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Sio&Thaïs + it's because we love you, Fred...

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Thaïs se souvenait que la mère de Fred leur avait souvent fait goûter ses dernières créations par le passé. Il s’agissait d’un détail complètement oublié, mais comme quoi les odeurs peuvent souvent rappeler un souvenir précis puisque le déclic s’était automatiquement fait. « Regarde sur la boîte, il y a un nom ou pas ? » fit-elle alors qu’elles se trouvaient toutes deux devant la maison d’où émanait à priori cette si bonne odeur de chocolat. « On peut peut-être tenter de sonner même s’il n’y a pas de nom, au pire on se plante et on cherche ailleurs… mais il me semble qu’avec l’odeur de chocolat, on doit pas être loin ! »
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Faisant comme mon amie me le demandait, je regardais donc le nom sur la boîte aux lettres. Et je disais tout en serrant la main de mon amie : « Oui, il y a un nom et tu ne vas pas me croire…» Je tendais ma main pour aller sonner, et je voulais donc alors avancer vers le porte. Je disais : « Bon, bah quant il faut y aller, faut y aller… » J’appuyais donc sur la sonnette, et je disais « Cela sonne… » Je regardais donc devant moi, et je ne voyais pas trop comment faire pour la suite, je sentais donc que la suite serait alors assez drôle. Qu’il faudrait sans doute qu’on se calme mais bon, pour l’instant, il fallait prendre son courage à deux mains.
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« Je ne vais pas le croire que j’ai tout bon sur toute la ligne ? » plaisanta-t-elle de bon cœur avant de ne suivre Sio jusqu’à la porte d’entrée, où cette dernière sonna. Elles n’attendirent pas deux minutes sur le pallier avant qu’une voix féminine ne s’élève dans l’atmosphère… « Ça par exemple ! Je ne m’attendais pas du tout à vous voir les filles, qu’est-ce qui vous amène ? » « Oh bah je sais pas, le fait que vous ayez fait un mea culpa par COURRIER aux parents de Sio mais que nous bah… nada, que dalle ! Entre autre, hein Sio ? » lança Thaïs d’une voix relativement froide.
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« Si tu as bon sur toute la ligne. » Je ne pensais pas voir la mère de Fred sur le pas de la porte. Et entendant Thaïs lui dire un truc pas cool, je lui donnais un coup de coude, et je ne voyais pas trop quoi lui dire…Je disais : « C’est la raison de notre venue…On a été voir Fred ce matin…Et, on voulait comprendre le truc….» Voir comme ça cette maman nous observer avec une tristesse lorsqu’on parlait de son fils. Et je rajoutais : « Ce n’est pas ce que je voulais dire…» Je voyais à son visage que rentrer serait dure pour nous. Je voyais le père venir avec une tête peu contente, il râlait déjà pour notre présence. Je patientais le temps qu’on ait donc une réponse de leurs parts.
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Sio avait toujours eu plus de scrupules que Thaïs mais la seconde blonde ne ferait certes pas preuve d’autant de douceur alors que les parents de Fred les avaient toutes deux oubliées pendant près de neuf ans. « C’est bien beau de vous cacher derrière votre tristesse mais vous nous avez rendues responsables de son accident… vous pensez vraiment qu’on ne le pleure pas ? Qu’il ne nous manque pas autant qu’à vous ? Il était notre meilleur ami, le frère que l’on n’a jamais eu et rien que pour cela vous auriez dû réagir autrement. Désolée mais moi je n’ai pas envie de vous trouver des excuses… vous avez morflé mais nous aussi ! »
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La réaction de ma douce et tendre sœur ne faisait pas l’ombre d’un doute, elle leurs en voulait tout comme moi. A vrai dire, j’aimais tellement ma sœur, que je savais que j’allais devoir aussi dire une chose. « Oui, je suis d’accord avec Thaïs. Vous n’avez pas pensé une seule seconde qu’on a souffert aussi…Qu’on souffre encore… » Serrant un peu plus la main de ma sœur, je disais juste : « Il ne faut pas pousser le bouchon…Vous n’auriez pas dû faire cela comme ça…. » Pourquoi est-ce qu’il fallait que les gens réagissaient dans le mauvais sens ? Je me posais parfois la question et donc, je tentais donc de continuer… « C’est une chose de perdre quelqu’un, encore faut-il que vous acceptiez aussi de partager votre peine, parce que c’est aussi la notre… »
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« Écoutez jeunes filles, je me doute que mon fils vous manque mais vous n’avez pas encore d’enfant, vous ne pouvez pas savoir ce que cela fait de porter, mettre au monde et élever la chair de votre chair. C’est une partie de moi que l’on m’a arrachée quand mon fils est décédé. Je ne vous demande pas de le comprendre forcément mais de l’accepter… accepter de ne pas être le centre du monde. » Alors celle-là, c’était la meilleure de l’année au top cinquante. La mère de Fred avait de la chance qu’elle soit aveugle sans quoi Thaïs lui aurait purement et simplement foncé dans le lard pour la gifler. « Mais merde faut vous le dire en quelle langue ?! En Javanais ? Alors ouais, on a pas de gosses c’est vrai mais avec Fred, on était comme les cinq doigts de la main et vous le savez très bien. Vous auriez dû nous soutenir car on vous aurait soutenu derrière. Mais non, vous nous avez effacés comme si on avait jamais existé… c’est dégueulasse ! »
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La main était partie toute seule pour aller se figer sur la joue de cette femme. Je la regardais avec une émotion qui me venait du fin fond du cœur. Le père étant là, il ne disait rien. Il observait la scène, je rajoutais calmement mais froidement : « Vous êtes immonde. Vous avez envoyé un courrier et vous vous permettez de dire une chose pareille. Il était un frère pour nous, vous avez toujours été gentille, mais là je vois que la peine vous a rendu vieille et aigrie. J’espère que votre cœur ira mieux par la suite…» Tirant un peu plus sur le bras de Thaïs, je lui disais : « Viens on s’en va, on va pas parler avec des gens immondes…Je n’ai pas envie de perdre mon temps avec eux… » J’allais partir sauf que le père disait : « Attendez….Venez…» Il poussait sa femme, et il ouvrait la porte en grand. Il souriait et il avait compris sans doute que sa femme se reposer sur cela. Il disait : « Ne faites pas attention à ma femme, elle a encore trop de peine, venez. Fred aurait voulu que je vous donne quelque chose à toutes les deux.» J’attendais l’avis de ma sœur pour savoir si elle voulait y aller ou pas.
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Autant dire que même la colère de Thaïs fut subitement douchée par la gifle que donna Sio à la mère O’Toole. Peut-être la deuxième irlandaise se serait-elle permis ce genre de folie si et seulement si elle n’était pas aveugle… mais au moment où elle comptait suivre Sio, une voix masculine ne lui étant pas inconnue le moins du monde résonna dans l’atmosphère et la stoppa en même temps que sa meilleure amie. « C’est pas un traquenard, au moins ? » lança Thaïs, méfiante pour le coup. Néanmoins, les deux demoiselles suivirent le pas, la tempétueuse blonde s’accrochant toujours au bras de Sio comme s’il s’agissait de sa dernière bouée de sauvetage jusqu’à ce qu’elles n’arrivent dans le salon où le père de Fred les attendaient. « Qu’est-ce que… vous vouliez nous donner ? » osa-t-elle demander, ne sachant que dire d’autre.
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« Bah, je ne sais pas trop… » Le père nous laissant dans le jardin, un instant, il revenait avec une boîte en carton. « C’est la dernière, je l’ai sauvé en voyant des choses pour vous…Ma femme a tout vendu…Il y a des photos avec vous deux, des vêtements, des livres. » Mettant la main de Thaïs sur l’écharpe, je disais : « C’est son écharpe à carreaux gris et bleus…Tu te souviens, il te l’a mettait autour du cou pour que tu n’es pas froid. » Regardant alors le carnet de croquis de Fred, je n’osais pas trop le prendre sauf que le père me le mettait dans les mains. L’ouvrant doucement, je voyais nos photos et ses dessins qu’il faisait une fois qu’on était dehors. Je sentais l’émotion montait en moi, sa mère pas loin était rentrée chez elle en claquant la porte. Le père nous disait : « Laissez là, elle va se calmer. C’est un peu dure pour elle de laisser partir Fred. Le carton est pour vous deux, vous le partagerez entre vous. Il y a aussi une lettre de Fred. Il l’avait écrite à l’hôpital…. »
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