le camping c'est trop génial (isaac)

Je souriais amusé quand il me disait que je n'avais pas idée. En réalité, je trouvais la situation plutôt amusante qu'on se le dise. Et là je l'observais, je mourrais d'envie d'essayer quelque chose, surtout depuis que nous avions parlés de sentiments amoureux quelques minutes plus tôt. Je déglutissais alors, et me redressait légèrement. Ne prends pas peur surtout. Ça ne veut dire... Je veux juste... Enfin... Je fronçais les sourcils, je ne savais pas comment le dire. Je m'approchais alors de lui doucement, les lèvres pincées. Je me demandais si maintenant c'était une bonne idée. J'inspirais profondément puis avec une délicatesse qui me surprenait moi-même, je posais doucement mes lèvres sur celle d'Isaac. Qu'est-ce que ça faisait d'embrasser une personne qui vous plaisait sincèrement ? Ça.

Assez intrigué, Isaac n'imagine pas que cette chose c'est un baiser. Un peu surpris. Ce n'est pas son premier baiser avec elle. Mais c'est surtout son premier et véritable baiser avec elle. Il le prolonge, oui il accepte parce qu'il en avait envie. Parce qu'elle lui plait fortement. Le jeune homme passe une main au creux de sa main pour accentuer le baiser. C'est certain qu'il profite de chaque semaine, il ne veut pas non plus que cela soit juste un biser ou même que cela soit un dernier. Après ce moment de tendresse, le jeune homme se rapproche, sans rien dire pour la prendre contre lui.

J'avais posé avec une extrême délicatesse mes lèvres sur les siennes, j'ignorais comment il m'était possible de décrire ce que je ressentais, là tout de suite, sur le moment présent. J'avais l'impression d'être en parfaite osmose avec lui et c'était une sensation que je n'avais jamais rencontré auparavant. Il ne me repousse pas, il prolonge même ce baisé qui se voulait chaste aux premiers abords. Je le laissais alors faire, j'ignorais si je passais là pour une salope, ou le genre de fille qui voulait l'embrasser juste par expérience. Mais j'en avais profité et lui aussi, alors dans le fond ce n'était pas si mal si ? Lorsqu'il s'éloigna de mes lèvres, j'avais le souffle court, déboussolée, je me serais presque demandé où est-ce que j'étais. Il me prit contre lui, et je fermais les yeux en posant ma tête dans le creux de sa nuque, j'étais bien, et je n'avais besoin de ne rien dire.