only a masochist could love such a sadistic (carmingham)

On a l'air de deux cons finis à parler dessin animé sérieusement mais pourtant, ça me fait du bien. Ça me détend un peu plus et j'en oublie complètement que je suis nue comme un vers. Tout est normal voyons. " On fera ça " Soufflais-je avec un léger sourire sur le visage, mordillant légèrement ma lèvre inférieure. Oui, on va réécrire la fin d'Aladdin, mais j'espère juste qu'on ne sera pas trop loin du scénario officiel quand même. Grande rêveuse et enfant dans l'âme, bien entendu. " Je suis là depuis cinq ans, tu seras toujours un petit nouveau à mes yeux " Riais-je pour le taquiner. Ça ne fait que quatre mois qu'il est là mais il a su se faire une place et une réputation. En même temps, venant d'un eliot, je n'en demandais pas moins, loin de là même. Sa soeur avait la même manière de se faire remarquer, de se faire voir de loin et tout ce qui va avec. C'était donc surement de famille en quelque sorte. Il n'y avait pas que chez les Carmichael que le schéma "prends toute l'attention" était héréditaire et commun à tous les membres de la famille. En tout cas, il voit les choses en grand et je suis complètement héberluée face aux cadeaux qui sont livrés. Je n'y aurais jamais cru. J'ai dis ça comme ça. C'est de la folie pure et simple ! Mais je suis comme une gamine à noël; déballant la robe de grand couturier, subjuguée par la beauté de cette dernière. Ellie Saab ne fait vraiment pas n'importe quoi. Les jeux de tissus et de matière sont magnifiques. " Ça peut être mon anniversaire tous les jours si tu le souhaites " Riais-je légèrement. 365jours de cadeaux, 365 cadeaux et un sourire constant sur mon visage. Ou alors, je finirais par m'en lasser. C'est ça, on y croit. La robe enfilée, je le laisse fermer les boutons l'un après l'autre, sentant le contact de ses mains sur ma peau, sourire aux lèvres, les yeux fermés, profitant de ce moment. Ses lèvres sur ma peau et je frissonne. " Et celle là, je t'interdis de tenter de l'arracher ou je ne sais quoi " Il pouvait déchirer les chiffons que je portais en temps normal mais là, c'est tout bonnement hors de question. " Merci " Soufflais-je, baissant le regard, rougissant légèrement avant de me tourner vers le lit pour sortir le collier de la boite. " T'es un malade mental Cole, un malade mental, tu m'entends ? " Soufflais-je en attrapant le collier en or rose à mon nom. J'ouvre le collier le pose sur moi et le ferme rapidement. " T'as donc des connexions au point de me faire faire un collier sur mesure en quoi ? Une demi heure ? " Riais-je en le regardant. " C'est au cas où, à genoux devant moi, t'oublies mon prénom " J'éclate de rire avant de me coller à lui, glissant mes mains sur son corps. " Merci... Vraiment... " Soufflais-je en l'embrassant. " T'es pardonné " Soufflais-je contre ses lèvres, l'embrassant tendrement. " Et même si cette robe est magnifique... T'as le droit de me l'enlever sur le champ " Soufflais-je contre ses lèvres, mes mains descendant sur son sexe, le regard dans le sien.

   Le petit jeu de rôle que je lui proposais m’amusait d’avance… Mais en attendant, ce soir, c’était son anniversaire, alors c’était une autre scénario que nous allions jouer. Et pour le moment c’était noël avant l’heure. Les deux cadeaux réclamés, comme ça l’air de rien, par la demoiselle, ils étaient là, emballés, empaquetés. Merci mes domestiques, merci l’argent. « Si c’était ton anniversaire tous les jours, ça n’aurait plus la même saveur… » répliquai-je alors qu’elle suggérait que ça soit ainsi tous les jours. Le premier cadeau qu’elle ouvrit était le paquet contenant sa robe. Elle s’y glissa vite et je la lui refermai, respirant son parfum, effleurant sa peau du bout des doigts, embrassant ensuite son épaule avec tendresse. Subjugué, c’était le mot. Elle était merveilleuse, le vêtement sublimant à merveille son corps de déesse. Ce n’était pas fini, deuxième cadeau. C’est vers le lit, sur le matelas duquel le paquet était posé, qu’elle se dirigea. Ouvrant ce dernier, elle en sortit le bijou, soulignant combien j’étais malade, m’arrachant un rire. « Je peux le reprendre tu sais, si tu en veux pas… Mais je suis pas sûr qu’il aille à quelqu’un d’autre. » Puisque personnalisé à son prénom à elle… Je m’approchai à nouveau d’elle, dans son dos alors qu’elle fermait le collier en soulignant mon pouvoir.  « Je peux faire ça, et je peux encore faire davantage… Ca t’effraie ou ça t’excite ? » demandai-je avant qu’elle ne se tourne vers moi, mes doigts glissant sur la chaine puis sur le pendentif un instant. Quant à ce bijou offert justement, elle avait sa propre interprétation de la raison de mon choix. « Je devrais peut être t’en faire refaire un sous le prénom Eleanor… » Parce qu’à genoux devant elle, c’était ainsi qu’elle aimait que je l’appelle, du bout de ma langue. Elle annonça alors que j’étais pardonné, venant m’embrasser et me glissant l’autorisation de lui retirer sa robe sur le chams, ses doigts se glissant sur mon sexe que la simple idée de la re-déshabiller avait fait raidir sur le champ… Un grognement de plaisir s’échappa de ma gorge. « Tu m’as pas laissé te dire que ton troisième vœux serait également exhaussé… » A savoir donc, que je m’étais libéré de mes obligations, que c’était avec elle que j’allais dormir… Enfin dormir était un grand mot, car déjà, mes mains se perdaient dans son dos pour aller défaire les boutons précédemment fermés. Et le nouveau vêtement se retrouva bien vite au sol alors que j’entrainais de nouveau la demoiselle vers le lit. On avait la nuit devant nous…

(Invité)