Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityOn dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya) - Page 8
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On dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya)

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Talya ne semblait pas adhérer à mon idée du noël tous ensemble l’an prochain, un tableau de guerre ouverte se dessinant déjà dans sa tête. Je perçus bien son hésitation quand elle évoqua la présence de sa mère l’année suivante, je compris ce qu’elle pensait, j’avais les mêmes doutes concernant la présence de Caly, d’autant plus que cette dernière refusait les traitements. Mais volontairement, et histoire de ne pas plomber notre soirée en déprimant, je répondis simplement d’un haussement d’épaule : « Ca sera la plus grosse bataille de bouffe de notre vie quoi… » Allez, il valait mieux en rire. « Puis sinon, on fera ça tous les quatre et puis c’est tout. » Talya avait ensuite une excuse toute trouvée, l’absence de bisou pour lui porter chance et atteindre le centre. « J’aurais plutôt blâmer ton manque d’adresse moi, mais si tu préfères jouer la mauvaise perdante en te servant d’autres excuses… » Je la taquinai, pour une fois que c’était moi qui gagnais à un jeu, ça me plaisait bien. Et j’étais fier aussi d’avoir remporté le jeu du self contrôle et résister à l’appel de ses lèvres. Même si la demoiselle me reprochait mon trop plein d’assurance. Je me contentais de lui répondre par un petit sourire fier. « N’empêche que tu me dois un restau demain… » On retourna à notre pizza, Talya nous resservit également une nouvelle vodka alors que je grignotais une nouvelle part, je voulus stopper son geste : « Non attends, je vais m’arrê… » …ter là. Ou pas. Trop tard mon verre était servi. « Bon c’est le dernier et au lit. » Je n’oubliais pas qu’il me fallait garder le contrôle, que demain nous avions une grosse journée, alors je ne voulais absolument pas qu’emporter par l’ivresse, je puisse faire quoi que ce soit qui gâche nos projets du lendemain. Talya annonçait de toute façon qu’elle voulait aller dormir aussi, sauf que son verre était plein et son petit égo blessé d’avoir perdu. La voilà qui se redressait, s’emparait de nouvelles fléchettes et annonçait qu’elle n’irait au lit que quand elle aurait reproduit le même exploit que lors de notre première rencontre. J’eus un petit rire en secouant la tête, saisissant mon verre, je le buvais tranquillement en observant les essais de la demoiselle. « J’aimerais bien ne pas faire une nuit blanche pour ma part… » me moquai-je, l’air de dire qu’elle mettait bien trop de temps à toucher le milieu. Mais je perdis mon petit ton narquois quand la jeune femme se pencha vers moi, se rapprochant dangereusement. Elle me souffla qu’elle avait besoin d’un bisou de la chance, au bon endroit, un baiser en d’autres mots… Mes prunelles croisèrent un instant les siennes avec une lueur joueuse, puis mes yeux se fermèrent finalement, lorsque nos bouches finirent par se rencontrer enfin. Je savourais un instant ce contact au goût sucré de la pomme, je pourrais me laisser emporter, la vodka ne m’aidant pas dans ma quête de maitrise, mon désir pour Talya ne faisait que croitre depuis que j’étais entré dans cet appartement, mais je me connaissais, je me repris. Mes mains allèrent se glisser sur ses épaules pour la repousser doucement, me reculant un peu, décollant finalement nos bouches après ce tendre baiser : « Faut qu’on vérifie si ta théorie est vraie. » Et si maintenant, elle allait pouvoir réussir un tir parfait.
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On passait de la bataille de bouffe, le noël horrible à se faire la gueule et à se balancer des bâches au noël tous les quatre, comme une vraie famille quoi. Que demander de mieux ? C'était un beau plan, ça faisait rêver, j'espérais vraiment qu'on tendrait vers ce résultat mais il était plus qu'incertain, vraiment je ne savais toujours pas si je prenais le risque de rentrer et de ne plus voir le même Priape même si je lui faisais confiance afin qu'il ne change pas d'attitude parce que nous sommes rentrés chez nous, enfin je suis chez moi aussi. Je me laisse à rêver à mes belles pensées et c'est surement ce qui me déconcentre pour viser la cible. Je n'ai pas franchement la tête à la partie de fléchette, enfin si mais j'ai trop de choses parasites autour même si Priape est le plus beau des parasites il faut bien le dire. « Je suis nulle, j'ai eu la chance du débutant pour notre première rencontre, mais maintenant ça ne marche plus... » Je ne suis pas une mauvaise perdante, c'était juste drôle de tenter de trouver des excuses et puis si j'étais grognon, je me serais déjà assise dans le canapé et je ne m'en serais pas relevée, mais ce n'était pas mon genre. Pourquoi se prendre la tête pour un jeu, pour si peu quand on sait ce qu'il se passe dans le monde et qui est bien plus grave. « T'as de la chance, je connais la meilleure table de Kiev, les spécialités sont succulentes là bas, c'est atypique au possible... Enfin tu verras. » Je n'ai jamais trouvé ça ailleurs, enfin je n'ai fait que l'Ukraine et puis les voyages avec Havard mais vraiment c'est spécial. C'est un restaurant sous forme de petites maisons avec un toit de paille, elles sont rondes, toute petite, juste assez grande pour avoir une table ronde au milieu et des fauteuils tout autour, impossible de se mettre debout à part devant la porte d'entrée. C'est succulent, c'est déroutant et pour le coup ça va être vraiment un tête à tête puisque nous serons seuls à notre table, donc seuls dans notre gitoune et le serveur sera le seul à nous tenir compagnie quand il viendra nous apporter les plats. « Au lit oui, dès que j'aurais réussi... » Mais ce n'était pas gagné et la nuit blanche était plus qu'envisageable à ce rythme même si j'avais bien une idée pour réussir. Le fameux bisou bien placé pour une fléchette bien placée. Un baiser plus tard, j'étais face à la cible, fermant un oeil pour viser, mettant mon autre bras à la perpendiculaire du reste de mon corps pour l'équilibre, oui j'étais devenue une vraie pro et paf je lance. En plein dans le mille. Mon dieu, c'est vraiment le hasard, je ne crois pas à autre chose mais je ne peux m'empêcher de tendre la main à Priape pour qu'il se relève du canapé : « Théorie vérifiée on va au lit sinon je vais tout le temps gagner parce que je vais en profiter... » Mon petit regard taquin se plante dans le sien alors qu'il se relève face à moi, son verre à la main. Je prends le mien et l'avance vers le sien pour trinquer : « A ta présence ici et à notre belle journée de demain. » Une journée en famille, une journée culturelle, une journée de souvenir. Je choquai mon verre au sien, puis l'engloutis d'une traite avant de déposer mon verre dans le lave vaisselle en même temps que les assiettes et tout ce qu'il y avait sur la table du salon pour notre repas. Je me dirige vers ma chambre et lui vers la sienne, les portes sont l'une en face de l'autre. Priape met la main sur la poignée, la porte grince. « Tu vas réveiller Mila ! » Il tente un deuxième essai et avec la porte entrouverte, on entend la petite bouger dans son lit. « Si elle se réveille on va passer une nuit de merde et puis j'ai pas eu de bisou de bonne nuit ou d'histoire... » Le bisou de bonne nuit, le geste de tendresse, ça même non saoule j'aurais été capable de le réclamer, mais l'histoire non. C'était plutôt drôle. Comme quoi j'avais vraiment peur de me réveiller demain et qu'il ne soit pas là.
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Je la charriais sur son côté mauvaise perdante, alors qu’en fait c’était surtout moi qui étais un mauvais gagnant, trop fier, trop confiant, trop moqueur… C’était surement parce que j’étais plus habitué aux défaites lorsqu’on se lançait dans tes parties de n’importe quoi avec la jeune femme. Bref, elle me devait un restau, et ça tombait bien puisqu’apparemment, elle connaissait la meilleure table de la ville. Mon sourire s’élargit, mais je trouvais bon de rappeler quand même : « Tu te ruines pas pour moi non plus ? Tu sais que j’ai pas besoin d’un étoilé pour apprécier un repas avec toi… » Et que de toute façon, je n’étais jamais le plus à l’aise au milieu des trente six milles couverts des restaurants chics. « Mais j’ai hâte d’y être… » De découvrir les petits plats de chez elle et de profiter de ce tête à tête aussi. Je me disais que si avec la journée de demain, le spa et cette petite bouffe ensemble, je n’arrivais pas à la faire changer d’avis, c’était que j’étais vraiment mauvais négociateur. Enfin, pour le moment, la chose à négocier c’était l’heure du coucher. Si ça n’avait tenu qu’à moi, on serait déjà chacun dans notre lit, mais la vodka et la fatigue n’aidant pas à avoir les idées claires, Talya s’obstinait à viser la cible. Jusqu’à ce qu’elle trouve la solution miracle pour parvenir au tir parfait : un baiser… Trop bref, trop sage, mais c’était surement mieux pour éviter un nouveau dérapage, je m’étais écarté pour lui demander de vérifier sa théorie. Et sa fléchette atteint le centre. J’affichais une expression mêlant surprise et admiration, alors que la fin de sa phrase, la partie disant qu’il fallait aller se coucher sinon elle en profiterait fit apparaître un sourire amusé au coin de mes lèvres… « Ouais t’as raison, allons se coucher, sinon il se pourrait bien que je veuille adopter ta tactique moi aussi… » Et si elle commençait à m’embrasser à chaque lancer, que je faisais de même lorsque c’était mon tour de tirer, je n’étais pas sûr de pouvoir maîtriser la situation bien longtemps. On termina nos verres de vodka après avoir trinqué : « Et à ton retour après demain ? » ajoutai-je au toast avec un ton interrogatif, ne voulant pas lui forcer la main pour autant. « Dis-moi juste si je suis sur la bonne voie pour te convaincre… » Un indice sur ce qu’il me manquait encore pour qu’elle me suive de son plein gré à Harvard et que je n’aie pas à utiliser mes piqûres de tranquillisants quoi. J’aidais ensuite mon hôte à débarasser rapidement, chargeant le lave vaisselle, avant que chacun de nous se dirige vers sa chambre. Je m’arrêtai devant la porte de Mila, et j’avais à peine poser la main sur la poignée qu’un grincement s’échappa, me valant une remontrance de Talya, je grommelai : « Hey, c’est pas ma faute si tu n’huiles pas comme il faut les gonds… » L’art de retourner la faute contre l’autre. Je retentai mais une nouvelle fois, un grincement se fit entendre, ainsi qu’un froissement de tissu nous indiquant que la petite dans la pièce n’était pas insensible au bruit. Sauf que finalement, plutôt que de me sermonner davantage, Talya manifesta que de toute façon, elle n’avait pas eu son bisou de bonne nuit ni son histoire. Je me retournai vers elle, secouant la tête avec amusement. « Et tu veux que je te borde aussi ? » Je m’approchai d’elle, me penchai pour glisser une main sous ses genoux et la soulever, la portant alors dans mes bras pour la faire entrer dans sa chambre, l’amener jusque dans son lit sur lequel je la posai finalement… Je fis quelques pas dans la pièce pour attraper un tchoupi qui trainait et je revins vers la jeune femme, lui montrant la couverture du petit livre cartonné : « Ca te va ça ? » rigolai-je avant d’ajouter : « Par contre, je veux bien que tu me fasses une place sous la couette le temps de l’histoire. » C’était surement risqué, une fois blotti contre elle je n’aurais surement plus envie de décoller de son lit…
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« Arrête de penser à l'argent, ici les prix ne sont vraiment pas les mêmes qu'en Amérique. » Et puis la meilleure table n'est pas forcément la plus chère selon moi, mais celle où l'on dégustera le mieux les mets qui viennent du pays, dans une atmosphère des plus atypiques. Le restaurant que j'avais en tête réunissait tous ces critères et c'était bien pour cela que j'en faisais tant d'éloges au jeune grec. « Demain sera vite là ! » Hâte de manger ou être qu'on soit un peu tous les deux, qu'il abatte ses dernières cartes pour m'encourager à rentrer avec lui, auprès de lui, avec sa fille, avec la mienne. Un petit sourire s'étira sur mes lèvres quand il me dit qu'il pourrait lui aussi adopter ma technique pour gagner et alors là il serait impossible de nous départager, mais surtout ni lui ni moi ne pourrions continuer à jouer. Entre l'alcool et la technique du baiser, je ne donnais pas cher de notre résistance à tous les deux. Priape se contrôlait pour ne pas me brusquer et surement ne pas me donner de faux espoirs si cette remise à zéro ne lui convenait pas, et moi je me retenais pour ne pas me brûler les ailes, mais c'était bien plus complexe à faire qu'à dire et à penser quand chaque bout de chair, chaque parcelle de peau, chaque goutte de sang qui circule dans ton corps réclame l'homme qui se présente là, depuis des mois. « On va dire que je me pose des questions. C'est pas mal non quand t'es arrivé je m'en posais pas, je n'avais que des certitudes, maintenant j'ai des certitudes et des questions. » Moyen de lui dire que j'hésite, que l'opportunité est tentante mais que j'ai beaucoup trop à perdre alors que je reste sur ma première position. Je n'ai pas envie de souffrir et de tomber encore une fois tout en bas, surtout que je ne sais pas s'il existe entre plus bas à part sauter par la fenêtre du premier immeuble que je peux trouver et ce n'est pas du tout mon envie. Il fallait tout de même prendre ma réponse pour un encouragement, les baisers qu'on avait partagé aussi. Quel homme serait Priape si on s'embrassait et qu'il redevenait indifférent en rentrant mais quelle femme est ce que je serais si on s'embrassait et que je ne rentrais pas avec lui ? On prit la direction des chambres parce que c'était bien plus raisonnable mais le grincement qui s'était fait entendre au couché de Mila n'avait pas disparu, loin de là. Je ne manquai pas de réprimander Priape qui allait réveiller notre fille et lui, du tac au tac na manqua pas de me faire remarquer que c'était chez moi, alors que je n'avais qu'à m'en prendre à moi même si la petite se réveillait à cause du défaut d'entretien, ou alors il ne voulait juste pas que je l'ouspille. Moi dans tous les cas, je n'avais aucune envie de me retrouver seule dans ma chambre, je n'allais pas dormir je le savais. « Tu m'excuseras si cet appartement n'a pas été habité depuis un an et qu'il n'y a pas d'homme... pour faire les trucs d'homme ! » Je sais peut être gérer beaucoup de choses, mais ça... tous les trucs d'homme, tous les trucs manuels, ce n'est pas vraiment mon dada. Alors que je réclamais une histoire au jeune homme et qu'il me demandait si il devait me border aussi, je fus surprise qu'il me porte comme une princesse pour venir me déposer dans mon lit avant de prendre le fameux livre de tchoupi, surement le premier de la pile, je me demandais à ce moment lequel de nous deux se fichait le plus de l'histoire. Je m'installais dans mon lit, un lit un peu plus grand qu'un lit une place mais moins grand qu'un deux places, bref un peu collés on tenait largement confortablement tous les deux. Je fis donc une place à Priape calant les coussins pour qu'il soit bien pour lui, lui laissant de la place et de la couverture puis venant, sans même lui demander son avis, me lover dans le creux de son épaule après avoir retiré mon jean discrètement afin de ne pas le gêner de me savoir en tee shirt et culotte dans le lit, comme j'ai l'habitude de dormir. Oui ce n'est pas sage mais quand même, je ne vais pas dormir en jean. Lover contre lui, ma main sur son torse, ma tête bien calée, je suis prête à écouter son histoire. Je relève la tête avec lui pour lui dire avec un sourire : « Je crois que tu peux commencer la lecture. » Lire oui, il le faut sinon qu'est ce qu'il va se passer ? Déjà en lisant l'issue est incertaine alors bon autant ne pas tenter le diable, clairement ce ne serait pas sage ni approprier de montrer tant de bonne volonté à résister à franchir le cap des baisers pour tout lâcher maintenant parce que clairement avec la vodka, les retrouvailles et tous les deux dans un lit, inutile de faire un dessin.
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 Oublier l'argent ? C'était dans mes cordes. Un peu trop même, c'était d'ailleurs de là que provenaient mes soucis financiers, de ma faculté à dépenser des sommes que je n'avais pas. Mais puisque j'avais gagné la partie, et puisque Talya m'assurait de ne pas m'en faire, j'allais donc bien profiter le lendemain. Il me tardait même d'y être. Et avant de s'enfiler notre ultime verre de vodka, on trinqua, occasion pour moi de lever mon verre à son hypothétique retour, et surtout de l'interroger sur où elle en était dans sa réflexion... J'avais réussi à faire naitre le doute en elle, elle n'était plus aussi sûre de vouloir rester, elle commençait à se poser des questions... "Peut être que demain soir, tu n'auras à nouveau que des certitudes : celles de vouloir rentrer avec moi."  proposai-je avec un petit sourire, content qu'il y ait un peu de mieux, mais un peu stressé aussi à l'idée qu'elle ne revienne finalement pas sur sa décision. En attendant, en chemin pour nos chambres respectives, je fis légèrement grincer la porte. Alors que j'accusais les gonds mal huilés, la demoiselle brandissait l'absence d'homme dans cette maison depuis un moment. "J'suis tellement content que tu ne considères pas Silver comme un homme..."  me marrai-je, ne perdant pas une occasion de se moquer de ce cher Mattheo, qui avait quand même était présent dans ces lieux à l'arrivée de Talya. Bref, les grincements furent surtout l'occasion pour elle de réclamer histoire et bisou, comme une enfant. La faisant décoller du sol, je la déposai sur sur son lit, attrapant ensuite un livre aux petites avant de venir quémander une place près d'elle. Je me calai bien avec des coussins alors que Talya venait se blottir contre moi, relevant ensuite la tête pour que je commence la lecture. Mon regard se perdit dans le sien un instant, me faisant mentalement la réflexion que pour ma part, je passerais bien directement au bisou de bonne nuit, puis finalement mes prunelles se reportèrent sur le livre cartonné dont je commençai la lecture "Tchoupi fait des bêtises."  énonçai-je en lisant la couverture. En quelques pages, c'était bâclé, avec un certain empressement assez visible, heureusement il n'y avait pas trop de texte... Je repris ensuite : "Je crois que je peux passer au baiser de bonne nuit là, non ?" J'avais dit baiser... Probablement que ma langue, aidée par ma vodka qui circulait dans mes veines, avait fourché. Ou peut être que c'était véritablement sur ses lèvres que les miennes avaient envie de se poser. Et au prix d'un effort énorme, je me contentai de venir les poser tendrement sur son front.  "Je devrais retourner dans ma chambre.."  annonçai-je sans pour autant bouger de son lit. J'entrepris quand même de me dégager de la couverture, mais dans mon geste ma main alla effleurer l'une de ses jambes nues, contact qui me fit réaliser la tenue légère dans laquelle la jeune femme se trouvait désormais.. "Je devrais vraiment retourner dans ma chambre..."  répétai-je troublé et sentant déjà mon pouls s'accélérer et ma volonté de rejoindre l'autre pièce, l'autre lit, ces draps froids, loin d'elle, faiblir encore plus..."Je sens que sinon je vais faire comme tchoupi...".  Des bêtises...
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« Peut être que tu as raison... Je sais que ma place est à côté de toi et auprès de ma mère à Cambridge, mais pour le moment je ne veux pas l'admettre. » Je le sais oui je le sais, au fond de moi, ou peut être pas si loin. En fait je le sais et c'est vraiment déjà une certitude dans mon esprit, mais j'ai tellement peur de ce qu'il va se passer en rentrant, de retomber très bas que j'utilise la même technique pour me protéger : je fais un blocage pour aller complètement contre ça. Il a bloqué pour me pardonner, je bloque pour avouer que je veux rentrer, être avec lui, le voir évoluer avec les filles, le voir me soutenir au quotidien, et m'épauler dans la vie pour soutenir celle qui m'a donné la vie. Je dois regagner sa confiance parce que je l'ai trahi, parce que je l'ai trompé, mais je crois qu'il doit aussi regagner une partie de ma confiance parce que j'ai trop de mal à croire en ses belles paroles après plus de dix moi à lui courir après sans qu'il n'écoute les miennes. Je me demande ce qui peut l'avoir fait changer d'avis, ce qui peut le rendre sensible à ce que je dis maintenant, ce qui a causé ce déclic. « Ne recommence pas avec Matthéo ! Pense à votre trêve inespérée ! » Et qu'ils la maintiennent parce que clairement c'était aussi une des choses qui m'encourageait à rentrer, je n'avais plus envie de les voir se dévisager, se bouffer le nez à chaque fois que je passais du temps avec l'un et l'autre même si je savais que ce n'était pas encore le grand amour entre eux et que leur passé de gueguerre resterait tout de même assez présent pour se lancer des piques, on ne change pas les bonnes vieilles habitudes. Comme celle que de faire un bisou de bonne nuit. Maintenant que j'étais au lit et que j'avais eu mon histoire, il ne restait plus que cela à faire, et moi, il me restait à le retenir près de moi. Je ne lui demandais pas la lune, juste de rester là, à dormir, peut être que c'était la dernière fois que je dormais dans ses bras. « L'histoire était géniale, ça ne m'étonne pas que les petits s'endorment quand on leur lit ça ! Mais oui tu peux. » Je ne relevai pas le baiser/bisou, je n'avais pas envie de le mettre mal à l'aise alors qu'il l'était déjà s'étant rendu compte tout seul du lapsus révélateur qu'il venait de faire. Il avait balancé la couverture pour commencer à s'en aller, mais ses doigts avaient effleuré la chair chaude de ma cuisse se rendant bien compte que je ne dormais pas avec mon jean. Il devrait vraiment y aller ou pas. « Si tu fais les mêmes bêtises que Tchoupi, je pense que tu peux rester dans mon lit. » Je lui fais un clin d'oeil et ma main toujours posée sur son terre exerce une légère pression pour qu'il se relaisse aller contre les coussins. Je me tournais légèrement pour être en face de lui avant de lui dire : « Tu vas dans l'autre chambre aux risques de réveiller Mila si tu veux, sache que si il y a bien une certitude que j'ai retrouvé grâce à ta présence ici c'est que j'ai envie de passer cette nuit avec toi. » Double sens pour ma phrase, à la base j'aurais aimé pouvoir dire que j'avais envie de passer cette nuit avec lui à dormir, mais j'avais été incapable de placer les deux derniers mots dans ma phrase. Sauf que j'étais finalement bien consciente de ce que je lui avais dit et je finis par ajouter : « Je sais que demain tu ne fileras pas en douce pour aller prendre un avion puisqu'il a été reporté. » Petit rappel de notre nuit au summer camp, cette nuit où nous avions recraqué l'un avec l'autre, passé un bon moment, dormi ensemble, mais au réveil, il n'avait rien assumé, il était parti comme un voleur, prétextant mille et une excuses ne tenant pas debout. « Tu fais comme tu veux mais il n'y a pas de mal à ce que tu dormes avec moi, tu l'as bien fait à l'hôpital. » En rentrant du Summer Camp, après un voyage et des moments éprouvants, quand je me suis retrouvée alitée, il a dormi là alors que j'avais glissé ma main contre son torse et que chaque geste, chaque touché lui rappelait notre craquage de peu avant... Mais là, là quelle était l'excuse ? Il avait surement oublié ces moments partagés, peut être même qu'ils avaient été remplacés par ceux avec Brynn, alors ma main sur son torse ne lui rappellerait peut être rien ou tout comme des souvenirs beaucoup trop longtemps enfermés dans une petite boite à ne surtout pas ouvrir.
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« Essaie juste de l’admette avant qu’après demain n’arrive… » répondis-je avec un petit sourire et un ton posé, histoire qu’elle ne se sente pas non plus sous pression. Seulement, le temps était compté, et si jamais elle restait là ? Et si elle ne revenait jamais sur sa décision ? Il ne fallait pas que j’efface complètement cette éventualité de mon esprit si je ne voulais pas être complètement déçu la jour de mon décollage. Le meilleur moyen de garder les pieds sur terre c’était aussi de faire surgir Silver le trouble fête dans la conversation, lorsqu’elle évoqua l’absence d’homme ici. Ca me fit rire, je parlais de lui avec un ton léger, mais dans le fond c’était un moyen de me rappeler que le mather avait été dans cet appart avant moi. Talya le chassa néanmoins de la conversation, brandissant notre trêve inespérée que je ne devrais surement pas rompre. « Ok ok, je ne dis plus rien… » acquiesçai-je, de bonne composition, les mains en l’air pour prouvée mon innocence et ma bonne foie. Une histoire plus tard, blotti contre elle dans son lit, et j’essayais de me convaincre de sortir des draps pour rejoindre ma chambre, ma main avait effleuré sa peau, réalisant sur le moment qu’elle avait retiré son jean… Ca, la proximité, les verres de vodka, ça sentait les bêtises… « Je ne pensais pas aux mêmes bêtises que Tchoupi tu vois… » répliquai-je, mes doigts allant à nouveau frôler sa cuisse, cette fois complètement volontairement. Talya me ramena contre les coussins, d’une pression de sa main sur mon torse, m’affirmant qu’elle avait une certitude : celle de vouloir passer la nuit avec moi. « J’en ai envie aussi… » soufflai-je, ma main remontant jusqu’à son visage pour caresser sa joue tendrement. Sauf que, l’évocation de notre dernière nuit ensemble, celle au SC, celle où je m’étais ensuite comporté comme un enfoiré n’assumant pas ses actes, ça suffit à me refroidir un peu. Ca plus tous les doutes qui subsistaient quant à son retour à mes côtés… « Je ne filerais pas demain matin, mais je m’en vais quand même après demain alors… » Je me penchai une nouvelle fois, cette fois mes lèvres n’allèrent pas se poser sur son front mais bien sur les siennes. Un baiser furtif et chaste, pour ne pas laisser les choses déraper comme précédemment, et déjà ma bouche se décollait de la sienne pour finir ma phrase : « … On va garder les bêtises pour quand tu seras revenue sur le sol américain… » Je me dégageai finalement de son emprise, sortant du lit et me levant, ramenant avec douceur la couverture sur elle ensuite. « Puis, y’a une règle qui dit qu’on ne couche pas ensemble le premier soir non ? » Coucher dans le sens dormir, ou coucher dans le sens s’envoyer en l’air, qu’importe, la règle était la même. Et puisque ce soir c’était notre remise à zéro, puisque l’on –venait de se rencontrer- c’était surement mieux que je file dans la chambre adjacente. « Tu devrais dormir, je veux une guide en forme demain. » conseillai-je avec un petit sourire avant de m’éloigner du lit et de marcher à pas de loup vers la porte. Je me tournai une dernière fois vers elle avant de quitter la pièce et je lui soufflai : « Bonne nuit Talya… »
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Admettre que j'ai envie de rentrer avec lui, que je ne peux pas faire ma vie loin de lui ni loin de ma mère mais aussi que je ne peux pas élever les filles toute seule alors que je suis épuisée rien qu'à l'idée de reprendre une vie active et les gérer toutes les deux seules... Oui il faut que je le fasse et que je le fasse avant que le dernier appel pour l'embarquement ne se fasse après demain. Je sais que c'est possible, que j'ai besoin d'un déclic ou de je ne sais quoi... Peut être juste de lui montrer à quel point c'est horrible d'être dans l'incertitude, d'avoir espoir mais de ne pas savoir si on va gagner au bout. C'est malsain de ma part, je le sais et c'est aussi pourquoi je lui donne quelques indices, admettant tout de même qu'il m'a fait me poser des questions et donc qu'il est surement sur la bonne voie pour que je change d'avis. Il lui reste tout de même une journée entière et une soirée en tête à tête, s'il n'y arrive pas alors il y a un souci. Les bêtises de Tchoupi sont plus chastes que celles qu'on pourrait faire, il n'y a pas à chercher bien loin quand je vois les envies que réveille une simple caresse de Priape le long de ma cuisse. J'ai cette envie, je ne mens pas, il l'a aussi, mais c'est mieux d'attendre et mon rappel du summer camp lui donne la volonté d'attendre. J'ai le droit à un vrai baiser avant qu'il se lève d'un coup, me borde et me dise que les bêtises ce n'est jamais le premier soir et qu'elles me seront réservées pour mon retour sur le sol américain. Alors qu'il est vers la porte, je choppe un des deux coussins du lit et je lui envoie en lui disant : « Ca c'est du chantage pas du tout équilibré Monsieur Zacharias, je proteste ! Filez vous coucher de suite ! » Je souris et je réceptionne le coussin qu'il me renvoie. « Bonne nuit Priape. A demain. » Il allait presque fermer la porte quand je l'interpelai une dernière fois : « Pst ! Laisse la porte légèrement ouverte, et pour ouvrir ta porte : fais le d'un coup, elle ne grincera pas... » Ce n'est qu'au début qu'elle grince, alors s'il fait vite ça devrait le faire, mais je n'allais pas lui dire avant de pouvoir partager un dernier moment avec lui. Après tout comme il sait si bien le souligner, le temps est compté, autant en profiter le plus possible. Surtout si je ne rentre pas.
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Je manquai de recevoir un coussin en pleine figure après mes paroles. Bon je l’avouais, la vodka me faisait un peu dérailler, et effectivement, cela ressemblait presque à du chantage, mais non je n’allais pas le reconnaître à haute voix. « C’est pas vraiment du chantage… Ou alors c’est du chantage contre moi même aussi… » Parce qu’en fait, si je n’avais pas écouté ma tête, je lui aurais fait l’amour toute la nuit, là tout de suite maintenant… De la même manière que tout à l’heure, j’avais été à deux doigts de le faire sous la douche… Mais il y avait trop de doutes, trop d’incertitudes… Attendre d’être rentrés, d’être sûrs de nous, ne pas agir sous l’effet de la vodka, voilà qui était plus sage. Je lui renvoyai son oreiller alors qu’elle me souhaitait bonne nuit et elle me confia finalement la technique pour réussir à ne pas faire grincer la porte de ma chambre. « T’es maligne Talya… » De me révéler l’astuce que maintenant, après m’avoir attiré ici. «Bonne nuit. » fis-je une dernière fois avant d’enfin quitter la pièce, avec un certain pincement au cœur. Mais la voix de la raison était plus forte. Je respectais bien les consignes de la jeune femme pour pénétrer dans la chambre. Pas un bruit. Je m’approchai du berceau et regardai un  instant ma parfaite petite fille endormie. Ma main alla effleurer sa joue un court instant, pas trop longtemps pour ne pas encourir le risque de la réveiller. Il était tard, j’étais exténué du voyage. L’alcool en plus, je n’allais pas faire beaucoup de résistance avant de sombrer. Je retirai mon survet, mon T shirt, dormant en simple boxer, et je me faufilai sous les draps, sombrant rapidement dans un sommeil profond et réparateur. Pas de réveil de mis. J’étais perdu, jetlag oblige, Mila se chargerait surement de me réveiller pour son biberon matinal, si Talya n’était pas réveillée avant…
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« N'oubliez pas que je suis présidente de la confrérie des gens les plus intelligents sur le campus Monsieur Zacharias. » J'ai encore le titre tant qu'il n'y a pas de nouvelles élections, même si je suis là, même si je reste là. Je lui adresse un nouveau sourire et il disparait sans un bruit dans sa chambre. Mes idées se mélangent dans mon esprit, ça bouillonne de tous les côtés, c'est l'effet Priape. Je me tourne dans un sens, dans l'autre et je viens finalement à réussir à m'endormir en serrant contre ma joue le coussin sur lequel il était appuyé quelques dizaines de minutes plus tôt oubliant complètement de mettre mon réveil. Mes yeux s'écarquillèrent et je fis un bond dans mon lit quand un pigeon tenta de se suicider en rentrant de pleine face dans ma fenêtre. Il faisait déjà jour, bien jour même. Je pris mon portable rapidement et je vis l'heure, 10 h ! Bordel la moitié de la matinée était déjà passée ! Je me levais en passant plusieurs fois mes mains sur mon visage pour me réveiller un peu plus, j'étais bien endormie, j'avais bien rêvé... Priape ici pour me ramener, Priape qui m'embrasse, Priape qui m'aime et m'offre une chance de repartir à zéro. Un rêve oui. C'est donc dans ma tenue pour dormir que je me dirigeai vers la chambre de Charlie. La petite n'était pas en train de pleurer mais elle était réveillée et parlait à son doudou. Je la pris pour la laisser sortir de son lit et elle s'accrocha à mon tee shirt pour marcher derrière moi jusqu'à la troisième chambre celle de Mila. Je fis un nouveau bond en voyant Priape dans le lit. Bordel ce n'était pas un rêve sauf qu'en sursautant Charlie était tombée sur les fesses se cognant légèrement à la porte et se mettant à pleurer. Je m'accroupis vers elle lui disant tout bas : « Chut chut chut Charlie, ça va, tu vas réveiller Mila, chut. » Mais la petite n'en avait que faire et le deuxième crapaud pleurait déjà. Je pris Charlie dans un bras pour tenter de la calmer et me penchais sur le berceau de ma deuxième fille, mes jambes nues cachées par le lit de la petite afin que Priape n'ait pas cette image dès son réveil. « Chut Mila tu vas réveiller papa ! » Vraiment pas douée pour un réveil en douceur... S'il était de mauvaise humeur pour cette super journée que je lui avais promis dans mon rêve, je ne pourrais m'en prendre qu'à moi même.
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