Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityOn dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya) - Page 12
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On dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya)

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 Talya me confirma que ce n’était pas le regard assassin et choqué de la mamie à l’intérieur du monastère qui l’avait chassé, au contraire ça l’avait bien amusé. « On finira en enfer toi et moi Talya, elle va y veiller la petite dame et là tu feras moins la maline… » me marrai-je à mon tour, sa bonne humeur chassant un peu mes craintes de l’avoir mise mal à l’aise avec mon flot de révélation. La bonne humeur était le mot d’ordre du jour et c’était très bien comme ça. Sauf que Mimi ne respectait pas le mot d’ordre, grognassant pour réclamer son repas. « Hey, je grognais pas moi… » protestai-je alors qu’elle accusait mon bon coup de fourchette. « J’avais un peu envie de dévorer les hosties mais tu noteras que je me suis sagement retenu. » ajoutai-je avec autodérision parce que j’avais conscience d’être un grand gourmant. Quand je la vis pousser la poussette d’une main en tenant Mila de l’autre, je ne pus retenir un nouveau petit commentaire : « Tu vois avec un porte bébé, ça serait plus simple. Enfin, je dis ça je dis rien. » Elle avait déjà reconnu que oui, c’était pratique, et que oui, on en achèterait un. Mais c’était juste pour le plaisir d’enfoncer le clou et d’appuyer encore un peu sur le fait que j’avais raison. Chieur ? Non non. Donc le plan c’était de trouver un café, Talya n’avait pas faim. Je fis une moue boudeuse, digne de l’expression de Mila. « J’ai bu que la moitié de mon café et j’ai à peine eu le temps de croquer ma tartine… » Ouais en même temps j’avais mis trois plombes à habiller Charlie et presqu’encore plus de temps à m’habiller moi alors forcément… « J’ai un peu la dalle quand même… » Le métro, la marche jusqu’au funi, la balade dans le monastère… Ca creusait quand même. « Non mais des snacks et tout ça sera très bien. » Parce qu’elle avait raison, on allait perdre du temps à commander dans un restaurant, à s’attabler, attendre nos plats… « Puis tu dois déjà m’inviter à la meilleure table de Kiev alors faut que je me réserve pour ce soir. » Petite piqure de rappel sur sa défaite et son gage… Talya m’entraina ensuite vers un vendeur ambulant et je grimaçai un peu devant la spécialité qu’elle me proposait et l’odeur prononcée du chou. Surtout qu’en plus, elle glissait que c’était un bon moyen pour qu’elle me chasse de sa chambre alors. « On va s’en tenir au café pour le moment… » Enfin, je me permis d’ajouter avec amusement en rebondissant sur ses paroles : « Parce que de toute manière j’ai pas besoin de chou… Tu peux insister autant que tu veux, je suis un mec sérieux, je saurais respecter la règle du sol américain… » affirmai-je avec un air un peu trop confiant. On en reparlerait dans quelques heures au spa c’est ça ? Je suivis ensuite ma guide dans un café, on s’installa dans le fond de l’établissement. Talya s’occupait du bib de Mila ainsi que de lui enlever sa combi, moi je me chargeais de retirer son manteau à Charlie qui commençait à ouvrir les yeux. « T’as sa purée que je demande au serveur de la mettre à chauffer ? »
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« En enfer juste toi et moi ? J'achète tout de suite, ça sera peut être l'enfer pour toi mais pas pour moi... » Je prends un air angélique parce que je sais que je peux être un vrai petit démon parfois et qu'il peut être compliqué de me supporter, Priape doit au moins avoir des exemples à se remémorer pendant la grossesse... Mais clairement, moi, me retrouver en enfer avec lui et juste lui, ça serait magnifique. Alors que Priape me rejoint devant l'entrée il bougonne un peu pour se défendre et ça me fait rire une nouvelle fois. « L'hostie pour repas... T'as des idées bizarres des fois, t'as bien fait de te retenir ! » Il aurait mangé une feuille de papier que ça aurait surement fait pareil. vraiment l'hostie ce n'est pas ce qu'il y a de meilleur, loin de là. « Je gère parfaitement la poussette à une main je te ferai dire ! Mais j'ai dit qu'on en achèterait un ! » Au futur oui, et en parlant de nous aussi, un petit indice sur ma décision, glissé là, comme ça, presque incognito. Mais je sais qu'il a raison, un porte bébé c'est quand même bien plus pratique pour avoir les mains libres et être libres de ses gestes surtout quand on a l'habitude d'être seule la plupart du temps. On finit par trouver un petit restaurant et s'installer dedans. Je propose à Priape quelques petites spécialités, surtout à base de chou, mais rien n'a l'air de la botter et il préfère s'en tenir au café et au repas des petites. Les hommes et leurs goûts assez difficiles ! Je cherche dans le sac le repas de Charlie et je la donne à Priape qui a l'air d'avoir envie de s'en occuper plutôt que le biberon de la dernière crevette. « Tiens pour Charlie. » J'aime le voir aux petits soins pour ma fille mais ça ne m'en fait pas pour autant oublier qu'il a maintenu être un mec sérieux. « D'accord monsieur l'homme sérieux, ne déposez plus vos lèvres sur les miennes, même quand je vous le demande alors. Parce que ça n'a rien de sérieux ça... » Surtout quand on ne sait pas si je vais rentrer ou non. « Même si je te supplie, ne le fais pas ! » J'interpelle le serveur pour lui commander tout de même quelques petits amuses bouches qu'il fait comme ça, rapidement, il y en a au chou, il y en a à la viande, c'est un peu varier, ça calera une petite dent à Priape. « Prends des forces puisqu'on va faire un peu de sport après en grimpant au clocher de Sainte Sophie ! » Cette église est la plus vieille de Kiev, c'est un vrai bijou, comme toutes les autres oui mais elle est tout de même particulière parce qu'elle reste la plus ancienne et elle est chargée d'histoire. J'en profite aussi à penser à tout ce que nous ne pourrons pas faire... C'est tellement dommage mais ce ne sera que partie remise ! Je l'espère du moins. « Tu reviendras ici avec moi hein ? Tu ne me l'as pas dit juste pour me faire plaisir ? C'est vraiment du bonheur à l'état pur que de faire ça avec vous trois pour moi. » Il n'y a qu'à voir le sourire qui ne quitte pas mes lèvres.
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 « T’as raison, c’est pas vraiment l’enfer si on est ensemble… » acquieçai-je avec un sourire attendri. Même si on s’était mutuellement fait vivre un enfer ces derniers mois… Mais la vérité c’était que c’était encore pire quand elle était loin. J’avais pu l’expérimenter lorsqu’elle avait coupé les ponts, puis quand elle était partie dix jours en décembre, et à nouveau depuis qu’elle était revenu s’installer ici après le premier janvier. L’enfer c’était de la savoir loin, c’était aussi pour cela que j’étais ici, pour la faire rentrer à mes côtés. Mais sans pression. Donc on plaisanta sur mon grand appétit, le même qui m’aurait poussé à avaler les hosties du monastère. Mon petit déjeuner avait été écourté alors. Je ne relevais pas l’indice que la jeune femme glissa à nouveau, alors qu’elle répéta son accord pour le porte bébé. Sur le coup, je m’étais dit que ses paroles avaient pour but de faire taire mes ronchonnements. On alla se poser finalement dans le café, attablés tous les quatre dans un coin tranquille. Talya me fila le repas de Charlie et j’interpellai le serveur pour qu’il le mette à réchauffer avant de proposer à la demoiselle un peu d’eau. « Doucement, doucement… » fis-je alors qu’elle se jetait comme une assoiffé sur sa tasse à bec. Je relevai un instant la tête vers la jeune femme qui reprenait sur mon côté sérieux, en ajoutant que je ne devais plus poser mes lèvres sur les siennes puisque ce n’était pas sérieux, précisant même qu’en cas de supplications de sa part je ne devrais pas le faire. Un sourire amusé étira mes lèvres, joueur : « Ok, je ne t’embrasserais plus alors… » Combien de temps j’allais tenir, c’était plutôt ça la question… Top chrono. Le serveur posa le repas chauffé de Charlie qui trépignait sur mes genoux et je l’aidai à manger pour pas qu’elle se barbouille de la nourriture partout. Elle maniait pas encore la cuillère avec beaucoup de précision. Il déposa également un plateau d’amuse bouche, et entre deux cuillerées pour la petite, j’en profitais pour grignoter puisqu’apparemment, nous allions encore avoir un peu de marche. « On reviendra oui… » lui confirmai-je ensuite. Enfin, ça c’était si elle rentrait avec moi… Sinon, je pourrais toujours revenir ici, mais nos retrouvailles ukrainiennes auraient surement un tout autre parfum si on évoluait chacun de notre côté. Je n’imaginais pas passer un moment aussi chaleureux après six mois, ou pire, de séparation… Tout dépendait donc de sa décision. Je saisis ma tasse pour boire une gorgée de café quand… « Oh non Charlie ! » La petite avait profité de mon inattention pour se tenter une cuillerée toute seule, et le contenu de la cuillère avait fini sur mon T shirt. J’essuyai un peu les dégâts avec une des serviettes en papier posées sur la table. « J’espère que tu veux pas me trainer dans des endroits trop sélect parce qu’avec des tâches de purée partout, ils me laisseront pas rentrer. » plaisantai-je en beurrant plus qu’autre chose la tâche sur le tissu.
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Enfer ou paradis ? Je regardai autour de moi, Priape était là en train de donner à manger à Charlie et moi à Mila, il avait le sourire, je me sentais bien ça avait tout du paradis, la question ne se posait même pas. Enfin si, s'il ne m'embrassait plus alors que mes lèvres le démangeaient et que la réciproque était aussi vrai, on allait être tous les deux en enfer, mais comme c'était un homme et qu'il avait utilisé toute sa résistance pour me résister pendant dix mois, alors il craquerait surement vite. Je l'espérai. Vraiment. En attendant c'était un petit jeu et mon sourire satisfait le mettait au défi, au défi de craquer le plus vite possible en fait. Un peu étourdi par ces propos, Priape ne fait pas vraiment attention à Charlie qui en profita pour en mettre de partout, mais pas que sur elle, non elle était partageuse la petite, elle tartina aussi le tee shirt de Priape qui se retrouvait non présentable pour aller dans tous lieux sélects. Je secouai la tête pour dire qu'ils n'étaient pas possible tous les deux mais je ne pus m'empêcher de rire. « C'est comme ça que tu la grondes quand elle fait une bêtise ou qu'elle en fout de partout ? Je ne suis pas une maman qui crie ou sévère mais alors je crois que j'ai trouvé encore plus crème que moi. » J'étais une maman cool qui préfère la communication aux cris que ce soit dans son couple ou avec ses enfants, je n'avais pas réussi dans le couple alors je faisais tout mon possible pour réussir avec mes enfants et ça se passait assez bien mais j'avais trouvé encore plus laxiste que moi. « T'en fais pas, avec ton blouson on verra rien ça ira très bien. » Il n'y avait pas mort d'homme, on allait pouvoir s'en sortir. « Par contre tu me promets que tu changeras de tee shirt avant le resto hein ? Je suis pas sûre de te sortir comme ça. » Je lui fais un clin d'oeil, je le taquine clairement parce que même avec un sac poubelle sur la tête je sortirai avec lui, puis le sac poubelle à du bon je pourrai être la seule à savoir à quel point il est beau comme ça et ne pas avoir à partager. « N'oublies pas de manger un bout toi aussi qu'on puisse crapahuter encore un petit moment avant de rentrer et d'aller au spa ! » Priape termina de donner à manger à Charlie et Mila fit son rototo s'endormant même sur mon épaule. Un bébé c'est cool, ça mange, ça dort et il faut le changer. Même si elle était bien éveillée, Mila ne dérogeait pas à cette règle quoi qu'on pouvait un peu plus profiter d'elle maintenant qu'elle vieillissait un peu. Je la déposais dans son cosy fixé sur la poussette. Le dunster mangea un bout et j'en fis de même, après avoir débarbouillé Charlie il la remit dans sa poussette et op on était partis direction Sainte Sophie. Je pris nos tickets pour la visite et la montée au clocher. « Il faut qu'on laisse les poussettes ici ! » Je sortis la petite dernière bien emmitouflée dans ses couvertures avant de venir la caler dans les bras de son papa et je pris Charlie dans les miens quelques secondes avant de la poser sur le sol. « Aller on monte ! » Priape devant, Charlie qui tente de monter les premières marches toute seule mais finit par s'asseoir sur la cinquième déjà fatiguée. Je prends mon petit paquet qui proteste légèrement. Une fois en haut il y a une belle vue sur les cloches mais aussi sur le monument et un petit peu les alentours. J'arrive quelques secondes après Priape et je ne manque de lui dire. « On inverse pour redescendre ou je vais mourir ! » Du sport, il faut que je fasse plus de sport ça devient urgent... Message personnel...
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« Oh mais c’était une petite bêtise, c’est pas bien méchant… » tentai-je de justifier mon manque de sévérité à l’égard de la petite. « Puis si elle est maladroite, c’est pas de sa faute… C’est dans ses gènes. » Ok, clairement, là j’envoyais une petite boutade à la jeune maman, relevant d’ailleurs les yeux pour lui servir un petit sourire moqueur avant de m’activer pour essuyer les dégâts. Enfin Talya me rassurait : avec le blouson, ça ne se verrait pas, sauf qu’elle ajouta qu’elle escomptait bien que je me change pour le restau. « Non mais même sans tâche je ne serais pas aller à la meilleure table de Kiev, avec la plus belle femme du pays, habillé comme ça… J’ai prévu une autre tenue pour vous accompagner ce soir mademoiselle Blackburn. » annonçai-je alors. Oui, une chemise blanche légèrement cintrée, beaucoup plus classe que ce que j’avais sur moi à l’heure actuelle. Je picorais un peu tout en continuant d’aider Charlie à finir son repas, essayant de limiter la casse en terme de purée volante. Mila elle avait fini son biberon et s’endormait déjà… Dur dur la digestion. Mais pas le temps de faire une sieste pour nous. Talya fixa la petite dans son cosy alors que je me dépêchai de finir mon café en avalant quelques uns des amuses bouches qu’on nous avait servi, puis j’installai Charlie dans son carrosse et il fallait déjà repartir. La journée filait à une vitesse folle et un coup d’œil à ma montre me fit réaliser que mon chrono était en train de diminuer. Et je n’avais toujours pas obtenu de –oui je rentre avec toi- de la part de l’ukrainienne, alors je redoutais de plus en plus l’issue de mon séjour ici… Sauf qu’en arrivant devant le clochée, le fil de mes pensées vu interrompu par la séance de grimpette qui nous attendait. Mila emmitouflée dans mes bras, je me lançai à l’assaut des marches, retenant une nouvelle remarque sur l’utilité que là encore, nous aurions eu d’un porte bébé. Charlie commença l’ascension toute seule avant de vite terminer dans les bras de sa maman, qui d’ailleurs, une fois au sommet, annonça que l’on inverserait les rôles pour la descente. « On manque d’endurance dis donc… Va falloir remédier à ça… » taquinai-je avec des propos pouvant clairement paraître ambiguë. Et je pris ensuite le temps de contempler la vue à vous couper le souffle qu’une fois encore l’altitude nous permettait d’avoir sur la ville, les monuments…  « Merci pour tout ça… T’es une super guide. » soufflai-je à la jeune femme en venant glisser ma main libre dans la sienne.
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« Tu vas voir comme je vais maladroitement bien savoir viser entre tes deux yeux avec ma petite cuillère en guise de catapulte moi aussi ! » Ben quoi ? il n'était plus à une tâche près non ? Oui enfin bon si je m'amusai à faire cela, Charlie allait surement rire, croire que c'est un jeu autorisé et le refaire, alors non c'était une mauvaise idée, j'attendrai un jour où nous serons en tête à tête pour lui faire la démonstration de mon talent en catapulte improvisée. « C'est un honneur pour la plus belle ukrainienne d'être accompagné du plus beau des grecs, oui oui ils sont surement moins nombreux que les américains alors c'est plus facile de s'en distinguer. » Et voilà, un partout au niveau des boutades, la balle était de nouveau dans son camp pour qu'il la renvoie. On était de vrais gamins quand on s'y mettait tous les deux. Des gamins avec des enfants, ça allait faire une belle éducation ça ma parole... Enfin on aurait le temps de le voir à l'avenir, esprit léger et enfantin ne voulait pas pour autant dire ne pas savoir prendre ses responsabilités quand il le faut et les assumer.

En haut du clocher de Sainte Sophie, j'étais essouflée comme si j'avais couru un marathon mais ce n'était pas du jeu parce que Priape avec les plus gros muscles et un paquet de seulement 5 ou 6 kilos dans les bras alors que moi j'étais plutôt frêle et j'avais le petit machin d'une douzaine de kilos. L'injustice. Et puis ce n'était pas comme si Charlie et Mila avaient le même gêne de la feignantise hein... Entre une qui dormait et l'autre qui rendait les armes à la cinquième marche on n'était pas rendu. « Je te ferai remarqué que c'est Charlie qui manque d'endurance, je suis sûre que pendant les dix jours où tu les as gardé vous avez pris l’ascenseur plutôt que les escaliers ! » Oui parce qu'il avait dû squatter mon appartement dont il avait les clés et dans lequel il faisait comme chez lui, parce que c'était mieux et plus facile ainsi. Je contemplai la vue, Charlie contre mes jambes, accrochée aux barrières tentant surement de trouver la nouvelle bêtise qu'elle allait faire quand Priape vint s'approcher de moi et me prendre la main me remerciant pour tout ça. J'avais envie de lui dire qu'il n'y avait pas de quoi, que c'était un plaisir, que j'étais bien ici mais non, je me retins, ne voulant pas le mettre une nouvelle fois en doute quant à mon intention de rentrer dont je ne lui avait pas encore fait part. Je m'approchai de lui, le laissant passer cette main que je tenais autour de ma taille, me retrouvant dans l'un des bras du papa de Mila alors qu'elle était elle même dans l'autre. Le moment fut assez court puisque Charlie me tapotait déjà les jambes pour que je la prenne et profiter elle aussi du câlin général. Mais ce ne fut pas tout. Une jolie petite mamie s'approcha de nous et fit le geste de prendre une photo pensant que je ne parlais pas la langue. Après quelques mots échangés elle comprit que j'étais originaire d'ici, mais elle insista tout de même pour prendre une belle photo souvenir, pour nous, gratifiant ma petite famille de magnifique et pleine d'amour. Je sentis mes joues rougir, de fierté mais aussi un peu de gêne face à la situation, heureusement que j'étais la seule à comprendre. Je sortis mon téléphone en lui expliquant rapidement où il fallait appuyer avant de revenir prendre ma place auprès de Priape, Charlie dans les bras. « Fais ton plus beau sourire pour la photo de famille, ça lui tient à coeur. » Et à moi aussi, je ne la remercierai jamais assez. Elle prend la photo et me rend mon appareil déposant une main bienveillante sur mon bras avant d'entamer la descente. Mon sourire ne quitte pas mes lèvres quand je monte la photo à Priape. « On voit tellement nos belles dents blanches qu'elles en éclipsent totalement nos cernes ! »
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« Tu oserais pas ? Et puis pour viser bien, t’as besoin d’un baiser porte bonheur il me semble, or je te rappelle que tu m’as demandé explicitement de ne plus t’embrasser… » m’amusai-je à répondre, pas du tout apeuré par sa menace. Puis un peu de purée de plus ou de moins au pire… C’est vrai qu’avec l’énorme tâche toute beurrée sur mon haut j’avais déjà l’air d’un guignol là. Je promis d’ailleurs avoir une autre tenue pour la soirée qui nous attendait, glissant un compliment à la jolie ukrainienne. Celle ci me qualifia alors de plus beau des grecs en retour, avant de souligner que vu leur nombre c’était un qualificatif plus facile à obtenir que pour les américains. « Une chance que je ne sois pas chinois alors… » me marrai-je sans me vexer pour autant. Parce que oui côté population, c’était bien les asiat’ qui détenaient le record, encore plus nombreux que les américains. La balade se poursuivit après une petite ascension. Enfin petite… Ma guide de la journée semblait particulièrement essoufflée quand même après ça, avec son paquet dans les bras. « T’as un immeuble de luxe avec des prestations offertes faut en profiter… » me défendis-je quand elle m’accusa d’avoir abusé de son ascenseur pendant son absence. Ma main se glissa un instant dans la sienne ensuite, puis le long de sa taille pour l’encercler avec tendresse alors que mes prunelles se perdaient dans la contemplation du panorama qui s’étendait devant nous. Charlie réclama les bras sur le champ avec une petite pointe de jalousie et ne voulant probablement pas être mise de côté et ce moment fut interrompu par une inconnue qui s’approcha de nous. Je compris à ses mimes qu’elle voulait nous prendre en photo, et Talya prit le relai pour communiquer avec elle dans sa langue maternelle. La blondinette échangea un instant avec la vieille femme, sans que je comprenne vraiment ce qu’il se disait, puis elle se laissa convaincre pour une photo. Je me fis la réflexion que c’était une bonne idée, qu’il allait falloir qu’elle me l’envoie cette photo d’ailleurs, que ça me suivrait avec moi pendant nos futurs mois de séparation si jamais je venais à repartir seul… Pensée que je chassais vite, histoire de ne pas tirer la tronche devant notre paparazzi. Grand smile ensuite donc. Sincère, franc, naturel. Il suffisait de repenser à cette journée parfaite tous ensemble pour que mes lèvres s’étirent dans un beau sourire. « Alors on est comment ? » Talya reprit ensuite son téléphone, brandissant l’écran devant moi. « On est les plus beaux américano-greco-ukrainiens que j’ai jamais vu. » rigolai-je alors avant de relever les yeux vers la vieille dame pour lui servir un –thank you- international que tout le monde pouvait comprendre. « C’est quoi la suite du programme mademoiselle la guide ? » demandai-je alors à la jeune femme.
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« Je te rappelle que mes idées sont souvent très mauvaises... Souviens toi de celle qui disait que tu devais sortir complètement de ma vie... » Je le toise du regard, je lui passe un petit message là, je veux qu'il comprenne que je regrette, qu'importe ce que je ferais je le veux toujours près de moi, j'ai besoin de lui c'est impossible de croire que je pourrais vivre sans lui près de moi. Mais il ne faut pas lui dire trop directement ça serait dommage qu'il comprenne que je vais rentrer avec lui dès maintenant c'est bien de se faire séduire à nouveau. « Si t'étais chinois tu ne serais pas là. » Et même s'il avait été adorable ça n'aurait vraiment pas fonctionné. Non je ne sais pas, je n'ai rien contre les asiatiques mais je ne me vois pas du tout faire ma vie avec une personne de cette origine. Le physique ne m'attire pas mais on n'a pas franchement la même manière de vivre non plus. J'ai besoin de vivre ma vie pleinement de bien la remplir alors que les chinois et tout sont plus du genre cool et pas pressés. Priape pouvait entrevoir mon côté speed puisqu'on avait à peine terminé de manger un petit bout que je nous encourageai déjà à repartir en balade et à monter au sommet d'un clocher, ce qui m'épuisa. « Profitons aussi que mon père en paye les charges en tant que propriétaire ! » Impossible d'avoir la main sur ça ! Il n'a jamais voulu que je paye les charges de l'appartement, les taxes et tout... Il ne voulait déjà pas que je paye de loyer c'est pour ça qu'il l'a acheté alors bon... Je vais pas trop chercher. Comme je ne cherche pas franchement à savoir pourquoi cette vieille dame a tellement envie de nous prendre en photo. C'est une bonne idée. Vraiment j'adore l'idée d'avoir une belle photo de famille dans mon téléphone, ces beaux sourires auxquels je pourrais me raccrocher si tout se passe mal en rentrant en Amérique. « On est beau ! Et heureux... Ca se voit... » Tous ensemble on est bien c'est le message que je veux faire passer. Histoire qu'il se rende compte qu'on aurait pu avoir le sourire avant s'il avait été moins têtu le petit. « On va visiter l'intérieur puis après on descendra vers l'opéra ! » Je pris Mila dans ses bras et lui donne Charlie. On descend et remet tout le monde dans les poussettes. On fait un tour de ce nouvel édifice religieux puis on en ressort et on descend un peu le long de cette longue avenue pour se diriger vers l'opéra. Mais là mon sang se glace quand mes yeux tombent de l'autre côté de la route sur plusieurs fleurs et bougies toujours là, près de ce bâtiment juste avant l'opéra... Là où ils travaillaient. Je me stoppe sans mot, incapable de décoller mes yeux de la porte d'entrée du bâtiment, du parvis... Et si mon sourire reste pas loin je sens l'émotion monter.
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« C’est sûr que mes idées à moi elles ont toujours été très lumineuses… » répondis-je avec un petit sourire, croisant son regard, histoire de lui signifier par là que sur ça aussi, je pouvais pardonner. « Souviens toi de celle du sol américain… » Ouais les règles ridicules, ça me connaissait plutôt bien aussi. Et puis elle avait voulu me rayer de sa vie, parce que je ne lui laissais pas prendre la place qu’elle voulait dans la mienne. « C’est quoi ce préjugé anti chinois mademoiselle Blackburn ? » rigolai-je alors qu’elle me signifiait qu’avec une telle nationalité je ne serais pas ici. « Je suis sûr que ça m’irait bien les yeux bridés » renchéris-je en plaçant mes index de chaque côté de mon visage pour tirer un instant sur ma peau et me donner brièvement des allures d’asiat. Et ce fut ensuite séance grimpette. On évoqua d’ailleurs les marches de son appartement que je reconnus avoir délaissé au profit de son ascenseur, des prestations haut de gamme dans son immeuble puisque les charges étaient au frais de Mr B. Je grimaçais un peu d’ailleurs, n’ayant jamais apprécié beaucoup l’homme, savoir que j’avais indirectement était l’habitant de son appartement pendant quelques semaines ça me chiffonnait un peu, même si je n’avais pas eu beaucoup d’autres solutions une fois mis devant le fait accompli, avec les deux petites sur les bras. On eu ensuite une photographe personnelle en la personne d’une petite vieille, un beau cliché, un beau souvenir… Qui d’ailleurs pourrait peut être devenir notre quotidien. Quand je voyais l’image, celle de nous quatre, véritable petite famille, effectivement heureux, ça me laissait songeur… Mais avec Talya, pas le temps de se perdre dans mes pensées. La demoiselle avait un programme chargé et la suite ne se fit pas attendre. On visita l’intérieur après avoir échangé nos petits paquets pour la descente, puis on s’engagea dans une longue avenue, continuant notre chemin vers d’autres monuments. L’opéra avait-elle dit. D’ailleurs le monument n’était plus bien loin quand je vis ma guide se stoppait, manquant d’ailleurs de la cogner n’ayant pas vu venir son arrêt brutal. « Hey, t’as pas de feux stop sur ta pouss… ? » Ma phrase mourut sur mes lèvres en remarquant le changement d’attitude de la demoiselle. Je scrutais son visage un instant, cherchant à comprendre, et ce ne fut que lorsque mon regard suivit le sien, tombant sur les fleurs et les bougies allumées devant un bâtiment que je crus comprendre ce qui se passait… C’était là surement, que le terrible attentat dont elle m’avait parlé, celui qui avait ôté la vie à son frère et son mari, avait du se produire. Ma main vint se glisser dans sa main avec douceur. « Tu veux que je te laisse un instant seule ? » lui soufflai-je au creux de l’oreille. Peut être avait-elle besoin de se recueillir ? De penser à eux. A lui… Et que ma présence était de trop pour cela.
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« Le gagnant choisit les règles... il pourra choisir ou non d'abolir ta règle idiote ! » Peut être que finalement j'allais vouloir gagné et qu'une fois déclarée gagnante je pietinerai sa règle et je lui demanderai de laisser s'exprimer toutes ses envies renflouées depuis des mois. Oui si je gagnais je voudrais qu'il fasse de moi ce qu'il a envie, sans barrière sans rien. Il me taquina ensuite sur mes préjugés sur les chinois en bridant ses yeux à l'aide de ses doigts. J'éclatai de rire en lui retirant ses doigts de ses yeux. « Arrête si tu restes bloqués t'as plus aucune chance de me faire rentrer en Amérique. Je sais pas ce que j'ai contre les asiatiques, j'avoue que c'est pas bien ce préjugé. » Mais je pourrais être amie avec eux hein... Mais si Maxime ou Joachim avaient eu la tête d'un chinois, je n'aurais pas couché avec lui. Cette pensée me fit rire, j'aurais pu la dire à haute voix si ça n'avait pas touché de si près Priape mais là c'était une mauvaise idée. Il valait mieux rire des chinois et continuer la balade. Sauf que je n'avais pas du tout pensé qu'on passerait devant cet endroit que je voulais éviter, cet endroit de l'horreur, pourtant j'aurais dû capter, j'aurais dû comprendre pourquoi j'avais pris soin d'éviter ce lieu que j'aimais tant à la base. Mon coeur s'arrêta un instant, mes pieds se stoppèrent directement et tout autour de moi parut très lointain, même la remontrance de Priape sur mon arrêt brusque. Il comprit rapidement qu'il se passait quelque chose et ce fut sa main sur la mienne sur les poignées de la poussette qui me sortit de mes pensées, de ma nostalgie, de ma peine. De mon autre main, je recouvris la sienne tout en lui disant les yeux assez noyés par les larmes qui manquaient de peu de dégringoler sur mes joues : « Reste. J'ai besoin de toi. » Là maintenant, dans ma vie, auprès de moi tout le temps. Ma main se serre sur la sienne, Charlie est calme dans sa poussette, ça me fait bizarre qu'elle soit là avec moi là où son papa a rendu son dernier souffle. « Ca me fait bizarre de revenir ici et qu'elle soit présente... Je me dis qu'un jour où l'autre elle sera en âge de comprendre et que je devrais revenir là et tout lui expliquer... » Lui expliquer pourquoi l'homme qui se tient auprès de maman et qui s'appelera toujours Paprape je l'espère n'est pas l'homme avec qui maman a décidé de l'avoir mais bien celui qui l'a élevée. Je ne suis pas pressée, il y a encore du temps mais ces questions viennent toujours plus vite qu'on ne le voudrait.

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