only a masochist could love such a sadistic (carmingham)

Je me retiens d'éclater de rire quand il me parle de Cole-service. Punaise, s'il pouvait être aussi docile et concilient tous les jour, je ne serai vraiment pas contre. Enfin, pour un petit moment parce que je n'avais aucun doute que les battements de cils et le voir aussi prêt à tout faire pour me satisfaire pourrait presque m'ennuyer. Quoi que... Y a rien de mal à apprécier la facilité non plus, on ne va pas se voiler la face. En tout cas, on est à peine arrivé dans sa chambre que je l'embrasse, encore une fois. Je crois que je profite avant de voir quel coup il va me préparer pour cette fin d'année. Avec Cole, c'est comme ça. Ça ne sert à rien de prévoir, il faut profiter le jour même parce qu'on ne sait pas quand on va le voir la prochaine fois mais surtout, quelle sera sa réaction. Aussi bien il sera souriant mais aussi bien, il se transformera en connard sans coeur comme il sait si bien le faire. " Il va falloir apprendre à se contrôler mon cher parce que ma robe au bal risque de te faire tourner la tête " Soufflais-je en pensant à la création que j'avais choisi. Une belle robe bien décolleté et bien ouverte sur les cuisses. Noire. Je n'ai encore aucune idée que je vais changer de robe en milieu de bal pour diverses raisons. Collée à lui, je sens mon coeur battre plus vite et quand je glisse ma main sur lui, son soupire rauque m'électrise. Je ne me lasserais jamais de ce son mais alors absolument jamais... Allongé sur le lit, moi au dessus de lui, je profite de ces quelques secondes de domination pour commander à manger. Seulement pour moi. Je lui laisserais un bout s'il est gentil et s'il le demande, gentiment. Mais j'ai faim. Et c'est mal de faire des cochonneries faim et encore plus de s'endormir en ayant faim. Même si je doute qu'on dorme réellement ce soir... Je souris à sa réaction. Challenge accepté. On se croirait dans How I Met Your Mother avec ce cher Barney. Je l'embrasse et soupire légèrement quand ses bras glissent autour de moi. Sur le dos, je fronce les sourcils en le regardant mais un sourire se dessine sur mon visage quand je le vois sortir un masque de sommeil. Je redresse légèrement la tête pour le laisser faire. Je ne suis pas forcément très à l'aise avec ce genre de choses, j'ai l'impression que mon coeur bat à cent mille à l'heure mais j'inspire et expire calmement. Il ne va rien se passer de terrible, absolument rien. Et si t'ouvres les yeux, tu vois un peu de lumière. C'est Cole. Et il ne fera débarquer personne. " Donc, les sens sont décuplés c'est ça ? " Soufflais-je en plaçant l'élastique du masque pour qu'il ne glisse pas entre temps. " Voyons voir ce que tu es capable de faire en quinze minutes " Soufflais-je en l'embrassant tendrement, mes mains s'attardant légèrement sur son postérieur.

  Devant mon manque de self contrôle complètement assumé, elle me rappela à l’ordre, évoquant le bal à venir et le fait que là bas, il allait falloir que je me maitrise un peu plus. Je me crispais quelques secondes à cette pensée, à cette mascarade qu’on allait devoir jouer, Kyla au bras de son coloc d’un côté, et Ombeline à mon bras de l’autre. Mais ce soir, on avait dit que c’était son anniversaire, qu’on ne laissait pas de place aux différents et aux disputes, alors autant chasser l’italien et ma fiancée de mon esprit et imaginer déjà la robe divine qui la sublimerait dans quelques jours. « Il me tarde de te voir dedans alors… » J’aurais bien ajouter et de te l’enlever, mais j’avais choisi ma cavalière et ce n’était pas Kyla, fiançailles oblige. La soirée se terminerait donc chacun de notre côté et je n’aurais pas la chance de la déshabiller. Pour l’heure, c’est sa robe actuelle qui finit au sol, nos lèvres se retrouvèrent et on finit rapidement sur le lit, Kyla me surplombant, jouant un instant en appelant le room service avant d’annoncer que j’avais un quart d’heure pour la divertir. Un challenge aisé que j’acceptais de relever avec un sourire amusé. Très vite, j’inversai nos positions et attrapai de quoi la faire elle aussi, d’essayer l’expérience à l’aveugle. Elle saisit le masque de sommeil, me demandant si c’était vrai que les sens étaient décuplés. « Tu vas pouvoir le tester toi même. » Elle m’embrassa et ma bouche se détacha ensuite de la sienne. Première étape je laissais traîner mon souffle partout sur son corps, empêchant mes lèvres de la toucher, me contentant de respirer simplement à quelques millimètres de sa peau que je sentais plus que réceptive, respirant ainsi au creux de son cou, faisant voyager ensuite mon souffle sur son buste puis le long de ses bras. Lorsque je constatais l’effet produit, la chair de poule qui était apparue chez la jeune femme, je passais à l’étape deux. Le toucher. Ma main saisit son poignet doucement, mes doigts s’attardant au creux de ce dernier pour y sentir les pulsations effrénées de son sang. Je me penchai et portai sa main jusqu’à mes lèvres, le dos puis la paume puis en une lente ascension le long de son avant bras jusqu’à finalement arriver à son épaule, son cou, glissant vers sa poitrine, continuant encore ma course de baisers qui se faisaient de plus en plus marqués, en embrassant son ventre toujours plus bas, arrivant finalement à la dentelle de son sous-vêtement…

(Invité)