le camping c'est trop génial (isaac)

Alors que j'installais la tente, je balançais mon sac de couchage à l'intérieur et me tournait vers Isaac. Je sais, je sais. Je suis surprenante. Je souriais en coin. J'arquais un sourcils. Dit moi que t'a un sac de couchage ? Sinon on va devoir se serrer dans le miens. Je souriais amusée, c'était un petit sac de couchage que j'avais et on risquait d'être vraiment serré tous les deux la-dedans. Je mordis ma lèvre inférieure par tic puis sortie de mon sac plusieurs ustensiles, dont une lampes puis deux lampes torches et de la nourriture. Oui j'avais tout prévu. J'sais pas, j'trouve ça chouette. Les loups c'est beau, non ? Enfin cherche pas c'est encore mon esprit de dingue qui détraque. Je lâchais un rire amusé puis je m'essayais soudainement par terre.

Se serrer dans son sac de couchage ? Ce n'est pas une si mauvaise idée, après tout... Non, non Isaac, calme toi, un peu. Oui, j'en ai un. Je ne savais pas combien de temps, je resterais.. Ouais donc il juste prévu un sac de couchage, pas de tente. Ouais, il est un peu fou dans sa tête. Il finit par l'aider à installer la tente et quand ce fut, fait, il sortit son sac. Je ne prend pas ce risque. Oui, c'est le seul risque qu'il ne prendra pas, mais bon, là, il la taquine. Oui, c'est beau quand il ne mange pas de la chair humaine ! Ouais, car sinon... Arg. Horrible.

Fallait avouer que je sortais un nombre de conneries par minute, c'était assez amusant. J'espérais juste qu'Isaac ne prenne pas peur, parce que j'étais bizarre. Dommage. On aurait vraiment pu se serrer dans le miens. Je souriais alors amusée, puis tournait mon regard vers lui. Il avait son sac de couchage, on allait être un peu moins serrés, même si la tente était tout de même petite. Je souriais amusé lorsqu'il me dit qu'il n'allait pas prendre ce risque, je secouais alors négativement la tête, et restait assise par terre, comme une clocharde. Chacun son point de vu. Je souriais d'avantage et attrapait un peu une feuille morte de par terre, je fronçais le nez et la regardait avec fascination.

Si jamais, j'ai trop peur tout seul, je viendrais... dit-il d'un regard en coin, sourire aux lèvres. De son sac, il prit le sac de couchage, qu'il mit à l'intérieur de la tente. C'est alors qu'il la remarque avec une feuille morte, dans la main. Il arque un sourcil mais par la même occasion, il sortit un mini pot de son sac. Ouais, il l'a gardé... En fait, il pensait peut être à manger du miel, lors de son escapade, sait-on jamais mais puisque Carrie est là... Elle est belle cette feuille ? Non parce que sinon, j'ai du miel.. dit-il en sifflotant, quelques secondes.

Ah oui ? Je souriais amusé et tournait un bref instant mon regard dans sa direction. Je mordis ma lèvre inférieure, comme fasciné par cette feuille morte que je tenais dans les mains, ouais il fallait avouer qu'il m'en fallait peu pour me rendre heureuse, mais dans un sens tant mieux non ? Je n'avais pas vu qu'il avait sortit de son sac un pot de miel c'est que lorsque j'entendis sa voix résonné que je me retourna soudainement. Quelle coïncidence que tu prennes du miel. Je souriais alors en coin, me tournant sur le côté, histoire d'être assise face à lui.

Ah oui ? Ah oui oui, le jeune homme, si il se sent seul, ira directement se blottir contre elle. Sans arrière pensée. Ce n'est pas parce qu'il a terminé sa période d'abstinence, que maintenant, il va sauter sur tout ce qui bouge. C'est ensuite qu'il sortit un mini pot de miel. Qu'il garde depuis qu'il l'a rencontré. Du moins, le lendemain. Non, il n'avait pas été obsédé par elle mais c'était juste au cas où. Oui oui. Euh oui... J'y ai pensé la dernière fois et puis bon... Si j'avais été seul, je l'aurai mangé... Mais à deux, c'est mieux, non ?

Je pouvais aisément dire qu'Isaac me faisait rien son pot de miel dans la main. Il avait l'air si innocent et puis je me demandais si c'était un hasard qu'il se trimballe avec un pot de miel ou s'il avait juste envie d'en manger comme-ça, sans avoir penser à notre dernière conversation. Mais à deux c'est mieux ? Je souriais grandement en posant mes prunelles sur lui. Non je ne lisais pas dans ses pensées, c'est juste que je pensais exactement la même chose que lui, et si ça ce n'était pas le hasard, je me demandais ce que c'était.

Comme par hasard, oui, il détient un pot de miel dans son sac. Et non, on ne saura pas pourquoi, il en a, hein. Il ne veut pas passer pour un fou. Sa réponse le fit sourire. Car bon, oui, il y pensait. Manger ce miel, à deux, c'est quand même mieux. Par contre, je n'ai qu'une cuillère. Ouais, il n'a pas tout prévu. Il sortit alors l'ustensile pour ensuite ouvrir ce miel... avant de lever les yeux et de regarder aux alentours. Genre, presque en panique. J'espère qu'il n'y a pas d'ours, dans cette forêt...

J'espérais sincèrement que cette petite escapade dans la nature allait bien se passer, je n'avais pas envie d'avoir de problèmes, ni même de me prendre la tête. C'est à ce moment là que je me dis qu'heureusement que j'avais pris mes médicaments pour ma maladie, autrement ça aurait pu mal finir comme la première fois où on s'était rencontrés lui et moi. Oh et je n'ai pas pensé à en prendre. Je grimaçais alors. Je ne voulais pas toucher à sa cuillère s'il avait des problèmes avec ce genre d'échange. Je tournais alors mon regard vers lui et éclatait de rire lorsqu'il souleva le point qu'il avait peur qu'il y ait des ours, trop mignon. S'il y en a on pourra toujours leurs lancer le pot de miel pour sauver nos vies. Je souriais amusé.

Une seule cuillère pour deux. Et alors ? Enfin, de son côté, cela ne lui dérange pas, de devoir partager. Le pot de miel sera vite fini, de toute façon. C'est donc, tout naturellement que le jeune homme tendit sa cuillère vers Carrie. Ah oui, honneur aux femmes pour commencer ce pot rempli d'un délicieux miel. Car oui, son miel, il est délicieux ! Un fausse peur, ou même une véritable peur vient s'ajouter avant qu'il fasse un sourire amusé pour masquer tout ceci. Ou alors, on peut les inviter à notre soirée, c'est sympa, non ? Oh ouais, une soirée avec des ours. Trop la classe. Ou alors, il tient trop à son miel pour pouvoir le balancer.