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only a masochist could love such a sadistic (carmingham)

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Si passer pour une prostituée ne me gênait pas plus que ça, supportant très bien les critiques des gens sans importance, mettre à mal la réputation de Cole et, par la même occasion ses fiançailles avec cette chère Ombeline, me gênait un peu plus. Je le voyais bien sourire largement, se moquant presque de moi mais je m'en fichais bien. J'étais prévoyante pour deux. Voire pour trois. Ou quatre. Je l'écoute et ris légèrement. " Ouai t'inquiète pas... J'voulais pas perdre trop de temps et que l'alarme incendie se mette en route " Lançais-je en montrant le dispositif de sécurité juste au dessus du lit. " Je n'ai pas envie que ta chambre se transforme en piscine, je n'ai pas prévu de maillot " Lâchais-je en souriant largement. En tout cas, il avait une âme de grand enfant et ça avait le don de me faire grandement plaisir, il n'était pas que ce bloc de glace - bien taillé - qui se fichait bien de tout ça. Je l'écoute et ris légèrement. " Ou tu peux les fermer tout seul comme un grand " Parce que sinon, j'allais lui sauter dessus, en rappel de nos deux derniers ébats qui m'avait fait tomber un peu plus pour lui, comme si c'était possible. " C'est pas un burger de chez McDo ça " Soufflais-je en haussant les épaules. Pas grave, ça en fera plus pour moi. Une bouchée et un soupir plus tard, je le regarde et souris quand il dit qu'il va y prendre goût. N'importe quoi celui là. Ses lèvres sur les miennes, je fonds de l'intérieur. Genre littéralement. On dirait un petit couple. Arrête toi là Kyla. Vous n'êtes pas un couple et ne serez surement jamais. Je pose le burger, essuie mes doigts dans la serviette en tissu qu'il y a sur le plateau et fais mine de réfléchir. " Aloooors, la soirée en boite, c'est fait. La vue sur la ville, ce sentiment de domination, c'est fait aussi. La partie de jambe en l'air qui te donne envie d'arracher les fringues de ton partenaire dès qu'il met du tissu sur lui, c'est fait et à refaire... Le bon burger et la bougie aussi... " Est-ce que j'ai besoin d'autre chose ? Passer la nuit avec lui. Oui, mais est-ce que je vais le formuler ? Non. " Je voudrais... Un collier de chez Tiffany, une robe de chez Ellie Saab et... une nuit avec toi " Lançais-je avant de mordre à nouveau dans mon sandwich, comme si de rien n'était. Volonté : 0. Bien Kyla, très bien.
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 Que ce soit pour bondir du lit ou pour souffler sa bougie, Kyla ne perdit pas une minute, ce qui avait le don de m’amuser. Mais je m’inquiétais quand même pour son vœux, comme si c’était LE truc important quand on prenait un an : souffler la bougie et faire un vœux. Elle me rassura, désignant avec sagesse les alarmes incendie et justifiant ainsi son empressement. « T’as souhaité quoi ? » Ca ne se demande pas et ça ne se dit pas, mais c’est la curiosité qui l’emportait et je n’avais pas pu empêcher la question de s’échapper de mes lèvres. « Je ne sais pas si c’est truc fonctionne tu sais… L’autre jour pour la signature d’un contrat, on est venus dans le petit salon à côté et on a fumé quelques cigares avec mes collaborateurs et ça n’a pas fini en pool party. » l’informai-je en lançant un regard dubitatif au dispositif. « Mais t’as raison, faut peut être mieux pas tenter. » Parce que ce soir, je ne voulais pas d’incident rien. Je l’observais alors qu’elle croquait dans son burger avant de fondre sur ses lèvres, lui enlever d’un baiser l’excédent de sauce tomate, prétexte parfait pour l’embrasser surtout… Je l’interrogeai ensuite sur ce qu’elle attendait encore pour la suite de cette soirée et elle lista alors tout ce qu’elle avait déjà eu avant de rajouter quelques réclamations. Un collier. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres. Une robe. Le sourire fut suivi d’un petit rire. Et une nuit avec moi… Je m’arrêtai un instant… Oui on avait déjà dormi ensemble, ici même d’ailleurs… Mais, est-ce que c’était pas franchement bizarre ? Est-ce que ce n’était pas jouer avec le feu ? Prendre le risque de se faire prendre ? Si Ombeline avait vent de tout cela… « Ok, attends je vais voir ce que je peux faire… Je te laisse finir de manger comme ça… » fis-je en l’embrassant furtivement avant de me lever, récupérant mon portable avant de me diriger vers le salon adjacent, pianotant déjà quelques instructions à mon chauffeur pour qu’il s’occupe des cadeaux puis enchainant avec la rédaction d’un message pour ma fiancée, annulant notre déjeuner du lendemain en prétextant avoir des problèmes familiaux à régler, glissant au passage que j’étais sorti à l’extérieur, que je ne dormirais pas à la EH pour passer du temps avec ma cousine souffrante… Sait-on jamais qu'elle passerait devant ma chambre et qu'elle remarquerait que j'avais découché. Parce que oui, je comptais bien exhausser les trois voeux de Kyla. Volonté : 0. Il n'y avait aucun de nous deux pour rattraper l’autre.
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Je le regarde et souris légèrement. " Si je te le dis, ça ne se réalisera pas " Puis, je doute que "Faites qu'il réagisse, grandisse ou faites le moi oublier" soit de son goût. Non non... Mais pourtant, plus les jours avancent et plus je me ronge les sangs. Je vais finir complètement accro d'un mec qui ne veut pas de moi parce que oui, c'est l'idée que j'en ai quand j'apprends, par rumeurs, discussions ou autre qu'il est encore rentré avec une autre. Parce que oui, Monsieur se croit discret mais ne l'est pas, loin de là même. Je lève les yeux au ciel et ait presque envie de le traiter d'amateur. Mais après tout, pourquoi connaitrait-il ce genre de choses ? La construction d'une suite dans un hôtel ne le gêne pas tant qu'il peut y faire ses petites affaires. Bon, je doute qu'une bougie déclenche le truc pour autant mais bon. " J'aimerais bien éviter de croiser des pompiers quand je suis dans cette tenue tu vois... " Oui parce que ce serait quand même le comble de voir mes anciens collègues - qui me croient morts - débarquer à l'hôtel, nous faire évacuer et tout ça, pour une bougie sur un hamburger quand même ! Je le regarde se lever et lâche un " Ça marche " avant de me concentrer à nouveau sur mon hamburger. Non mais ça fait tellement du bien de manger et je dois avouer que c'est l'une des meilleure chose que j'ai mangé depuis bien trop longtemps. Je soupire et me mords presque les doigts quand j'arrive à la fin du met. J'en mangerais bien un deuxième mais je suis calée et puis, aucune envie de passer pour une grosse dinde non plus ! Et puis, va falloir que je fasse du sport après pour évacuer toutes ces graisses ingurgitées. Je descends du lit, nue comme un vers, pose le plateau sur la petite table prêt de l'entrée, file à la salle de bain laver mes mains et rincer ma bouche avant de me glisser dans le salon où il a disparu. Je me colle à lui, défait le noeud de son peignoir en soie et joue avec les deux extrémités de la ceinture. " Alors, lequel de mes 'voeux' as-tu décidé d'exaucer ? " Le collier et la robe hors de prix, rien à faire. Tout ce que je voulais, c'était rester avec lui encore un peu plus longtemps...
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  « T’as raison, me dis rien… » répondis-je avec un sourire, une lueur amusée dans le regard, mon côté enfantin ne pouvant qu’être d’accord avec ses mots. C’était la règle : tu fais ton vœu dans ta tête, si tu le prononces à haute voix, il ne se réalisera pas. Tout le monde sait ça. On dériva ensuite sur le sujet de l’alarme incendie, dont le fonctionnement me laissait sceptique. Comme beaucoup de détails de ce genre d’ailleurs. Du moment que luxe et abondance était au rendez-vous dans l’établissement où je logeais, le reste, la logistique, les éléments techniques, ça ne m’importait guère. Je rebondis néanmoins sur ses mots : « Alors les pompiers ne font pas parti de tes fantasmes ? » rigolai-je quand elle me confiait ne pas vouloir les croiser dans cette tenue. Enfin, elle avait raison, on aurait l’air malin à se faire surprendre ici tous les deux ainsi, alors même qu’on essayait de faire croire à tout le campus que nous n’étions qu’amis… Elle me lista alors ses doléances pour la suite de la soirée et je pris bien note, me levant vers le petit salon, la laissant ainsi à son repas et m’activant déjà sur mon téléphone pour répondre au mieux à ses doléances. Elle ne tarda pas à me rejoindre ensuite, dans sa tenue d’eve… Je souris instinctivement en la voyant s’approcher de moi, lorsqu’elle défit mon peignoir jouant un instant avec ma ceinture, me questionnant sur ses souhaits. « Y’a pas une règle où tu dois frotter le génie dans le bon sens pour qu’il réalise tes vœux ? » Bon, normalement, dans ce conte, c’est pas le génie qu’on frotte mais la lampe, mais qu’importe l’idée était là… Et puis Kyla nue devant moi, ça me donnait forcément envie de jouer un peu plus…
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Découvrir cette âme d'enfant, cette part de gaminerie en Cole me faisait largement sourire. Comme c'est agréable de voir qu'il n'est pas qu'un bon gros bout de glace insensible et tout ce qui va avec. C'est peut être ridicule pour les trois-quarts des personnes sur terre mais au moins, il n'a pas perdu une infime partie de son âme d'enfant et il n'est donc pas un cas perdu, moi qui suis une grande enfant quand je m'y mets. Je l'écoute et secoue le visage de droite à gauche. " Pas vraiment... Et encore moins quand ces pompiers sont tes anciens collègues tu vois " Soufflais-je en souriant légèrement, replaçant une mèche derrière mon oreille, comme prête à tout pour qu'il ne me regarde pas trop dans les yeux et devine qu'il y en a plus derrière ce visage et cette histoire que je ne voudrais en dire. N'empêche que si j'avais pas fait un séjour par l'Europe, je serai surement toujours pompier titulaire, je n'aurais jamais été escort, je n'aurais surement jamais croisé son chemin. Et dire que c'est il a presque un an que j'ai fais ce changement drastique de carrière, il s'en passe des choses en un an. Beaucoup trop même pour tout dire. " J'aurais bien frotté la lampe mais le génie est déjà sortie " Lançais-je en glissant les yeux sur son entre jambe, riant légèrement. " J'ai l'impression de passer plus de temps nue face à toi qu'autre chose j'te jure ! " Lâchais-je en l'embrassant tendrement, lâchant les pans de son peignoir et me collant à lui, glissant mes mains sur son dos. " Ça ferait un peu prostitution quand même... Et c'est mon anniversaire et c'est toi qui doit te faire pardonner d'avoir oublié je te rappelle " Soufflais-je en souriant largement. Kyla ou l'art de retourner les choses à son avantage.
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   De remarques enfantines je passais à celles plus subjectives évoquant le célèbre fantasme des pompiers… L’occasion de l’entendre me répondre qu’il s’agissait de ses anciens collègues. Je ne remarquais pas son air gêné, son geste nerveux, non parce que l’évocation des combattants du feu me fit aussitôt penser à l’un d’entre eux, un que j’avais considéré comme un rival quelques temps auparavant. « Ha oui ? D’ailleurs comment va ce cher Stuart ? Tu as des nouvelles ? » m’amusai-je à demander, ravi que ce dernier ne soit plus dans le paysage. Oui parce que le pompier avait quand même invité la demoiselle à Dubaï, et que tout homme un tant soit peu trop proche de Kyla récoltait ma méfiance, Eliot ou pas. Et la question des vœux que j’allais exhausser me fit ensuite partir dans un autre délire, celui du génie, à coup de propos volontairement ambigus auxquels elle répondit avec le même humour, m’arrachant un petit rire. « Je pense qu’en frottant comme il faut, le génie peut se réveiller à nouveau… » D’ailleurs, entre nos allusions salaces et le corps nu de la demoiselle contre moi, je le sentais déjà se durcir à nouveau, le génie… « Je ne vais pas m’en plaindre… » soufflai-je en glissant mes bras autour d’elle alors qu’elle soulignait sa tendance à être dénudée devant moi. « On garde le jeu du génie et de la lampe pour mon anniversaire alors… » rigolai-je finalement, parce qu’elle avait raison, ce soir c’était le sien et c’était moi qui avais des choses à me faire pardonner. « Tu m’en veux encore d’ailleurs ? » demandai-je finalement, inquiet de savoir où je me situais dans l’échelle de sa rancœur après tout cela.
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En fait, quand j'y pensais, venant à parler des pompiers et tout ça, j'avais un passé plutôt houleux, digne des montagnes russes, des grands huit que l'on pouvait voir dans les plus grand parc aux États-Unis. Et son passé semblait aussi plat que l'encéphalogramme d'un défunt, c'est pour dire... Est-ce que nos deux modes de vie, nos deux 'background' allaient être compatible afin de créer quelque chose dans le futur ? Je ne voulais plus me poser autant de question, ne sachant pas sur quel pied danser avec lui mais bon, je ne pouvais pas empêcher mon cerveau de faire des mathématiques et tout ce qui va avec. " Il va très bien, heureux avec sa femme et son fils " Et même si j'en avais toujours gros contre Alizea pour avoir disparu si longtemps, tant que Stuart était heureux, ça m'allait. Oui, je n'étais pas trop le genre de nana à passer ses journées à ronchonner contre le bonheur des autres, c'est tout ce qui m'importait. Stuart avait assez morflé pendant trois ans. Il avait rencontré des femmes extraordinaires mais aucune n'arrivait à la cheville de son Alizea chérie. J'aimerais tellement être cette fille pour un homme, un jour... Enfin, je me débarbouille et le retrouve rapidement. " Ce génie n'a aucune volonté " Riais-je légèrement. Enfin, si je venais à entrer dans son jeu, je n'avais aucune volonté là dessus mais bon ça, c'était plus à prouver, genre vraiment pas. " C'est si j'oublie ou si j'oublie pas ? " Demandais-je, taquine. Parce que si j'oubliais, je sens qu'il allait m'en faire voir de toutes les couleurs et que je n'allais pas franchement apprécier. Pour ne pas dire 'pas du tout' en fait. " Ça va tu t'en sors plutôt bien... Je t'en voudrais si tu m'oublies l'année prochaine " Parce que maintenant il était prévu. Le 13 mai, c'était l'anniversaire de la Princesse de Miami ! Et s'il l'oubliait encore une fois, je pourrais mal - très mal - réagir.
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  Moi je m’en fichais qu’il aille bien ou mal en fait, j’avais juste demandé pour m’assurer qu’il était bien sorti du paysage… Même si à proprement parlé, Stuart ne m’avait jamais rien fait, si ce n’est invité Kyla à l’accompagner à Dubaï ce qui était en soit bien assez. L’image de la lampe et du génie partit rapidement dans des allusions plus que douteuses qui me eurent le don d’amuser la demoiselle. Aucune volonté oui. Enfin surtout quand il s’agissait de Kyla. Bref, elle avait raison de le souligner : ce soir c’était son anniversaire, enfin avec du retard puisque je l’avais oubliée le vrai jour, et donc elle ne me devait rien, je devais exhausser ses vœux sans rien en contrepartie. Le génie, la lampe et tout le tintouin, on pouvait se garder ça pour mon anniversaire, qu’elle suggéra alors d’oublier. « Attends attends, qui a dit y’a de cela quelques heures - une amie sait quand son pote est né- ? » Mot pour mot, c’était cela qu’elle m’avait sorti non ? Et d’ailleurs, la date elle me l’avait alors donné donc elle savait très bien quand j’étais né. « Comment tu la connais au fait ? Ma date d’anniversaire ? » demandai-je, intrigué en repensant à notre discussion de tout à l’heure. Je ne l’avais même pas questionné là dessus sur le coup, trop surpris qu’elle sache qu’il s’agissait du 10 juillet. Or maintenant que j’y repensais, je ne lui avais jamais dit…  Bref pour ma part, je m’étais apparemment bien rattrapé mais elle annonçait la couleur : je n’avais pas intérêt à l’oublier encore l’an prochain. « Cette date sera entourée en rouge sur mon calendrier désormais. » affirmai-je avant de l’embrasser avec douceur, baiser qui fut coupé par quelques coups à la porte de la chambre. « C’est ta vœux qui arrivent… » Parce que j’avais envoyé quelqu’un faire mes emplettes. Facile quand on s’appelle Wildingham. Je me détachai de la demoiselle, refermai mon peignoir avant de quitter le petit salon pour aller récupérer les présents. J’ouvris la porte à mon domestique, saisis les paquets qu’il me tendait en lui glissant un gros billet et en le congédiant aussitôt… Et pourvu qu’il ne se soit pas planté de taille pour la robe sinon j’allais avoir l’air malin…
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Je le regarde et souris légèrement, haussant les épaules. " C'est moi... Mais on, si Jasmine doit venir frotter la lampe pour faire sortir le génie, c'est peut être qu'en cas d'oubli, je sais pas, je demande... " On savait déjà comment aller se finir son anniversaire quoi : lui et moi dans les mêmes draps. Bon, ce n'était pas pour me gêner mais il faudrait trouver quelque chose pour combler toute la journée. Bien que je me doute qu'il aura quelque chose de prévu avec ses amis. Kyla, clou du spectacle, le dessert, tout ça quoi. Ou peut être que d'ici là... C'est dans près de deux mois, y a le temps de réfléchir à tout ça. " Parce que tout le monde sait que l'anniversaire de la grande Victoria Smythe-Wildingham est le 10 juillet " Bon, c'est pas si connu que ça. Moi j'en savais rien mais je n'avais pas envie de lui dire "eh bien écoute, je t'ai stalké sur les réseaux sociaux numériques et... voilà". Non, non, si je pouvais éviter de passer pour une folle furieuse ce serait sympa. " Sache que je retiens toujours ce genre de choses, les anniversaires, les dates de voyage des gens que je côtoie, les articles du code civil et pénal " Tout ça quoi. J'ai une sacré mémoire et c'est pas plus mal parce que si je venais à oublier son anniversaire ou autre, il risquerait de m'en vouloir. On avait passé l'âge de ces gamineries non ? Non. Moi j'étais quand même pas mal vexée qu'il m'ait oublié et je le mettais au jus, l'année prochaine on ne m'oublie pas. Mes lèvres sur les siennes, je souris et fronce les sourcils quand j'entends frapper à la porte. Mais j'ai rien demandé d'autres. Ce sont mes voeux qui arrivent. Comment ça ? Je le laisse, j'entends la porte de refermer et me racle la gorge. " Il y a quelqu'un ou je peux venir ? " Soufflais-je pas trop fort, au cas où. Mais quand j'arrive près du jeune homme, il a deux paquets dans les bras. Tiffanny et Ellie Saab. Sérieusement ?! À cette heure là ?! " T'es sérieux là ? " Riais-je, impossible de me calmer.
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 « Toi en Jasmine… J’ai hâte d’être le 10 juillet en fait… » soufflai-je avec un sourire salace, des images plein la tête, façon de répondre aussi qu’en cas d’oubli ou non, ce petit jeu de rôle façon mille et une nuits serait à mon goût pour cette date… D’ailleurs comment la connaissait-elle ? J’étais à peu près sûr de ne lui avoir jamais dit. Elle me fit alors savoir que c’était une évidence, que tout le monde connaissait la date de naissance de ma jumelle. J’affichais un air suspicieux. « Y’a genre un calendrier avec les anniversaires des présidents du campus ou un truc du genre ? » Oui, j’étais sceptique, mais soit… En tout cas, après ses paroles suivantes, Kyla n’avait vraiment pas intérêt à me zapper, puisqu’apparemment, elle avait de la mémoire pour ce genre de chose. « Et bien tu seras que moi, c’est pas truc les dates… » Mais j’allais faire un effort. Pour l’an prochain. Date en rouge sur mon agenda, rappel sur le téléphone et tout le tralala. Le grand jeu pour ne pas oublier une fois encore. Au moins, avec Vic, l’avantage de la gémellité c’était qu’on était nés le même jour. Et pourtant, dieu seul sait combien ça m’avait pesé de devoir partager MON jour avec ma frangine quand on était môme, égoïste que j’étais, j’avais une sainte horreur de me faire voler la vedette ainsi. Mais au moins, je n’oubliais pas l’anniversaire de mon unique sœur. Un baiser et l’on fut interrompu par des coups à la porte. Je m’échappai, récupérant les paquets et entendis la petite voix de la demoiselle depuis le salon. « La voie est libre tu peux… » lui répondis-je avec un sourire en la voyant apparaître quelques secondes après. Ses yeux s’écarquillèrent en remarquant les inscriptions sur les présents que je tenais, se mettant à rire. « Mademoiselle a demandé, mademoiselle est servie… » soufflai-je avec un large sourire avant de lui tendre les cadeaux en répétant une fois encore : « Joyeux anniversaire Kyla… » Et est-ce nécessaire de lui dire que le troisième vœu aussi, il allait être exhaussé ?
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