KENYA ♥ Il est cool même si il refuse de croire que je suis le Messie [#123]

On dirait pas ... si tu savais à quel point j'étais contente de te retrouver hier soir, à quel point je voulais passer un moment avec toi .. je secouais la tête en avalant un peu ma salive, j'étais dégouté d'ailleurs. Je te comprend pas Kenny ... clairement, je ne le comprenais pas. J'étais venue le voir, le chercher pour partager ce moment avec lui, c'est que j'en avais envie, c'est que j'étais moi. Saoul ou pas, je suis moi Kenny, je veux dire c'est con ce que tu dis, ça veut dire quoi, c'est pas la première et la dernière fois que je le serais et tu veux pas m'approcher parce que t'as l'impression que c'est pas moi ?! Je soupirais un peu en mettant ma tasse de café dans le lave-vaisselle. Okay ça va Kenny, c'est bon dis-je en prenant un verre d'eau au passage pour le boire d'une traire. Non c'est bon, je voulais juste ne pas passer ma journée avec toi tu peux y aller si c'était ce que t'avais prévu, je vais rester là, je suis fatiguée, je pensais dormir un peu plus ce matin sans que tu me réveilles, c'était le sous entendu. J'allais dans le canapé, je m'allongeais d'ailleurs en allumant la télé et en me recouvrant avec le plaid. Milo et Jay venait sur le canapé avec moi, derrière mes jambes et Kenya à côté de mes bras. Je venais de me faire envahir en l'espace de quelques secondes, je fermais les yeux, je ne dormais pas mais je voulais qu'il le croit. Sérieusement, c'est quoi cette vie ?! Jamais je n'aurais pensé me retrouver coincée comme ça, 24 ans avec un bébé, marié et me faire disputer et parler de la sorte par mon époux. J'ai juste l'impression d'être devenue l'une de ses femmes faibles, l'une de ses femmes sur qui j'avais des jugements, que je dénigré pour ne pas prendre les devants et faire ce qui leur plait.

"Je sais que c'est toi, j'ai juste, je sais pas quand ça concerne les câlins, un truc intime j'ai envie que tu sois pas saoule pour te rappeler." Après qu'elle boive ou non j'ai envie de dire c'est son souci, c'est pas moi le lendemain qui allait être malade juste que je n'avais pas envie de profiter d'elle de la sorte, c'était comme ça, je la respectais trop sur ce coup et à croire qu'elle attendait juste que je fasse comme les autres tirer mon coup. "Comme tu veux." Je n'allais pas me battre, elle avait l'air plus calme mais pas trop non plus puis je m'étais promis de ne pas la brusquer même si dans le fond je savais qu'elle avait une part de responsabilité dans cette histoire si elle m'avait envoyé un message, si elle avait donné signe de vie je pense que je ne l'aurais surement pas mal prit comme hier soir. Je partais vers les escaliers, j'attrapais Alessia dans sa chambre alors que Manuela était dans la notre à changer les draps me semble. Quand je descendais Anya dormait, je n'allais pas la toucher, pas de bisous rien, je luttais mais il le fallait aussi parce que dans le fond je me sentais pas si coupable que ça combien de fois elle avait eu des paroles déplacées? On en parle de la Russie après notre deuxième mariage ou elle avait limite sous-entendu qu'elle allait voir une personne dans une robe aguicheuse? Je vois pas pourquoi je devrais ramper cette fois, j'étais en tord, j'avais reconnu point. Je prenais les affaires de la petite dans le sac puis je partais glissant Alessia dans le siège auto direction la pédiatre ça allait me changer les idées.
Alessia gigotait dans tous les sens face à la jeune blonde qui nous servait de remplaçante durant l'absence du docteur Levine, elle ne l'aimait pas, je réprimais à plusieurs reprises un sourire quand je la voyais tirer les cheveux de la femme qui essayait d'écouter son petit cœur. "Alessia." Sous le son de ma voix, elle se calmait un peu seulement le vaccin avait eu raison d'elle, mademoiselle pleurait à chaudes larmes c'est là que je me bénissais d'avoir prit un vêtement de ma femme pour lui donner, ça la calmait directement, elle prenait son pouce dans sa bouche en reniflant. On revenait une bonne heure plus tard, Alessia dormait, les vaccins épuisaient les bébés, les rendant malade bien souvent et notre puce n'y réchappait pas.

Je sais pas, j'avais du mal. Toujours passer au dessus des choses, toujours devoir pardonner, que se soit lui comme moi d'ailleurs. Je faisais semblant de dormir lorsqu'il partait. Il ne venait pas m'embrasser comme il pouvait le faire la plupart du temps d'ailleurs. Une fois parti, je me relevais, fermant les yeux, la tête appuyé en arrière. Je ne savais pas quoi faire, je sais que j'avais des tords, comme être rentré bourré, comme avoir insisté et aussi ne pas l'avoir tenu au courant de toute la soirée. Mais j'avais aussi le droit de couper, de retrouver ma jeunesse qu'il m'avait "volée" J'avais des choses à voir, des choses à faire et par moment, j'avais l'impression d'être emprisonné dans une cage doré, pleine d'amour certes mais qui pouvait être étouffante par moment. Je n'aimais pas me justifier sur tout mes faits et gestes et pourtant je sais que dans un couple, c'était important de le faire. Une heure était passée, ils revenaient. Je me redressais rapidement pour les regarder, je me demandais ce que je devais faire. Alessia me tendait les bras lorsqu'elle me voyait, elle avait l'air d'avoir mal, alors je me levais pour la prendre dans mes bras, posant sa tête contre ma poitrine. Je caressais ses cheveux en la dorlotant contre moi, ramenant le plaid autour de nous deux. Je suis certaine que t'as été la plus courageuse des petites filles dis-je avec un grand sourire, alors que je déposais un baiser sur son petit pansement. Je tournais le visage vers Kenny, la tête contre le dossier du canapé, penchée en arrière Ca s'est passé comment ? Elle a beaucoup pleuré ? Y'a rien de grave ? Bah oui, c'est ma fille quand même et je m'inquiète. J'ai réfléchis ... et j'ai pas été correcte moi aussi, je sais que c'est pas cool de se retrouver face à quelqu'un d'insistant, pour l'avoir déjà vécu et qui fait la gueule après oui, je parlais bien de lui et encore moi je n'avais pas fait la gueule parce qu'il m'avait repoussé mais parce qu'il m'avait parler comme une merde.

Je redoutais le moment ou on allait passer la porte, j'avais envie de le repousser parce que j'avais peur qu'elle parte, je sais que je la blessais, que je n'avais pas les mots appropriés pour chaque situation mais j'étais comme ça, maladroit, elle le savait depuis le temps. Alessia dans mes bras, j'ouvrais la porte, Anya nous regardait et je lui donnais notre puce. "Très courageuse." Dis-je en souriant un peu. Je retirais ma veste puis ses affaires du petit sac pour tout ranger, regardant Anya quand elle me parlait. "Elle va bien, elle a pleuré énormément mais avec ça…" Je lui montrais son bout de tissus qu'elle tenait encore dans ses petites mains. "Elle s'est calmée directement avec ton odeur, tu es magique." Riais-je en rangeant le carnet de santé dans le petit placard en écoutant la suite. Je reconnais que j'étais surpris, agréablement, je pensais pas qu'elle allait me dire ça si rapidement et en fait je voyais les gros efforts qu'elle faisait pour nous deux. "C'est vrai je suis pas facile encore moins saoul." Dis-je en souriant. Je m'approchais d'Anya pour passer ma main sur sa tête. "Je suis vraiment désolé, ça se reproduira plus." Terminais-je par dire. Y avait des limites à ne pas franchir, je les avaient franchis moi et je n'étais pas prêt de les repasser de nouveau, je voulais pas être en froid avec elle puis même j'avais été violent dans mes mots. Déposant un baiser sur son front, je regardais Alessia contre la poitrine d'Anya. "Tu lui fais vraiment du bien." Dis-je totalement attendri. "Enfin, tu avais envie de dormir, tu veux que je la couche?" Je voulais pas l'étouffer, je continuais sur ma lancée.

Je n'avais pas réussie à dormir comme je l'aurais voulu, je m'inquiétais pour Alessia, je voulais savoir comment s'était passé son rendez vous. J'aurais pu y aller, certes, mais je n'avais pas envie de me retrouver avec Kenny. Non, je préférais l'éviter le temps que je me calme dans mon coin. C'est ce qu'il me faut du temps pour me calmer après chaque dispute, bien que par moment, ce temps de solitude peut très bien attisé ma colère. Ils revenaient, aussitôt j'asseyais Kenny de question. Il y répondait calmement, paisiblement, comme ci de rien était, avec ce petit sourire sur les lèvres qui me fait tant craquer. Arf, je déteste l'aduler comme ça, je déteste qu'il me rende faible. J'ai envie de le tuer pour ça, enfin au sens littéraire du mot. Alessia tendait les bras vers moi, je la prenais contre ma poitrine où elle se nichait bien rapidement. Je caressais sa tête lorsque mon mari m'avoua qu'elle n'avait pas cessé de pleurer, mais rapidement, je fis un petit ooooown lorsqu'il m'apprit que mon foulard l'avait calmer. Dorénavant, je n'avais plus le privilège de porter mes petites écharpes entre le grand et la petite qui me les faucher à chaque fois, ce n'est pas chose facile. Je revenais rapidement sur notre petite dispute, j'avais laissé mon esprit vagabondé vers mes tords, chose qui ne m'arrivait pas souvent, voir jamais. Tu viens de t'essuyer dans mes cheveux ?! demandais-je en dégageant ma tête de son emprise, bah oui, on est censé être en "dispute" et il vient me faire une caresse, méfiiiiiiiance. Je te prend aux mots Kenny ... au SB on s'est disputé parce que t'avais du mal à t'exprimer, du moins, que tu le faisais mal et ça recommence maintenant, je sais bien que je suis virulente quand je le veux aussi, mais jamais autant, surtout quand on a pas de raison d'être fâché et là ... là y en avait pas oui, pour moi, il n'y avait aucune raison à ce qu'il me parle ainsi. Je suis pas certaine que se soit moi, elle est juste fatiguée, elle pourrait s'endormir de partout de toute manière ajoutais-je en riant légèrement, déposant un baiser sur sa chevelure qui commençait à blondir de plus en plus. Non, j'arriverai pas à dormir ce soir ... si je commence à dormir maintenant, je vais surement tirer vers 16h et je vais être cassé après ... mais si elle est fatiguée, va la coucher, je suppose que c'est normal après un tel courage hein ma chérie ? elle avait déjà les yeux à moitié fatiguée ma princesse. Bon dieu, ce que je peux l'aimer

Elle agitait la tête et moi ça me faisait rire. "Bien sur Anya, je viens de m'essuyer la main parce que j'avais de la bave de bébé dessus." Je levais les yeux au ciel, si elle savait que la voir comme ça me rendait malade dans le sens ou j'avais encore plus envie de l'embêter je crois qu'elle arrêterait. "Pour toi il y en avait pas, pour moi si. J'ai passé la soirée à m'inquiéter, regardé l'heure pour savoir quand tu reviendrais. Je sais que tu as le droit à tes libertés mais j'ai failli te perdre beaucoup trop de fois pour rester tranquille à la maison." Sa crise d'épilepsie lors de la bombe, l'accouchement de notre fille et son coma sans compter l'accident de voiture qui avait causé la perte de notre premier bébé, autant d'accident qui m'avait marqué, brisé un peu et rendu totalement inquiet à son sujet. "Après je reconnais que ce n'était pas une raison pour te parler comme ça." Avouais-je en regardant les filles. Alessia avait envie de dormir, ses petits yeux vert se fermait de plus en plus contre la poitrine de sa maman. "Je pense pas, dans la voiture elle dormait pas, c'est toi qui la réconforte." Appuyé contre le dossier du canapé, je souriais, Alessia suçait son pouce en tenant le foulard c'était pire que mignon sans compter que ses grands yeux vert ressortait énormément à cause de ses cheveux qui devenaient une couleur magnifique. "D'accord je vais la coucher." Je faisais le tour du canapé pour la prendre dans mes bras mais en vain elle était accrochée à Anya et elle ne comptait pas du tout partir. "Allez ma puce." Je continuais sauf qu'elle se mise à sangloter. "Ok ok je te laisse ma puce pleure pas, maman restera ton matelas vivant." Riais-je en prenant le plaid pour les couvrir toutes les deux. "Je vais bosser sur mes cours de russe, je vous laisse." Espace Kenny donne lui de l'espace, je voulais m'en convaincre alors je m'enfonçais dans mon bureau pour bosser mes cours.

Kenny ... je suis une femme de 24 ans, je peux m'occuper de moi, sans que tu n'es à t'inquiéter ... je suis pas ta fille, garde toute cette frustration pour quand elle aura 15ans et qu'elle te demandera d'aller à sa première boom. Tu savais où j'étais ... t'as pas besoin de t'inquiéter comme ça, je suis grande et je suis ta femme, pas ta fille lui répétais-je encore une fois, peut être que ça lui montera au cerveau comme ça. J'attendais que ça Kenny, que tu t'excuses ... dis-je tout simplement en haussant une épaule mais à vrai dire, je ne pourrais plus supporter ce genre de chose ... Kenny ... c'est moi qui t'ai rendu comme ça ? demandais-je en tournant mon regard vers lui, je sais bien que je suis difficile, que mon caractère peut être une plaie, mais je ne le connaissais pas ainsi, avant qu'on soit ensemble ... il n'était pas comme ça, du moins, il me semble. Il me proposait d'aller coucher Alessia, je le laissais faire, parce qu'elle avait l'air fatiguée, mais elle ne voulait pas se décoller. Je levais les yeux au ciel, une vraie capricieuse. Matelas vivant ? Je suis censé m'secouer pour lui faire des massages aussi ? dis-je en riant doucement, alors que je m'allongeais sur le canapé, notre fille sur le buste tandis que Kenny posait un plaide sur nous. Je passais un bras sous un coussin pour le mettre sous ma tête, caressant la nuque d'Alessia du bout des ongles, avec mon autre main. Tu peux venir réviser ici, je peux t'aider si besoin .. je reculais d'ailleurs mes jambes, en les pliants, il y' avait un autre canapé, et des fauteuils mais c'était une invitation à venir sur notre canapé.

Je sais que ce n'était pas ma fille mais chacun aimait l'autre de façon différente et moi j'aimais Anya au point de me rendre malade ou de déclencher des disputes sans arrêt. Je ne disais rien, je pense que je devais me taire de toute manière elle ne saisissait pas vraiment le sentiment qui m'habitait quand elle n'était pas là, qu'elle ne donnait pas de nouvelles pourtant elle avait vécue elle quand j'avais disparu pendant une soirée après la prise d'otage, le nombre de message sur ma boite ou même de SMS était affolant. "Non… Je sais pas." Je pense que si quelque part si je me montrais un peu violent c'est parce qu'Anya s'autorisait à l'être vis-à-vis de moi ce qui me faisait croire que je pouvais aussi le faire. Je soupirais un peu, ça me fatiguait pas cette discussion juste que ça me faisait me demander des tonnes de trucs même quand j'essayais de prendre la petite dans mes bras j'étais là sans vraiment être là. "Si tu proposes cette option alors oui." Je rigolais, son humour et son petit rire était contagieux alors qu'Alessia se posait de plus en plus contre sa maman, c'était dingue ce qu'elle l'aimait. Je prenais le plaid pour les recouvrir, je les aimais tellement les deux là mais l'espace que j'accordais à Anya était important, elle ne digérait pas les disputes aussi facilement que moi cependant je fus surpris de l'entendre, de la voir pousser ses jambes pour que je puisse venir. "D'accord j'arrive, je vais chercher mes affaires." Je lui adressais un sourire un peu timide mais surtout surpris alors que je partais vers mon bureau pour prendre mon ordinateur mais surtout mon grand livre ou je m'entrainais à l'écriture, c'était devenu compliqué, je maitrisais l'oral mais l'écrit avec les différentes formes des lettres c'était difficile déjà en anglais j'avais une écriture de cochon alors je vous laisse imaginer la version russe, une catastrophe mais je faisais comme les enfants, je m'entrainais à faire les lettres une par une en silence désormais assis sur le canapé. "Tu me dis quand tu t'ankylose, je la coucherai." chuchotais-je doucement.

Il m'avait dit non. Non, je ne l'avais pas changé, mais après, il me disait " Je ne sais pas " doucement et sans le vouloir. Si tu n'arrives plus à savoir, ça veut dire que c'est le cas tu ne crois pas ? demandais-je en levant mon regard dans le sien. A vrai dire, je ne savais pas s'il pensait que je l'avais changé en bien ou en mal. D'ailleurs, lui même ne savait pas si je l'avais changé, mais au fond, je pense que oui. Ca serait normal après tout, lui aussi m'avait changé. Je m'allongeais sur le canapé, étant donné qu'Alessia ne voulait pas me lâcher, mais je proposais à Kenny de venir aussi quand bien même, je me posais tout un tas de question sur ce que j'avais pu lui demander. J'attrapais une photo qui était derrière moi, une photo que nous avions prise tous les deux à Miami avant que ne nous nous mettions ensemble.... je ne remarquais d'ailleurs pas qu'il était revenu, trop absorbée par cette photographie. Oui ... oui je te dirais dis-je en tournant mon regard vers lui pour le regarder. C'est vrai qu'il faisait beaucoup plus viril maintenant, pas qu'il ne l'était pas, mais il avait cette " violence" qui dansait dans ses pupilles, un petit côté dangereux. Un petit côté qui veut dire, me cherche pas trop. Je me mordillais d'ailleurs la lèvres avant de poser le cadre sur la table, pour qu'il puisse le voir aussi Regardes cette photo et dis moi que je t'ai pas changé ou que tu ne sais pas ...

Je travaillais sur mon écriture, j'avais l'impression d'être un élève de 6 ans clairement, j'étais nul franchement je me demandais si dans le futur je n'allais pas me contenter d'employer quelqu'un ou utiliser toujours un ordinateur pour taper mes lettres parce que c'était horrible. Anya parlait, je pensais qu'elle parlait à Alessia mais quand je voyais le cadre photo sous mes yeux, je le prenais. Miami. Cet endroit m'avait changé, elle m'avait changé oui, j'étais paralysé par la peur, peur de la perdre, peur de mourir et pourtant je n'avais pas voulu me faire opérer à cette époque. "Tu m'as changé." Dis-je en passant mes doigts sur la photo. "De diverses manières." Elle m'avait rendue plus courageux, moins égoïste aussi, je pensais à elle ou à Alessia avant de penser à moi en premier, le je c'était transformé en nous. "C'est ici que pour la première fois je t'avais embrassé le long du dos, tu avais tellement frissonné." Je prenais une aspiration avec un sourire sur le visage regardant toujours le cadre. "Tu as raison, tu m'as changé." Je lui redonnais le cadre pour qu'elle le repose à sa place. "En meilleur, tout ça je n'aurais jamais cru qu'un jour j'en aurais été capable. Je pensais pas devenir l'époux de quelqu'un ou même père et pourtant avec toi c'était si logique, si facile, aucuns efforts. Je suis content de la personne que je suis." Je posais mes affaires sur le coté pour m'avancer vers Anya et me glisser à ses cotés faisant attention à me mettre bien au rebord du canapé pour ne pas qu'elles tombent toutes les deux. Allongé sur le coté, je la regardais, ma main glissait sur sa joue avec douceur. "Toi aussi tu as changée. Heureusement pas énormément, j'aime trop ton petit caractère de cochon."