OUVERT A TOUS | birthday party de louuuuuve (SOIR 9)

Ca m’énervait, ça me blessait de l’entendre parler de nous, de cette coucherie, en terme de –à cause de- et que ce ne soit aux yeux de Ash rien d’autre qu’un angle d’attaque contre mon ex, une stratégie pour la blesser et lui rabattre le clapet, plutôt que comme une éventualité, quelque chose qu’elle pourrait véritablement envisager un jour. Oui ça me touchait, et entre céder à la colère, aller bouder, mon cœur balançait. Et ce fut finalement une toute autre tactique que j’adoptais, fondant sur elle, l’attirant à moi pour lui offrir ce surprenant mais fiévreux baiser. Et je la relâchais, un quart de secondes troublé par mon propre geste, le temps d’un battement de paupière et le but de tout cela s’imprima à nouveau dans mon esprit : lui faire passer le message. Alors je repris la parole, pour justifier mon geste, pour lui expliquer que si j’étais capable d’embrasser une autre ainsi c’était bel et bien que la page était tournée, et… le message avait du finir par être clair, puisqu’un petit sourire se dessina au coin de ses lèvres et qu’elle décida de clore le sujet, ajoutant que j’avais qu’à aller rejoindre les autres, qu’elle, elle restait là. « Je vais aller retrouver Ma… » Ha non Marin allait nous retrouver serait plus exact. Débarquant avec une bouteille de cotillons qu’il fit exploser au dessus de nous en lâchant ce commentaire bien chargé de sous entendus, sur les chambres à l’étage et l’utilité qu’on pourrait en faire, s’échappant en moonwalk avec un regard flippant. « Quel guignol ton mec… » soufflai-je à Ash en voyant notre winthrop préféré qui s’éloignait. Tournant alors de nouveau mon regard vers ma meilleure amie, je tendis la main pour venir retirer dans un petit geste attendri les quelques confettis qui étaient restés accrochés dans sa chevelure.  « Je suis désolé… Je te fais un autre cocktail ? » Ouais parce que l’option –monter dans les chambres- elle était pas réellement envisageable.

T'avais été obligé de venir lui parler de son ex et du tête à tête que tu avais eut avec elle. Et forcément ça troublait ton meilleur ami mais pas pour les raisons que tu pensais. Si toi tu croyais que c'était parce qu'il était déçu que tu lui aies potentiellement cassé toute maigre chance possible avec l'eliot, en fait c'était plus parce que le numéro que tu avais joué devant la bleue, il aurait aimé que ce soit réel. Forcément, comme à chaque fois que vous veniez à parler de la jeune femme, ça se finissait pas dans la bonne humeur. Yeux en l'air, agacement, souffle désespéré, tu finissais toujours par agir ainsi, saoulé de le voir accroché à elle. Sauf que pour une fois, c'est lui qui finissait saoulé de toi et te l'annonça clairement, prenant aucun gant. Tu l'avais pas vu venir, ni moins ce baiser qu'il te donna. Et si déjà tu te retenais depuis des jours, depuis même le début de la soirée, il venait de briser tous tes efforts et tes barrières. Troublée de ce contact, tu lui disais d'y aller s'il voulait, toi tu resterais ici à descendre les bouteilles d'alcool pour chasser cette image de ton esprit et surtout ce feu qu'il avait attisait. Mais non, à la place, Marin arriva sur vous, libérant des confettis d'une bouteille de champagne, vous faisant passer un message comme quoi il n'avait rien raté du spectacle. Oh god, le malaise. Le connaissant, il allait te charrier avec ça pendant des mois, des années même. Pourquoi il avait toujours les yeux au bon moment et bon endroit ? Il repartit aussitôt, après avoir lâché sa connerie, alors que tu lui faisais un fuck, plus amical que sanglant. Tu savais plus trop où te mettre, parce que tu t'y étais pas préparée à l'action de Denys, et sa main dans tes cheveux, enlevant les morceaux de papier alors qu'il était à quelques centimètres de toi, ça en rajoutait que plus sur ton état. C'est pas mon mec répondis-tu finalement, catégorique. Tu l'adorais le coco, mais non, c'était rien de plus entre vous, rien d’ambiguë malgré le jeu du faux couple que vous aviez fait. Désolée de quoi ? le questionnas-tu alors que tu hochais pour dire oui pour le nouveau cocktail. Et un fort, un qui remettrait tes idées en place, chose un peu difficile sachant qu'en plus de ce baiser, l'un comme l'autre vous étiez quasi nus. Tu sais qu'on va en entendre parler pendant des années de ce baiser ? tentas-tu de commenter pour faire comme si y avait aucune gêne et que tout allait bien.

C'est vrai que c'est un peu fou de venir là alors que je suis eliot mais on s'en fout non ? Tout le monde est invité. Je ne suis pas tout le monde mais pas n'importe qui aussi. En plus il y avait Marin, toujours aussi beau gosse malgré sa gueule d'ange qui cachait le mal incarné. Alors que nos regards se croisèrent, il vint à ma rencontre en me conseillant de dire que j'étais à la mather house. Je levais un sourcil. « Ou je peux partir tout simplement. » je lui faisais un petit sourire. Il ne s'attendait pas à cette réponse. J'ai décidé d'être gentille aujourd'hui. C'était son jour de chance. « Sauf si tu insistes pour que je reste. » je battais des cils en faisant une petite moue puis l'instant d'après, il m'abandonna pour narguer deux autres personnes. Des verts en plus. Okay, je suis pas si intéressante que ça finalement. Qu'est-ce que j'espère ? Tous les yeux sont rivés sur le beau winthrop. Je fais pas le poids face aux filles super bien foutues qui le bouffent du regard.

J’aurais pu me renfrogner toute la soirée mais je crois que ça aurait continuer d’alimenter sa théorie de big idylle envers Gabrielle, encore et toujours. J’savais qu’au fond d’elle, cette idée la rassurait peut être quant à nous, quant au fait que notre amitié resterait inchangée quoi qu’il se passe, mais là j’étais piqué. Vexé, blessé, agacé. Alors c’est avec une passion non contrôlée que je fondis sur elle, m’emparant de ses lèvres pour lui voler ce baiser fiévreux, qui permit de clore le débat… et d’amuser outre mesure Marin. Il nous arrosa à coup de cotillons, dont je débarassais ensuite doucement les cheveux de la jeune femme qui répliquait quant au statut de son ami commun qu’il n’était pas son mec. « Faux mec… C'est vrai. » rigolai-je devant son petit ton ferme quand au winthrop. « Désolé, de m’être emporté… » Pas de t’avoir embrassé, rêve. Je m’excuserais pas pour ça. Faut jamais s’excuser d’un truc qui nous a fait plaisir non ? Et le contact de sa bouche contre la mienne, même si c’était trop bref, trop furtif, j’avais adoré… Je m’attelai donc à la préparation d’un nouveau cocktail. Un verre pour miss Strauss, un pour moi. Un fort elle avait dit. Bien j’avais fait un classique du genre. Sans soft que de l’alcool et des glaçons, et d’ailleurs heureusement qu’il y avait eu quelques verres avant pour que ma gorge s’habitue à l’alcool sinon ça m’aurait surement brûlé. Elle commentait l’attitude de Marin, et les probables retour incessants qu’on aurait au sujet du baiser qu’on venait d’échanger. « Et alors ? » demandai-je, haussant nonchalamment les épaules. Ha oui, c’était vrai, elle ne le savait pas, c’est vrai, que Marin m’entendait radoter depuis déjà plusieurs semaines sur elle, mon attirance pour elle, mon envie d’être avec elle, subissant mes crises de jalousie excessive comme lorsqu’elle était partie en week end avec Jupiter…  

Tu avais vraiment rien vu venir de ce baiser et en plus de ça il fallait que Perol soit aux premières loges. C'était peut être pas un mal au final. Le connaissant, t'étais pas surprise de son intervention. Vous aviez bien joué les fouteurs de merde entre un couple le jour de la saint valentin, alors non tu étais pas surprise, limite tu pourrais le remercier, parce que qui sait ce qui se serait passé s'il n'était pas venu cassé l'ambiance ? Qui sait si Denys, ou même toi, n'aurait pas plongé sur l'autre à nouveau pour un autre baiser ? Ouais merci Marin, c'était la meilleure des choses à faire pour ne pas trop déconner... T'étais tout de même catégorique il n'était pas ton mec. Never. T'es beau Marin mais sorry non c'est pas possible. Alors tu rias quand ton meilleur ami rajouta le "faux" devant mec. Ouais là c'était un peu mieux. Puis il s'excusa et tu ne comprit pas de quoi il parlait. Apparemment pour s'être emportée. Tu haussas les épaules. T'allais pas mourir pour si peu, tu lui avais bien dit qu'il te désespérais après tout. Donnant, donnant. C'est déjà oublié et c'était vrai parce que avec ce baiser ensuite, tu étais bien plus préoccupée par les lèvres du mather sur les tiennes que par ses paroles. Tu acceptas le nouveau cocktail, réclamant un bien fort cette fois ci. Comme si tu n'avais pas assez bu, mais t'avais besoin d'effacer le goût de ses lèvres sur les tiennes. De te désinfecter de ce goût amer que tu avais dans la bouche. Et là tu allais être servie. Les cinq cocktails précédents faisaient déjà leur chemin et leurs effets sur toi, mais alors celui là, il risquait de t'achever. N'ayant rien suivit de ce qu'il avait mis dans vos verres, tu portas ce dernier à tes lèvres, buvant une bonne petite gorgée. Petite mais que tu sentie bien passer sur tes lèvres, à ton palais, ta langue, ta gorge et continuant sa descente dans ton œsophage. La vache ! Den' je vais vraiment dormir sur le sable ou rentrer à quatre pattes lâchas-tu une fois ta gorgée avalée. Bordel, t'étais à ton sixième verre et t'allais être morte. Raide sur le carreau. Ou raide sur le sable. Tu ne répondis même pas à son "et alors" parce que façon tu aurais de quoi attaquer Marin en retour avec Agathe, tu le savais.

• Je sais faire la fête. J'passe ma putain de vie à sortir, à boire, à fumer, à finir dans des états pas possible et j'en passe. Je sais comment ça marche toutes ces conneries, je le sais, et je sais aussi que la plupart du temps, je finis dans des états pas possible... Mais je m'en branle, je continue, encore et encore, je continue ce cercle vicieux dans lequel je me suis installé depuis plusieurs années sans faire demi-tour. J'essaie d'y faire entrer @Alexys C.-Mordachov, ou plutôt lui ré-apprendre comment ça fonctionne. J'me fixe des buts, pas très utiles je suis d'accord, mais celui-là en fait partie, est-ce que je vais réussir ? Mais bien sur, je réussis tout ce que je fais. "Faut savoir gérer et doser, tout d'un coup, ça gâche le plaisir, faut toujours boire un verre avant de fumer, règle d'or !" J'dois être l'un des seuls à m'imposer ce genre de règle, mais c'est pas grave... J'finis par rigoler lorsqu'elle se fout de ma gueule, putain ouais, ma comparaison pue du cul et j'ai fait un mélange d'expression sans m'en rendre compte, alors, après avoir bu la dernière gorgée de mon verre, je reprends tout en faisant signe pour qu'on nous resserve un verre. "Dans vingt minutes, quand l'alcool aura fait effet, tu te souviendras même plus de ma comparaison, alors j'te laisse te moquer sans répondre pour le moment !" C'est surtout qu'elle a raison, et vu que je n'aime pas donner raison, je cherche une tactique pour contourner la chose... •

Je m’excusais de mon emportement, précisant donc que c’était pour cela, qu’elle n’aille pas s’imaginer que c’était pour le baiser… Et puis nouveau verre en main, je goûtais moi même ce TGV, tequila gin vodka, rien que de l’alcool et des glaçons, l’un des cocktails le plus lourd et le plus chargé que je connaissais, mais elle avait réclamé du fort alors elle était servie. Commentaire immédiat de la jeune femme après avoir pris une gorgée. « Tu me saoules alors moi aussi je te saoule. » Jusqu’elle c’était métaphorique et moi au sens littéral. Petit sourire avant d’ajouter : « T’as dit du fort, t’es pas contente ? » Je repris une gorgée. Ouais, elle avait raison, ça arrachait. Et encore, nos palais étaient un peu insensibilisés par les verres précédents. « Tu vas dormir dans le sable avec moi de toute façon, et tu rentreras pas à quatre pattes dans tous les cas, je t’ai promis que je te ramènerais sur mon dos. » lui rappelai-je, avant de relever le coude pour non pas reprendre une gorgée, mais finir mon verre cul sec. Même pas mal. « C’est pas ma faute si t’es vite déstabilisée. » Parlais-je du mélange d’alcools forts ou du baiser que je venais de lui voler et qu’elle semblait enquiquinée que Marin ait vu ? Je m’avançai vers elle, reposai mon verre et m’approchai pour l’embrasser à nouveau, mais plus chastement cette fois, sur son front. « Je vais aller voir un peu si Louve est dans le coin. » lui soufflai-je. « Puis je vais aller chercher ce qu’il nous fait pour qu’on soit à l’aise sur la plage. Enfin, si t’es toujours chiche ? » Quelle question… Poser chiche suivie d’un point d’interrogation à Ashleigh Strauss et vous obtiendrez quasi à coup sûr un oui. « On se voit tout à l’heure. Sois sage… » Nouveau bisous sur sa joue, et cette fois je m’éloignai vraiment.

@Abel I. Galinha il dit que je ne sais plus faire la fête. Je vais lui montrer comment on fait la fête comme une vraie Carpenter moi. Je vais lui montrer que je n'ai pas perdu la main et que je sais m'amuser. A croire que chez moi, c'est tout ou rien. Ce soir, j'ai enfin de me mettre minable, de me mettre la tête à l'envers qui à finir au plus mal. Je le traite de petit joueur et il trouve évidemment un truc à redire suite à ça ce qui me fait lever les yeux au ciel. Moi je trouve que ça procure juste un double plaisir ! Ouais une sorte d'orgasme de sensations ! Je crois que j'ai déjà trop bu ! Je termine mon verre d'une traite avant de prendre le second en main. Donc c'est sûr ? Tu veux pas tester ma méthode ? Moi, je suis sûre qu'elle est meilleure mais bon, il semblerait que monsieur est trop de fierté pour l'avouer. 20 minutes ? Je pense que tu me sous-estime ! J'espère en tout cas parce que cela, la soirée risque d'être courte.

Nouveau cocktail, c’est parti pour un de plus et finir sur le sable, allongée comme un cadavre, c'est surement ce qu'il veut faire de toi, parce que t'as dit un fort mais là il t'a pas épargnée, vraiment pas. Il arrache la gueule, dieu merci les précédents font tampons. Et à sa réplique, tu lui fais une grimace en plissant ton nez. Mine de rien t'as dû vraiment le saouler pour qu'il te le redisse à nouveau, déguisé derrière cette taquinerie. Ce qui était sur c'est que t'allais vraiment avoir du mal à rentrer à l'hôtel, le sable de la plage serait vraiment ton lit douillé ce soir. Denys y tenait à votre nuit à la belle étoile vu qu'il te le rappela bien clairement, histoire que tu n'oublies pas. Oh ça risquait pas, ça te parlait bien de dormir sous le ciel étoilé, les vagues vous berçant, le sable moelleux qui servirait de matelas, sans compter la compagnie de ton meilleur ami. Tu signais où ? Tu repris une nouvelle gorgée alors qu'il te taquinait encore et toujours, toi vite déstabilisée. Ca dépendait pour quoi il parlait, concernant son baiser c'est clair qu'il venait de te perturbais grandement. Toi qui te retenais comme pas possible de l'emmener dans un coin et de lui sauter dessus, si lui le faisait ça n'était pas d'une grande aide pour contenir tes envies et pulsions... Il déposa alors un bisous sur ton front, annonçant qu'il allait voir Louve, et genre chercher de quoi vous trouver pour votre nuit. Ouais c'est ça, on pariait qu'il allait revenir sans les affaires ? Que ça allait lui sortir de l'esprit ? Ton haussement de sourcil répondait parfaitement à son "si t'es toujours chiche". Forcément que tu l'étais. Tu étais toujours partante et pour une chose aussi simple et belle, encore plus. T'avais hâte, mais le fait qu'il s'en aille, qu'il te laisse, pour retrouver son ex, ça te faisait chier. Tu étais devenue possessive avec lui et là pour le coup c'était le cas, mais pas question de le montrer. Ouais ouais, toi surtout soit sage. De vous deux c'est lui qui allait retrouver son ex, lui qui était "faible" face aux femmes qui avaient partagé sa vie, tandis que toi ? T'avais pas beaucoup de quoi ne pas être sage. Légèrement râleuse, tu détournas ton regard du jeune homme qui s'éloignait, pour chercher qui tu allais pouvoir embêter. Ton regard tomba sur Marin en charmante compagnie. Vu qu'il avait voulu te mettre mal à l'aise avec Den', tu allais faire de même. Tu t'approchas du winthrop et de l'inconnue (Willa), déposant ton avant bras sur l'épaule de ton complice. Alors tu me présentes pas ta nouvelle poule ? lâchas-tu en jonglant entre Marin et Willa, sourire aux lèvres, rigolant même de ta connerie. Fallait pas t'en vouloir t'étais pompette. Tu avais enquillé six verres dont trois pina marguarita à des allures impressionnantes, deux mojito et un tequila gin vodka. Scusez là de son niveau d'alcoolisme bien atteint, mais toujours la tête sur les épaules, les idées claires et aucune envie de vomir.