Les mots de Sally me firent lever un sourcils. Faut pas croire, je suis pas un mec facile dis-je, limité offusqué avant de laisser transparaître un petit sourire au coin de mes lèvres. M'enfin, d'un certain côté, c'était tout de même véridique, je savais garder mon boxer quand il le fallait. J'attrapais la tasse que la belle blonde me tendait, je la laissais verser du café dedans et une goutte de lait. Je me sentais comme un petit prince et sincèrement, j'appréciais, je n'avais pas toujours le droit à ce genre de matin. Oui, mais j'ai pas de soucis à me faire, tu vas me protéger n'est ce pas ? est-ce que je venais clairement de me jeter des fleurs indirectement et inconsciemment ? Peut être bien. Mordant dans ma tartine je regardais Sally en hochant vivement la tête Si j'avais mal dormi, je serais pas pas en face de toi en ce moment, je crois que j'aurais détalé par la fenêtre comme un lapin ... d'ailleurs j'ai déjà perdu une chaussure un jour en faisant ça et je l'ai jamais retrouvé dis-je légèrement pensif avant de ramener Sally contre moi, son dos contre mon torse. J'encerclais sa taille, mon menton se posé contre son épaule l'instant d'après. Je vais pas partir et faire comme tout ces mecs en te laissant planter là ... on est ami avant tout et ce qui s'est passé disons que c'est un plus, une frustration qui devait s'exprimer un jour ou l'autre . Doucement je la lâchais afin de pouvoir plonger mon regard dans le sien et lui faire un clin d'oeil. Alors juste, essaye de te dérider, je vois ton regard qui fait la navette entre la porte et moi je terminais ma tartine, et rapidement j'en prenais une deuxième c'est qu'avec une nuit pareil, j'avais faim. Mais bien entendu, je ne m'appellerai pas Gabriel Batista si en m'étirant je ne faisais pas tomber ma tartine sur les cheveux de mon amie et comme la loi de la gravité le voulait, c'était côté confiture. Oh merde ... dis-je en voyant la tartiner glisser sur son visage puis dans son peignoir.
Je souris à sa remarque avant de me servir de cette nuit pour le chambrer. "Difficile à croire en sachant que c'est toi qui m'a chercher, c'est vrai quoi je suis sensé être la fille facile et pourtant j'ai été raisonnable, jusqu'à un certain point quoi.." C'est vrai quoi j'avais essayer de rester raisonnable et pourtant Gaby était un très bel homme qui me plaisait fortement et dire que j'aurais jamais voulu passer ce cap là avec lui serait mentir mais je m'étais retenue et il avait juste réussi à me faire craquer. Il restais mon petit chouchou même si aujourd'hui sa serait un peu plus délicat avec ce qu'il venait de ce passer, j'avais l'habitude d'être déçue par les hommes avec qui je passais la nuit alors je pensais qu'avec lui sa serait la même surtout qu'on était ami, je lui servais un bon petit déjeuner après tout il le méritait puisqu'il était encore là et je souris. "Oui je pourrais faire ça mais des cabots déchainés sa peut être dangereux et je ne voudrais pas être défiguré." Je lui fis un petit sourire en buvant une tasse de mon café et il avait de la chance les cabots étaient bien trop occupés pour venir le faire chier pour le moment. "Tu n'es pas un goujat peut être parce que moi je suis ton amie avant tout mais tu aurait pu tout regretté et te réveiller en te rendant compte que cette nuit était une erreur et que ça avait été horrible." Oui sa c'était moi toujours à me poser trop de questions, je pris une tartine pour croquer dedans avant d'être attiré vers lui, je le laissais faire en souriant et en posant ma main contre sa cuisse pour lui faire deux trois caresses de mon pouce. "Alors je te remercie pour ça mais pour être clair c'est une frustration qui devait s'exprimer une fois ou qui risque de ce reproduire??" Je ne savais pas trop ce que sa signifiait pour lui après tout et parfois quand on goute aux bonnes choses difficile de tirer un trait dessus, je croisa son regard avant de sourire et de lui voler un baiser contre sa joue en me redressant pour revenir face à ma tasse de café. "Mon regard ne fait pas la navette, enfin peut être un peu mais maintenant je suis fixée." Je lui adressa un clin d'oeil avant de boire à nouveau une gorgée de mon café avant de me recevoir la tartine de Gaby en plein dans les cheveux, je fis les gros yeux avant de la sentir couler sur mon visage et tomber dans mon peignoir en plein dans mon décolleter, je grimaça en plongeant ma main dedans pour attraper la tartine et la poser sur la table en lançant un regard noir à Gaby. "Maintenant je suis bonne à aller prendre une douche et bonjour la dégaine que je dois avoir." Je passa ma main dans mes cheveux mais sa collait tellement que je la retira et je commença à faire comme ci j'allais dans la salle de bain mais là je trempais mon doigt dans la confiture avant de l'étaler sur la joue de Gaby. "Voilà maintenant je peux aller dans ma douche et je t'abandonne alors tant pis si tu tombe sur des cabots complètement en chaleur." Je lui fis un sourire amusé avant de prendre la direction des escaliers.
Je souriais légèrement ç ce qu'elle disait, c'est vrai que je l'avais cherché, mais je ne l'avais pas forcé non plus. A croire que j'avais tellement insisté qu'elle avait terminé par céder. A croire que j'étais le mal en personne d'avoir fait ça. Elle semblait avoir peur que je ne la délaisse, que je ne veuille plus la voir après ce qu'il s'était passé entre nous. Sérieusement, je serais un gros con de faire ça. Enfin, c'est vrai que ça pouvait changer notre relation, que nos gestes changeraient, mais, c'est qu'elle me connaissait mal alors. Je n'avais pas envie de me prendre la tête avec ce genre de chose, alors je tentais de lui faire comprendre à nouveau. En fait, je suis le mec parfait lui dis-je en faisant mine de réfléchir, pour finalement laisse mon sourire se former au coin de mes lèvres. C'était une blague, rien de plus, j'étais loin d'être aussi prétentieux. Je dirais que c'est une frustration qui mérite de s'exprimer, après je suis pas devin, je peux pas te dire ce qu'il va se passer demain dis-je en haussant les épaules, c'est vrai, je sais pas de ce que demain sera fait. D'ailleurs ça serait cool ça, je pourrais gagner au loto indéfiniment. Bordel, la vie est mal faite quand même. Après quelques blabla, je m'étirais mais sans vraiment m'en rendre compte je fis tomber ma biscotte sur Sally qui glissait et glissait sur les courbes de son corps. De gros yeux, la bouche en "O" je terminai par lâcher un Oups avant d'éclater de rire. J'ai toujours été un peu maladroit, faut le reconnaître. Sauf que je me retrouvais avec de la confiture sur la joue. T'es tellement généreuse, toujours à vouloir partager, par moment tu devrais apprendre à être égoïste grimaçais-je en essuyant ma joue d'une serviette en papier. Okay, je vais te laisser, j'ai des choses à faire et j'ai trop peur de rester seul ici, compréhensible non ? sur ces mots, je me levais en faisant le tour de moi même, les muscles contractés avant de me relâcher enfin dans un gros souffle. Je te dis à la prochaine Blondie et c'est dans un clin d'oeil que je partais de la Cabot House, bien heureux.
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Les mots de Sally me firent lever un sourcils. Faut pas croire, je suis pas un mec facile dis-je, limité offusqué avant de laisser transparaître un petit sourire au coin de mes lèvres. M'enfin, d'un certain côté, c'était tout de même véridique, je savais garder mon boxer quand il le fallait. J'attrapais la tasse que la belle blonde me tendait, je la laissais verser du café dedans et une goutte de lait. Je me sentais comme un petit prince et sincèrement, j'appréciais, je n'avais pas toujours le droit à ce genre de matin. Oui, mais j'ai pas de soucis à me faire, tu vas me protéger n'est ce pas ? est-ce que je venais clairement de me jeter des fleurs indirectement et inconsciemment ? Peut être bien. Mordant dans ma tartine je regardais Sally en hochant vivement la tête Si j'avais mal dormi, je serais pas pas en face de toi en ce moment, je crois que j'aurais détalé par la fenêtre comme un lapin ... d'ailleurs j'ai déjà perdu une chaussure un jour en faisant ça et je l'ai jamais retrouvé dis-je légèrement pensif avant de ramener Sally contre moi, son dos contre mon torse. J'encerclais sa taille, mon menton se posé contre son épaule l'instant d'après. Je vais pas partir et faire comme tout ces mecs en te laissant planter là ... on est ami avant tout et ce qui s'est passé disons que c'est un plus, une frustration qui devait s'exprimer un jour ou l'autre . Doucement je la lâchais afin de pouvoir plonger mon regard dans le sien et lui faire un clin d'oeil. Alors juste, essaye de te dérider, je vois ton regard qui fait la navette entre la porte et moi je terminais ma tartine, et rapidement j'en prenais une deuxième c'est qu'avec une nuit pareil, j'avais faim. Mais bien entendu, je ne m'appellerai pas Gabriel Batista si en m'étirant je ne faisais pas tomber ma tartine sur les cheveux de mon amie et comme la loi de la gravité le voulait, c'était côté confiture. Oh merde ... dis-je en voyant la tartiner glisser sur son visage puis dans son peignoir.