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Le Lowell tout juste arrivé ignore mes paroles, et je prends ça pour de la crainte. Je souris alors bêtement en entendant les dires de Dia, elle et moi sommes vraiment sur la même longueur d'ondes et les paroles que je n'ai pas pensé à dire elle les dit, de quoi l'apprécier davantage. Qui a dit que je n'aimais personne, hein ? J'arque un sourcil en voyant à quoi ressemble le président de la Lowell, Cody, avec une moustache, il a l'air encore plus ridicule qu'il ne l'est déjà. Le coup des lumières n'allaient pas jouer en notre faveur, c'est pourquoi je me mordis la lèvre et sentit le mal venir. Nous étions les seuls à ne pas être mouillés, et les seuls à avoir cet air pas du tout innocent, mais après tout c'est notre regard habituel, il faut savoir faire la part des choses. Dia me dit tout bas ce que je suis justement en train de penser, je hoche de la tête « Ouais.. » Il est vrai que j'ai parlé froidement, mais c'est ma façon de faire. Une jeune fille saute sur Cody, exaspéré et surtout écoeuré je lève les yeux aux ciels dans un long soupire. Cody s'énerve mais ses paroles ne me font ni chaud, ni froid, il accuse à tord, les choses qu'il ne sait pas, et ça serait plutôt à nous de nous énerver sur les énergumènes qui on fait ça. Il ose même nous insulter, nous n'avons même pas commencé que déjà il nous jette la pierre. J'hésite à lui en mettre une, comme j'aurai dû le faire dès le début, mais la vice présidente de la Dunster Alexia, arrive avant que je ne le fasse. Je lance un regard provocateur et de défi au violet, lui faisant bien comprendre que son tour allait arriver ! J'écoute ce que me dit la jeune blonde, elle s'énerve, elle aussi à croire qu'ils nous penses tous coupables, ne voient-ils pas sur nos visages que nous sommes aussi surpris qu'eux ? May arrive à notre rencontre, nous aurions pu nous débrouiller seuls, même si c'est toujours appréciable d'avoir le soutiens de notre présidente. « Non, on n'a rien à voir la dedans ! » dis-je d'un ton froid et convainquant, ignorant toujours la Dunster, m'adressant avant tout à May. Cette fois je pose mon regard sur la vice présidente, et le gringalet (Devyn) qui vient d'arriver. « Sachez que nous ne sommes pas responsables de tout ceci. Il faut vous en prendre à d'autres, nous voulions juste vous colorer rien de méchant, pour le moment. Car si vous continuez à nous accuser pour rien, vous allez voir que la vengeance amicale pourra devenir fatale ! » Je n'ai pas pesé mes mots, même si je vais me prendre une remarque de la part de quelqu'un car je pousse toujours au conflit, peu importe.
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