Aby - So ... I'm a kid when i think of you. But an adult in front of you.

Je n'avais pas eu besoin de longtemps avant de me précipiter jusqu'à ma chambre chez les Winthrop. J'avais une idée en tête. La revoir. Et cette fois-ci, je marchais dans le même système que j'avais pour venir lui parler, lui faire une petite blague. Il ne fallut que quelques sms pour la convaincre de me rejoindre dans ma chambre pour prendre soin de moi. Oui, je parlais bien de moi, jeune homme fringuant qui courait comme un fou dans les couloirs de la maison. Je semblais être en bonne santé, ce qui était forcément le cas. Mais Abygaelle ne savait pas ça que je n'avais pas mal à la gorge, que j'arrivais encore à parler et même crier si je le voulais, je n'avais aucunement la fièvre. La seule vérité était peut-être cette douleur à ma poitrine. Douleur qui n'avait rien à voir avec une maladie, sauf si quelque chose naissait en ce moment présent. Personne le sait, pas même moi qui était beaucoup trop fier pour comprendre la raison de ce petit jeu.

Une fois dans ma chambre, je me déshabillais et je prenais une super bonne douche bien chaude. Je voulais avoir le plus chaud possible pour qu'elle croit que j'étais malade sur le début. J'enfilais un pyjama plutôt correcte, j'étais pas du genre à vouloir être exhibitionniste ce soir. Puis enfin, je m'allongeais bien au chaud dans ma couette. Je regardais mon portable, je venais tout juste de répondre à son dernier sms. Elle n'allait sûrement pas tarder. Je posais mon téléphone portable sur la table de chevet, puis j'attendais comme je lui avais dis. Je me préparais mentalement à lui faire la surprise. Comment j'agirais ? Qu'est-ce qu'il ne fallait pas faire aussi?! Je n'avais pas entendu les pas mais c'était bien au bout d'un petit moment que l'on frappait à la porte. Je toussotais discrètement avant de commencer à parler d'une voix faible, fausse abîmée par la maladie.. « O-Ou-i... En-Entrez... ».

Elle était là et je me sentais complètement fou dans ma tête. J'étais heureux de la voir, ce n'était pas imaginable ce que je vivais de l'intérieur, je sentais carrément mon torse augmenter dans la rapidité de ma respiration tellement c'était intense. Je la regardais s'approcher de moi, je ne disais plus rien. Et oui, j'étais sensé avoir du mal à parler. Je ris légèrement lorsqu'elle me parlait, me disant qu'elle avait pas besoin de me demander si ça allait mon "faux" état témoignait pour moi. Je ne disais rien, me contentant de la regarder. " Tu n'as pas consulté un médecin ou l'infirmière de Harvard ?" C'est vrai que j'y avais pas pensé à ça... Mais pour une fois que ma condition de "pauvre" pouvait me servir à quelque chose, j'allais en profiter. je ne pouvais pas acheter décemment des médicaments pour lui faire croire, je n'étais pas du genre à avoir les moyens pour ça. « Je... non... pas les moyens... » Je souris maladroitement, espérant qu'elle me croit (pour l'instant). Mais ce sourire s'effaçait au contact de sa main qui me procura une sensation très étrange, très... agréable aussi. " Tu as mal ou ? Tu as de la fièvre ?" Je tendais ma main pour la poser sur la sienne. Je la pris pour l'amener jusqu'à moi. Bien évidemment, ça l'obligeait à se rapprocher ce qui me plaisait plutôt beaucoup. Je passais nos mains entre deux boutons de ma chemise de pyjama, posant la main d'Aby sur mon torse et précisément l'endroit où mon cœur était. Si elle sentait quelque chose, ce ne serait pas à cause de la maladie, mais parce que le contact charnel de nos mains faisait battre mon cœur encore plus rapidement. « T'inquiètes pas, ça va aller. Je suis un warrior, ça va passer. » Il suffisait que je me relève pour l'embrasser. J'en avais envie et c'est ce que je commençais à faire sauf que je ne tentais pas le diable, j'entourais simplement les épaules d'Abygaelle pour la serrer dans mes bras. « Merci d'être venue. ça me fait vraiment plaisir que tu sois passée. » ça paraitrait bizarre pour quelqu'un qui me comprendrait peut-être pas, mais être ainsi me détendait et ça en devenait plus que difficile de faire la comédie. J'avais limite l'envie qu'elle me découvre, mais ça, on verra avec mon jeu. Je me sentais content qu'elle soit venue, mais un peu con de profiter de sa gentillesse de cette façon.

Aie Aie, ça sentait le roussis pour moi ! Elle voulait appeler un médecin, si elle le faisait, j'étais finis. Un médecin n'est pas du tout facile à berner contrairement à Abygaelle qui aurait capté seulement si elle faisait médecine. bref, je m'en préoccupais pas vraiment parce que je la retenais dans mes bras, j'aimais bien être contre elle malgré l'effet terrible qu'elle me faisait. Elle pouvait bien dire que ma chemise était moche, je l'assumais pleinement étant donné que peu de femmes voyaient mes pyjamas pour le peu qui ont eu le droit de venir ici. 'fin bref ... J'étais content de profiter de la câliner, jusqu'à ce qu'elle se détache de moi. Dans le genre, j'ai pas pris la meilleure idée pour qu'elle vienne, je gagnais carrément un award là. " De rien, mais, Liam évitons le contacte, je n'ai pas envie de finir malade. " Je la regardais s'éloigner de main, me détendant seulement d'une caresse sur ma joue dont je profitais un peu en fermant les yeux. Mais ce fut à ce moment là que je la voyais aussi partir dans la salle de bain. « Tu... tu fais quoi ?! » lui demandais-je d'une voix vraiment très claire, elle me faisait peur d'un coup ! " Tu dois bien avoir du sirop? un truc comme ça là dedans. " Et zut, c'était le truc dur à vivre quand elle y croyait, c'est qu'en plus de ne pas pouvoir la prendre dans mes bras, elle voulait me guérir alors que j'allais trèèès bien ! J'avais envie de fuir au moment ou je l'entendis dire qu'elle avait trouvé quelque chose, c'est pour ça que j'avais commencé à paniquer. Elle avait du flaire la Quincy entre la bouteille, la grosse cuillère à soupe de mon stock personnel, j'étais carrément foutu. Elle me tendit la cuillère avec le sirop dedans, je la regardais puis posais mon regard sur la cuillère de façon frénétique. Que faire ? Je pouvais pas prendre ça, c'était carrément pas possible vu que j'allais très bien. Je grimaçais, j'étais un peu en train de bouder. Je commençais à m'éclaircir à la voix en toussant, puis je me levais du lit en m'étirant... « Pfiouuuuu... Quelle journée ! » je m'étirais pour raviver mon corps un peu et surtout, pour continuer mon manège. « Il fait tellement beau que je me sens beaucoup mieux d'un coup... Regardes, j'ai pu mal à la gorge LA LA LA LA ... » Je finissais avec une petite touche musicale, en la regardant d'un œil sournois. Elle avait eu raison de moi entre le refus de me câliner et le sirop qu'elle voulait me faire avaler, enfin surtout pour le câlin. Il est clair que ça se voyait que j'avais un peu... fait une petite blague. « Si j'étais vraiment malade, tu te serais inquiété pour moi ? j'veux dire... que ce soit aussi grave... » Je finissais par une note sérieuse... Je voulais savoir exactement ce qu'elle aurait fait si ça aurait été le cas. J'avais envie de la prendre dans mes bras, voir même l'embrasser comme j'en avais envie depuis tout à l'heure. J'avais surtout envie d'être à ses cotés. J'aurais bien voulu faire une blague mais la curiosité me piquait férocement...

Bon c'est clair que je venais carrément d'avouer ma petite blague à Abygaelle mais je n'avais pas eu le choix, si j'étais vraiment tombé malade en buvant ce sirop ? Je ne savais même plus depuis quand je l'avais quoi ! Il ne me fallut pas longtemps pour lui faire comprendre, et puis, c'était tellement prévisible ce que j'avais prévu, je me doutais qu'elle ne m'avait pas cru totalement par mes messages sur son portable. Cependant, j'avais eu envie de savoir comment elle tenait à moi. Depuis notre baiser auquel elle avait répondu, je ne savais pas trop si c'était réciproque le trouble que je ressentais moi-même. " Ne prend pas cet air flippant, évidemment que si tu aurais été réellement malade je me serai inquiétée pour toi ! ". Je me sentais timide d'un coup, comme ci j'étais content qu'elle s'inquiète pour moi, mais de l'autre, je comprenais que ses mots n'éclaircissaient pas le fait s'il y avait de la réciprocité. Moi-même je voulais comprendre pourquoi je me sentais attiré par Abygaelle. Elle se rapprocha de moi, je sentis mon coeur s'arrêter de battre sous l'électrochoc que me procurait sa main sur ma chemise, j'avais senti ce passage. " Please, tu veux bien te changer? " Elle me disait ça avec tellement de sérieux que j'aurais cru qu'elle était sérieuse, bien que je ne comprenais pas vraiment pourquoi je m'habille. D'un coté, ça serait pas trop mal si je portais des vêtements adaptés pour la journée. Je repris mon sourire lorsqu'elle riait, c'était plutôt contagieux ça. Pour me venger, je posais mes mains sur ses épaules, en me rapprochant d'elle le plus possible, mon visage si proche de son oreille. « hm, j'suis sûr que tu as dis ça pour que j'enlève mes vêtements et que tu puisses apprécier la vue... » Je passais ma main gauche dans sa nuque tout en reprenant mon discours. De la toucher ainsi, me perturbait encore plus mais j'essayais de rester impassible pour être plus sadique encore. « Je ne pourrais pas t'en blâmer, je crois que j'aurais fais pareil... » Je m'écartais légèrement pour pouvoir la regarder droit dans les yeux. Ce fut un regard intense que je lui offrais, tellement intense que si je perdais pied, mon visage se serait approché du sien pour l'embrasser. Je me retenais pour ne pas le faire.

Elle était adorable et même si j'avais adoré la taquiner sur ce qu'elle m'avait dit, mais ce n'était pas pour être ce dont elle sous-entendait peu après. "Tu arrêtes de faire ton pervers oui?" Mais je n'avais pensé à autre chose que pervers. Je ne savais pas ce qu'elle avait senti dans la manière dont je la regardais, mais je savais que ça lui avait fait un effet. Positif ou Négatif ? Je n'en savais rien. Je sentis un petit pincement à l'intérieur de ma poitrine, je ne comprenais pas pourquoi je me sentais déçu de la voir s'éloigner de moi. Bref, c'était compliqué ce que j'avais dans la tête, je ne comprenais jamais pourquoi je cherchais à capter son attention. "Mais je suis sérieux tu sais. " Je souris. Je m'asseyais sur mon lit en la regardant. "Je peux? " J'allais lui répondre qu'elle faisait ce qu'elle voulait, je ne disais rien et puis, elle n'avait pas attendu la vilaine. Je la regardais faire et je me retrouvais à rire en la voyant prendre mes vêtements, fouiller dans mes poches. « hm, tu t'amuses bien ? » Je me levais enfin de mon lit pour m'approcher de l'armoire. je posais ma main sur son épaule pour avoir un soutien lorsque je tendais le bras pour prendre un tee-shirt blanc. « Tu cherches quoi dans mes affaires ? J'ai rien de compromettant ! » dis-je fièrement alors que je prenais un jean aussi. Je posais le tout sur le lit et j'enlevais la chemise de pyjama avant de mettre le tee-shirt. Je captais enfin que je devais me méfier, elle pouvait me faire une blague après tout. Je la regardais alors que j'enlevais mon bas de pyjama et enfiler mon jean. « Voilààà ! Tu me préfères comme ça ? Je sais pas quoi mettre et je préféres choisir, sait-on jamais l'idée que tu avais en tête. » Je m'approchais d'elle en passant mes mains sur ses côtes histoire de l'embêter un peu. Je n'ai jamais perdu le plaisir de l'embêter ! **