yeux de chien battu, je ne succomberai pas." Je la soutenais du regard puis levait les yeux au ciel en râlant des mots incompréhensible, elle avait gagnée, encore.

mais tu veux qu'on parte combien de temps ? lui demandais-je en arquant un sourcil, c'est bien beau de vouloir se changer les esprits ou je ne sais quoi, mais personnellement, je ne me vois pas rester des mois entier, voir déjà un mois, sur un bateau. C'est jolie maximum deux semaines, mais c'est pas non plus ce qu'il y a de plus palpitant. Kenny montait coucher la petite, quant à moi, j'allais sur le lit, comme il me l'avait demandé. Jamais je ne dirais non à un massage d'ailleurs, il revenait bien rapidement en sortant deux huiles de massage. Coco ou Monoï. c'est toi qui sait pas apprécier les bonnes choses et en nouvelle Zélande, tu me disais pas que je puais quand je m'en mettais dis-je en tournant légèrement mon visage, sans pour autant le regarder, juste pour qu'il puisse discerner mes mots. Je vais pas te faire des yeux de chien battu, j'ai pas forcément envie de te repousser parce que selon toi je pue dis-je en haussant une épaule. Prends celle que tu veux, il me semble qu'il y'en a d'autre dans la salle de bain

"Parce que sur ta peau c'est différent y a ton odeur en plus." Dis-je ne la regardant. Elle le prenait mal? J'ai l'impression pourtant c'était notre blague bien souvent en plus je lui cédais la seconde suivante. "Tu le prends mal?" demandais-je en m'allongeant sur le ventre à ses cotés. "Je voulais juste rigoler et te voir me faire tes yeux doux." Je faisais un peu la moue sur le coté. "Tu sais bien que j'exagère, j'aime juste t'embêter." Je me laissais pas faire, je lui parlais et je garderai le monoï surtout que je trouvais ça drôle qu'elle essaye de le cacher dans la table de chevet car elle savait bien que je n'allais jamais aller dans la salle de bain pour aller chercher une autre senteur, j'aimais avoir tout à porter de la main et le fait d'en avoir acheté un tube c'était une sorte de message pour moi, c'est moi qui la massait tout le temps. "Allez Kovalevski, retire moi ça." Je montais à califourchon sur elle, prenant de chaque cotés un bout de tissus pour lui retirer. Mes mains glissaient d'abord sur sa peau nue sans aucunes crèmes avant que mes lèvres déposent des baisers légers le long de sa colonne vertébrale. "Malgré le temps tu frissonnes toujours autant." Dis-je en souriant. Je mettais un peu huile sur mes mains puis j'entamais un long massage.