KENYA ♥ Cause girl you're perfect You're always worth it

Si j'avais autant envie c'était pour Anya, je savais qu'elle aimait le faire dans des endroits insolites combien de fois elle m'avait dit qu'il n'y avait pas que le lit dans la vie et après la Russie, j'avais l'impression que ça nous avait un peu sorti de notre routine sauf que je me plantais. Anya me filait une énorme baffe, je fus surpris, pas le temps de répondre qu'elle partait. Sérieux? Elle était obligée de me foutre une baffe comme ça, je devenais rouge, rouge de colère, j'avais une folle envie de lui crier dessus, de lui dire que c'était elle l'abruti dans l'histoire sauf qu'elle n'était pas là. Sortant de la salle à mon tour, je rejoignais la voiture, elle attendait là, normal, je ne la regardais pas. La nuit était tombée, je n'avais pas envie de m'attarder sur elle, c'était étrange moi qui allait souvent à son encontre, je peux vous dire que me voir faire ça était bizarre. Cette fois je n'allais pas ramper vers elle car elle aurait pu me dire: pas ici à la maison, un truc comme ça me promettre et après changer d'avis, non elle m'avait foutue une baffe et la honte aussi. Ma virilité en avait prit un coup. Montant dans la voiture, je me glissais derrière le volant.

Oui, cette façon qu'il avait eu d'agir, m'avait indigné. J'étais réellement choqué. On aurait dit ... un chien en rute. Un chien qui venait de sentir une chienne en chaleur et qui ne voulait plus la lâcher jusqu'à avoir ce qu'il veut. Alors oui, je lui avais donné une baffe. Ce n'est pas des choses qui se font. J'avais l'impression qu'il se fichait pas mal de ce que je voulais quitte à me forcer. Après la baffe, après avoir pris mes affaires, je sortais de la salle limite en trottinant, descendant rapidement les escaliers pour me retrouver dehors et prendre un bol d'air. Je fermais un peu les yeux, sentant le vent souffler contre mon visage et dieu merci, ce que ça me faisait du bien. Kenny sortait. Il passait devant moi pour aller dans la voiture qui était garé juste devant. Je le regardais faire, un peu surprise d'ailleurs. Il avait l'air vraiment en colère. Levant les yeux au ciel, j'entrai dans la voiture, claquant la porte au passage. Il ne démarrait toujours pas, la tête baissait vers le volant, je posais ma main sur sa nuque pour la caressait doucement, espérant qu'il allait se redresser sans qu'on ne se dispute. Je suis désolé pour la baffe mais .. ça faisait plusieurs fois que je t'avais dis que je voulais pas ... je comprend pas ce qu'il t'a pris .. je levais ma main après mes paroles, un peu hésitante, ces derniers temps, je ne le reconnaissais plus. Ce matin, la façon dont il avait eu de me parler, là, c'était limite s'il ne savait pas se tenir ..

Dans la voiture, en colère pour ne pas dire super en colère, je me défaisais de son emprise quand elle me parlait, je ne voulais pas qu'elle me touche, je voulais juste qu'elle se contente de rien, que l'on avance sans rien dire, le silence. Les yeux rivés sur la route, je me mettais justement sur le chemin silencieusement. J'avais cru à un jeu, le non avec un sourire qui croirait que c'est pour de vrai surtout qu'elle revenait à moi en s'affalant sur moi la seconde d'après, comprenez que j'étais un peu déboussolé puis cette baffe passait mal. Elle était pas douloureuse physiquement mais moralement me dire qu'elle osait me frapper pour ça, non, combien de fois elle avait fait sa chieuse encore et encore et j'avais rien dis, j'avais cédé, non elle me mettait un coup. Sur le chemin du retour qui n'était pas très long, je m'arrêtais devant chez ma mère. Je sortais de la voiture, frappant la seconde suivante à la porte, ma mère me souriait quelques secondes avant de l'effacer, elle ne disait rien, comprenant qu'il se tramait un truc. "On mangeait un petit gâteau qu'on a fait toute les deux. Vous en voulez?" Déclara t'elle toute contente. "Plus tard, on vient juste la prendre." Hors de question que je m'attarde, j'étais trop amer, il y avait des gestes à ne pas faire, ici celui-là n'était pas justifié pour la simple et bonne raison qu'à aucuns moments elle m'avait lancé un non totalement ferme avec un visage aussi fermé, elle avait sourit, vous vous rendez compte, elle me souriait en me demandant d'arrêter, le truc pas du tout justifié. Alessia était heureuse de nous voir, elle fronçait même directement dans les bras de sa mère en marchant maladroitement mais surement sur ses deux petites jambes. En petite robe blanche et noir, j'attrapais son sac ainsi que les affaires que ma mère me donnait, Floppy et biberons aussi. Une fois fais, je repartais vers la voiture mettant le tout dans le coffre.

Il balayait mon geste rapidement. Je posais mes mains contre mes jambes en baissant un peu le regard. Je lui avais demandé d'arrêter et ceci à 3 reprises. Je lui avais dit que je ne le voulais pas, peut être pas fermement les deux première fois, pour ne pas le froisser au départ, puis finalement, j'étais parti un peu plus loin, pour qu'il cesse tout contact. Mon geste avait été brutal, je le savais et c'est bien pour ça que je m'étais excusé mais rien à faire, il était en colère. Je ne pipais mot jusque devant belle maman. Nous allions chercher Alessia .. là encore ça me prouvait sa colère puisqu'au départ, il avait bien insisté sur le fait que sa mère pouvait nous la garder un peu plus que prévu. Je sortais de la voiture cette fois ci, pour dire bonjour à sa mère et aussi pour récupérer ma fille qui marchait jusqu'à moi. Je me baissai, la prenant ensuite dans mes bras avec un large sourire surtout lorsque belle maman nous proposait de manger le gâteau qu'elle avait fait à deux Bien sûr on va .. Kenny refusait, j'haussais une épaule en me retournant pour aller vers la voiture ne pas rester .. Bonne soirée Meredith dis-je en lui faisant un signe et merci pour Alessia j'entrais dans la voiture, Alessia me faisait des câlins, je souriais avant de la déposer dans son siège auto et lorsque Kenny entrait, je me tournais vers lui, posant ma main sur le frein à main pour qu'il ne démarre pas tout de suite Kenny ! Je t'ai dis que j'étais désolé pour ce geste tu m'entends ?

Je balançais le sac sans ménagement dans le coffre, Anya s'occupait de mettre Alessia dans son siège auto et j'étais prêt à partir. Je montais, m'attachais, mis la main sur le frein à main quand elle me retenait, je l'écoutais, tournais enfin les yeux vers elle en laissant tomber ma tête en arrière. "J'ai entendu." Dis-je avant de la regarder. "Une gifle quoi." J'en revenais pas. On me frappait jamais physiquement même ma propre mère m'avait jamais donné de gifle mais ma femme en l'espace de deux ans, m'en avait donné deux ou trois, plus que dans toute ma vie. "Tu aurais pu me dire non fermement éviter de poser ta tête contre moi et de t'affaler, j'aurais saisi, quand tu es partie t'installer ailleurs tout ce que j'ai cru c'était un petit jeu, tu me parlais d'une inconnue, tu étais… détendue, à aucun moment j'ai cru que c'était sérieux." J'haussais les épaules, je parlais calmement, je la regardais, fallait relativiser, c'était pas si grave dans le fond. "Enfin c'est pas grave." Je passerais au dessus même quand c'était moi qui subissait ceci, fallait oublier, une erreur, elle s'était excuser, je le notais et puis voilà oublions. Me mettant en route, Alessia s'endormait, je la regardais dans le retro en soupirant au feu rouge. "A coup sur elle lui a donné trop de chocolat." Lâchais-je en la regardant encore dans le rétro, je connaissais Alessia, à cette heure là elle ne dormait plus, elle était plus vivante mais le sucre dans son sang devait la fatiguer ou alors elle avait trop joué, connaissant ma mère, elle avait du vouloir la photographier à tout prix debout pour son album de famille.

J'avais posé ma main sur le frein à main avant qu'il ne la pose, comme pour bloquer son geste bien que je sois certaine que même avec ma main, il pourrait le baisser. Je m'excusai à nouveau, je sais bien que je n'aurais pas dû avoir ce geste, mais je n'aimais pas sa façon de faire, sa façon de me forcer. Je n'avais pas eu envie dans le cinéma, je n'allais pas le faire pour lui faire plaisir non ? C'est ce qu'il voulait ? J'avais pas envie qu'on se dispute encore, alors je te le disais gentiment, mais je pensais que t'avais compris après dis-je en haussant une épaule Je pensais qu'on pouvait agir comme un couple normal ah croire que non, je pouvais pas posé ma tête sur son épaule, ni mes jambes sur ses genoux. J'avais été sérieuse sur le moment, tournant le visage vers le paysage, je soupirais un peu , surtout lorsque nous étions arrêtés à un feu rouge, sauf qu'il me disait que ce n'était pas grave, sauf que je savais qu'il m'en voulait. Je sais bien que tu le penses pas Kenny oui, c'était grave pour lui. Peut être bien, ça veux dire qu'on va pas dormir ce soir souvent après avoir mangé trop de sucre, elle faisait des insomnies, se réveillait en pleine nuit. On est surement pas un couple fait pour aller au cinéma .. dis-je tout simplement.

"J'ai cru que tu te faisais désirer." Dis-je en faisant un peu la moue, je pensais qu'on rigolais, je pensais qu'elle allait se laisser aller, m'embrasser, je sais pas ce qui m'avait prit, je me sentais bête, j'étais fautif dans l'histoire, responsable de cette claque que je méritais. "On est un couple normal, regarde la dernière fois on était normal à regarder, tu t'es endormie mais parce que tu n'aimais pas le film et que tu as voulu m'accompagner rien de plus." Je conduisais, silencieux, perdu dans mes pensées, je regardais la circulation jusqu'au feu rouge, c'était pas grave, j'oubliais. "Non tu sais pas." Je la regardais quelques secondes. "Sinon tu sais que ce que je dis c'est la vérité, je t'en veux pas, sur le coup oui mais en même temps, je me mange une gifle, j'ai jamais reçu de coup même de ma mère et toi en deux ans tu le fais plus qu'en 27 ans de ma vie, j'ai été trop loin, je le méritais, ta eu peur… Enfin t'en avais marre, tu es de nature impulsive." Je regardais ensuite Alessia, souriant à ce qu'Anya avait dit. "Ou pas ma mère l'a surement fait marché, tu la connais, quand elle a pas la photo parfaite, elle essaye encore et encore." Je levais les yeux au ciel, j'en avais fais les frais, Anya aussi lors de son shooting pour Vogue, c'était pire que tout, ma mère était très perfectionniste. "Mais si." Je la regardais, levant les yeux au ciel. "Ta vu l'autre couple qui se mangeait ? Ils devaient avoir notre âge, pas des petits ados donc bon…" Je me remettais en route, la maison se dessinait sous l'horizon, je rentrais fermant le portail électrique derrière nous jusqu'à descendre. "Je pense qu'on va la coucher, elle se réveillera on improvisera, je vais appeler ma mère demander ce qu'elle a fait, si c'est le gâteau ou non." Je prenais les affaires dans le coffre, coinçant le téléphone entre mon oreille et mon épaule pour discuter avec elle.

Non je ne me faisais pas désirer, je n'avais pas eu envie au cinéma. Je voulais juste qu'on regarde le film, tranquillement. J'haussais une épaule à ce qu'il disait, la dernière fois, c'était moi qui voulait faire des bêtises et il m'avait repoussé aussi, peut être pas au point de me mettre une baffe, j'étais pas allé aussi loin que lui c'est certain mais tout de même. En l'entendant, j'avais l'impression de le battre, je tournais le visage, je me sentais complètement honteuse. On dirait que je te bat quand tu dis ça oui, c'est vrai, je fronçais un peu les sourcils. Je tournais mon visage vers lui, levant la main hésitante vers sa joue, lui demandant du regard si je pouvais la lui caresser. Justement, s'ils avaient notre âge et que c'était pas des ados .... Je .. je dois le prendre comment ? Tu m'en veux ? T'as un message à me faire passer ? Je suis pas assez démonstrative ? oui, c'était l'impression que j'avais lorsqu'il me disait cela. Arrivait à la maison, je le laissais appelé sa mère, je la prenais dans mes bras pour aller la mettre au lit, attendant que Kenny ouvre la porte. Je passais au milieu des chiens,  pour la monter rapidement en haut. Elle s'était même endormie contre moi. Je souriais en la changeant, la mettant en pyjama sans vraiment la réveiller. C'est qu'elle était bien fatiguée la petite. Une fois fait je descendais le rejoindre. Je me mordillais un peu la joue, nous nous n'étions pas regardé dans les yeux depuis tout l'heure. J'ai le droit de t'embrasser maintenant ? Enfin si tu le veux bien ? Parce que j'en ai vraiment envie moi

Quand elle me disait qu'elle avait l'impression que je disais qu'elle me bat tout ce que je trouvais à faire c'était de rire. "Pardon." Riais-je en la regardant. "C'est pas dans ce sens là que je voulais dire, juste dans le sens ou… Je sais pas comment dire. Ma réaction est normale en même temps, je pouvais pas te dire que c'était pas grave, tu venais de me filer une baffe." J'haussais les épaules, je continuais de conduire, ne tournant pas les yeux vers Anastasiya une seule seconde toujours en parlant. Elle levait la main, je fronçais les sourcils, je comprenais pas trop avant qu'elle me touche la joue. Etrange la sensation après la baffe d'il y a 10 minutes. "Non je t'en veux pas sinon au point ou j'en suis-je te le dirais clairement, juste que l'on peut aussi regarder le film ou s'embrasser et faire plus ça fait pas de nous des bêtes, y avait un autre couple qui le regardait tranquillement, c'est pas parce qu'on ne fait pas comme les autres qu'on est pas normal. Après question démonstration quand tu me pousse un peu parce que j'essaye de te réchauffer dans la queue, là oui je l'ai mal pris, limite tu voulais pas de mes bras… Parfois j'ai envie de te toucher en public. Enfin." Je prenais une aspiration, conduisant toujours jusqu'à la maison. Anya s'occupait de la petite moi j'étais au téléphone pour demander le programme exact d'Alessia, je voulais savoir si on allait dormir cette nuit ou pas et heureusement la réponse était positif. Ma mère était limite vexée que je l'accuse, que je dise qu'elle avait trop gavé notre puce alors qu'en fait elle avait juste fait gambadé juste pour avoir une bonne photo. Je levais les yeux au ciel en marchant dans le salon, discutant un peu quand Anya revenait et que je raccrochais. "Elle a juste fait tenir longtemps debout rien de plus. On va pouvoir dormir." Dis-je en posant mon téléphone. "Ah maintenant tu veux un bisou !" Je la scrutais sérieux. "Tu en a envie après m'avoir filé une baffe avec ta tonne de bague à ton annulaire en plein sur l'os de la pommette." Erreur de lui en avoir filé autant. "Mais oui il est trop tôt." Avouais-je en la regardant droit dans les yeux, je n'avais pas à m'excuser, c'était une réaction normal et parfaitement logique même si je caressais son visage une fraction de seconde, le regard profond, j'étais partagé entre l'embrasser et ne pas le faire seulement je voulais qu'elle comprenne que ce n'était pas des méthodes à faire avec moi, je n'étais pas un chien ou je ne sais trop quoi. "Je vais retirer les décos de noel." Je me reculais, partant prendre dans le garage les cartons.

Je suis restée dans tes bras, j'ai même refermé ta veste en étant encore à l'intérieur, juste qu'on peut se lâcher un peu .. dis-je en me mordillant la lèvre, peut être bien que je n'étais pas démonstrative en publique, mais j'étais ainsi, on m'avait élevé comme ça et pourtant je faisais des efforts depuis que nous étions ensemble. Après avoir couché Alessia, j'allais rejoindre Kenny dans le salon, je le regardais, en m'approchant de lui tout doucement, j'avais l'impression de marcher sur des oeufs, sous un par terre miné. Tant mieux alors .. dis-je avec un petit sourire, alors que je m'approchais encore jusqu'à me retrouver proche de lui. Devant. Je levais mon regard dans le sien, en lui demandant si je pouvais l'embrasser. Oui, peut être qu'il prendrait mal le fait que je le fasse sur un coup de tête, après ce qu'il s'était passé, après ma réaction et la sienne. Oui j'en ai envie et t'as rien sur la joue, je te le promet dis-je en attrapant son index entre mes doigts avant qu'il ne me dise que c'était trop tôt. Je baissais le regard, regardant son doigt que j'avais entre les miens, pour finalement le lâcher. Il partait prétextant qu'il allait retirer les décorations de Noël, comme si c'était urgent. D'accord, si ça te fais plaisir... je me reculais, marchant en arrière quelques secondes avant de me retourner pour aller dans le canapé. A demie allongé, je posais ma tête contre l'oreiller en regardant le jardin, la pluie qui commençait à tomber et les chiens qui venaient se mettre à mes pieds.