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Secrets are poison (biki)

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Bambi sursauta légèrement lorsque Ciarán ferma le robinet brusquement. Sûrement était-ce une façon comme une autre de réagir face à la confession qu'elle venait de lui faire. Si l'italienne n'avait pas été certaine qu'il la repousse, sûrement aurait-elle fait un geste vers lui, mais elle s'en défendit pour l'instant. Il fallait le laisser encaisser, digérer. J'aurais préféré... admit-elle avec émotion, car dans tout ça, la brunette ne pouvait qu'être désolée de colporter un secret aussi lourd. Mais ne pas le dire aurait revenu à lui mentir, et n'avait-il pas dit, lors de la Saint Valentin, qu'il ne voulait pas qu'elle lui mente ? Elle m'en a parlé hier. J'étais à la bibliothèque du campus et elle m'y a surprise. J'ai ruminé ça depuis. Je n'aurais pas tenu plus longtemps...

@Ciarán S. Halstead
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C'était bête mais quand Bambi te disais j'aurais préféré tu prenais vraiment conscience de la véracité des faits. C'était donc vrai. Il n'y avait aucune raison rationnelle pour qu'elle puisse inventer une connerie pareille, mais cette réplique te faisait tout prendre dans la tronche. C'était exactement comme l'effet d'un coup de poing dans le ventre sans raison, arrivé de nul part. La prochaine fois qu'elle voudra se poser en terrasse avec toi pour un café.. tu lui diras que ces craintes étaient fondées ! Tu ne voulais pas la voir, tu ne voulais pas d'explications, tu ne voulais pas l'entendre. Tu avais cette impression de ne demander qu'à exploser et Bambi était là, en soutif après sa crise, encore toute frêle sans compter qu'apparemment cette histoire l'avait bousculée, stressée, rendue malade. Femme formidable ou pas, sur ce coup-là, elle a merdé ! Et toi, tu étais au bout du rouleau. Tête s'abaissa cinq secondes, incapable de savoir où tu allais puiser un semblant de sérénité face à elle. Tu, tu devrais te reposer. T'approchant d'elle, tu as glissé ta main dans ses cheveux à l'arrière de sa tête pour l'embrasser sur le front, et quitter la salle de bain.

@Bambi C. Corleonesi
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Bambi avait voulu éviter de le brusquer, et elle avait complètement échoué. Aurait-elle dû cacher la vérité, mentir, quitte à être mal sans donner de raison valable à Ciarán ? Peut-être. Lorsqu'elle voyait sa réaction, cela lui traversait l'esprit. Mais c'était trop tard pour reculer maintenant. J'ai pas l'intention de prendre un café avec elle... tenta-t-elle d'une voix douce et apaisante alors qu'elle le sentait bouillir de l'intérieur. C'était douloureux à voir pour l'italienne qui pourtant ne bougeait pas. Elle refusait. Malgré la fragilité imposée par sa crise précédente, elle refusait de rester bras ballants alors qu'il quittait la salle de bain après lui avoir embrassé le front. Et toi tu vas où ? Non Ciarán je te laisse pas seul, hors de question ! Si tu as besoin explose, mais parle-moi, repose-toi sur moi... tu ne vas pas sortir à cette heure-ci, il fait nuit !

@Ciarán S. Halstead
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Encore une fois Bambi était douée. Non parce qu'au fond c'était clairement ce que tu voulais entendre : qu'elle ne prendrait pas avec un café avec, qu'elle n'en avait pas l'intention. Oui, tout portait à croire que tu n'allais pas pouvoir faire face à Patty avant un long moment. Plus les minutes passaient plus tu te noyais sous les incertitudes, les doutes, les craintes, les questions et tout se bousculait dans ta tête, ce qui devenait totalement ingérable. J'ai besoin d'air.. L'anxiété, la colère se voyaient à ton visage. On y arrivait enfin, ce moment où tu prouverais à Bambi que tu ne disais pas faux quand tu passais ton temps à lui dire que tu n'étais pas un cadeau, que tu n'étais pas assez pour elle. Je n'sors pas, je veux pas te laisser seule mais j'ai besoin de.. Tu ne pouvais pas la laisser seule, pourtant la rue, tu en avais besoin, maintenant. Tu cherchais ton briquet dans les poches de ta veste. Tu veux m'aider ? Va te reposer, s'il te plait. A lire entre les lignes ça donnait : Laisse moi me griller un joint, et détester la femme que j'ai aimé comme on aime une mère. Récupérant ta boite métallique à tabac, tu faisais nerveusement claqué ta chevalière contre celle-ci.

@Bambi C. Corleonesi
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Le fait qu'il précise avoir besoin d'air arrêta Bambi dans son élan. Elle aurait voulu dire autre chose, essayer de le réconforter, de l'apaiser, mais elle en était incapable. Là, elle se trouvait totalement impuissante. Pour le moment elle serrait juste ses mains contre ses bras, son cerveau cherchant une solution jusqu'au moment où il lui précisa qu'il ne sortait pas pour ne pas la laisser seule. Je ne suis pas en sucre Ciarán et je n'ai pas besoin d'être prise en pitié... si tu as absolument besoin de sortir sors, qu'est-ce que tu veux que je te dise... L'italienne haussa les épaules. Pour le moment elle rendait les armes. Lorsqu'il lui ordonna presque d'aller se reposer, elle se mit à murmurer des choses en italien avant de fermer un peu brusquer la porte de sa chambre. Mais se reposer, elle en était bien incapable. Pas en le sachant mal, pas en sachant qu'il pouvait faire une connerie. Assise sur le bord de son lit, elle aperçut son écrin de violon dans son placard encore ouvert. Violon dont elle n'avait pas joué depuis plusieurs années. Bien sûr elle n'en jouerait pas maintenant, mais le simple fait de toucher son instrument lui fit du bien. Ça et prendre son bloc pour dessiner.

@Ciarán S. Halstead
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Dis le Ciar', la remarque de Bambi venait de t'agacer. Tu sais cette fameuse goutte d'eau qu'on aurait voulu éviter à tout prix. Cette communication foireuse entre vous, en temps de crise, ne t'avait clairement pas manquée. Tu avais ce sentiment qu'elle ne te comprenait pas ou plus du tout, qu'elle confondait ton inquiétude et une potentielle pitié à son égard. Pitié que tu n'avais pas d'ailleurs. Tu étais juste inquiet, et savoir que tout ça l'avait autant travaillé te révoltait. Sa porte sévèrement fermée, tu finissais trois secondes dans le silence le plus total avant de quitter l'appartement. D'ailleurs tu avais eu ce besoin de quitter cet appartement pour te retrouver dehors, mais l'envie n'y était pas, parce que tu ne voulais justement pas la laisser seule. Mais ça tu as quitté l'appartement parce que cette tension entre vous était de trop. Tu t'es baladé en pleine nuit, tu t'es grillé un joint, et tu as bu un verre dans un bar où tu n'avais jamais mis les pieds jusque là. Tu aimais la nuit, la lune, savoir la moitié du monde endormi, et parfois tu en arrivais même à regretter que le soleil doive se lever. Tu as cogité, un peu trop. Pourtant ça ne t'était pas arrivé depuis au moins deux mois. C'est vrai, la dernière que tu avais autant souffert de tes séquelles émotionnelles et identitaires c'était quand elle avait quitté le pays pour son pays natal. En rentrant tu as fait ton saut en salle de bain, pris le temps d'observer tes traits de visage dans le miroir, et tu t'es déshabillé. Toi, qui n'avait pas répondu au texto de ta chérie, tu finissais par te glisser à ses côtés dans son lit : partagé entre toutes tes préoccupations et rancunes d'une part, et le besoin de l'avoir près de toi, d'autre part. 

@Bambi C. Corleonesi
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Bambi avait aussitôt regretté ses paroles, surtout lorsqu'elle entendit la porte de l'appartement s'ouvrir et se fermer. Curieusement, leur manque de communication ne lui avait pas manqué non plus. Elle serra son instrument entre ses doigts, jusqu'à en ressentir une certaine douleur, comme pour se remettre en place, et prit son téléphone pour taper le fameux texto. L'italienne espérait sincèrement qu'il lui pardonnerait ce coup de sang inutile. Elle reposa l'appareil sur sa table de nuit, attendant une réponse, cinq minutes, puis dix, puis vingt. Une heure s'écoula et de longues larmes suivirent sur ses joues pâles et froides. Soit il n'avait rien reçu, soit il lui était arrivé quelque chose. Tout était possible avec Ciarán, surtout mal comme il devait être. Aussi, pour se calmer, la brunette se mit à jouer. Pour la première fois depuis des années, elle usa les cordes de son fidèle violon pour un air si triste que son cœur lui-même lui parut se mettre à saigner. Un morceau, puis un deuxième. Combien de temps s'écoula-t-il avant qu'elle ne repose son instrument pour se déshabiller et se mettre au lit, à ruminer dans le noir ? Difficile à dire. Mais impossible pour Bambi de fermer les yeux. Elle ruminait encore, ses propos stupides, sa crise, les mots de Patty, ce qui se serait passé si elle avait gardé le secret. Rien de bon, sans doute. Finalement, lorsqu'elle entendit la porte de l'appartement s'ouvrir enfin, un soupir de soulagement la secoua. Il allait bien. L'italienne l'attendit patiemment, espérant qu'il viendrait dans son lit et par on ne sait quel miracle, c'est ce qu'il fit. Dès lors qu'il fut glissé dans les draps, l'italienne s'approcha pour le serrer contre elle, tout simplement. T'es là... tu n'as rien...

@Ciarán S. Halstead
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Il était tellement tard que l'aube n'était plus très loin. Tu étais persuadée que tu la retrouvais endormie, et pourtant tu ne t'étonnais pas de la sentir se glisser contre toi, et réagir à ta présence. Tu te rendais bien compte qu'avec elle vous surfiez sur cette vague. Que cela soit noir ou blanc, à chaque fois le cursus était remis à zéro, la balle au centre. Tu lui avais automatiquement fait une place contre toi, ton regard fixait le plafond et tes doigts caressaient son épaule. Comment tu te sens ? Tu avais besoin de savoir, à croire que c'était plus fort que toi, et que tu voulais te débarrasser d'une inquiétude au moins. En attendant, tu étais là, tu n'avais rien et tu t'étonnais de cette inquiétude de la demoiselle. Après tout, tu semblais presque oublié que la nuit et la rue ce n'était pas le dada de tout le monde. Toi, tu te fondais plutôt dans ce décor, c'était même celui que tu préférais. Tu n'étais clairement pas bavard, l'humeur n'y était pas mais son texto t'avait poussé à la rejoindre dans ce lit comme pour ne pas donner raison à cette distance qui s'était installée entre vous, et surtout comme pour lui dire implicitement que tu lui pardonnais.

@Bambi C. Corleonesi
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Sur le coup, Bambi en avait presque oublié sa crise tellement son inquiétude pour Ciarán avait pris le dessus. Le sentir près d'elle était inespéré alors qu'elle était persuadée qu'il lui en voudrait davantage pour ses mots malheureux... mais sa présence lui indiquait une sorte de pardon implicite auquel l'italienne essayait de se raccrocher, alors que le jeune homme demandait simplement comme elle allait. Rien sur son propre état, pas un mot sur sa soirée, son état d'esprit. Rien. La brunette allait devoir s'en contenter. Je suis plus solide que j'en ai l'air ? tenta-t-elle un trait d'humour avant de se racler la gorge. C'était peut-être de trop. C'est plutôt à toi que j'ai pensé toute cette soirée... enfin soirée plutôt nuit, j'aime déjà pas quand on est fâchés mais là pas savoir où tu étais pendant toutes ces heures j'ai pensé au pire...

@Ciarán S. Halstead
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Une huître. Tu l'as toujours été. Tu l'es. Peut-être que la force de Bambi c'était de ne jamais avoir eu la prétention de vouloir te changer. Tu en étais même sûr. C'est peut-être le détail qui t'avait empêché de tout freiner quand tu sentais qu'elle t'invitait à tomber follement et pleinement dans ce tourbillon audacieux qu'était votre relation. J'en ai jamais douté. As-tu confié. Bien sûr qu'elle était plus solide qu'elle pouvait en avoir l'air. Mais tu considérais que ça n'était pas une raison suffisante pour étouffer les inquiétudes que tu pouvais avoir. Tu la découvrais face à sa maladie, difficile pour toi de situer cet épisode face aux regards de ses antécédents. Je suis pas fâché, du moins certainement pas contre toi. C'était bon de le préciser, parce qu'au fond tu étais énervé. Tu étais dans cette phase où tu pourrais en vouloir à la terre entière, et là, Patty venait de te décevoir pour la première fois. C'était beaucoup trop à supporter, ça soulevait tellement de questions, de reconsidérations, que tu en perdais même le fil de ta vie. Tout était et tout aurait pu être totalement différent maintenant que tu connais ce détail. De quoi t'avait peur, j'étais juste dehors, c'est tout. C'est sûr que tu avais un rapport à la rue différent que celui de Bambi mais tu considérais qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, et ça, bizarrement, ça nous rappelait quelqu'un.

@Bambi C. Corleonesi
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