Le jour de ma première approche. pv Holloria

Le jour de ma première approche.

feat. Holloria

Alors que j'approchais d'elle qui se trouvait désormais dans mes vêtements, chose que j'aimais voir malgré qu'elle nageait dedans, son regard se rivait de nouveau dans le miens établissant cette connexion singulière qui me captivait tant. Voilà ce que j'aime en sa présence, tout chez elle attire tout mes sens. Se mordillant la lèvre elle me répondait alors Le poids ça peut toujours se négocier, pour la taille je peux rien y faire., je souriais en coin amusé qu'elle joue le jeu alors que je venais resserrer son cordon ce qui ne manquait de lui procurer un léger sursaut sans pour autant qu'elle ne démorde de mes yeux. Moi non plus je ne la lâchais plus du regard, j'avais à nouveau envie de l'embrasser là mais... On vint sonner à la porte et la magie se calmait à nouveau. Oui moi j'appelle ça le coup de foudre, libre à elle d'en rire car elle pourrait ça ridicule mais moi pas. J'allais donc récupérer notre repas de ce soir alors qu'elle me demandait de ce petit sourire qui lui va si bien Vous pensez m'avoir séduite ?, je souriais en coin en me dirigeant ensuite vers le comptoir de ma cuisine pour répondre en y posant notre nourriture "Je ne pense pas non mais je t'attire en tout cas, sinon il ne se serait pas passé... Ce qu'il s'est passé." finissant sur un petit levé de sourcils et un sourire en coin taquin. On commençait à manger, mes manches retroussées, je prenais mes baguettes pour entamer mon riz et mon poulet au caramel lui demandant à son tour de répondre à une question. De là elle réfléchis un instant avant de me répondre Je ne sais pas. Je ne pose pas vraiment d'étiquettes sur les choses., nouveau sourire en coin et je baissais la tête de nouveau "C'est un peu facile comme réponse." elle aime savoir ce que j'ai dans la tête mais n'aime pas me dire ce qu'elle a dans la sienne. Mais enfin, elle osait me dire Vous me déstabilisez quand vous êtes trop proche., je la regardais de nouveau plusieurs secondes, avalant ma bouchée pour m'essuyer le coin des lèvres avant de lui demander "Et tu aime ça..? Être proche de moi." déstabilisée, fascinée et attirée comme un aimant? Moi c'est mon ressenti en sa présence en tout cas. Ça se trouve elle n'est restée que par curiosité, ou autre chose encore je n'en sais rien.

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Sauf que moi, je ne savais pas vraiment comment interpréter tout ça. Disons que premièrement, j'étais pas la personne la plus douée dès que ça sortait des sentiments du commun et deuxièmement, j'étais vulgairement une merde dès que ça engendrait quelque chose se rapprochant plus où moins des sentiments. J'voulais pas dire par là que je refutais toute forme de relation mais malgré mes vingt quatres années, j'étais vraiment pas la plus douée dans tout ça autant être honnête. Alors non, j'savais pas comment qualifier les choses et le mieux que je pouvais faire là de suite était dire qu'il me déstabilisait ce qui était vrai. "Je ne pense pas non mais je t'attire en tout cas, sinon il ne se serait pas passé... Ce qu'il s'est passé." Pas faux. Y avait un minimum d'attirance pour que je succombe aussi facilement à ses lèvres. Mon dieu, Lewis allait clairement me tuer s'il était au courant de quoi que ce soit. J'chassais rapidement cette idée de ma tête reportant mon attention sur.. Enzo. J'étais même pas certaine de pouvoir un jour l'appeler par son prénom. C'était.. Bizarre ouais. Vous marquez un point. Bien que ce n'était pas une compétition. C'était possible d'être autant chamboulée par quelqu'un ? Fallait-il croire que oui. Et j'aimais pas ça, perdre tout mes moyens. "C'est un peu facile comme réponse." Vrai. Mais j'savais pas comment qualifier tout ça alors forcément, je tentais de m'en sortir comme je pouvais. "Et tu aime ça..? Être proche de moi." Je déglutissais lentement laissant mon regard dériver partout sauf sur lui. Je suppose que oui, je serais partie dans le cas contraire. Ma concentration repartait sur mes nouilles, légèrement gênée par tout ça. Probablement qu'il se rendrait compte que son "coup de foudre" n'en était pas vraiment un après un peu de temps passer à mes côtés. Pas que j'étais coincée, loin de là, mais j'avais plutôt du mal à dire les choses face à lui. Il n'était pas.. Comme ceux que je fréquentais d'habitude, plus âgé, plus mur et dans une toute autre mentalité alors forcément, fallait que je m'adapte. Vous avez envie de m'embrasser là ? Je tentais. Peut être qu'une deuxième fois me permettrait d'y voir plus clair. Peut être que ça serait différent au niveau de ce que je pouvais ressentir. Après tout, y avait eu l'adrénaline de la première fois.

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Je suis prétentieux, mais pas au point de dire qu'elle est le coup de foudre pour moi non. Je pense juste que je l'attire sexuellement et que ce petit jeu interdit lui plait. À cet âge on aime flirter avec le danger après tout sauf qu'elle ne sait pas à quel point dans son cas. Elle m'approuvait alors Vous marquez un point. avant de continuer un peu son repas asiatique. Je souriais en coin, continuant moi aussi à manger. Puis je lui demandais ouvertement si elle aimait ça, être près de moi, jouer ce petit jeu de séduction illégal. Elle avait du mal à me répondre en prenant soin d'éviter mon regard Je suppose que oui, je serais partie dans le cas contraire. plongeant ses yeux dans son plat de nouille pour compenser mon malaise. Je souriais de nouveau en coin avant "Bonne réponse.", j'aimais l'entendre dire ça. Je me sentais bien et serein. Ce repas était des plus agréables et d'autant plus quand elle me demandait Vous avez envie de m'embrasser là ?, je la fixais un instant, finissant ma bouche pour me servir un verre d'eau et le boire avant de m'essuyer le coin des lèvres et de m'approcher d'elle, rapprochant mon visage du siens en attrapant délicatement son menton de mes doigts et... De l'embrasser sans l'ombre d'une gène ni d'une hésitation. Un baiser doux mais voluptueux qui dura plusieurs secondes. Fermant les yeux pour le savourer, ce baiser au gout de nouilles chinoises. Je me reculais alors légèrement, juste de quoi décoller nos lèvre pour lui dire tout bas "Ça réponds à ta question..?" j'avais bien plus qu'une simple envie de l'embrasser, je voulais tout d'elle, son corps et sa personne toute entière.

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J'aimais pas poser ce genre de question. Elles me donnaient la sensation d'être aguicheuse ce que j'étais bien loin d'être généralement. J'avais pas réellement envie qu'il me prenne pour celle que je n'étais pas. Mais j'avais besoin de tenter, d'y voir un peu plus clair de mon côté. Je devais quand même avouer que j'étais perturbée par tout ça. J'savais pas trop où j'allais ni même ce que ça pourrait bien donner. La seule conviction que je pouvais avoir était que c'était plutôt dangereux et par habitude, je m'étais toujours tenu aussi loin que possible du danger. Pas là. Y avait un truc, je pouvais pas le nier. J'savais pas si c'était dans son regard ou dans sa manière de me regarder. A vrai dire, je ne savais pas grand chose. Alors bien sûr que j'posais ma question évitant toujours de le fixer. J'le regardais à la dérobée pour me sentir un peu moins gênée mais son silence n'était pas spécialement appréciée. Il continuait à faire sa vie tranquillement, se remplissant un verre d'eau qu'il vidait assez rapidement et moi, j'étais en suspens. J'savais que j'aurais pas le courage de la reposer alors j'me disais juste qu'il valait mieux laisser tomber. Ou pas. J'avais l'impression qu'une éternité était passée entre ma question et le moment où il s'était finalement approché. Et c'était à ce moment là que j'osais plonger une nouvelle fois mon regard dans le sien tandis que ses doigts glissaient sous mon menton me forçant à redresser légèrement mon visage. J'avais même pas le temps de me poser plus de question qu'une nouvelle fois on arrivait à cette échange qui me déstabilisait tant. Et c'était semblable à la première. Le coeur qui battait un peu trop vite, mes doigts qui glissaient lentement le long de sa joue.. Et puis la fin. "Ça réponds à ta question..?" J'gardais les paupières fermés sentant le rouge me monter aux joues. J'crois que le pire, c'était la vérité qui résonnait dans ma tête. J'étais irrémédiablement attirée par lui et je savais que ça ne pouvait m'attirer que des problèmes. Ouais j'avais murmuré souriant malicieusement appréciant la proximité présente. Vous savez que ce genre d'action pourrait vous coûter votre poste ? M'embrasser, jouer avec le feu de la sorte. Ce genre de relation était interdite entre un professeur et un étudiant, la moindre suspicion pourrait faire l'objet d'une enquête. Et toujours aussi proche, je laissais mes doigts courir sur son avant bras lâchant un léger soupir. J'ai l'impression que ça ne vous préoccupe pas plus que.

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Elle ose c'est bien. J'aime son franc parlé, qu'elle me cherche tout comme elle semble se chercher elle même. Je crois que je la déstabilise et j'aime ça. Lui faire perdre pieds parce que ça veut dire que je lui fais de l'effet, que je la fais sortir des sentiers battus et qu'elle aime ça. On cherche peut-être tout les deux la même chose mais à l'opposé qui sait, cette idée me plait en tout cas. Me dire qu'elle est mon contraire, peut-être ma moitié, mon yin et mon équilibre manqué. Je faisais donc durer le suspense un instant, juste le temps de me rincer la bouche proprement tel le gentleman que j'étais avant de venir... L'embrasser sans douter de rien. Elle aurait pu me repousser cette fois encore, me gifler, me crier dessus mais elle ne fit rien de tout ça. Non elle se contentait d'accepter, d'aimer ça même. Je sentais ses doigts glisser sur ma joue et ça me donnait envie d'aller bien plus loin mais encore une fois je prenais sur moi pour rester doux, encore un peu. Quand je la relâchais sans m'éloigner, elle restait un instant yeux clos, les joues prenant couleurs, puis elle me murmurait un petit Ouais malicieux sans bouger, gardant cette forte proximité qu'on avait. Si mince, trop mince pour lutter bien longtemps. C'est là qu'elle me demandait Vous savez que ce genre d'action pourrait vous coûter votre poste ?, avant que je ne lèche ma lèvre inférieur tout en la regardant en détail pour répondre le plus calmement du monde "Oui... Je sais exactement tout ce que je risque à t'avoir ici." et pourtant ça ne me dérange pas. Ce n'est pas la première loi que je transgresse et ça ne sera pas la dernière. Je vis ainsi, dans le secret et le mensonge depuis toujours mais celui ci est de loin le plus précieux et beau de tous. C'est là qu'elle laissait aller ses doigts le long de mon avant bras dans un soupir J'ai l'impression que ça ne vous préoccupe pas plus que., je la fixais intensément, ma respiration accélérant progressivement avant que mon regard ne pique à nouveau sur ses lèvres et que je craque pour l'embrasser à nouveau mais avec bien plus d'envie. L'un de mes mains attrapait délicatement sa joue tandis que l'autre remontait le long de sa cuisse. Comment voulez vous que je résiste à ça sérieusement..? Je n'y arrive pas, tout simplement pas. Mes pulsions me dominent une fois de plus et celle ci, j'ai encore moins envie de lutter contre. Je glissais alors mes mains sous ses fesses pour la porter et l'asseoir sur le comptoir, à un mètre de notre repas pour continuer à dévorer ses lèvres sucrées. Me laissant aller à glisser mes mains au creux de ses reins, le long de ses cuisses et de son dos tout en venant poser mes lèvres dans son cou. Son parfum, son gout, tout chez elle m'enivre je suis désolé.

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Il semblait en avoir clairement rien à faire d'ailleurs. Aucune retenu, aucune hésitation, comme s'il était libre de faire ce que bon lui semblait sans se soucier une seule fois des conséquences. C'était peut être ce qui rendait le jeu attrayant au fond. Se croire au dessus du reste, se tester en sachant qu'il y avait pourtant tellement à perdre. J'avais aucune logique quant à cette situation. Comme si la raison avait cessé de me dicter ma conduite après avoir passé la porte de cet appartement. J'pourrais me trouver des excuses, raconter que j'étais biaisée par le trop plein d'émotion de la soirée, clâmer que je n'étais consciente de rien le choc émotionnel ayant été trop fort pour ma petite personne mais je savais que la vérité était toute autres. J'succombais pas pour rien, j'étais consciente de mes actions. Et si en règle général, le flirt était de loin mon jeu préféré, je ne donnais rien quitte à provoquer des crises de colère chez le pauvre malheureux. Là ? Là j'en avais peut être trop envie. L'attraction était présente, j'pouvais pas aller conte mes désirs etn n'y mettait de toute manière aucun effort pour les refouler. "Oui... Je sais exactement tout ce que je risque à t'avoir ici." Mais il le risquait quand même. Comme si c'était pas important. Le coup de foudre qu'il avait dit. Sauf que j'avais toujours un peu de mal à y croire. Et j'savais que je jouais dangereusement, trop de proximité, mes doigts courant le long de sa peau sans timidité. Peut être que je le provoquais trop, sûrement d'ailleurs. Preuve étant qu'il revenait à la charge avec beaucoup plus de conviction. Et je prenais goût à cette passion nouvelle rendant avec la même ardeur les baisers prodigués. Mes bras s'enroulaient autour de sa nuque le temps du déplacement jusqu'au comptoir, mes jambes emprisonnant son corps pour le garder proche. J'soupirais au contact de ses lèvres sur mon cou laissant mes doigts s'infiltrer dans ses cheveux avant de venir récupérer sa bouche une nouvelle fois. Mordiller sa lèvre inférieure, glisser mes mains le long de sa chemise défaisant un à un les boutons jugés trop encombrant. J'me fichais de ses préoccupations première, de sa bonne confiance voulant faire "les choses biens". Brûler les étapes n'étaient pas si grave que ça, l'important était l'après. Il me voulait moi ? Qu'il le montre donc. Libre à nous de donner un après à tout ça.

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Elle n'est pas faible, elle ne se laisse pas simplement faire mais elle en a envie. Elle me veut autant que je la désir en cet instant ou presque au moins, car je crois que ce que je ressens là est dure à égaler, surtout de son point de vue. Mais elle répondait à mes baisers avec autant d'ardeur, enroulant ses bras autour de ma nuque tandis que j'avais poser ses jolies fesses sur le comptoir. Elle me tenait prisonnier entre ses cuisses, m'empêchant de m'éloigner et je n'allais certainement pas m'en plaindre. Non je prenais plaisir à gouter chaque parcelle de sa peau qui m'était accessible, profitant de la grande taille du t-shirt pour accéder à plus d'espace. Je pouvais ainsi glisser mes lèvres jusqu'à son épaule alors qu'elle agrippait mes cheveux de ses doigts avant de venir déboutonner ma chemise en me mordant la lèvre. J'aimais ça. J'osais donc passer mes mains sous son haut pour en détacher l'attache de son soutiens gorge. De là je retirais ma chemise puis je la soulevais à nouveau afin de la porter entre deux baisers jusqu'à ma chambre, claquant la porte derrière moi avec mon pieds. J'allais alors la poser sur mon lit, venant l'escalader pour rapprocher mon visage du siens et la regarder un instant puis de m'emparer à nouveau de ses lèvres délicieuses. L'une de mes mains venait alors glisser le long de sa cuisse, pour venir cette fois détacher ce cordon que j'avais trop bien serré tout à l'heure afin de me donner plus d'accès à ce qu'elle cachait à l'intérieur de ce survêtement.

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Après tout, nous étions des adultes. C'était à nous de décider ce que l'on souhaitait faire par la suite et.. J'étais pas vraiment certaine de ce que je voulais. Je supposais qu'au final, je le constaterais les jours suivants. J'faisais pas de projet, je laissais juste les choses venir comme elles étaient et clairement, j'avais envie de lui. A chaque fois que ses lèvres touchaient les miennes, j'avais la sensation que mon corps s'embrasait. Plutôt difficile de réprimer un sentiment comme celui-ci. Et si la première fois il avait choisit de calmer la cadence pour ne pas aller trop vite, il n'était pas aussi moralisateur maintenant. Ca me convenait au même point que ça pouvait m'effrayer. Je me donnais toujours avec difficulté préférant être sûre avant de ne faire quoi que ce soit mais.. Pas ce soir. Mes envies répondaient à ma place et fallait croire que je n'avais pas non plus la force de les repousser au loin. Je frissonnais au contact de ses mains sur ma peau comme s'il y avait bien trop longtemps que je n'avais pas goûté à un truc pareil. Quelque part, c'était la vérité. Et semblait-il qu'il voulait vraiment faire les choses bien puisque plutôt que rester sur le comptoir il préférait m'entraîner jusqu'à sa chambre où son lit verrait donc nos ébats. Mes yeux dans les siens, je me risquais à un léger sourire avant de retrouver la puissance de ses lèvres m'abandonnant une nouvelle fois aux sensations qu'il pouvait me procurer. Et au même rythme qu'il défaisait le cordon du jogging que je portais, je faisais sauter le bouton de son jean avant de laisser glisser mes mains le long de son torse. J'crois qu'en fait, j'étais vraiment une idiote de première. A la limite de coucher avec le prof de ma matière principale. Clairement, c'était probablement du n'importe quoi.

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