OUVERT A TOUS | birthday party de louuuuuve (SOIR 9)

Il comptait pas s'arrêter à ce seul cocktail et un sourire se dessina donc sur tes lèvres. Toi t'allais pas dire non pour en goûter d'autres, t'étais un vrai trou, tu disais jamais non pour picoler et tester de nouveaux cocktails. Chiche. Des couvertures et une nuit à la belle étoile, je signe. Ca s'annonçait magique et t'étais pas le genre à te défiler quand on te disait chiche. Encore moins quand c'était pour quelque chose d'aussi cool et sympa. Puis ENFIN tu trouvas les ingrédients finaux. Tu en avais mis du temps dit donc mais tu avais réussi. Fière, tu terminas ton verre cul sec. Plus besoin de le savourer, tu l'avais fait avec les deux précédents déjà. Autre chose, je veux voir tes talents pour d'autres cocktails, mais un moins compliqué quand même, je veux me souvenir de cette soirée, surtout que ça impliquait nuit à la belle étoile et pas question d'en n'avoir aucun souvenir car tu avais trop bu. En tout cas chapeau tu m'as bien fait galérer. C'était peu de le dire. Tu le laissais donc vous préparer un nouveau cocktail, impatiente de découvrir ce que celui ci allait être.

Donc marché conclu, cette nuit, on dormait sur la plage. Grand sourire aux lèvres, j’annonçais ensuite à mon amie qu’elle avait enfin réussi à identifier chaque composant du cocktail et j’attrapai nos verres pour aller nous préparer de nouvelles boissons, en changeant donc de recette. Je remis un verre plein à la jeune femme, rempli d’un liquide aux teintes blanchâtres,  pétillant un peu ce qui révélait la nature gazeuse d’un des composants, et avec des feuilles de menthe flottant parmi les glaçons. « Facile là. » Je lui avais préparé un grand classique. Je toquais mon verre contre le sien. « Tu joues encore alors ? T’essaies de trouver ce que j’ai mis dedans ? » Torchés. On allait finir comme ça. « C’est bien, t’auras tellement bu que t’auras même pas besoin de couverture tout à l’heure sur la plage. » me marrai-je alors en dégustant quelques gorgées de ce nouveau cocktail.

Verres terminés, troisième pour toi, lui seulement le premier, c'était round deux. Nouveau cocktail, nouvelle devinette. Tu regardes pas mais quand il te le tend, tu souris. Celui ci pour le coup c'était plus que facile. Un classique mais non seulement un de tes préférés que tu buvais souvent. Tu me connais bien je vois. Et je dirai qu'il doit y avoir du rhum, de l'eau gazeuze, de la menthe, des glaçons et... du citron vert. Comparé à toutes les autres fois là t'étais sûre de toi, mais vraiment. Pas de doute, même les yeux fermés tu aurais pu deviner. Tu le goûtes aussitôt pour voir s'il sait bien le faire et t'es pas déçue, une fois encore. T'es quand même à ton quatrième verre en quoi une demie heure ? Ouais tu vas être belle ma vieille. C'est pas faux, alors boit toi aussi, comme ça tu vas pas mourir de froid ou grelotter sous les couvertures. Toujours taquine, tu reprends une gorgée. T'es sûr que t'es mécano ? Ou bien t'as été barman avant ? T'étais la reine des soirées, tu les enchaînes et les alcools aussi mais tu savais pas pour autant faire d'aussi bons cocktails.

Rien qu’au visuel, avec ses feuilles de menthe flottant dans le liquide, il était identifiable au premier coup d’œil, le célèbre mojito dont elle m’annonça au tac au tac chacun des ingrédients. « Attends, attends, t’as oublié un truc… » m’amusai-je à chipoter histoire de la faire un peu réfléchir et qu’elle continue sur sa lancée en descendant son verre aussi vite que les trois précédents. « Alors ? Un ingrédient primordial… Et j’en ai mis beaucoup beaucoup. » Je m’amusais à souligner que grâce à moi, elle n’aurait pas besoin de couverture. Avec tout cet alcool dans le sang elle allait être réchauffée. Et elle me poussait donc à boire davantage et plus vite. Je levai mon verre, pour le vider de moitié, obéissant alors qu’elle me questionnait sur mon parcours. « Barman, mécano, chauffeur livreur, ramasseur de mangues… J’ai un peu tout fait pendant mes années de vadrouille. » avouai-je en repensant à tous les petits boulots qu’il me fallait enchainer et accepter pour pouvoir ensuite avoir assez d’argent pour repartir en voyage.

Le verre sous tes yeux, tu devinais tout de suite le cocktail. Citant les ingrédients un par un, tu savais parfaitement bien la composition d'un mojito. Sauf qu'il exigeait la totalité des ingrédients et tu en avais omis un. C'est que t'es pointilleux, ou tu me veux vraiment saoule. Je devais être si marrante à l'after de Wade que tu veux me revoir comme ça ? Tu rigoles parce que t'avais des flashs qui étaient revenus. Toi faisant du bruit comme jamais, ratant le tabouret pour finir au sol, t'allongeant sur le carrelage pour y dormir. Quant à la suite... tu l'avais bien oublié de base, jusqu'à ce samedi, à la version 2.0 des baisers qu'il avait déposé sur ta peau. En tout ce mojito est délicieux, si bien que tu te questionnes sur sa vocation. En effet, il a été barman durant un moment. Tu vois que t'es doué pour autre chose que le surf et que t'es plein de surprises. Ce qui était agréable. Découvrir toujours plus de choses sur lui, tu disais jamais non. Ramasseur de mangues, ça par contre j'aurais aimé voir dis-tu en riant et le titillant gentiment. Ca devait pas être de la tarte en tout cas. Si tu t'en sors pas avec la psycho, tu sais dans quoi te reconvertir. Proprio d'un bar à cocktails, ça serait cool et tu serais sa cliente préférée, la numéro une, celle accrochée au bar tous les soirs.

Je vais souhaiter un bon anniversaire à Louve et ce, même si je ne la connais pas parce que c'est son anniversaire d'ailleurs, je lui ai apporté une bouteille en guise de cadeau parce que je ne vois pas ce que j'aurais pu prendre d'autres à vrai dire. Quand je m'éloigne, j'aperçois Denys avec Ashleigh et je fronce les sourcils. D'ailleurs, quand mon regard croise le sien alors, je lui fais un signe comme quoi je le guette. Ouais, faut garder un oeil sur lui parce qu'il va faire n'importe quoi le petit. Et puis, je vois aussi Abel qui est tout seul alors, je décide de d'aller l'embêter un peu. Salut toi ! Tu m'offres un verre ? Je te remercie ! Je fais question-réponse, c'est pas cool je sais mais, c'est lui qui veut que je change, que je redevienne comme avant alors, il peut bien faire ça pour moi mouaha.

« T’es tout le temps marrante Ash, mais j’avoue que quand tu tiens pas la marrée, ça me fait marrer. » confessai-je avec un petit rire avant de reprendre en me raclant la gorge : « Alors, cet ultime ingrédient ? J’en ai mis plein je te dis, concentration. » Sourire malicieux aux lèvres, j’amenai mon propre mojito à mes lèvres et c’est à cet instant que mon regard croisait celui réprobateur d’Alexys… Coach amoureuse number one de Denys Zacharias. Son petit coup d’œil me ramena aussitôt à la réalité que j’avais confié à la brune quelques jours plus tôt : je m’accrochais désespérément à ma BF alors que c’était une voie sans issue, que mes sentiments n’étaient pas partagés. Alexys me fit signe qu’elle me surveillait, histoire surement de me rappeler de ne pas faire n’importe quoi. Je repris donc la discussion, listant les quelques jobs que j’avais effectué déjà, un la faisant particulièrement rire. « Hé on ne se moque pas jeune fille, les mangues excrètent une sorte de liquide acide, ça pique à force de les cueillir, c’est un métier super dangereux. » fis-je avec sérieux avant de pouffer, même si pour le coup, c’était véridique, j’avais vraiment chopé de sacrés ampoules avec ces fichus fruits.  « J’sais même plus pourquoi je fais psycho… Enfin si je sais… Je crois que c’est pour faire plaisir à mon frère… » avouai-je en grimaçant. Je m’éclatais nettement plus dans mes cours mineurs : le sport.  

• Un verre dans la main et me voila parti pour profiter de cette soirée, et fêter dignement l'anniversaire de @Louve V. Perol. Je l'aimais bien cette petite, disons qu'entre nous, c'était assez étrange et décrire notre relation est quelque chose d'impossible au jour d'aujourd'hui. D'ailleurs, elle ne tarde pas à venir par derrière, en prenant mon cul pour une balle de foot, ce qui me manqua de me faire renverser mon verre. "Je voulais juste prendre un verre avant de venir te voir !" A peine venue aussitôt partie, trop rapide pour moi. "Joyeux anniversaire au passage !" portant mon lèvres à mes lèvres, je ne resta pas longtemps tout seul, @Alexys C.-Mordachov arriva à mon niveau, me demandant de lui payer un verre, du moins, limite elle m'ordonna de le faire vu qu'elle répondit elle même à la question qu'elle venait de me poser, j'hausse les épaules, faisant signe au barman de me servir un autre verre. "C'est que limite tu commencerais à me plaire en faisant des trucs comme ça !" Un sourire sur les lèvres, elle avait l'air de commencer à vouloir se lâcher un peu, voyons voir jusqu'à où elle va pouvoir aller. •

Vu comme tu enchaînais les verres et qu'il s'en réjouissait tu pensais tout de suite qu'il voulait te voir la tete a l'envers et se marrer des bêtises que tu pourrais faire sous l'effet de l'alcool. Mais ce soir il allait t'en falloir plus que la dernière fois parce que ce soir tu n'avais pas passé une semaine à t'inquiéter qu'il s'éloigne. Y avait quelques accrochages avec le stop que tu lui avais mis puis la blague avec Marin et le faux couple, mais rien qui t'avais fait remettre en question votre amitié et ton importance dans la vie du mather. Ben si c'est pas le sucre, c'est quoi ? L'amour avec lequel tu l'as préparé ? parce que tu avais tout cité sinon. Quant aux boulots qu'il avait fait pendant ses voyages, surtout un te fit rire alors qu'il expliquait très sérieusement que c'était un boulot dangereux. Tu rias de plus bel, perdant ton sourire quand il parla de ses études. Pourquoi tu fais ça pour lui faire plaisir ? Si je te demande là maintenant de me dire ce que tu te vois bien faire plus tard comme boulot, tu penses à quoi ? Tout de suite, sans réfléchir. Toujours là pour l'aider, pour tenir à merveille ton rôle de meilleure amie.

Et avec un amusement certain, je la cuisinais pour qu’elle me cite un ingrédient principal, insistant bien sur le fait que j’en avais mis énormément, et lorsqu’elle termina par éliminer le sucre, elle devina que je me référais à l’attention et l’application particulière que j’avais mis dans la confection de ce cocktail. Je me marrai en secouant la tête : « Tu deviens super bonne à ce jeu. » Et on parlait ensuite des différents emplois que j’avais enchainé lors de mon périple, et puis finalement, quand on parla psycho, c’est avec un soupir que je concluais ne même plus être certain de la voix que j’avais choisi. « Parce que mon frère c’est un pédiatre renommé, il a fait des études exemplaires, il était dunster, il est brillant et je veux qu’il soit fier de moi. » expliquai-je, et abandonner Harvard, lâcher ce que j’avais déjà entrepris, tout ça pour barouder, il m’avait fait comprendre que ce n’était pas une option envisageable pour moi. Et le meilleur moyen de savoir pour quelle voie j’étais véritablement fait, c’était la technique qu’adoptait mon amie : me questionner sans me laisser le temps pour réfléchir. « Guide de montagne. Prof de plongée. Surfeur professionnel. » Ouais bon, en gros, que des trucs qui impliquaient le sport on était d’accord. « Non mais je trouverais un moyen de tout concilier. Le sport est de plus en plus reconnu comme quelque chose de thérapeutique. »