Le jour de ma première approche. pv Holloria

Jeu 10 Nov 2016 - 1:35

Le jour de ma première approche.

feat. Holloria

Elle était rigoureuse, j'aimais ça, et ce pseudo débat philo' sur l'heure n'était là que pour tester son caractère, sa mentalité, sa façon de penser et le résultat me convenait, après tout, je fonctionnais à l'identique, je souriais en coin à cette idée, décidant de passer à la suite et surtout à la réelle raison de notre présence ici, dommage ce n'est pas un rencard non. Elle attaquait alors direct, me demandant pourquoi je la pensais coupable et je répondais par une question, donnant ensuite mon point de vue sur l'affaire et surtout ce que je pensais de sa réaction de tout à l'heure. Elle décidait de se défendre, bien plus assurée que cette après midi Ce que je cache n'a rien à voir avec cette affaire. C'était entre Killian et moi, rien ne me force à en parler., une moue et je hochais la tête "D'accord." avant qu'elle ne s'enflamme un peu en enchainant Je vous trouve culotté. M'accuser d'être impliquée dans un meurtre et me demander de bosser sur cette affaire. Je ne sais pas ce que vous cherchez mais j'rentrerais pas dans ce petit jeu là., j'arquais un sourcil à la fixer un instant, buvant une gorgée de ma bière en pesant un coup les choses. J'ai l'impression de voir juste en fait et ça en devenait fascinant. Cette petite avait-elle réellement tué ce gamin? Tout chez elle me poussait à le penser et c'était sans compter la fameuse preuve dans le dossier qui me guidait en ce sens. On allait voir, tester sa réaction en la voyant mais d'abord il fallait qu'elle se reprenne "Comme j'ai dit, ce n'est que mon point de vue. En crim' on ne peut accuser qu'avec..?" des preuves, des faits, ma parole ne reste que ma parole si je n'ai pas d'appuie derrière. Je me décidais alors à faire glisser le dossier vers elle "Regardez vous même et dite moi ce que vous en pensez." à l'intérieur, hormis les commentaires d'analyse de la scène de crime et de quelques témoignages n'aboutissant à rien, il y avait alors une photo... Celle prise dans le bar via la caméra de surveillance, dessus on y voyait une blonde de loin, parmi quelques gens, la photo est flou mais moi je la reconnaitrait entre mille...

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Jeu 10 Nov 2016 - 1:48

C'était sûrement pas la meilleure des idées que de se montrer soudainement sur la défensive mais je voulais qu'il se rentre en tête qu'il n'aurait pas le dessus. Il avait pas le droit de sortir des accusations de nul part pour tenter de me déstabiliser. Et il était d'ailleurs pas vraiment cohérent de chercher à me protéger d'une humiliation publique pour tenter de me faire cracher le morceau sur un meurtre qui ferait tout le contraire de me protéger. Alors non, y avait définitivement un truc qui ne tournait pas rond chez lui et j'préférais mettre les choses aux clairs directement. J'rentrerais pas dans ce jeu là et je n'avais pas l'obligation de rester ici. J'pouvais m'en aller quand je le voulais et l'empêcher de pousser trop loin ses questions. "Comme j'ai dit, ce n'est que mon point de vue. En crim' on ne peut accuser qu'avec..?" Des preuves. J'avais terminé la phrase tout aussitôt sans vraiment y réfléchir. Mais des preuves, y en avait pas. Dans le cas contraire, je ne serais pas tranquillement assise à un bar à siroter une limonade. "Regardez vous même et dite moi ce que vous en pensez." J'hésitais un instant et finissait par poser mes yeux azurs sur le dossier ou plus particulièrement sur la photo qu'il cherchait à me faire voir. Oh, j'savais ce que c'était. Image provenant de la caméra de surveillance. Image me représentant. Je le savais. J'savais que c'était moi mais personne pouvait le prouver. Trop flou. Au final, on ne distinguait qu'une forme féminine blonde. C'était trop peu. J'avais rien à craindre avec ça mais malgré tout, ça me retournait l'estomac. J'en pense que légalement, la photo n'est pas admissible. Vous n'irez pas bien loin avec ça. Des blondes, y en avait un paquet. Personne ne pourrait jurer que c'était moi. Je pense qu'il serait préférable que vous me laissiez tranquille. Et j'me laissais glisser de mon tabouret déposant un billet sur le comptoir. J'étais douée pour la fuite de toute façon.

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Jeu 10 Nov 2016 - 2:10

Le jour de ma première approche.

feat. Holloria

Elle ne lâchera rien je le sais, je le sens. On a même pas commencé qu'elle était déjà en mode contre attaque. Ça ne faisait que me prouver les choses mais c'est pas ce que j'espérais. Je l'aurais imaginé plus... Vicieuse ou non c'est pas le terme, plutôt subtile je dirais. Je l'aurais d'avantage vu bonne manipulatrice, jouant sur ses grandes capacités d'intuition et ses connaissances acquises en cours. Là elle bloquait totalement. Peut-être été t-elle simplement incapable de mentir? Je ne sais pas encore mais ça m'intrigue, je veux creuser plus encore sa personnalité. Irritée, elle finissait ma phrase dans la foulée, ce qui prouve qu'elle a quand même les pieds sur terre et je souriais en coin satisfait avant de lui passer le dossier et ce qui m'a amené à l'interroger. De là elle reste sur ses positions, toujours fermée, répondant froidement après avoir consulté la photo qui pourtant captivait son regard J'en pense que légalement, la photo n'est pas admissible. Vous n'irez pas bien loin avec ça., j'hochais la tête "Exactement." avant qu'elle ne perde patience, autre signe que ça n'allait pas Je pense qu'il serait préférable que vous me laissiez tranquille. pour déposer un billet sur le comptoir et s'en aller. Je baissais la tête un instant, inspirant un coup avant de finir ma bière d'une traite et de moi aussi la payer avant de me lever en prenant le dossier. D'un pas ferme mais rapide je la rattrapais "Mademoiselle Holloway..." mais elle m'ignorait, je décidais donc d'accélérer le pas, la rattrapant à la sortie en accrochant doucement son bras de ma main "Attendez une minute je ne vous ai pas tout dit.", je la tirais sur le côté plus au calme des passants avant de la lâcher doucement et d'enchainer "La photo n'est pas valide mais j'ai mené mon enquête et vous n'étiez pas seuls cette nuit là dans la ruelle." je la fixais avant de reprendre "Il y avait un homme, un sdf caché au fond derrière les poubelles, dans ses cartons et il a tout vu. Il a vu ce type se jeter sur toi Lou. Il t'a vu prendre cette barre en fer et il t'a vu le frapper avec. Sanchez est tombé et tu t'es sauvée en courant." je restais à la fixer quelques secondes, je voulais voir sa réaction avant d'aller plus loin.

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Jeu 10 Nov 2016 - 2:33

Et qu'est ce qu'il allait faire ? Me menotter ? Y avait pas de preuve. Y avait rien du tout. Il ne pouvait rien faire et s'il se montrait insistant je pourrais toujours porter plainte pour harcèlement. Au final, il serait sûrement perdant. Alors bien sûr que je préférais prendre mes clics et mes clacs pour m'enfuir loin d'ici. Y avait trop de pression, j'avais la sensation que chacun de mes mots finiraient par se retourner contre moi et ne plus lui adreser la parole limiterait certainement l'ampleur des dégâts. Et même l'air frais ne m'aidait pas à y voir plus clair. J'avais l'impression d'avoir été plongée dans une spirale infernale m'étouffant un peu plus à chaque seconde. "Mademoiselle Holloway..." Non. J'accélerais le pas faisant mine de ne rien entendre et sa main venait se refermer sur mon bras me tirant sur le côté. Dans ma tête, c'était la panique. La même sensation que ce fâmeux soir. Quand Killian avait usé du même stratagème pour m'attirer dans la ruelle. Et j'fermais les yeux tentant de canaliser ma respiration saccadé trahissant mes problèmes. "La photo n'est pas valide mais j'ai mené mon enquête et vous n'étiez pas seuls cette nuit là dans la ruelle." J'avais les yeux qui s'agrandissaient et j'tentais de fuir son regard à lui. "Il y avait un homme, un sdf caché au fond derrière les poubelles, dans ses cartons et il a tout vu. Il a vu ce type se jeter sur toi Lou. Il t'a vu prendre cette barre en fer et il t'a vu le frapper avec. Sanchez est tombé et tu t'es sauvée en courant." Le souffle coupé, le teint livide. J'ouvrais la bouche et la refermais sans son. Non, y avait personne dans cette rue. Y avait personne où les choses se seraient su avant. Je.. Vous mentez. La voix blanche, les bégaiements qui refont surface. J'étais en train de couler et on pouvait lire la terreur dans mes yeux. J'avais l'impression de suffoquer, de perdre pied. Y avait personne.. Personne était là.. Et j'm'enfonçais toute seule sans même m'en rendre compte. J'étais le genre de nana à creuser sa propre tombe. Vous mentez. Vous inventez des histoires pour me faire dire ce que vous avez envie d'entendre.. Vous mentez et vous vous fichez du reste.. Personne n'avait besoin de ressortir cette affaire. C'était censé être classé.

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Jeu 10 Nov 2016 - 2:50

Le jour de ma première approche.

feat. Holloria

Elle avait accélérée le pas en m'entendant arriver derrière elle. Elle fuyait et dans sa position ça pouvait sans doute se comprendre? Moi non mais pour d'autres peut-être. Psychologiquement, quand on fait face à une impasse, à quelque chose qu'on ne gère pas, on attaque ou on fuit et elle a fait les deux successivement. J'allais donc la rattraper avant de la perdre de vue et que nos rapports ne s'en remettent plus jamais. Je lui avouais alors tout, tout ce que je savais et avais découvert. Tout ce que Sam' avait loupé et heureusement d'ailleurs. Je la sentais se crisper au contact de ma main sur sa peau, comme une réaction automatique, comme un traumatisme et je décidais alors de la déplacer en douceur, calmement et sans la brusquer mais il fallait qu'on parle et vite. Elle ne me simplifiait pas la tâche et je devais alors sauter les étapes pour atteindre mon but. Après avoir entendu mes mots, ses yeux devinrent ronds comme des billes et son visage pâli d'un coup. Preuve que je frappais dans le mille à son grand regret je suppose... Elle n'en respirait plus, figée dans l'espace et le temps, droite comme un I mais limite au bord de s'écrouler. Le choc était bien là, j'avais la vérité. Son réflexe fut le même que beaucoup d'autres dans son cas Je.. Vous mentez., je serrais la mâchoire limite peiné de devoir légèrement secouer la tête négativement "Non Lou je ne mens pas...", de là la terreur pris place dans son regard et son info' comprenait et analysait le fait que, je savais ce qu'elle avait fait cette nuit là et ça me déplaisait de la voir ainsi, mal, terrifiée, tremblante et totalement déstabilisée, elle qui semble si sereine d'ordinaire... Y avait personne.. Personne était là.. elle s'enfonçait elle même "Tu es entrain de me confirmer que tu y étais Lou..." oui je veux qu'elle percute, qu'elle réalise qu'il n'y a plus d'issue et qu'elle est entrain de plonger tête baissée. Et d'un coup elle paniquait en enchainant Vous mentez. Vous inventez des histoires pour me faire dire ce que vous avez envie d'entendre.. Vous mentez et vous vous fichez du reste.., je restais fixe devant elle, neutre à la regarder perdre pieds en ajoutant "Il s'appelle Dominic Mayers, 46 ans, ex employé d'une usine Toyota. Il est divorcé et a deux enfants qui ne veulent plus le voir et vit dans le quartier autour du bar, endroit qu'il aime gentiment nommer "sa zone." Il t'a vu ce soir là et il t'a identifier sur une photo que je lui ai montré." avant de m'approcher pour la prendre dans mes bras et lui dire doucement pour la calmer "Chuuut... Ne cris surtout pas, calme toi Lou ça va aller, tout va bien se passer." caressant l'arrière de sa tête avant d'ajouter "Je ne dirais rien à personne sois rassuré, je garderais le secret." oui j'ai enfin ma chance alors je la saisie sans attendre, avant qu'elle ne face quelque chose qu'il ne faut pas.

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Jeu 10 Nov 2016 - 3:11

J'suppose que c'était le destin ou un truc du genre. Le karma disons. J'pouvais pas m'en sortit indemne. Psychologiquement, c'était déjà le désastre mais là.. Qu'est ce que j'avais cru ? Que la vérité ne referait jamais surface ? J'avais tué un homme. Peu importait son degré de culpabilité, ce que j'avais voulu faire ou non, il avait succombé et j'aurais ça sur la conscience jusqu'à la fin de mes jours. Y avait tout qui déraillait chez moi parce que la réalité m'était revenue en pleine face et que je ne pouvais rien faire pour l'effacer. J'avais tué quelqu'un et je finirais sûrement ma vie derrière les barreaux payant le crime commis. "Non Lou je ne mens pas..." Mais dis moi que tu mens. Dis moi que c'est un canular. Rigole un bon coup et passe ton chemin. Détruis pas tout ce que j'essaie de reconstruire depuis ce jour là. "Tu es entrain de me confirmer que tu y étais Lou..." J'passais mes mains tremblantes sur mon visage, cherchait un échappatoire qui ne semblait pas vouloir venir. Comment est ce que j'avais pu me retrouver dans cette situation sans rien voir venir ? J'étais pas préparée, ça m'étais juste tombée dessus et j'sortais des flots de parole ne m'aidant pas le moins du monde. "Il s'appelle Dominic Mayers, 46 ans, ex employé d'une usine Toyota. Il est divorcé et a deux enfants qui ne veulent plus le voir et vit dans le quartier autour du bar, endroit qu'il aime gentiment nommer "sa zone." Il t'a vu ce soir là et il t'a identifier sur une photo que je lui ai montré." Je gémis de détresse, c'est pas beau à voir. Y avait un témoin. Il avait mit six ans à parler mais il l'avait fait. Et j'sentais les bras de mon professeur se refermait autour de moi sans déclencher la moindre réaction. Tétanisée, j'crois que c'était ça mon état en fait. "Chuuut... Ne cris surtout pas, calme toi Lou ça va aller, tout va bien se passer." Mais comment est ce qu'il pouvait dire ça ? Tout n'allait pas bien se passer. Les autorités seraient sûrement au courant dans peu de temps et.. J'allais devoir payer mes actes et mes mensonges. "Je ne dirais rien à personne sois rassuré, je garderais le secret." C'était là que je comprenais pas. J'avais le coeur qui s'emballait, mes émotions qui faisaient le yoyo dans ma poitrine. C'était insupportable en fait. Pourquoi ? J'arrivais à le sortir entre deux sanglots mais j'comprenais pas. Garder le secret pourquoi ? On s'devait rien. Le seul gardant mes secrets était Lewis et lui même ne le savait pas. Je.. J'voulais pas.. C'était un accident.. J'voulais pas. Faut que tu me croies, j'suis pas une meurtrière, j'ai pas fais ça de sang froid. Les choses n'auraient jamais du se passer comme ça, c'était un accident. C'était pas de ma faute.. J'voulais juste qu'il me laisse tranquille.. J'voulais pas.. Mais qu'est ce que ça changeait au final ? Pas grand chose.

(Invité)

Jeu 10 Nov 2016 - 3:26

Le jour de ma première approche.

feat. Holloria

Elle était au bout du rouleau, à court d'idée, de réponses, de réactions. Là c'est simplement ses émotions qui réagissaient pour elle sans qu'elle ne contrôle rien. Et moi je restais fixe, calme, paisible à la regarder ainsi. Est-ce que c'est ce qui m'attend un beau jour..? Faire l'erreur de trop. Comme avec Ryan. C'était le même scénario au fond mais moi je l'ai tué. Elle ce n'est pas une tueuse, elle est juste... Une victime qui s'est défendue du mieux qu'elle a pu. La mort de ce type était mérité j'en suis certain. Elle ne l'aurait pas tué sinon. Elle n'y aurait pas mis tant de violence pour ça, il faut avoir beaucoup de peur et de haine, à moins d'aimer ça comme moi mais ce n'est pas elle. Je lui racontais alors qui était ce témoin avant qu'elle ne gémisse tremblante. Je devais la calmer tout de suite où on allait se faire remarquer. Je décidais donc de la prendre dans mes bras pour la rassurer en lui disant la vérité une nouvelle fois, que je ne dirais rien de ce que j'ai découvert. Complètement perdue elle me demande en sanglot Pourquoi ?, je m'écartais légèrement, assez pour croiser son regard, passant ma main dans ses cheveux pour ensuite glisser mon doigt sur sa joue pour essuyer une larme qui coulait là "Parce que je ne veux pas te voir en prison." je n'ai même plus envie de la vouvoyer, c'est plus fort que moi. Toujours au plus mal, elle se mettait à culpabiliser Je.. J'voulais pas.. C'était un accident.. J'voulais pas., je la reprenais contre moi pour qu'elle se calme et qu'elle parle moins fort "Chuut... Je sais, je sais... Tu n'as pas fait exprès." et j'en étais certain, elle n'était pas comme ça, pas comme moi. Elle ajoutait C'était pas de ma faute.. J'voulais juste qu'il me laisse tranquille.. J'voulais pas.., je la gardais contre moi alors qu'il se mettait à pleuvoir "Et tu n'as pas à t'en vouloir, tu n'as fait que te défendre. C'est fini maintenant...." j'étais tellement calme, j'espérais que ça l'apaiserait un peu puisqu'on communique notre état aux autres, surtout lorsqu'ils sont si proches. Je reculais à nouveau pour lui demander doucement "Il se met à pleuvoir alors soit on rentre à l'intérieur, sois je t'emmène chez moi pour qu'on en discute calmement. C'est toi qui décide." oui je lui laisse l'option mais si on reste ici il faut qu'elle se reprenne vite.

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Jeu 10 Nov 2016 - 3:46

[quote="Lou Holloway"]

C'était quand même fait. Personne avait le pouvoir de changer le passé, encore moins moi. J'pouvais rien faire pour modifier tout ça. J'pouvais me laisser bouffer par mes propres regrets que l'issu serait la même et j'savais pas quoi faire face à ça. J'avais envie de vomir, de me laisser tomber sur le sol et de ne plus me redresser. J'étais pas taillé pour ça, j'étais pas assez forte pour le supporter. J'avais tenu dans le secret, j'pouvais pas le faire plus longtemps. Et j'comprenais pas, je détestais ne pas comprendre. Pourquoi est ce qu'il garderait ça pour lui ? Ca n'avait aucun sens. Ses gestes n'en avaient pas non plus. Sa manière de me serrer dans ses bras, de passer ses mains dans mes cheveux et d'essuyer les larmes sur mes joues. Rien n'avait de sens. "Parce que je ne veux pas te voir en prison." C'était incompréhensible ça aussi. On s'connaissait pas, il était mon professeur. Juste mon professeur. "Chuut... Je sais, je sais... Tu n'as pas fait exprès." Comment pouvait-il croire sur parole ce que je disais ? Il n'était pas là et j'comprenais pas, y avait tout qui m'échappait. "Et tu n'as pas à t'en vouloir, tu n'as fait que te défendre. C'est fini maintenant...." C'était loin d'être fini justement. Si c'était ressortit, s'il avait trouvé la vérité, un autre pouvait le faire et j'finirais par tomber. "Il se met à pleuvoir alors soit on rentre à l'intérieur, sois je t'emmène chez moi pour qu'on en discute calmement. C'est toi qui décide." Rentrer chez moi, c'était pas une possibilité. Pas dans cet état. Lewis poserait bien trop de question. Retourner dans le bar n'était pas une fabuleuse idée non plus, pas dans cet état. Aller chez lui ? J'étais sceptique mais malheureusement à cours de choix. Chez vous.. que j'avais murmuré toujours sous le choc. J'avais ma main agrippé à sa chemise que je lâchais pas comme si métaphoriquement, j'avais besoin de me raccrocher à quelque chose. Pourquoi me protéger ? Vous me devez rien Mais vraiment absolument rien.

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Jeu 10 Nov 2016 - 21:00

Le jour de ma première approche.

feat. Holloria

Ça y est, elle touchait le fond et je ne pouvais pas la laisser comme ça et encore moins ici au beau milieu de la rue alors qu'il commençait à pleuvoir. Elle craquait totalement les nerfs ayant cédés et elle pleurait là dans mes bras. Je tâchais de la consoler au possible de mes capacités, cette scène me rappelant étrangement la mort de Ryan lorsque que j'ai dû récupérer ma petite soeur en morceaux... Mais là c'était quand même différent, elle n'avait pas perdu quelqu'un mais tué quelqu'un du coup l'affectation était toute autre même si aussi intense. Le temps se gâtant je l'invitais alors à bouger, dans le bar ou chez moi pour plus d'intimité mais on ne pouvait pas rester ici plus longtemps et je ne comptais pas lui imposer mon appartement, pas sans son consentement même si ça restait la meilleure option pour parler de tout ça. Je la fixais un instant jusqu'à ce qu'elle me réponde un petit Chez vous.. restant accrochée à moi comme une tique. Je la laissais faire, avant de hocher la tête en me léchant la lèvre inférieur "Très bien allons-y." passant mon bras derrière elle pour poser ma main au bas de son dos afin de l'inviter à marcher doucement. On traversait la rue pour aller un peu plus loin et monter dans ma voiture. Démarrant je sortais de ma place et commençait à rouler en direction de chez moi lorsqu'elle me demanda Pourquoi me protéger ? Vous me devez rien, je fixais droit devant, hésitant quelques secondes avant de répondre "Ai-je vraiment besoin d'une raison..?" je ne voulais pas la donner, certainement pas maintenant. "Je n'attends rien de toi, j'ai simplement décidé de te sortir de là." autant dire ça ainsi, ça reste la vérité. Un regard en sa direction et je continuais de rouler. Après 10 minutes, on arrivait enfin, me garant au parking souterrain avant de prendre l'ascenseur jusqu'à mon étage et palier, ouvrant la porte en poussant Ares qui venait la renifler de son gros nez curieux "Il ne mord pas tu peux entrer." avant de la suivre à l'intérieur et fermer derrière nous.

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Jeu 10 Nov 2016 - 21:13

Alors dans un sens, y avait aucune normalité à ce qu'il était en train de faire. Tout ça, c'était le rôle de Lewis. Lewis, ça aurait été celui qui m'aurait protégé envers et contre tout quitte à se faire passer coupable à ma place. Parce que c'était nous, que c'était notre lien et que c'était comme ça qu'on fonctionnait. Mais lui ? J'pense que jamais je comprendrais vraiment le pourquoi du comment. Et puis rien ne me disait qu'il allait me protéger réellement. Peut être qu'il cherchait quelque chose, que c'était une ruse de sa part et que si je ne lui donnais pas ce qu'il cherchait il finirait par tout balancer en guise de vengeance. J'avais aucune certitude de pouvoir lui faire confiance. "Très bien allons-y." Et je le laissais me guider sans opposer la moindre résistance. J'pense qu'au fond, j'étais pas en état de faire quoi que ce soit. Y avait que dans sa voiture que j'reprenais la parole et après sa réponse, je me murais dans le silence pour le reste du trajet. "Ai-je vraiment besoin d'une raison..?" Oui ? Concrètement, on ne faisait pas ce genre de chose pour rien. On ne parlait pas de couvrir une blague de lycéen. C'était quand même bien plus grave, bien plus important. "Je n'attends rien de toi, j'ai simplement décidé de te sortir de là." Ouais bah j'arrivais pas vraiment à y croire et je laissais mon regard se poser sur les lumières défilants au delà la vitre. Et même une fois dans le parking, même une fois dans l'ascenceur, je restais en silence ayant du mal à percuter ce qui était en train de m'arriver. "Il ne mord pas tu peux entrer." J'regardais le chien quelques instants avant de m'accroupir pour tendre la main. Je n'ai pas peur. J'attendais que le st bernard revienne et caressait doucement sa tête avant de me redresser pour suivre mon professeur à l'intérieur de son appartement. Y a forcément une raison vous savez. Vous n'avez peut être pas envie de me la dire mais y a forcément une raison à tout ça. Ne me prend pas pour une idiote.

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