OUVERT A TOUS | birthday party de louuuuuve (SOIR 9)

Le sucre tu l'avais dit mais c'était pas ça le dernier ingrédient dont il en avait mis plein. Et tu avais vraiment tout cité alors le seul possible c'était l'amour avec lequel il avait concocté ce cocktail pour toi. C'était bien ça. Je confirme, mais tu entends quoi par "beaucoup beaucoup" ? Rebelote, te voilà repartit avec cette question, cette demande de démonstration. Comme s'il le montrait pas assez, mais il paraissait qu'un jeune homme t'avais dit une fois que c'était jamais assez de montrer à ses proches combien on les aimes... Tu t'attardas plus sur sa façon de parler de ses études. Si tu l'avais vu passionné pendant le cours de surf, là elle c'était envolée la passion, mais bien loin. Tu trouvais ça beau comme il voulait que son frère soit fier de lui, mais au détriment de ce que lui avait envie ou aimait vraiment ? Pas d'accord. Je vois, mais même si tu fais pas psycho mais autre chose, ça veut pas dire que t'es plus bête que lui ou que ça importe moins. C'était quoi cette façon de se rabaisser ? Non, non, non, tu n'acceptais pas. Pour l'aider tu lui demandas le métier dans lequel il se verrait bien, incitant sur le fait de le dire tout de suite et non d'y réfléchir. Des idées il en avait et elles ramenaient toutes au même point : le sport, l'aventure. Tu lui en a parlé ? Peut être qu'il veut pas juste que tu galères à vadrouiller de partout, pas pour autant que tu fasses des études que tu aimes pas. Tu peux changer de cursus après tout. Rien ne l'empêchait, sauf lui et cette envie de ne pas décevoir son aîné.

Je sirotais mon mojito mais le posai quelques secondes lorsqu’elle demanda des précisions sur la quantité d’amour mise pour préparer son verre, sourire amusé aux lèvres.« Beaucoup beaucoup beaucoup.  Comme ça quoi. » répliquai-je avant de fondre sur elle, entourant mes bras autour d’elle pour la soulever et la serrer contre moi en démonstration. La reposant ensuite doucement sur le sol, je lui soufflai à l’oreille : « Et j’en mettrais encore plus dans le prochain verre tu verras… » Et la discussion suivante était plus sérieuse, trop sérieuse peut être. Les études… « De toute façon, j’aurais pas pu faire médecine comme lui. J’suis allergique aux hôpitaux. » confiai-je. « Y’a que mon frère et Bambi que j’aime comme doc. » Et puis j’ajoutai, avec humour : « Tu pourras peut être me soigner plus tard, quand tu seras véto ? C’est comme un doc mais pour les bestioles non ? » Tout pour éviter les blouses blanches… Quand elle évoqua l’idée de parler de tous mes doutes à mon aîné, j’acquiesçai : « Faudrait que je le fasse… Quand il sera moins furieux contre moi… Il a pas aimé que j’parte en Jamaïque. » Alors que lui, quand il était étudiant, il participait aussi au SB franchement… « J’ai presque validé ma troisième année. Encore un an et je serais quitte, enfin diplômé. Je vais pas changer maintenant. » Autant finir et puis après, j’en ferais ce que je veux de mes connaissances de psycho… Je n’étais pas obligé de finir enfermer dans un bureau…

Pour le dernier ingrédient tu voulais savoir à quel point il en avait mis beaucoup. Car c'était vague et ça n'avait pas la même définition ou dose pour toi que pour lui. Bon c'est vrai, tu me taquinais surtout, grattant de son affection. Tu te retrouvais ainsi les pieds décollés du sol, collée à lui, pour cette fameuse démonstration. À nouveau au sol, ce qu'il te murmura te fit finir ton mojito en un temps record. Tu disais quoi ? Que tu en mettrais plus dans prochain ? Montre moi le défiais tu avec un sourire plein de malice. On allait pas te changer et surtout pas avec lui. Puis la discussion suivante était plus posée et moins fun. Beaucoup moins fun. Tandis qu'il évoque que tu le soignes à l'avenir si besoin. Oui je peux prendre soin de toi s'il t'arrive un truc, mais... avec la blouse ou sans ? et ta question pointait bien cette pensée coquine qui allait avec la blouse. Fantasme typique d'un homme : la tenue infirmière. Tentant de l'aider à savoir ce qu'il voulait faire plus tard, tu lui conseillais d'en parler avec son frère, ça serait plus simple que se poser trois milles questions. Pourquoi ? demandas-tu concernant son départ pour la Jamaïque. Pourquoi son frère y serait contre ? Il avouait alors n'en n'avoir plus pour longtemps avec les études. En tout cas moi que tu sois en psycho ou ramasseur de mangues, promis je serai toujours fière de toi. Séquence émotion, tu étais sincère. Tu savais qu'il était en or et qu'il avait des tas de qualités et compétences en lui. Enfin bon, si on continue bientôt je vais boire par déprime, hooooors tu me dois un nouveau verre... Il allait pouvoir te décerner l'award de la pochetrone de l'année.

De l’amour, tout plein d’amour dans la confection dans ce verre et dans la préparation de tous les précédents d’ailleurs. C’était l’ingrédient qu’elle devina en dernier et après un calin illustrant un peu la dose mise, je la reposai et la vis descendre son mojito cul sec, remettant le verre vide entre mes mains pour avoir le suivant, que je venais de promettre encore plus chargé. Je me rapprochai donc du bar, terminant le mien également, j’attrapai la bouteille de rhum, ne me cachant pas cette fois pour refaire deux nouveaux mojitos. Discutant avec ma meilleure amie tout en m’activant, elle affirma être en mesure, une fois diplômée, de s’occuper de moi. « Même si je n’aboie pas ou ne miaule pas ? » Cliché du véto, parce qu’à coup sûr, je voyais pas ma blonde préférée s'en tenir aux chiens et chats dans un petit cabinet de ville tout sage, tout propre, tout… ennuyant ? Non, je me trompais peut être mais je la voyais plus partir en mission, ou bosser dans un zoo avec des animaux plus impressionnants et exotiques. « Tu bosseras où après ? » demandai-je donc avant de répondre à sa question que j’avais un peu oublié. « J’aime pas les blouses blanches, mais tu peux essayer de me faire changer d’avis. » Un nouveau défi ? Oui, enfin ça sonnait surement trop pervers pour que ça soit dénué d’ambiguïté, et c’était surement pas une bonne pente à prendre. Fallait croire que les quelques verres déjà bus m’empêchaient déjà de penser sagement. J’évoquais le fait que ce voyage contrariait mon frère, Priape donneur de leçon.com : « Il pense que ça va me distraire, que je risque d’échouer mon année… » J’allais juste devoir mettre les bouchées doubles pour le second semestre. En tout cas, ça faisait plaisir d’entendre les paroles suivantes de ma meilleure amie. Un large sourire se dessina sur mes lèvres : « Merci. » soufflai-je avant d’ajouter encore quelques glaçons, pour parfaire nos verres. « Mademoiselle est servie. » annonçai-je en lui donnant son nouveau mojito. Je levai mon verre, trinquai et pris une gorgée avant de la questionner : « Alors, tu sens la double dose d’amour ou faut que je te fasse encore une démo ? »

Je jette un coup d'oeil à Denys pour lui montrer que je l'ai à l'oeil et qu'il a pas intérêt à faire n'importe quoi sinon, je lui saute dessus, je le tape, je le découpe en morceaux et ensuite, je le tue mouahaha. Non, je rigole ! Je ne ferais pas une chose pareille ! Il est parfait Denys. Je vais même essayer de pousser Ashleigh dans ses bras si j'y arrive. Mais pour ça, j'ai besoin d'aide. Et comme Abel a l'air de ne rien avoir à faire alors, je vais le prendre avec moi ! D'abord, je l'agresse limite en lui demandant s'il me paie un verre mais, c'est pas vraiment une question parce que je le remercie directement après avant de lui adresser un large sourire et de cligner des paupières d'un air innocent. Il demande un autre verre au barman en ajoutant que je commence à lui plaire alors, ça me fait plaisir ! Tu vois, je suis peut-être pas si ennuyeuse que ça ?! Montre moi comment tu fais la fête !

• Maintenant que j'ai mon verre, je vais pouvoir commencer à aller vers les gens, à parler, à faire la fête et pas rester dans mon coin. Enfin, c'est ce que je pensais, mais rapidement, @Alexys C.-Mordachov est arrivé à mes côtés, réclamant son verre. Pour le coup, j'ai été surpris en fait, soit elle veut m'impressionner, soit... Soit je sais pas, mais j'étais pas vraiment habitué à ça pour le coup. J'pense pas que ça va me déplaire. "Attends attends, faut savoir doser quand même... Déjà on bois, plusieurs verres, et ensuite, on fume, parcequ'une soirée sans fumer c'est comme... C'est comme un chat sans sa queue, c'est moche..." Non, l'alcool n'a pas encore fait effet, mais oui, mes comparaisons sont vachement dégueulasse. Du coup, lorsque le verre arrive,je le glisse face à elle, et après un ou deux verres de plus, on pourra continuer la soirée et être vraiment dedans, là, faut juste se préparer, se chauffer on va dire... •

Je décide d'embêter Abel ce soir. A croire que j'ai une victime pour chaque moment de la journée. Le pauvre, il va vraiment en avoir marre de moi. Il va peut-être finir par lâcher l'affaire. Pour le moment, je crois que ça lui plaît plus qu'autre chose. Le barman me sert un verre et je le bois d'une seule traite. A croire que je suis remontée ce soir, pire qu'une pile électrique. On boit et après seulement on fume ? T'es vraiment un petit joueur Galinha ! Je lève les yeux au ciel avant de me mettre à rire et de demander deux nouveaux verres au barman. Au passage, j'adore ta comparaison ! Je l'avais jamais entendu. Je pensais qu'on parlait d'un poisson sans queue... ou sans nageoires, je sais plus trop ! J'hausse les épaules, je crois qu'on s'en fout en fait.

Il voulait que tu sois celle qui s'occupe de lui si besoin est. Etant en médecine vétérinaire, tu avais des bonnes connaissances et ça se rapprochait de lé médecine basique mais pas trop non plus. T'acceptais tout de même, juste pour lui, et tu te mis à rire à sa remarque s'il n'aboierait pas ni miaulerait. Et là, comme toujours, ton esprit pervers rentra en jeu et ta bouche ne put retenir tes mots. Mais tu peux remuer la queue et tu explosas de rire devant ta connerie. T'en loupais jamais une toi. Tu repris un ton plus sérieux quand il s'intéressa à ton avenir, ton futur job. Je sais pas, au départ surement dans un cabinet où j'ai dû faire un stage avant noël, la suite l'avenir me le dira. T'étais pas le genre à faire des plans sur la comète, à voir loin. Toi, tu te laissais guider, porter par le vent, pas trop inquiète, ton compte en banque bien fournie et des idées fixes en tête. Tu connaissais tes compétences et t'étais pas le genre à te rabaisser. Et il rebondit alors sur la blouse, ce qui te fit marrer à nouveau. Essayer ? Je gagnerai haut la main et c'était la joueuse en toi qui parlait, plus fort que toi, ne voyant pas là un gros panneau qui signalait un danger. Ce genre de réplique c'était bon pour des arrières pensées et c'est pas comme si tu t'en empêchais, pas comme si depuis quelques jours tu avais cette attraction pour lui. Après la discussion sérieuse des études, c'est le fait que son frère ne veuille pas que Den' soit ici qui t'interpella. N'y pense pas, tout le monde est ici, et ça veut pas dire qu'on va tous rater notre année sinon y a longtemps que l'université aurait annulé le spring break si c'était pour avoir un taux de réussite bas. Qu'il arrête de se tracasser et qu'il profite. C'est pour ça que tu terminas ton mojito, réclamant un autre pour pouvoir avoir droit à encore plus de l'ingrédient amour dans ta boisson. Il s'y attela aussitôt, te questionnant sur l'ingrédient final qui faisait la différence. Hésitante, la bouche sur le côté, le regard en l'air, tu fis un sourire qui voulait tout dire. Huum, j'hésite... c'est un peu mieux que le précédent mais... pas encore suffisant. La chieuse dans toute sa splendeur. Ou la gratteuse. Au choix. Tu bus tout de même une gorgée, savourant ceci. Alors, ça te fait quoi de la revoir ? Louve évidement, son ex.