Le jour de ma première approche. pv Holloria

Le jour de ma première approche.Elle à le cerveau mais pas le contrôle de ses émotions et ça malheureusement, c'est indispensable pour devenir agent. Il faut savoir se gérer sois même ainsi qu'une situation de crise. Car là dehors, on ne lui laissera pas le choix ni le droit à l'erreur. Je veux ce qu'il y a de meilleur pour elle, comme rester près de moi. Non ça c'est ce qu'il y aurait de meilleur pour moi en vérité mais au moins je pourrais veiller sur elle. Mais là il était temps de prendre une douche et je la quittais pour ma salle de bain. Sauf qu'elle ne tardait pas à me suivre pour me demander la permission d'elle aussi pouvoir se savonner. Moi désolé mais je sautais sur l'occasion pour profiter à nouveau d'elle et de sa présence près de moi. Un instant passait et je voyais sa silhouette bouger de nouveau, se séparant de son haut pour venir se glisser près de moi. Elle est tellement belle... Son corps est parfait, elle est parfaite. Un peu tendue, elle jouait alors la carte de la provocation, gentiment bien sûr Tu peux vraiment pas te passer de moi en fait. je souriais en coin en la fixant droit dans les yeux "J'assume et tu n'y es pas réticente non plus apparemment." oui puisqu'elle est venue. J'approchais alors d'elle, mon visage tout proche du sien "Tu aurais pu dire non et pourtant tu es là." toute proche de moi... Si proche que je glissais doucement ma main le long de son bras, remontant jusqu'à son épaule pour ensuite remonter sa gorge jusqu'à sa joue et venir l'embrasser. J'aimais tellement ça, le gout de ses lèvres. J'attrapais ensuite ses épaules, l'invitant à pivoter doucement pour qu'elle se retrouve dos à moi, glissant à nouveau mes mains le long de ses bras, mon visage venant se nicher près du sien "Tu veux un massage?" même ça j'y prendrais le plus grand plaisir à la toucher.

Le jour de ma première approche.C'était putain de malsain en fait. Et je m'enfonçais un peu plus à chaque fois. En fait, je partais totalement en couille et la seule excuse que je me trouvais était qu'il profitait de mes faiblesses de cette soirée. C'était moche parce qu'en réalité j'étais consentente dans cette histoire, j'essayais juste de me décharger mentalement de tout ça. "J'assume et tu n'y es pas réticente non plus apparemment." Chut, n'enfonce pas le couteau dans la plaie non plus. Je respire un peu trop fort et j'sais pas si c'est parce que j'ai envie de lui encore une fois ou parce que je me rend compte que je devrais vraiment m'en aller pour de bon mais le fait est que son visage près du bien efface tout le reste encore une fois. "Tu aurais pu dire non et pourtant tu es là." Ouais. J'aurais pu, je l'avais pas fais et.. Je regrettais. Triste réalité. Il effleurait ma peau, revenait prendre possession de mes lèvres et j'réagissais plus. Triant les informations dans ma tête, tentant de démêler le bien du mal correctement cette fois. "Tu veux un massage?" Je frissonnais, dos à lui, sentant ses muscles saillant contre ma peau. Oui, OUI. Que ça hurlait dans ma tête. Je fermais les yeux et.. Non. Non j'pouvais pas faire ça. C'était pas moi et il était trop vieux, il était mon prof, j'étais allé trop loin. Soudainement, je le repoussais, me glissant pour atteindre la sortie de la douche, la panique prenant le dessus sur tout le reste. J'aurais pas du, il faut que je m'en aille. J'renfilais ce que j'avais laissé sur le sol sans prendre la peine de me sécher. Tant pis pour mes cheveux trempés, puis pour tout le reste aussi. J'devais partir d'ici, c'était tout ce qui comptait.

Le jour de ma première approche.Ça va vite, déjà que je ne m'attendais pas à l'atteindre de cette façon là si rapidement en bonus. Mais c'est pas moi qui vais m'en plaindre. J'aime qu'elle s'offre à moi, qu'elle me sourit, qu'elle me rejoigne sous cette douche malgré ce petit malaise que je perçois encore. Elle est gênée, toujours un peu sur la réserve mais elle vient quand même et ça je ne peux y résister. Je lui laisse de la place près de moi sous le jet d'eau chaude qui rempli la zone de vapeur en quelques minutes. Je me permettais alors un nouveau baiser avant de lui faire me tourner le dos pour lui proposer un massage aux huiles afin de la détendre un peu même si moi j'avais encore envie d'elle, ici surtout. Elle se laissait faire, frémissant à mon touché mais sans me répondre. J'allais pour entamer le massage quand soudain elle me repoussait pour sortir de la douche en panique J'aurais pas du, il faut que je m'en aille., je fronçais les sourcils à la fixer un peu déconcerté il faut l'avouer "Pourquoi..?" et dans la foulée elle se rhabillait malgré qu'elle soit encore mouillée et moi je me dépêchais d'éteindre l'eau pour attraper une serviette et la suivre "Lou qu'est ce qu'il se passe?" ouais là je ne comprenais plus rien. Quoi? Elle venait soudainement de changer d'avis? De se réveiller de je ne sais quel rêve..? Je n'aimais pas ce que ça annonçait vraiment. Je la rattrapais, mettant mon bras en travers de la porte pour lui couper la route "Attends et réfléchis-y une minute s'il te plait." moi je restais calme mais apparemment elle, elle n'était plus sereine du tout.

Le jour de ma première approche.Peut être que je venais d'avoir un éclair de lucidité ou quelque chose comme ça. J'étais même pas capable d'expliquer le déclic qu'il venait d'y avoir dans ma tête mais c'était arrivé. Et en résultat, je prenais la fuite sans réfléchir une seule seconde de plus. Il était mon prof putain. Il connaissait mon secret, il venait de tout ébranler chez moi alors qu'est ce que je faisais là ? J'me foutais d'être complètement trempée, de devoir arpenter les rues en pleine nuit et de chopper le rhume de ma vie tant que je partais d'ici. J'pouvais pas rester, j'avais complètement merdé et lui était idiot s'il ne se rendait pas compte de la stupidité de ce moment. "Pourquoi..?" J'réponds pas, j'cherche juste à m'enfuir de cet endroit. C'est le seul truc dans ma tête à ce moment précis. "Lou qu'est ce qu'il se passe?" J'trace à travers le couloir répétant ce que je venais de dire. J'aurais pas du venir là. Vraiment pas. Y avait pas besoin de chercher plus loin, vraiment pas. C'était une erreur, ça ne se reproduirait pas et on retournerait bien vite au statut prof/étudiant. "Attends et réfléchis-y une minute s'il te plait." Sa main venait de s'abattre sur la porte m'empêchant d'aller plus loin. Ma main à moi était toujours posée sur la poignet de la porte. Avoir une discussion c'était pas réellement ce dont j'avais envie à vrai dire. Réfléchir à quoi ? Laisse moi partir. Pourquoi tu forces en fait ?

Le jour de ma première approche.D'un seul coup, tout ce beau rêve s'écroulait. Cette soirée était trop belle pour durer en vérité... Mais pourquoi d'un coup comme ça? Alors qu'elle était même venue me rejoindre sous la douche quoi, je ne comprends pas. Et elle filait sans m'expliquer, il semblait qu'elle devait juste s'enfuir comme si sa vie en dépendait, comme si son instinct lui criait de quitter les lieux, de me quitter et je n'aimais pas ça. Du coup j'attrapais rapidement une serviette pour la passer autour de ma taille et la rattraper face à la porte qui foutrait en l'air définitivement ce rendez vous pourtant si parfait. La seule phrase qui sortait de sa bouche restait la même... J'aurais pas du venir là., je fronçais les sourcils cherchant à comprendre "Et pourquoi ça?" même si je sentais d'avance qu'elle n'y répondrait pas car elle avait décidé de ne pas répondre à cela, autant pour elle même que pour moi. Je tentais alors une dernière fois de l'empêcher de passer cette foutue porte Réfléchir à quoi ? Laisse moi partir., je la fixais un instant avant de répondre "À ce que t'es entrain de faire..." mais je ne la forcerais à rien je me l'étais promis, sur ce je retirais doucement ma main pour reculer d'un pas "Mais si c'est vraiment ce que tu souhaite alors vas-y." je ne veux que son bien en dépit du miens... Si c'est vraiment fuir qu'elle veut, je ne l'a retiendrais pas de force même si ça me bouffe de l'intérieur.

Le jour de ma première approche.J'vais pas me laisser avoir. Pas encore une fois. J'ai craqué un peu trop pendant cette soirée. A mainte reprise. Et probablement que rien n'est de ta faute. Que je me suis laissée aller alors que je n'aurais pas du mais ça ne change pas le fait que je devrais être partout sauf ici. Tu t'rends pas compte où quoi ? Tu te rends pas compte que ce qu'on vient de faire c'est moche ? Que ça n'aurait jamais du se produire ? Je sais pas pourquoi j'ai cette attraction pour toi, j'sais pas pourquoi j'ai succombé comme ça ni même comment le simple fait de me plonger dans tes yeux a pu me faire dérailler autant mais la vérité et que ça ne se produira plus jamais. Alors oui, je m'en vais et t'as pas le droit de me retenir contre mon gré. "Et pourquoi ça?" C'est logique en vrai, j'vais pas perdre de temps à te donner une réponse t'es assez grand pour le savoir toi même. J'force juste pour m'en aller et tu vas me laisser partir parce que j'ai tout les droits de faire ce dont j'ai envie. "À ce que t'es entrain de faire..." Je sais ce que je suis en train de faire. C'est avant que tout ça n'arrive que t'aurais du me demander de réléchir, pas maintenant. Pourtant tu t'écartes de la porte et j'en attends pas plus pour actionner la poignée. "Mais si c'est vraiment ce que tu souhaite alors vas-y." Ouais. J'réponds pas encore une fois, j'ouvre juste la porte et je m'en vais sans un regard en arrière. J'aurais trop peur de perdre toutes mes convictions en te regardant une nouvelle fois alors je m'y tente pas. Zappe tout ça.

Le jour de ma première approche.Le rêve devenu cauchemar... Je hais ce moment du plus profond de mon âme. La voir réagir de la sorte à me tourner le dos sans plus vouloir me regarder ni même me parler, à foncer tête baissée vers la sortie, à me quitter tout simplement. Mais je n'ai aucune arme pour la garder près de moi, à moins de la faire réfléchir un instant pour la convaincre de rester mais là encore, ça me semble infaisable tellement elle a l'air déterminée. Et sans un mot, sans l'ombre d'une réponse elle passe la porte dés que je lui en donne l'occasion, ne m'offrant même pas un dernier regard en fonçant à travers le couloir. De là je sens monter en mois une vague de colère, cette montée de rage que je connais si bien, trop bien même... Je serre alors les dents et claque la porte pour me coller dos au mur le temps de prendre sur moi et de respirer un instant. Non et non! Je mets alors un coup de poing dans la porte et décider d'aller m'habiller. Il faut que je sorte mais que je lutte contre l'envie de la suivre et de la rattraper. Non, je dois surtout aller évacuer ma haine à ma façon et je sais déjà qui prendra pour ça, ce gros con avec qui j'avais justement rendez vous ce soir à la toute base de cette histoire. J'avais tout annulé, tout laissé tomber pour elle et voilà le résultat. Ça m'apprendra à être faible, à me laisser aller à l'affection. Je hais ce sentiment. "Hades viens, on y va." ce soir mon chien viendra avec moi.