Sio&Thaïs + it's because we love you, Fred...

« Voilà, au moins avec une bagnole tu seras libre de tes faits et gestes et je t’accompagnerai si tu veux de moi ! » répondit-elle non sans la gratifier d’un joli sourire pour la rassurer. « Et il te court après depuis longtemps ? Tu m’as limite fait culpabiliser parce que je ne t’avais pas parlé de Caleb et toi tu passes soigneusement sous silence quand un gars te fais du gringue ? Mais c’est criminel ça ! Vilaine va ! » Thaïs pouffa aussitôt face à sa propre connerie tout en sachant que Sio ne lui en tiendrait pas rigueur : elles se connaissaient bien trop pour cela.

« Bah oui, que je veux de toi ! Tu m’en dis des choses comme ça… » Je reprenais alors patiemment : « Oui, il me court après à chaque fois que je suis ici….C’est juste que je ne l’aime pas, je lui ait déjà dit. Mais apparemment, il ne comprend rien. » Donc pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas lui dire, il était bien pour moi de ne pas y penser. J’avais donc une simple envie de ne pas lui dire. Je prenais donc le chemin pour aller au magasin, et donc, tout en avançant, je lui disais : « Tiens c’est là. On peut rentrer. » La petite boutique avait une vitrine pas mal remplie et donc, je me demandais bien si on pouvait ou pas réussir notre truc.

« Ah bah on sait jamais hein ! Oh mais je déconne, tu le sais très bien… le jour où on ne voudra plus l’une de l’autre, il y aura définitivement un problème ! » Thaïs écouta par la suite les confessions de Sio en conservant un air mi amusé mi sérieux sur son beau visage d’ange blond non sans que son sourire ne s’agrandisse d’autant au fil des secondes. « Ce n’est pas parce que tu ne l’aimes pas que tu ne peux pas faire une sortie amicale avec lui… si ça se trouve il se fait chier dans sa vie ! Je te suis dans la bijouterie, après tout tu es mes yeux aujourd’hui ! »

« Oui j’avoue….que cela va nous chambouler si on ne peut plus se voir…» J’avais dis cela avec une appréhension, je ne tenais pas à perdre mon amie et donc, je ferais tout pour que cela s’arrange au mieux. « Non merci…Il fait ça à toutes les filles, alors non… » Avec des parents qui habitaient toujours le quartier, il était facile pour moi d’en apprendre plus sur lui. J’avançais avec mon amie, et je lui disais : « Oui, donc, on va bien voir ce qu’il va nous faire. » Poussant la porte, j’espérais bien trouver le bijoutier afin de savoir s’il pouvait le faire ou pas.

« Tu déconnes ? Je refuse de plus te voir tu veux dire ! » avoua aussitôt Thaïs, sachant qu’elle serait bien trop triste si Sio ne faisait plus partie de sa vie. Déjà que Fred avait quitté cette terre trop tôt, elle ne voulait plus jamais avoir à pleurer un ami… c’était au dessus de ses forces. « Oh putain c’est un salopiaud en fait ? Bon bah considère officiellement que je n’ai rien dit ! Mais si tu veux rencontrer du monde, pourquoi tu me le dis pas ? Je connais des gens aussi ! » Même si pour l’instant, l’urgence était dans la copie du pendentif de Fred. Le reste, ça n’était qu’au trente sixième degré. « Je te laisse parler… c’est mieux vu que tu peux voir ce qu’il te propose. Je suis là en renfort dirons nous ! »

« Si je ne peux plus te voir cela serait trop triste pour moi… » Je tenais donc à continuer pour que tout se passe bien, et je disais : « Oui, il est stupide, laisses-le. Il ne sert à rien… Ah tu voudrais que je rencontre des gens ? » Tout en sachant que ma sœur avait sans doute des bonnes idées, je l’aidais à avancer pour aller chez le bijoutier. On discutait avec lui et on espérait bien qu’il puisse le faire comme il le fallait. On discutait avec lui et le lendemain, on allait les chercher. Ils étaient beaux et magnifiques. Puis, après une journée, on rentrait donc à la faculté.