Le jour de ma première approche. pv Holloria

Le jour de ma première approche.

feat. Holloria

J'avais très envie d'elle là tout de suite, trop peut-être? Et d'ordinaire je ne me poserais même pas cette question, je ferais ce que j'ai à faire sans réfléchir mais... Avec elle non, je ne voulais pas faire ça, aller trop vite, tout vouloir tout de suite. Je voulais qu'elle aussi le désir, qu'elle me le demande, qu'elle me le réclame limite. Ça ne sera pas un simple coup d'un soir sans lendemain. Je veux un lendemain, et les jours suivants même. Alors oublions cette histoire de prof et d'élève, on dissimule un meurtre on peut bien passer au dessus de ça. Moi je le pouvais, et elle ne sera pas éternellement étudiante non plus. Elle ne répondait rien, se laissant faire à nouveau, me suivant même dans mes mouvements et mes caresses. Elle ne luttait contre rien et m'accueillait même avec envie elle aussi. Ça me démange de lui enlever ses vêtements à même ce canapé, de lui faire l'amour et de la garder contre moi toute la nuit mais je ne veux me dire que demain se sera déjà fini. Je ne veux pas qu'elle pense ça. Je veux qu'elle revienne alors... Je ralentissais, me stoppant en douceur malgré que je gardais ma proximité avec elle. Elle se reprenait alors, les yeux clos Qu'est ce que tu veux ?, je restais près d'elle, mon visage proche du sien "C'est toi que je veux. Mais toi toute entière, pas seulement ton corps." et j'espère que le message est clair. Sauf que justement c'était peut-être un peu trop à son gout puisqu'elle se redressait pour remettre ses cheveux bien en me disant Je devrais rentrer, c'est mieux., à mon tour je me retrouvais assis, inspirant un coup avant de dire "C'est mieux pour qui?" c'est la question je pense mais moi je ne voulais pas qu'elle parte alors je posais ma main sur la sienne "Reste..."

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Peut être que ça me permettrait de réfléchir plus tranquillement à tout ça. A ce qui venait de se passer pendant cette soirée parce que mine de rien, y avait un tas d'élément à prendre en compte. J'crois que j'avais besoin d'un break en fait, pour tout remettre en place, pour pas faire de connerie. En fait, j'en savais rien. J'étais juste super perdue, mes idées s'embrouillant un peu trop dans mon esprit. Mais j'avais de quoi être perturbée pas vrai ? J'venais de passer une après midi et une soirée plutôt éprouvante qui se concluait par un échange assez intime avec le prof qui m'enseignait ma matière principale. J'crois que c'est typiquement le genre de chose qu'on ne pouvait pas s'imaginer de base et forcément, dans ma tête c'était la pagaille. "C'est toi que je veux. Mais toi toute entière, pas seulement ton corps." Et celle là, je m'y étais pas vraiment attendue. Bien sûr que j'avais compris son intérêt pour ma personne et j'avais aussi compris que je lui plaisais mais là.. Est ce qu'il cherchait une relation ? Quelque chose de vraiment réel ? Trop de questions, pas assez de réponse. C'était sûrement pour ça que je cherchais à fuir. Prendre la facilité comme bien souvent. "C'est mieux pour qui?" J'haussais les épaules sans trop savoir quoi répondre pour la peine. Et pile au moment où je me décidais à quitter le canapé, sa main venait se poser sur la mienne me retenant de la même façon que ses mots "Reste..." L'hésitation. Rester ? J'savais pas si c'était une bonne idée. J'saurais même pas comment expliquer à Lewis ma désertion de la nuit. Partir ? Quelque part, je n'en avais pas réellement envie. Mon regard s'posait pour quelques instants sur l'image de nos deux mains avant de finir leurs courses dans les yeux d'Enzo. Toute la nuit ? En quelques secondes, j'avais été à la limite de craquer, j'savais pas ce que ça pourrait donner en restant encore des heures. Probablement rien de bon. Mais j'étais une effrayée de l'attachement, j'avais probablement trop de séquelle. Il faut que.. J'raconte quelque chose à mon frère, il va remuer Boston s'il ne me voit pas rentrer. Et je le connaissais assez pour savoir que même si j'lui disais dormir chez Nevada, il serait capable de l'appeler pour en être certifié.

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J'avais tout ce que je voulais, j'ai toujours fonctionné ainsi, j'a toujours tout fait pour atteindre mes désirs et aujourd'hui encore j'avais obtenu ce que je désirais tant, elle. Ça me plaisait, m'enivrait à un point tel que j'avais déjà envie de lui sauter dessus. Elle était ce que je désirais le plus depuis quelques temps, du moins si on oublie mes envies de meurtre. Et là elle était toute à moi. Mais c'était trop rapide, trop facile. Je ne voulais pas d'elle de cette façon là alors oui je mettais un frein à ce qui était entrai de se passer. Je ne voulais pas qu'elle une histoire d'un soir, temporaire et simple. Je voulais quelque chose de bien plus profond. Je la voulais toute entière. Je lui disais d'ailleurs avant qu'elle ne décide à fuir. Je suis trop franc avec elle ça ne va pas, je vais finir par lui faire peur et j'ai pas envie de ça. Je lui demandais donc ce qu'elle pensait et elle haussa simplement les épaules avant de se lever mais je la stoppais dans son élan, ma main sur la sienne pour lui demander de rester. Elle hésitait, se figeant quelques secondes son regard sur nos mains avant d'me demander Toute la nuit ?, je la fixais "Je te ramènerais sur le campus demain matin." oui discrètement avant les cours sur le parking. Puis elle ajoutait Il faut que.. J'raconte quelque chose à mon frère, il va remuer Boston s'il ne me voit pas rentrer., un bref sourire en coin et je répondais "Tu es sa jumelle, tu le connais mieux que personne. Je sais que tu sauras trouver la bonne excuse." mais je la regardais toujours "Mais reste, s'il te plait." si tu t'en vas j'irais dehors commettre un meurtre et j'ai envie que tu reste là pour m'en empêcher "Et à défaut de ne pas te cuisiner un plat digne de ce nom, je commanderais à manger et c'est toi qui choisi." petit sourire en coin sur la fin pour l'attendrir.

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J'pense que dans ma tête, c'était trop le bordel. Et ça expliquait le fait que j'arrive pas à trouver le mensonge qui pourrait convenir. Déjà, j'étais la pire menteuse au monde mais quand il s'agissait de raconter n'importe quoi à Lewis, je bloquais totalement. Alors non, j'savais pas quoi lui dire. Nevada, c'était mort de chez moi, j'savais qu'il irait vérifier. Alors qui ? Quelqu'un qu'on avait pas en commun. Et certainement pas un garçon parce qu'il serait capable de venir me chercher par la peau des fesses pour me faire rentrer. L'instinct protecteur tout ça quoi. "Je te ramènerais sur le campus demain matin." Ouais mais.. Toute la nuit ? J'allais passer la nuit ici, avec lui et assumer demain mes cours dans sa classe ? J'sentais déjà l'ambiance bizarre arriver en fait. "Tu es sa jumelle, tu le connais mieux que personne. Je sais que tu sauras trouver la bonne excuse." Ouais, encore faudrait-il qu'elle me vienne en tête en fait. "Mais reste, s'il te plait." Je relevais une nouvelle fois le regard vers lui sans trop savoir quoi répondre. C'était.. Etrange de se sentir désirée de la sorte en fait. J'savais pas quoi en penser et d'un autre côté, j'étais obnubilée par les baisers échangés. "Et à défaut de ne pas te cuisiner un plat digne de ce nom, je commanderais à manger et c'est toi qui choisi." J'esquissais un sourire à mon tour retirant ma main toujours sous la sienne pour sortir mon téléphone. Allez, une excuse pour Lewis. J'réfléchissais quelques secondes avant de pianoter sur le clavier quelques mots. Lara serait donc mon alibi de ce soir. J'opte pour du chinois. Je choisis toujours du chinois. Moi et ma passion pour les nems quoi. Inspirant un coup, je déplaçais une mèche de cheveux derrière mon oreille tentant de me détendre un maximum. J'savais pas vraiment ce qu'on était en train de faire ni même ce que ça allait donner mais pour l'instant, j'étais pas en train de fuir. Un grand nouveau pour ma personne. J'ai absolument aucune affaire, rien pour me changer.. Ah ouais, la journée allait être longue le lendemain, clairement. Ca t'arrives souvent de faire du charme à tes étudiantes ? J'avais quand même le droit de poser la question.

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Je ne sais pas trop ce que je suis entrain de faire, de lui demander. Le plus simple serait de la laisser sans aller mais là j'en étais incapable. Je ne voulais pas la voir partir, pas si vite, pas maintenant. Alors oui, je lui demandais de rester, de trouver une excuse pour passer la nuit ici avec moi. Pour me faire oublier ne serait-ce que pour quelques heures mes vieux démons. Elle me regardait, toujours hésitante, encore indécise sur le choix qu'elle allait faire. Moi je la fixais sans bouger, l'appâtant comme possible avec un bon repas commandé selon son désir. Moi je lui ferais la cuisine mais pas ce soir. Je fais à manger comme je tue quelqu'un. La préparation est rigoureuse et travaillée alors là ce n'était clairement pas le moment. Elle esquissait alors un sourire avant de retirer sa main de la mienne pour prendre son téléphone et écrire un sms, sûrement à son jumeau avant de me répondre enfin J'opte pour du chinois. Je choisis toujours du chinois., je souriais alors avant de hocher la tête et de me lever "Alors chinois se sera." me dirigeant moi même vers ma commode ou je possédais plusieurs cartes dans un tiroir "Je connais un très bon traiteur mais avant il faut que tu m'écrive ici ce que tu veux." finissais-je en lui apportant une feuille et un stylo. C'est là qu'elle se senti en besoin de me préciser J'ai absolument aucune affaire, rien pour me changer.., me léchant la lèvre inférieur je répondais d'un léger haussé d'épaules "Si tu veux je te prête un pyjama ou ce qui pourrait te servir comme tel et on met tes vêtements à laver. Ils seront secs pour demain matin j'ai ce qu'il faut." j'ai solution à tout ou presque, je suis quelqu'un de minutieux. Tapant le numéro du traiteur chinois sur mon téléphone, elle me demandait alors Ca t'arrives souvent de faire du charme à tes étudiantes ?, relevant le regard sur elle je répondais sans hésiter "Non pas du tout et encore moins si se sont les miennes." c'était au deux tiers vrai... Si on oubliait Edelweiss mais pour le coup c'est elle qui m'a fait du charme, je n'ai fais qu'y répondre mais ça n'en reste pas moins que ce n'est pas l'une de MES étudiantes mais simplement une jeune fille du campus. J'appelais alors pour commander.

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J'étais pas le genre de fille à faire des scènes -sauf quand il s'agissait de lewis- et au fond, il était libre de faire ce qu'il voulait. On avait échanger un baiser, juste ça, c'était pas grand chose. Mais j'voulais savoir si c'était une habitude chez lui, s'il était du genre à avoir un tableau de chasse et à tenter de séduire le plus d'étudiantes possible avant la fin de l'année. Peut être que c'était une sorte de jeu vicieu et que je lui avais permis de marquer un point en plus. Je savais pas trop en fait, j'supposais que de toute façon, je serais bien vite fixée. "Alors chinois se sera." J'esquissais un sourire reglissant mon cellulaire dans la poche arrière de mon jean. "Je connais un très bon traiteur mais avant il faut que tu m'écrive ici ce que tu veux." J'attrapais les objets tendus griffonant sur le papier mes envies. C'était étrange non ? Aller chez son prof, devenir légèrement intime avec lui, partager un dîner avec cette même personne et passer la nuit dans son appartement. J'avais l'impression de m'engager dans un jeu dangereux pour la peine. "Si tu veux je te prête un pyjama ou ce qui pourrait te servir comme tel et on met tes vêtements à laver. Ils seront secs pour demain matin j'ai ce qu'il faut. Oh. C'était à mon tour d'hausser les épaules marmonnant un simple Ok avant de lui rendre la feuille. "Non pas du tout et encore moins si se sont les miennes." C'était dingue quand même la nonchalence dont il faisait preuve. Comme s'il avait réponse à tout, comme s'il n'était jamais pris au dépourvu par quoi que ce soit. J'ouvrais la bouche pour répliquer alors qu'il portait le téléphone à son oreille. Ok, ça serait pour plus tard. J'profitais de son temps d'occupation pour regarder un peu autour de moi la déco minimaliste de l'endroit et quand le silence devenait un peu pesant, j'finissais par me retourner vers lui. J'trouve ça amusant, c'est plus vraiment de votre âge d'avoir des crush. Sans me montrer insultante. D'ailleurs, j'avais recommencé à le vouvoyer, une question d'habitude sûrement. Mais c'était plus un truc.. D'adolescents ? Et clairement, je me considérais comme étant un petit coup de coeur sans grand chose d'autre par la suite. D'ailleurs, vous avez quel âge ?

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Elle restait, j'avais encore une fois ce que je voulais. Pour moi c'est important, c'est ainsi que je me sens bien sinon c'est là que ça déraille souvent. Ça peut paraitre simple mais en réalité c'est très compliqué, surtout à expliquer. Je me levais alors pour retrouver le numéro de mon traiteur chinois préféré tandis que Lou sortait son excuse. Tout semblait parfait. Il ne manquait que so menu sur ma feuille et que je lui rapporte de quoi s'habiller pour la nuit. Me rendant sa commande que je lisais immédiatement mais rapidement, je reportais mon attention sur elle qui redevenait discrète, un peu distante et moins bavarde. L'ambiance changeait à nouveau, comme un retour en arrière.Un pas devant deux derrière c'est cela? On allait voir. Elle levait les épaules pour me répondre un petit Ok et on en restait là. Vendu. Je répondais alors à sa question tout en composant le numéro pour appeler dans la foulée. Un léger temps d'attente et je faisais ma commande assez rapidement. Je suivais alors Lou des yeux tout en citant sans erreur nos deux menus respectifs pour finir sur mon adresse en regardant ma montre avant de raccrocher. L'heure, j'ai beau dire qu'on la choisi, j'y suis moi aussi très à cheval. Un instant à peine passait et elle redevint alors plus bavarde mais... En repassant au "vous" qui ne passait pas inaperçus à mon oreille J'trouve ça amusant, c'est plus vraiment de votre âge d'avoir des crush, me léchant la lèvre inférieur je répondais en reposant mes affaires à leur place "Je n'ai pas de crush puisque comme tu dis, ce n'est pas de mon âge. Moi je n'appelle pas ça comme ça." oui je n'ai même jamais eu de coup de foudre tout court à vrai dire, je découvre ce sentiment au fur et à mesure que je suis avec toi ma belle. Elle se sentait en besoin de me demander LA question qui pique D'ailleurs, vous avez quel âge ?, et je souriais brièvement en coin avant d'aller vers ma chambre en répondant à voix haute et sans l'ombre d'une hésitation "33 ans. Est-ce que ça te mets soudainement mal à l'aise d'en prendre conscience? Et il y a autre chose que tu voudrais savoir?" pendant qu'on y est hein, j'ai rien, ou presque... À cacher. Je prenais alors un t-shirt et un bas de survêtement assorti pour les lui ramener bien pliés "Tu peux te changer dans la salle de bain, première porte à gauche." plus tôt je mettrais ses vêtements à laver, plus tôt ils seront secs.

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Je cherchais pas à me montrer indiscrète ni rien de tout ça. Disons juste que c'était le genre de question que je ne m'étais jamais posé et forcément, maintenant, avec un peu de recul et au vu de ce qui venait de se passer, je cherchais à en savoir plus. J'dormais ici, je pouvais quand même avoir quelques informations. C'était pas non plus comme si j'étais en train de lui demander son numéro de carte bleu et toutes les informations qui allaient avec. "Je n'ai pas de crush puisque comme tu dis, ce n'est pas de mon âge. Moi je n'appelle pas ça comme ça." Je le regardais à nouveau intriguée. Vous appelez ça comment alors ? Y avait peut être un autre mot. Une attirance ? Sûrement quelque chose comme ça. Mais du coup, ça se rapprochait du crush. J'attendais ma réponse, du moins mes réponses et il partait dans une autre pièce levant un peu la voix pour que je puisse continuer à l'entendre. "33 ans. Est-ce que ça te mets soudainement mal à l'aise d'en prendre conscience? Et il y a autre chose que tu voudrais savoir?" Ouais, donc presque dix ans de plus que moi. J'avais pas totalement tord du coup. Non, ça va. C'est pas non plus comme si vous aviez l'âge de mon père. Ouais. Du coup, j'disais plus rien histoire de pas non plus le vexer et il revenait avec des affaires en mains. "Tu peux te changer dans la salle de bain, première porte à gauche." J'esquissais un léger sourire prenant le tee shirt et le jogging avant de passer la porte indiquée que je refermais derrière moi. J'avais un peu de mal à réaliser ce que j'étais en train de faire en fait. C'était pas vraiment.. Commun. Ni dans mes habitudes et pour le coup, ça me déstabilisais légèrement. Regardant rapidement mon reflet dans le miroir, je me changeais enfilant ce qu'il avait pu me passer et qui était.. Beaucoup trop grand. J'devais avoir une allure à mourir de rire pour la peine. Pliant mon jean et mon pull, je les prenais avec moi retournant dans le salon. Ne rigolez pas mais j'crois que le jogging va finir par tomber à mes chevilles. On avait pas vraiment la même carrure lui et moi alors forcément. Donc, comme vous n'appelez pas ça un crush, comment l'appelez vous ?

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Intriguée quant à ma réponse, elle se sentait obligée de me demander dans la foulée Vous appelez ça comment alors ? et je souriais en secouant la tête, allant vers mon couloir pour ouvrir la porte de ma chambre afin de lui prendre de quoi se changer. Entre temps elle me posait d'autres questions et cette fois je décidais d'y répondre sans l'ombre d'un malaise. J'ai 33 ans, je ne peux rien y changer après tout. Ça ne l'a pas empêché de m'embrasser tout à l'heure comme le fait que je sois un serial killer mais ça... Non ça il ne fallait pas qu'elle le sache. Elle commentait elle aussi à voix haute Non, ça va. C'est pas non plus comme si vous aviez l'âge de mon père., je riais un peu en secouant à nouveau la tête pour refermer ma commode et revenir vers elle en répliquant taquin "Fort heureusement mais il y en a que ça ne freine pas.". Il n'y a pas à dire, c'est dans ce genre de petit moment que je sens la différence d'âge et j'dois avouer ce qui est hein, ça pique un peu. Mais je le vis bien malgré tout. Je lui tendais alors mes vêtements avant qu'elle ne les prenne d'un petit sourire pour filer à la salle de bain se changer. Juste le temps de donner à manger au chien, de la viande évidemment vous vous doutez de ce que c'est... Et je me lavais les mains pour les sécher pile à son retour. Là je me figeais pour la fixer un instant alors qu'elle se tenait devant moi ses vêtements pliés dans les mains Ne rigolez pas mais j'crois que le jogging va finir par tomber à mes chevilles., je souriais amusé avant de m'approcher pour répondre avec un brin d'humour "Il va falloir prendre un peu de poids alors, et quelques centimètres accessoirement ça pourrait servir." c'est là que je me retrouvais juste face à elle, tout proche, mon regard rivé dans le sien tandis qu'elle me demandait à nouveau Donc, comme vous n'appelez pas ça un crush, comment l'appelez vous ?, j'attrapais alors le cordon du bas de mon survêtement délicatement et lui serrait sèchement mais sans lui faire mal pour faire un joli noeud "Je dirais que l'expression qui s'en rapproche le plus est... Le coup de foudre." mon visage alors tout proche du sien, je restais ainsi un instant avant que ça ne sonne à ma porte et que j'y aille d'un pas décidé tout en ajoutant "Tout comme je ne drague pas mais je séduis, c'est très différent à mes yeux." allant ouvrir l'argent à la main. Je récupérais nos commandes avant de le remercier d'un "Gardez la monnaie bonne soirée." pour refermer derrière lui amenant le tout sur le comptoir de la cuisine ouverte "À table." déballant le tout en lui demandant "Et toi, comment tu appelle ce qui es arrivé ce soir?" oui le fait que tu ne m'es pas repoussé, que tu m'es embrassé voir invité à faire plus? Ça s'appelle comment ça, de la bouche d'une jeune adulte.

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J'essayais vraiment de me remettre les idées aux claires et peut être que si j'avais un soupçon de bon sens, j'prendrais mes clics et mes clacs plutôt que rester ici mais.. Non, semblait-il que ça ne venait pas. J'étais toujours là, j'enfilais les vêtements qu'il m'avait donné et.. Putain, j'allais vraiment passer la nuit ici. J'supposais que ça serait étrange par la suite. Lui faire face pendant les cours, devoir garder ça pour moi. Parce que c'était clairement pas le genre de chose que je pourrais raconter. Pas même à Nevada et dans tout les cas, avec ce qu'il lui arrivait en ce moment, il était clair que j'allais pas la faire rentrer dans mes histoires à moi. Alors au final, je préférais prendre les choses à la légère me plaignant de la taille de ses vêtements plutôt qu'en tentant d'analyser ce qui était réellement en train de se passer. "Il va falloir prendre un peu de poids alors, et quelques centimètres accessoirement ça pourrait servir." J'plongeais mes yeux dans les siens me mordillant la lèvres quelques instants. Le poids ça peut toujours se négocier, pour la taille je peux rien y faire. Et de toute façon, j'étais pas si petite que ça. J'sursautais quand ses mains venaient s'emparer du cordon de jogging qu'il resserait autour de moi sans pour autant le lâcher du regard. "Je dirais que l'expression qui s'en rapproche le plus est... Le coup de foudre." Celle là, je l'avais pas vu venir non plus. Le coup de foudre. Est ce qu'il était vraiment sérieux ? J'sentais son souffle se répandre sur ma peau et une nouvelle fois, j'avais l'impression d'être déconnectée de la réalité. Mon regard voguait entre ses propres yeux et ses lèvres et quelque part, j'espérais intérieurement qu'il vienne s'emparer des miennes à nouveau. Retour à la réalité. La sonnerie de la porte d'entrée venait de se faire entendre et le contact était rompu. "Tout comme je ne drague pas mais je séduis, c'est très différent à mes yeux." Ouais. Vous pensez m'avoir séduite ? J'souriais amusée tandis qu'il me tournait le dos et venait le rejoindre à table une fois le repas du soir en main. "Et toi, comment tu appelle ce qui es arrivé ce soir?" J'prenais une portion de nouille réfléchissant quelques instants. Le problème ? J'en savais rien. J'avais aucune idée de comment qualifier tout ça. J'avais juste l'impression d'être un peu paumée. Tout ce que je savais était que je n'avais pas su résister et que quand il s'approchait trop, j'sentais l'envie prendre le dessus. Je ne sais pas. Je ne pose pas vraiment d'étiquettes sur les choses. Ce qui était en partit vrai. Mais j'savais surtout pas comment déterminer tout ça. Vous me déstabilisez quand vous êtes trop proche. Clairement. Autant être honnête et il l'avait sûrement vu en se rapprochant juste avant l'arrivée du livreur.

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