Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitycomme un appât qu'elle vous tendait avec ses cils (Kyla) - Page 10
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comme un appât qu'elle vous tendait avec ses cils (Kyla)

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« Je suis capable de me contenir Kyla, même avec toi. Je ne suis pas en rute non plus. » Je parlais de cette discussion, de ne pas laisser l’excitation l’emportait en l’écoutant me confier ses ébats avec une femme, mais je parlais aussi au sens large, de manière plus sous entendue. J’étais capable de me contenir, de tenir ma braguette fermée. J’avais été en couple et fidèle une fois. Ce n’était pas parce que depuis ma vie avait pris un tournant bien plus débauché que je ne serais pas en mesure de me contrôler à nouveau. Bref, elle ajouta malicieusement que seule une femme pouvait savoir ce qu’une femme voulait et un rire mauvais s’échappa de mes lèvres. « Laisse moi te montrer que moi aussi je sais ce que tu veux Kyla… » J’avais dit quoi ? Que j’étais capable de me contenir. Ouais, bon j’avais tenu dix secondes sans lui faire des propositions indécentes, jolie record. De toute façon, la conversation prit un nouveau virage avec cette histoire de baguette. Je me fis plus piquant, parlant de la rémunérer si elle me faisait manger, rappel de notre première soirée. Elle m’envoya bouler, soulignant qu’elle ne voulait pas de mon fric, réglant la course et revenant vers moi ensuite après avoir congédié le livreur, la bouffe chinoise dans des cartons en main. Elle posa tout ça sur la table basse. « Je vais m’en sortir t’inquiète. » Se réinstallant par terre avant d’attaquer son repas, me lançant ensuite un regard mal aimable, me demandant si je voulais sa photo. Ok, j’avais réussi à l’énerver, c’était un vrai talent chez moi il fallait croire. « Tu m’a promis un souvenir impérissable pour ma première fois… » me contentai-je juste à lui répondre avec un petit sourire amusé.
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" Ah ? Et qu'est-ce que je veux Cole ? " Là, tout de suite ? Qu'on arrête de se bouffer la gueule parce que c'est fatiguant, ça me fatigue et ça m'énerve. Je ne me supporte plus comme ça. J'ai l'impression de retourner à la Kyla complètement folle de rage quand l'autre en face la pousse un peu trop. J'ai l'impression de retourner quelques mois en arrière et ça ne me plait pas. Il faut que j'apprenne à me concentrer, à évacuer ma colère autrement, à ne plus réagir quand il me lance des pics. J'ai très bien réussi cette phase "no reaction" avec lui au début alors pourquoi pas continuer ? Parce que tout est différent maintenant. Et nos destins sont liés, pour le moment. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, si je vais réussir à me supporter encore longtemps parce que tout chez lui me dégoûte. Ce regard lubrique, ce sourire en coin, cet accent ! Non mais j'essaye de faire croire ces merdes à qui ? Je suis piquante, agaçante et je préfère me plonger dans mon repas plutôt que de faire quelque chose d'autre, que de le regarder, que de l'aider. Non non... Très mauvaise idée tout ça. " Oui, manger avec des baguettes. Première fois que t'oublierais jamais mais vu que t'y mets pas du tien " Soufflais-je en haussant les épaules après avoir fini ma bouche. Un minimum de classe s'il vous plait. Je le regarde, me recule légèrement et tire la table. " Déjà, on mange assis par terre, on enlève sa veste de costume et on déboutonne sa chemise un peu. On a l'impression que tu vas exploser là " Lançais-je en souriant légèrement. Je me lève et me pose à côté de lui, enlevant deux-trois boutons de sa chemise alors qu'il enlève sa veste. " Fais gaffe, si t'es tout stressé ça va faire mal " Riais-je légèrement. C'est ce que Tessy m'avait répété quand je lui parlais de faire ma première fois... Et j'avais été détendue, olala ! Mais là, c'était autre chose. " T'attends pas à un truc exceptionnel, c'est en recommençant qu'on apprécie et qu'on aime réellement la chose " Je parlais de quoi là ?
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 Seule une femme peut savoir ce qu’une femme veut… Le genre de discours auquel je n’adhérais pas non… Je lui fis savoir que j’étais moi aussi en mesure de deviner ce qu’elle désirait et elle me défia alors en me demandant ce que c’était selon moi. Mes yeux plongèrent un instant dans les siens. Elle était déprimée, probablement enceinte, un peu patraque alors, la réponse était simple : « Une soirée tranquille. » Sans éclat de voix, sans prise de bec, sans dispute… « Sauf que t’as invité la mauvaise personne pour ça. » Je pouvais deviner ce qu’elle voulait, pas sur néanmoins que je puisse le lui offrir. C’était souvent plus fort que moi, j’avais un don pour la mettre hors d’elle. Comme avec cette histoire de baguettes… On s’était attablé et alors que je réclamais de l’inoubliable comme elle me l’avait promis elle répliqua que je n’y mettais pas du mien, avec un petit air blasé. Puis finalement, elle reprit les choses en main : ça se passait par terre, sans veste, pour être à l’aise. Elle se leva pour m’aider alors que je virai docilement ma veste, souriant en la voyant déboutonner le col de ma chemise : « On parle de manger avec des baguettes là hein on est d’accord ? Parce que pour le reste, mon dépucelage est fait depuis longtemps… » Merci Leevy. Enfin je ne pus retenir un petit rire quand même quand elle poursuivit sur ce ton, entretenant l’ambiguïté. Je finis par aller m’asseoir par terre comme elle me l’avait demandé, prêt à me lancer, sauf qu’avec tous les sous entendus de notre discussion, elle avait aiguisé ma curiosité : « Raconte moi ta première fois… » Et je ne parlais plus des baguettes bien sûr…
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" T'as pas tord. Mais t'oublies de prendre quelque chose en compte, je savais très bien que j'aurais pas ma soirée tranquille et la paix en te demandant de venir " Je souris légèrement. Et oui, je savais très bien qu'il me ferait chier, qu'on passerait d'un petit moment sympa à une prise de bec digne de ce nom et est-ce que j'ai eu tord ? Non, absolument pas. Je commence à le comprendre, à le connaître ce petit et c'est désolant, blessant et chiant. Oui, parce que je suis sûre que sous cette croute de connerie, y a un type sympa. Mais moi, j'y ai définitivement pas droit. Alors je fais avec, ou plutôt sans. La nourriture arrive et je tente de reprendre l'apprentissage de baguette chinoise que je lui ai promis mais ça s'annonce compliqué. Il est fatiguant, qu'est-ce que j'y peux. Si je pouvais le clouer au sol et lui scotcher la bouche, je le ferai. Il est encore plus fatiguant qu'un gosse de deux ans, c'est pour dire. " Ah bon ? Je pensais que c'était pour ça que tu m'avais attrapé à la sortie du restau, pour que mes talents d'escrot te servent " Soufflais-je en me moquant de lui. Je peux pas lui dire qu'on parle réellement de baguettes tellement mon discours est ambigue. " Ma première fois ? Laquelle ? Celle avec un homme ou une femme ? " Parce que oui, à mes yeux, y a plusieurs premières fois. " Ma première fois avec un mec était... romantique, de mon point de vue, parfaite, jusqu'à ce qu'il me foute dehors une fois fini. Et celle avec une nana était plus... sensuelle " Lançais-je en guise de teasing en commençant à manger mes pâtes.
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 « Je comprends pas, Cole n’est pas synonyme de paix et de tranquillité pour toi ? » C’était qu’en peu de temps elle m’avait bien cerné. « Je viens de me taper un dessin animé pour tes beaux yeux Kyla. » En terme de trucs calmes et paisibles, on ne faisait guère mieux. J’étais fier de moi. Et pour moi, c’était comme si après cette heure et quelques de quiétude j’avais le droit au même temps d’agitation. Mais le cours de baguettes prit un tournant plus ambigu.  Elle rit et reparla alors de notre toute première rencontre, s’amusant alors à se moquer de moi, comme si elle avait pu croire lors de notre première soirée que j’étais puceau. Mes lèvres se pincèrent, mes yeux se plissèrent, un tantinet vexé et c’était surement ce qu’elle voulait. « Si je te disais le nombre de filles qui sont passées avant toi ma chère… » répliquai-je en essayant de l’atteindre à mon tour. Elle aura le privilège de mon dépucelage d’usage de baguette uniquement, il fallait qu’elle se contente de cela.  Et entre deux tentatives de maniement échouées, j’interrogeai la demoiselle sur sa première fois à elle. Elle s’amusa à me demander à laquelle je faisais référence : homme ou femme. J’avais presque tendance à oublier parfois qu’elle jouait sur les deux tableaux. Elle me raconta d’abord son initiation avec un homme, commençant par parler du côté romantique avant de lâcher que la magie du moment avait disparu au moment où il l’avait fichu dehors. Je me raidis un peu, me rappelant alors comment moi je m’étais comporté après notre première nuit et comment ce comportement avait pu faire écho avec sa première fois. Elle évoqua ensuite la sensualité de sa première fois avec une femme. Je reposai mes baguettes après une énième tentative échouée d’attraper des pâtes, relevant les yeux vers Kyla, attendant la suite. « Sensuelle comment ? »
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Je le regarde et fais 'non' de la tête. " Tu ne l'as pas réellement regardé d'abord et pour moi Cole c'est plutôt... Volcanique et Attirant " Autant se dévoiler un peu. De toute façon, faudrait être con et aveugle pour ne pas se rendre compte qu'il m'attire. Et Cole n'a qu'une seule des deux caractéristiques, sa vue est parfaite. Je le regarde et souris légèrement. Il a l'air tellement con avec ses baguettes, incapable de s'en servir et je dois dire que ça me fait marrer. Je me retiens d'éclater de rire, surtout avec ce qu'il me dit ensuite. Je pince mes lèvres et lui souris légèrement. " Eh bien, ça nous fait un point commun en plus " Lançais-je, pincée et complètement vexée de ce qu'il vient de dire. Franchement, j'ai pas besoin de savoir qu'il s'est tappé toute l'Angleterre et tout Harvard là ! Il me casse les bonbons celui là. Et puis, je ne mens pas réellement quand je dis qu'on se ressemble sur ce point. J'ai surement pas eu autant de conquête que lui mais si on compte les atouts et viols que j'ai subi en Europe, je pense que niveau pénétration, ça peut se ressembler. Bon, peut être pas, j'ai pas autant d'année d'expérience mais bon. Je souris légèrement et préfère me concentrer sur mes pâtes. Je le vois poser ses baguettes et le regarde. " T'es désolant " Soufflais-je en plantant mes baguettes dans mes pâtes avant de me lever et d'aller lui chercher des couverts et une assiette. Je me remets assise à côté de lui et hausse les épaules. " Je saurais pas t'expliquer... Faut le vivre pour le comprendre mais t'es pas une nana donc... " Je fais une petite grimace avant de me tourner pour qu'il voit tout mon corps et pas seulement mon bras et mon visage par ce que je tourne la tête pour lui répondre. " Je sais pas, j'avais l'impression que tout mon corps était nouveau. Comme si j'avais un nouveau corps ouai, c'est ça. Que chaque fois que ses mains touchaient ma peau, j'avais l'impression qu'elle était gelée et que moi, j'étais brûlante tellement c'était électrice. C'était doux, elle me caressait du bout des doigts " Soufflais-je en laissant glisser mes doigts sur la fine peau de mes cuisses. " Et quand elle a glissé sa main entre mes cuisses, j'avais l'impression qu'on me libérait d'années de torture tu vois. Qu'elle savait exactement comment me toucher, quand accélérer le mouvement, quand ralentir, quand appuyer plus fort et se faire plus douce la seconde d'après " Je ferme les yeux quelques secondes. Si je m'écoutais, si j'étais seule, ce serait direction la chambre. " J'avais pas besoin de parler pour lui dire ce que j'aimais, elle s'adaptait en fonction de ce que je ressentais, c'était une réelle découverte " Concluais-je avec un léger sourire. " D'autres questions ? "
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 Je citai mon énorme effort : avoir regardé le truc des fourmis avec elle, quand même si c’était pas calme et paisible ça je voulais bien savoir ce qu’il lui fallait. Sauf qu’elle objecta : je n’avais pas véritablement regardé et qui plus est, pour elle, mon prénom n’était synonyme en rien de ces deux mots, mais plutôt de volcanique et attirant… Je souris, parce que oui pour moi, ces qualificatifs étaient bien plus flatteurs que les deux premiers. Sauf que là, avec mes baguettes, j’avais surement rien de volcanique et d’attirant, c’était plutôt –gauche et empoté- qui m’allaient à ravir. « Ca me saoule tes trucs… » grognai-je en manquant de renverser un tas de nouilles sur ma chemise alors que de son côté, l’aveu des nombreuses demoiselles à être passées dans mon lit semblèrent provoquer un léger changement de ton chez elle. « Tu sais ce qu’on dit ? Un mec qui couche avec beaucoup de filles c’est un tombeur, une fille qui couche avec le même nombre de mecs c’est une… » Je ne finis pas ma phrase, sentant que j’allais vraiment me prendre un tas de bouffe chinoise à la figure et que pour le coup ça n’aurait rien à voir avec de la maladresse. Et puis en plus, je me sentis un peu mal après, lorsqu’elle me raconta sa première fois. J’agissais comme un connard avec elle, comme le gars de son dépucelage en quelques sortes… Je pourrais m’excuser mais… Non, je préférais réessayer un nouvel arrimage de nouilles jusqu’à ma bouche et cet énième échec sembla convaincre Kyla de ma gaucherie irréversible et elle se leva pour me ramener des couverts. « Ma chemise te remercie… » Ca aurait été dommage que je sois obligé de l’enlever parce qu’elle aurait finie tâchée… Elle évoqua sa première fois avec une fille, et je l’écoutais avec une petite pointe… …d’envie ? « Tu donnerais presqu’envie de devenir lesbienne… » avouai-je avec un petit rire. Dans une autre vie peut être. Elle me demandait si j’avais d’autres questions. J’attrapais une bouchée de nouilles avec ma fourchette. Que dieu bénisse l’inventeur des couverts. Amen ! Et j’hochais la tête avant d’avaler et de reprendre la parole : « Qu’est-ce que tu préfères ? » Homme ou femme ?
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" Quand on est pas doué on est pas doué, qu'est-ce que tu veux que je te dise " Soufflais-je, moqueuse comme jamais. On dirait une enfant de douze ans devant son crush qui tente de le faire craquer en le poussant à bout. Ça va vraiment pas être facile tout ça dites moi... J'ai l'impression d'être une fillette. Ça me fait baliser. Surtout quand je vois le ton que j'utilise, ce que je dis pour le faire chier, pour le tacler et ne pas lui montrer que ça me touche et m'énerve. " Ouai on dit que c'est une pute " Lançais-je en haussant les épaules comme si je m'en fichais. S'il veut que je sois une pute, soit, il m'a bien payé non ? Alors c'est ce que je suis. Mais s'il savait que la plus part des hommes que j'ai connu n'était pas des hommes que je voulais et qu'ils m'ont forcé... Je tente de garder la face, de ne pas perdre pieds mais c'est difficile. Dès que je tente une connerie, je fonce dans le tas et me fais du mal. Alors il faut que je trouve autre chose. La maladresse de Cole. Oui, ça me fera bouger un peu et me sortir tout ça de la tête. " Je sais enlever les tâches de gras sur les chemises mais de rien petite chemise ! " Soufflais-je en tapant légèrement sur son épaule avant de prendre ce dont j'ai besoin à la cuisine et reviens rapidement. Je lui explique ma première fois avec Alaska. Vaguement du moins parce que je vais avoir envie après, je me connais. " Ça dépend les périodes dira-t-on. Ça dépend ce que j'ai envie... Si j'ai envie de sensualité, d'avoir l'impression d'être la septième merveille du monde, je me tournerais plus facilement vers une femme. Et puis ça dépend aussi de ce que je veux faire, ça dépend si j'ai envie d'épeler l'alphabet entre les cuisses de ma partenaire ou pas... " Et je dois avouer que c'est ce que je préfère.
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 « On peut pas être doué en tout… » répliquai-je avec un petit ton vexé. « Et vu que je suis doué dans tout le reste… » Tout le reste excepté l’art de la modestie, ça, je ne maîtrisais absolument pas. Ni l’art du tact apparemment, puisque je venais de me vanter de mes innombrables conquêtes, la poussant à faire de même, ce à quoi je conclus en soulignant combien c’était mal vu dans la bouche d’une jeune femme. Elle termina d’ailleurs les –on dit que-, finissant donc par s’auto-qualifier de pute, là où même moi je n’avais osé finir ma phrase, et cela avec un petit haussement d’épaule nonchalant, comme si tout cela ne l’atteignait pas. Je lui lançai un petit regard perçant avant de me recentrer sur mes nouilles, ravalant mes remarques cinglantes. Pourquoi s’obstiner à essayer de la blesser alors qu’elle semblait intouchable ? Elle eut finalement pitié de ma gaucherie et m’offra des couverts. Amen. J’allais enfin pouvoir avaler quelque chose. Première bouchée de mal bouffe, roulement de tambour : c’était… …décevant. Gras. Pas très goûtu. Vraiment pas raffiné. Je grimaçai un instant avant de relever les yeux sur Kyla pour écouter la suite et la questionner sur sa préférence. A ses mots, je pris un raccourci, interprétant sa réponse à ma manière : « En gros, tu préfères brouter le gazon ouais j’ai compris… » C’était peut être pas de Dante en fait que je devrais me méfier, mais de toutes ses copines Cabot plutôt. Je plongeai une nouvelle fois ma fourchette dans le carton et repris une nouvelle dose de nouille, après quoi je laissais tomber, reposant le carton et mes couverts sur la table. « Donc c’est peut être toi qui est enceinte mais c’est moi qui vais finir par être malade si je continue de manger ce truc… » confiai-je avec un air écoeuré. « On aurait pas du quitter le restau… » me lamentai-je en repensant aux apétissants toasts de chèvre fondu qu’on avait abandonné là bas.
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Je le regarde et ris légèrement, fronçant le nez parce qu'il me désole. Franchement, c'est désolant là ! Bon en tout ? Je sais pas... visiblement, en relations sociales il a pas l'air très fort non plus hein ! En tout cas, je vois que niveau égo surdimensionné il en tient une bonne couche. Et puis la discussion dérive. Il me demande ce que je préfère et je sais pas. Franchement, je sais pas. J'ai pas réellement de préférence, ça dépend ce dont j'ai envie et ce que je veux ressentir. Je le regarde et ris légèrement. " Ça devrait t'arranger pour un plan à trois " Je lui adresse un large sourire bien comme il faut. " On va dire que j'ai pas assez mangé de sucettes pour savoir si je préfère ça " Je vais pas lui dire la seule fois que j'ai fais une fellation c'était à lui non ?! Enfin, maintenant que j'ai parlé de ça, je suis sûre qu'il va me poser une question ou deux pour en savoir plus. Je suis à la moitié de ma boite de nouilles chinoises quand il s'arrête de manger et ronchonne comme un gamin. " J'aurais rien mangé au resto " Parce qu'une fois que j'ai eu le plat sous le nez, l'odeur du fromage, laissons tomber. " Si tu veux y a des glaces au congélateur. Ou je peux te servir des fourmis et des cafards " Soufflais-je en riant légèrement, je glisse mes doigts dans son dos et le frôle du bout des doigts " 'Tention elles arrivent ! " J'éclate de rire et me laisse tomber en arrière contre le sofa. " Vous nous avez espionné avec Swan quand vous aviez fini vos conneries ? " Demandais-je simplement. Ils nous avaient vu hurler et se sauter dans les bras ?
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