Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitycomme un appât qu'elle vous tendait avec ses cils (Kyla) - Page 5
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comme un appât qu'elle vous tendait avec ses cils (Kyla)

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Je la charriai sur son genou blessé, lui reprochant son manque de souplesse imaginaire… C’était surtout histoire de ne pas me montrer trop conquis, même si sa souplesse entre nous, je ne l’avais pas encore complètement éprouvé, nous ne nous étions pas envoyé en l’air dans des positions très acrobatiques non plus… Et quand elle évoqua son absence d'égo surdimensionné, je ris un instant, moqueur : « Tu manques d’ambition en d’autre terme… » J’avais beau me lancer dans une série de faux reproches, au final, j’étais là, chez elle, devant le sky de son coloc. Elle allait taire ma venue à ce dernier d’ailleurs. « Tu devrais lui dire, il ne me fait pas peur ton rital… » Pourtant je devrais non ? Il avait le bras long, mais ça je l’ignorais. Mais si il avait envie de venir jouer les bodyguard de Kyla avec moi, qu’il vienne. Qui plus est, j’étais ici ce soir, invité par elle, en tout bien tout honneur, donc je n’avais strictement rien à me reprocher. Par contre elle, lorsqu’elle se dirigea vers le bar, je lui lançai un regard équivoque et réprobateur, sauf qu’elle assura qu’elle n’était pas inconsciente et emmena son verre dans la cuisine avant de revenir près de moi sur le canapé, le verre plein. Plein de quoi ? D’ice tea apparemment. « J’aime pas ça… Le thé je n’aime que celui préparé chez moi tu te rappelles ? » Alors le thé glacé industriel, non merci. Petit palais sensible, oui oui. Et je préférais nettement régaler mes papilles du whisky contenu dans mon verre. Elle poursuivit en me rassurant que la veille aussi, elle n’avait pas consommé d’alcool. « Ca m’intéresse pas… » mentis-je en essayant de jouer les indifférents alors que l’idée de cet enfant, mon enfant, qui grandissait en elle commençait à prendre de plus en plus de place dans ma tête. « T’as été assez inconsciente pour coucher avec moi sans protection l’autre jour, alors pourquoi pas l’être à nouveau en te prenant une cuite alors que tu es enceinte ? » lui répliquai-je après sa question. Cole, agréable à souhait. Elle allait pas regretter de m’avoir invité c’était certain.
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Je le fusille du regard quand il me dit que je n'ai pas d'ambitions. Il est sérieux ce pauvre idiot ? Et lui c'est quoi son ambition ? Baiser tout Harvard avant la fin de l'année. Calme toi Kyla, inspire, expire, calme ton rythme cardiaque et tout ira bien. " C'est trop compliqué d'être agréable plus de trente secondes ou ? Et ne me dit pas qu'il y a qu'au lit que tu es agréable " Parce que je te casse la gueule. Je suis peut être petite, pas dans le meilleur de ma forme mais je peux lui faire du mal, beaucoup de mal ! Plus les minutes avancent, plus je cherche à adoucir le côté connard de Cole et plus il me donne d'arguments pour réellement le haïr. " T'as pas peur de lui c'est bien. Mais j'ai pas envie qu'il me fasse la leçon " Ouai, parce que c'est moi qui m'intéresse là, pour le coup. Dante deviendrait dingue que j'ai demandé à Cole de venir plutôt que de l'appeler, quitte à le déranger avec sa.. femme ? C'est bien ça non ? Ça me perturbe quand même pas mal qu'il ne m'en ait pas parlé. Je n'aurais pas changé ma façon d'être avec lui mais quand même... Un minimum quoi. Ou pas. Parce que cette brunasse fadasse m'énervait au plus haut point. Et je suis sûre et certaine qu'elle y est pour quelque chose dans les cafards avec Cole. Elle ne doit pas voir ma relation du bon oeil. Mais elle a des 'raisons' elle. " Oui, t'aimes rien ici, j'ai compris " Pas le thé, pas le whisky, rien. Merci, j'ai compris. Et ma vie ne l'intéresse donc pas. Ni celle du 'bébé'. Ce mot me fait frissonner. Je soupire, ramène mes jambes près de ma poitrine et pose mon menton sur mes genoux. Je soupire et lève les yeux au ciel, posant mon verre sur la table basse devant moi. " Parce que c'était un oubli. Et que ça, je peux pas l'oublier " Lançais-je en pointant mon ventre de mon index. " Et puis, je dois être sage si je veux te dégager non ? " Cette relation malsaine m'a fait kiffer de longues semaines, ces coups de rein.. Mais alors là, j'avais encore plus envie de vomir qu'autre chose. " Je suis tout ce que tu veux mais pas inconsciente " Pas à ce point du moins. " Y a des IVG qui fonctionnent pas et le bébé continue de grandir. Alors je veux lui donner une once de chance de ne pas finir abruti comme son père tu vois. Il est déjà pas franchement aidé " Et c'était reparti pour les pics... Yeaaay.
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  « C’est bien de reconnaître que je suis agréable au lit… » me marrai-je alors qu’elle s’énervait en soulignant mon côté désagréable le reste du temps. Allez Kyla, contente toi du connard, c’est ce masque là que j’affichais H24, si elle avait entrevu l’autre Cole parfois, comme ce fameux matin dans ses bras, c’était juste une faiblesse de ma part. Une erreur, qui ne se reproduirait plus. « C’est pas ton père, tu fais ce que tu veux. » répliquai-je ensuite, concernant les potentielles leçons que ce cher Dante pourrait lui réserver. Manquerait plus qu’il se mèle de nos vies, qu’il empêche Kyla de me voir… Ca serait peut être ma solution de désintox ça. Que Dante, bien fâché contre ma petite personne, se mette en tête de nous empêcher de nous fréquenter. Enfin, si ça impliquait des explications houleuses avec ce Basini de mes deux, ce n’était peut être pas une solution. On risquerait d’en venir aux mains, ça avait déjà été à deux doigts d’être le cas lors de ma précédente visite chez eux alors… Elle reprit, un peu piquée au vif, qu’elle avait compris que je n’aimais rien ici. Je rectifiais : « Certaines américaines sont pas mal… » Donc en soit, j’aimais quand même quelque chose. « Et ne va pas t’imaginer que je parle de toi hein… » ajoutai-je avec un petit sourire méchant. Le pire c’est que c’était vrai, je ne pensais pas à elle, parce qu’elle, elle n’était pas –PAS MAL-, elle était beaucoup plus. Mais ça, je préférais boire de l’ice tea dégueu que de le dire à haute voix. Elle assura qu’elle avait zappé, que c’était un oubli, que par contre le reste elle ne pouvait pas oublier, ajoutant ensuite qu’elle allait s’appliquer à être sage parce qu’elle voulait me dégager. « Tu m’as invité je te ferais dire. » rétorquai-je avec une moue vexée en avalant ensuite rageusement une grosse gorgée de mon breuvage. Elle poursuivit en réaffirmant qu’elle n’était pas inconsciente, que l’IVG pouvait foirer, qu’elle voulait le meilleur pour l’enfant si c’était ce qui se passait, et elle termina par une pique bien envoyée, sur le fait que déjà avec un abruti comme moi en tant que père, le gosse ne partait pas gagnant. « Parce qu’une mère comme toi c’est un cadeau peut être ? » Nouvelle gorgée de whisky et mon verre était vide, je le posai sans douceur sur la table basse avant de me lever. Susceptible. Je pique, j’attaque et je ne veux rien recevoir en retour, c’était tout moi ça. « Je sais pas ce que je fiche ici Kyla, t’as clairement pas envie que je reste, alors je vais pas m’éterniser plus longtemps… »
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Avec lui, je vais finir par avoir la migraine à force de lever les yeux au ciel, de le fusiller du regard et tout ce qui va avec. Ce type me rend chèvre. " Va te faire foutre. Qui te dit que je ne simulais pas ? Rien " J'en ai marre de ce type. Genre vraiment marre. Il me met hors de moi, me pousse à bout. Il a cet effet dévastateur que personne n'a jamais eu sur moi, même pas Royce alors qu'il m'a brisé le coeur il y a de nombreuses années. Royce, mon amour. Nope, rien du tout. Il n'était qu'un jeu maintenant, qu'un homme sur une liste plus ou moins longues. Cette discussion aurait du me détendre, me faire du bien mais non. Je m'énerve un peu plus, sens mon rythme cardiaque augmenter. Il monte en flèche et je soupire quand il me dit qu'il y a quelques américaines qui sont pas mal. " Si tu le dis. Je suis plus exotique " Exo-quoi ? tu te fous de la gueule de qui Kyla ? Les derniers hommes que t'as embrassé sont Cole, Matthéo et Andrew. Anglais, anglais, ANGLAIS. Putain de merde. C'est l'accent qui fait ça... Je devais donc devenir sourde le plus rapidement possible avant de faire une nouvelle connerie. Le ton animé et piquant dont on avait toujours fait preuve était de retour entre nous deux. Et je détestais ça au final. Du moins, aujourd'hui. J'avais besoin de bras autour de moi et pas de me sentir rabaissé, encore et encore. " Si c'est une fille, elle aura des seins plutôt exceptionnels au moins " Je ne parle pas de mon rôle de mère. Non non, mais bien du physique de ce môme. Si c'est une fille. Voilà que je parle de ce truc comme si j'en voulais ! Non mais Kyla arrête ton cinéma. Je le dévisage et le suis du regard quand il se lève. Je déglutis difficilement et me lève à mon tour, me collant à lui, lui barrant le passage. " T'es vraiment trop con " Glissais-je en haussant légèrement la voix. " Tu réagirais comment si t'étais une fille et que ton utérus était pris pour une location sans ton accord ? Hein ?! " Grognais-je en le poussant sur le canapé. Il était vraiment proche alors forcément, l'assise du meuble dans les mollets et pouf ! " C'est toi qui m'a mise dans cet état alors tu restes ton cul ici " Râlais-je avant de me placer sur lui à califourchon. " Tu laisses ton cul ici avant que je m'énerve " Râlais-je en le poussant un peu plus, le forçant à coller son dos au dossier du fauteuil. Pourquoi est-ce qu'il m'attire encore ce con ?!
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   « Y’a des sensations qui ne trompent pas tu vois… » La contraction que j’avais ressenti en étant en elle par exemple… Oui, clairement, soupirs et gémissements pouvaient être simulés et surjoués, mais ce que j’avais ressenti en étant entre ses cuisses, ça ce n’était pas du simulacre. Elle aurait pu foutre le doute à un puceau, pas à moi, j’étais sûr de l’avoir emmené avec moi au septième ciel. Je l’énervais ensuite un peu plus en évoquant les américaines, et le fait que ça ne l’incluait pas dans le lot, et elle me répliqua en retour qu’elle, elle était plutôt exotique. Je lui servis un soupir lassé. Et c’est dans cette ambiance tendue qu’on aborda le sujet de la grossesse. Mauvaise idée surement, parce que voilà que je prenais la mouche, me levai et décidai de m’en aller. Elle me barra la route, en me demandant de me mettre un peu à sa place. « J’imagine que je serais super heureuse d’avoir été fécondée par le mec le plus intéressant, le plus beau et l’un des plus friqué de ce campus vois tu… » répondis-je avec prétention à sa question, ne voulant pas commencer à me laisser attendrir par la détresse qui devait véritablement l’habitée… Elle me poussa sur le canapé, soulignant qu’elle était dans cet état par ma faute, qu’il ne fallait pas que je bouge, grimpant à califourchon sur moi… Mes mains glissèrent instinctivement venant se poser dans le bas de son dos, glissant légèrement vers ses fesses. Danger, danger. « Tu pourrais me donner un peu envie de rester ? » Mon regard voyagea de ses yeux à la boucle de ma ceinture pour lui montrer un peu où je voulais en venir.
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Il n'a pas tord mais alors pas du tout. Mais est-ce que je vais lui dire ? Non, absolument pas. De toute façon, qui est-ce que j'essaye de convaincre sérieusement ? Lui ou moi ? Personne en fait. Je sais que j'ai kiffé chaque minute passée avec lui et qui pourrait m'en blâmer ? Personne, un fois encore. Je soupire quand il se lance des fleurs, encore. " Ouai. Et t'oublies le plus important quand on fait un gosse : bien s'entendre avec l'autre parent et s'aimer. Donc franchement, vive la fierté ! " Et puis, qui dit que je suis la seule à être enceinte ? Parce que s'il a oublié de se protéger avec moi, rien ne me dit qu'il ne le fait pas avec d'autres... Et rien que de penser à ça, je perds mes moyens, le pousse sur le fauteuil et râle comme une ado prépubère. Sauf que Cole va vite en besogne et ça ne m'intéresse pas du tout aujourd'hui. " Quoi ? T'as un oeil au bout et tu veux vérifier si je suis bien enceinte ? " Râlais-je à nouveau. Je sais très bien qu'il parle de l'occuper avec ma bouche ou ma main... " Sérieusement Cole... Est-ce que tu crois que j'ai envie de faire quoi que ce soit de sexuel ? " Je sais pas, je demande. Je soupire légèrement. " Tu peux pas arrêter de penser au cul cinq minutes surtout que la dernière fois qu'on a couché ensemble, t'as laissé ta marque " Ouai, dis coucou au truc dans mon ventre s'il te plait. Je sens qu'il n'y a pas mieux comme tue l'amour... Mais j'ai plus envie de me poser au lit, de regarder un film, de sentir des bras autour de moi, de passer une bonne nuit, dans ses bras, avec lui... Mais je peux toujours courir, je le sais bien.
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   Après un échange des plus tendus, mon égo vexé m’avait poussé à me lever. Je pensais véritablement m’enfuir de cet appart mais Kyla me retint, me coinçant sur son canapé d’une manière qui suffit à réveiller mes pulsions. Elle ne semblait définitivement pas d’humeur d’ailleurs, me répondant avec un sarcasme évident qui me fit très vite comprendre que je ne devrais rien espérer d’elle ce soir. Soupir déçu volontairement exagéré de ma part. « Je savais que j’aurais du appeler cette Clarisse de ton agence… » Sauf que bon, la brune avait certes un talent inimitable pour réveiller mini Cole, mais il semblerait qu’elle possède aussi le don inverse. Elle évoqua avec justesse les conséquences de nos dernières galipettes ensemble, et ça eut aussitôt l’effet de me faire passer toute envie. « Merci de me le rappeler… Je me disais que ça aurait pu te changer les idées tu vois. Mais bon… Tu veux faire quoi ?» Un scrable, un loto ? C’était presque bizarre en fait. Nouveau… Une soirée comme ça, ensemble, à parler, chez elle… J’aurais mieux fait de m’enfuir en fait, là maintenant j’allais être coincé avec elle, et si ça se trouve j’allais aimer ça.
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" On ne couche pas avec nos clients je te rappelle. Aucune d'entre nous. Pour ça, il va falloir appeler une pute ou une autre agence d'escort un peu moins regardante sur ses employées " Soufflais-je, énervée. Non mais putain. Je n'arrive pas à croire que je suis sur lui et que j'aurais très bien pu faire n'importe quoi pour oublier ce que je pense à ce moment même... Je devrais le faire mais je n'y arrive pas. Énervée, agacée, fatiguée par tout ce qui se passe entre nous deux. Enfin, qu'est-ce qui se passe là, entre nous, à part rien ? Je suis assise et je ne veux pas entrer dans son petit jeu... Dante me tuerait s'il me voyait là avec lui. Il m'assassinerait sur le champ. Et je prie qu'il rentre à vrai dire.. Qu'il me remette les idées en place parce qu'avec Cole, je perds mes moyens. Si tenté que j'en ai. " Ça aurait pu ouai. Et au moins, je serais sûre que tu ne risques pas de marquer une deuxième fois " Ouai, là ça pourrait être sexe sans préservatifs, rien et sans peur que quelque chose arrive puisque c'est déjà arrivé ! " Je veux aller au lit, je me sens pas bien " Soufflais-je en laissant tomber mon front contre son torse. " Je veux m'endormir, me réveiller et apprendre que tout ça n'est qu'un cauchemar " Et peut être que, comme ça, on finirait par coucher ensemble puisque je ne serais pas enceinte. Je me redresse et le regarde droit dans les yeux. " Je regardais mille et unes pattes avec ma soeur quand ça allait pas quand j'étais petite " Me confiais-je. J'aurais bien besoin de revoir Savannah... Mais ça fait maintenant trois ans qu'elle est morte. " On fait ce que tu veux tant que ça inclue pas d'avoir chaud " Ni de crier et de prendre son pied. Mais je ne lui dis pas ça, oh que non.
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    « C’est peut être ce que je vais faire alors. » répondis-je dans un premier temps avec un petit ton frustré et vexé de la gâterie qu’elle me refusait. Un gosse capricieux. C’était surement pour cela que j’aurais fait un très mauvais père. Je me calmais un peu, expliquant combien ça lui aurait changé les idées, elle plaisanta même en soulignant qu’alors il n’y aura pas eu de risque. « Ou alors je t’aurais fait des triplés, fais gaffe… » plaisantai-je à mon tour avec un petit rire. Elle me confia ensuite plus sérieusement qu’elle se sentait mal, se lovant contre mon torse. Ma main remonta le long de son dos, venant se poser affectueusement dans ses cheveux. « Ca va aller Kyla… » J’en savais rien, mais je sentais que c’était la phrase à dire. Cette phrase bateau qui rassure vous savez. Elle se redressa finalement, croisant mon regard pour me confier une habitude qui m’arracha un petit rire : « Mille et unes pattes t’es sérieuse ? J’ai tapé dans le mile en t’offrant des cafards la dernière fois en fait ? » Je la saisis finalement dans mes bras, glissant une main sous ses genoux l’autre derrière sa nuque en annonçant : « Allez on va regarder ça dans le lit, vendu… Et pour le côté –ne pas avoir chaud- on virera la couverture et tu essayeras de pas trop fantasmer sur moi tu vois… » annonçai-je en me dirigeant vers sa chambre dont je connaissais la localisation pour l’y avoir surprise avec Dante la dernière fois.
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Oui, il devrait le faire. Il devrait se barrer de cet appartement et plus vite que ça. Mais il a essayé de partir et je l'en ai empêché, le poussant sur le fauteuil pour l'emprisonner. Je ris légèrement quand il me dit qu'il pourrait me faire des triplées. Ça fait du bien de sourire même si je ne suis pas sûre que ce soit la solution. Non, tout ce qui me tombe dessus est bien trop important. " T'as déjà été à l'école dis moi ? " Je préfère le taquiner avec le sourire. C'est d'autant plus drôle que Cole n'en loupe pas une. Entre lui et moi, c'est chaud-froid, sourire-rage. Pas de juste milieu, jamais. Tout ou rien. Je me sens mal et je ne sais plus ce que je veux. Être avec lui, peut être bien. Mais j'ai aussi envie de le dégager d'ici parce que lorsque je le regarde, ça me rappelle ce qui grandit en moi. Papa et maman ne s'aiment pas mon bouchon. T'es l'erreur de l'année. J'ai quitté une vie merdique en Europe pour tomber sur encore pire ici. Je l'écoute et ris légèrement. " N'importe quoi... Ce sont des fourmis dans ce dessin animé. Et je t'interdis de balancer des fourmis chez moi Cole, je me suis bien fais comprendre ? " Lançais-je presque menaçante. Enfin presque, parce que j'ai un léger sourire sur le visage et je glisse mes bras derrière sa nuque quand il me soulève. " Ça devrait pouvoir le faire alors " Soufflais-je avec un léger sourire sur le visage. Ça va le faire même pour être plus précise. Il me pose sur le lit et je lui adresse un sourire plutôt timide. " Y a pas que dans ma vie que c'est le bordel " Lançais-je en guise d'excuse pour le tas de fringues - propre - sur la chaise du bureau. Je n'aime pas ranger mais ça, il ne le sait pas. " Tu peux te mettre à l'aise si tu veux " Enlever sa chemise pour qu'elle ne soit pas toute froissée par exemple. Je me mets à genoux sur mon lit et attrape mon ordinateur, ordinateur que je branche à la prise HDMI reliée à un écran au dessus de ma porte. Ouai, Dante est bricoleur en plus d'être un amour. " Tu sais, si tu veux on peut regarder autour chose... " Je doute que regarder un dessin animé le botte vraiment. Moi ça me détend mais s'il préfère regarder un film d'action, pourquoi pas. De toute façon, je risque d'avoir du mal à me concentrer donc bon..
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