Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityOn dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya)
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On dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya)

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 Chaque journée loin de ma fille était une torture. Je n’étais pas en forme, l’année commençait mal, j’avais du mal à ne pas broyer du noir. J’avais l’impression de tout gâcher, de tout rater… Même pas capable de retenir mon ex et ma fille près de moi… Mila me manquait terriblement et c’était aussi pour cela que je n’avais pas hésité bien longtemps lorsque madame Blackburn m’avait remis ce billet aller pour Kiev assorti de deux billets retours, un pour moi, un pour Talya, dans l’espoir que je saurais la convaincre de rentrer. La femme souffrait comme moi de son absence, du vide laissé par son départ, ses petites filles lui manquaient également, elle m’avait demandé de les ramener pour pouvoir les voir, sa chimio la rendant trop faible pour entreprendre elle même le voyage. J’espérais sincèrement que Talya accepterait d’être du voyage retour mais j’étais sceptique. En effet, une source fiable, aka Matthéo Silver, et oui cette tête de nœud était devenu une source fiable pour moi, comme quoi la magie de Noël pouvait parfois marcher, bref le mather m’avait révélé avoir passé ces derniers jours à Kiev avec mon ex et n’avoir pas réussi à faire revenir. C’était étrange d’échanger ainsi avec celui qui avait été si longtemps mon grand ennemi. Mais comme notre intérêt était commun et le même à l’heure actuelle, à savoir le come back de Talya sur Cambridge, on avait su enterrer la hache de guerre. Une fois sur le sol Ukrainien, j’empruntai un taxi, lui indiquant l’adresse que m’avait donné mon ancienne belle mère. Je descendis du véhicule après avoir réglé la course, attrapai mon petit sac de voyage, et m’avançai vers l’immeuble où vivait actuellement mon ex petite amie. Je ne l’avais absolument pas prévenu de ma venue, et c’est donc avec une certaine appréhension concernant sa réaction que je toquai à la porte. Après tout, elle avait été claire sur sa volonté de me rayer de sa vie, me voir débarquer à l’improviste chez elle à l’autre bout du monde avait de quoi contrarier ses plans…
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Neuf jours que j'étais ici, neuf jours que je me demandais comment j'allais pouvoir recommencer ma vie ici, par quoi il fallait que je commence et pourtant neuf jours pendant lesquels je ne me suis pas dit qu'il fallait que je rentre en Amérique. Et pourtant ce n'est pas faute à Matthéo d'avoir essayé. Mon meilleur ami. Il est venu avec moi, il a été là dans ce moment compliqué, plus que là même. En même temps c'est Matthéo, on a beau se déchirer on est toujours là l'un pour l'autre et ça ne changera jamais, du moins je l'espère. Je suis dans le canapé, les filles ne vont pas tarder d'aller faire la sieste quand la sonnette de l'appartement retentit. Je n'ai pas de judas, je devrais en mettre un, ça m'éviterait d'ouvrir à n'importe qui surtout quand je suis toute seule avec les filles et c'est le cas en ce moment puisque mon meilleur ami est reparti aux Etats Unis il y a quelques jours. Cet appartement, c'est celui qui appartient à ma famille, celui dans lequel j'ai grandi et que nous n'avons pas vendu, pas vidé quand nous sommes parties avec ma mère alors ce pied à terre, je suis contente de le trouver dans ce genre de cas. Bref, je laisse Mila dans son parc et je demande à Charlie de rester sage et calme. Je vais donc vers la porte d'entrée que j'ouvre. Je la referme directement puis je la réouvre comme si je n'y croyais pas. « Priape qu'est ce que tu fais là ? » Priape Zacharias en personne, le père de Mila. Ca fait à peine plus d'une semaine que je suis partie et il est déjà là pour récupérer sa fille ? Non mais non... C'est trop tôt, je ne vais pas rentrer dans dix jours pour reprendre Mila à mon tour. Je laisse quand même la porte ouverte pour le laisser entrer, voilà je le laisse entrer un peu plus dans ma vie, dans l'appartement de Kiev où j'ai vécu toute mon enfance, c'est là que j'ai grandi, que je me suis formée, que je devenue moi.
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La porte s’ouvrit et se referma quasi instantanément. « Talya att… » protestai-je en essayant de la bloquer. Mais pas besoin de parlementer, la jeune femme finit par rouvrir l’entrée en me demandant avec surprise ce que je faisais ici.  Je n’attendis pas qu’elle change d’avis, qu’elle claque à nouveau la porte ou je ne sais quoi, je me faufilai à l’intérieur. Je n’avais pas fait un pas dans l’appartement que Charlie trottait dans ma direction en me tendant les bras. Je m’agenouillai donc pour réceptionner la petite et la serrai contre moi. « Au moins y’en a une qui est contente de me voir… » Parce que se faire claquer la porte au nez, y’avait mieux comme accueil. « Talya, t’énerves pas hein… Je sais que tu ne veux pas me voir, je ne suis pas là pour ça. » Je m’imposerais pas si elle voulait que je m’en aille, je filerais à l’hôtel étant donné que le vol retour n’était que demain. Le but c’était pas de lui faire du bourrage de crâne, même si j’espérais quand même un peu que j’allais réussir à la faire changer d’avis. Si Silver avait échoué, je n’étais pas vraiment sûr que mes arguments à moi auraient plus d’impact sur mon ex… Enfin j’expliquai ce qui m’amenait : « C’est ta mère qui m’envoie. » Et avant qu’elle ne flippe pour l’état de sa mère, je m’empressai d’ajouter : « Ca va, t’inquiète. Elle est juste fatiguée par les traitements, et les petites lui manquent alors comme l’oncologue lui a interdit le voyage, elle veut que je les ramène un peu aux états unis. » Et avec un grand sourire, je déposai un bisou sur la joue de Charlie avant de la relâcher et de me relever. Autant dire qu’à mon visage, on pouvait voir que je ne m’étais pas fait prier pour accepter la mission de Madame B. « Mila est où ? » Je trépignais d’embrasser également ma fille.
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Priape était derrière ma porte, enfin non maintenant il était dans l'appartement et Charlie lui courrait déjà dans les jambes de Priape. Ok la je comprenais mieux le Paprape, la petite fille avait l'air aussi contente que si c'était Mila qui avait pu courir dans les jambes de son père. Cet élan de joie ne manqua pas de soulever l'attention de Priape qui me le fit remarquer. « Je ne voulais pas te fermer la porte au nez... Je n'y croyais juste pas... Enfin je veux dire... Toi... Derrière la porte... Ici... » Quand on y repense bien, c'était logique qu'il fasse le déplacement pour venir chercher sa fille, il n'y avait rien de plus logique pour un père aimant et voulant être plus présent pour sa fille que de traverser l'atlantique pour venir la chercher. Puis j'écoutais finalement ce qu'il avait à dire, ma mère l'envoyait, elle était trop faible pour faire le voyage, elle voulait voir les filles. Sérieusement ? Il pensait vraiment que j'allais lui donner les filles comme ça ? « Je ne laisserai pas partir les filles Priape. Et je ne rentrerai pas. » L'émotion dans ma voix était forte. J'étais triste de ne pas pouvoir faire ce bonheur à ma mère mais clairement je n'allais pas m'amuser à prendre l'avion tous les dix jours pour qu'elle et mon ex voient les filles. « Mila est dans son parc, c'est l'heure de la sieste, va la coucher si tu veux, elle est installée dans l'ancienne chambre de mon frère... » J'avais pris mes aises ici, dans l'appartement de ma vie, j'en oubliais presque, que lui, n'avait jamais vécu ici. « Enfin je veux dire la dernière porte au fond du couloir. » Si Priape n'avait pas compris que c'était l'appartement où j'avais passé ma vie, maintenant il le savait. Sans rien dire, je pris Charlie dans mes bras, l'approcha de son Paprape pour qu'elle dépose un baiser baveux sur sa joue et l'emmena dans l'ancienne chambre de mes parents où elle, elle dormait depuis notre arrivée.
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Talya justifia son geste, la porte qui s’était refermée sur moi, par la surprise de me voir sur son porche. « C’est pas grave… » éludai-je avec un ton ronchon, qui trahissait bien que je notais quand même les geste malgré tout. Je préférais ne pas insister et profitai déjà des câlins de Charlie. Puis je me relevai et expliquai la situation à Talya, sauf que la réponse fut directe et ça, je ne m’y attendais pas. Qu’elle ne veuille pas me voir, ok. Qu’elle me claque la porte au nez, c’était vexant mais ok. Mais qu’elle refuse tout net la demande de sa mère malade, ça je ne l’avais clairement pas anticipé. Je restais d'abord silencieux, pensant malgré tout que j’allais avoir plus de boulot que je ne le pensais. Talya m’indiqua ensuite où était Mila, et qu’il était l’heure de la sieste. Et après un bisou de Charlie, les deux blondinettes disparurent dans une chambre. Je me dirigeai vers le parc au milieu de la pièce et un grand sourire éclaira aussitôt le visage de ma fille. Je la pris dans mes bras, embrassai ses joues avec douceur et la berçant doucement avant de marcher vers le fond du couloir, me dirigeant vers la pièce indiquée par mon ex. Je posai Mila après un nouveau bisou, dans son lit, dans sa turbulette que je zippai. Ses paupières ne tardèrent pas à papillonner pour finalement se fermer, et je sortis de la pièce sur la pointe des pieds pour ne pas la réveiller. Je retournai dans le salon pour retrouver Talya… Et je savais que la discussion qui s’annonçait aller être compliquée. « Talya, je t’en pris laisse moi les ramener… Je vais lui dire quoi moi à ta mère ? Qu’elle va passer toute sa chimio sans voir ses petites filles ? » Je jouais sur la corde sensible mais je ne pouvais pas rentrer sans les filles. Déjà que madame B serait surement déçue que je n’ai pas su convaincre Talya de revenir, alors si en plus je n’avais même pas Charlie et Mila avec moi…
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Je file dans la chambre qui est maintenant celle de Charlie. Elle bafouille quelques mots dont le fameux Paprape. Je la rassure : « Oui, oui Priape serait toujours là à la fin de ton dodo mon coeur. » Je l'embrasse sur le front puis je sors de la chambre. Comment ne pourrait il plus être là alors qu'il est dans un pays qu'il ne connait pas du tout ? Même si je n'ai aucune envie qu'il soit là parce qu'il me rend faible, parce que c'est dur d'être aussi près de lui, je n'ai pas d'autre choix tant qu'il reparte. Il est arrivé maintenant mais quand est ce qu'il va repartir ? Est ce qu'il va rester jusqu'à ce que je flanche et que je lui laisse Charlie et Mila ? Je prends quelques minutes pour aller dans ma chambre de jeune fille, respirer un bon coup. J'inspire, j'expire, j'inspire, j'expire puis je sors et je retourne rejoindre Priape dans le salon. « Je sais pas... Je ne sais pas... Je l'ai prévenue... Je lui ai dit que je rentrais, que j'allais refaire ma vie ici, elle le sait Priape... » Et elle ne peut pas me demander ça, elle sait que continuer ma vie aux états unis c'est beaucoup trop dur. C'est impossible même, je suis mieux ici même si je suis seule, moins entourée, parce que oui même après plusieurs jours ici, je n'ai pas repris de contact autour de moi, c'est toujours le même refrain depuis l'appel échangé avec le père de Mila. Et puis je lui dis quelque chose de beaucoup plus rationnel : « Tu ne pourras pas voyager avec Charlie. » Quelle idée j'ai de lui dire ça ? Et s'il part avec Mila nous laissant seules avec Charlie ? Je m'approche de lui et ma main attrape son bras avec des yeux suppliant : « Priape ne m'enlève pas Mila s'il te plait, les filles sont tout ce à quoi je peux me rattacher ... » Même si à chaque fois que je vois Mila je le vois lui et je me rappelle mon amour pour lui.
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Quand Talya réapparut, je tenta le ton suppliant pour la faire changer d’avis. « Elle le sait, mais visiblement elle ne l’accepte pas sinon elle ne m’aurait pas demandé ça. » Sérieusement, qu’est-ce que j’allais pouvoir lui dire ? Sauf que mon esprit revint à la réalité quand mon interlocutrice affirma alors une chose à laquelle je n’avais pas pensé : je ne pouvais pas voyager avec Charlie. En effet, je n’avais aucun lien de parenté avec la petite, aucun droit sur elle, donc jamais les autorités ne me laisseraient monter dans l’avion avec elle. Je sortis alors le deuxième billet retour, un vol pour le lendemain et je le secouai pour lui montrer : « Ta mère avait pris un billet pour toi aussi… » Sauf que c’était visiblement une autre solution que Talya avait imaginé et redouté, puisqu’avec une certaine appréhension, sa main saisit mon bras et elle me supplia de ne pas emmener Mila. « Et moi ? Moi je fais comment Talya ? Sans Mila ? Sans toi ? Tu crois que j’aurais pu être là aujourd’hui devant toi sans ce billet offert par ta mère ? » répliquai-je à mon tour. « Bah non, je serais pas là. Parce que je suis fauché, complètement fauché. Parce que comme un crétin j’ai encore dépensé mes dernières économies dans des conneries qui serviront même pas puisque Mila ne sera plus là pour jouer avec… » Sans parler du cadeau de Brynn qui m’avait coûté un bras, mais j’étais pas sûr que cet argument me ferait marquer des points auprès de Talya. « J’ai plus rien à quoi je peux me raccrocher, moi, mis à part mes études. » Mon taf de pédiatre et c’était tout. « Et si vous ne rentrez pas avec moi demain, je rentre pas non plus. T’auras réussi à m’enlever ça aussi. » Ma situation prestigieuse d’Harvardien. Voilà je tentais le chantage, désespéré que j’étais.
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« Pourquoi est ce qu'elle a fait ça ? » Mes yeux sont suppliant, je le supplie de ne pas rendre les choses plus dures qu'elles le sont déjà. Je n'arrive pas à avoir envie de rentrer aux états unis et pourtant j'ai le sentiment contradictoire qui est en moi : je veux être près de ma mère, je veux pouvoir voir son regard s'illuminer quand je lui apporte ses petites filles, ses petits amours, les rayons de soleil de sa vie... Je ne sais pas, je ne sais pas pourquoi elle l'a envoyé lui... Elle sait à quel point je l'aime mais aussi à quel point il ne veut pas me pardonner, pourquoi est ce que les choses sont compliquées pour elle mais qu'elle les rend compliquées pour moi ? « Arrête Priape, arrête. Tu ne crois pas que c'était important pour moi Harvard, mes études de médecine ? Je me suis saignée pour réussir à reprendre mes études, j'ai vécu les années les plus dures de ma vie dans cet appartement et pourtant, je suis bien ici, je me sens protégée, presque sereine alors qu'à Harvard ce n'est pas le cas. Mes amis se déchirent et me détestent ou je les maudis, le mec que j'aime s'épanouit dans sa relation avec sa nouvelle petite copine, mes deux meilleurs amis ne me parlent plus, ma meilleure amie a couché... enfin non elle ne l'a pas fait, vous ne l'avez pas fait, mais tu t'es servi de ça pour m'enlever ma dernière amitié importante et ma mère va mourir pendant que mon père continuera de s'envoyer en l'air à tous les coins de la terre en s'en foutant... Tu crois que j'ai envie de voir ça ? De vivre ça ? » Mes yeux se sont humidifiés sur le triste constat de ma vie. J'ai tout perdu, vraiment tout, sauf mes filles. « Tu ne peux pas rester ici, la vie n'est pas la même ici, et ça n'arrangerait rien... » Ben oui, je l'aurais toujours dans ma vie sans pouvoir l'aimer et lui n'aurait personne d'autre que les filles, que sa fille... « Je suis désolée de t'imposer ça parce que je ne peux pas contrôler ça... » Je baisse les yeux sur ma poitrine dans laquelle bat mon coeur. Je suis bouffée par mes sentiments, j'en deviens folle à faire des conneries pareilles.
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« Elle a surement cru que j’avais des talents d’hypnotiseur, je savais que j’aurais du passer le DU d’hypnose d’ailleurs… » Petite note d’ironie, parce que l’hypnose médicale n’avait rien à voir avec ce que l’on pouvait voir dans les shows télé à sensation en vrai… Si il suffisait de ça pour la faire changer d’avis, ça serait simple… Sauf que devant son regard suppliant, je savais que mon humour n’allait pas suffire. Je repris plus sérieusement : « Je sais pas pourquoi elle a fait ça… » Peut être qu’elle s’était dit que j’avais franchement une mine inquiétante, que c’était quand même con qu’on soit, Talya et moi, malheureux à des milliers de kilomètres l’un de l’autre. Enfin mon plaidoyer tomba à l’eau. Mon ex campait sur ses positions, je la coupai à plusieurs reprises lorsqu’elle lista tout ce qui l’empêchait de revenir : « J’ai pas dit que c’était pas important, mais raison de plus pour rentrer. » Si ses études comptaient… Harvard c’était quand même une chance de fou. « Et tout le monde t’adore» Elle n'aurait pas été élue présidente sinon. «  Ex petite copine. » corrigeai-je et là, ma voix devint franchement amère. Je savais qu’elle ne croyait pas à notre rupture avec Brynn, mais moi je savais ce qu’il en était, et je ne pouvais pas m’empêcher d’être touché. Sauf que l’instant d’après, d’autres arguments résonnèrent à mon oreille de manière bien plus positive. « On n’a pas… Tu veux dire que je n’ai pas couché avec Sienna ? » demandai-je en retrouvant soudain une ébauche de sourire. Oui parce que la garce elle s’était bien gardée de me dire que je m’étais fait de fausses idées. L’instant d’après, quand elle évoqua le cancer qui rongeait sa mère, mon sourire disparut. « Elle a besoin de toi Talya… Et bien sur que si, je suis sérieux. Si tu ne rentres pas, je reste là. J’irais dormir sous un pont Ukrainien, tu m’as dit que l’air était bon ici… J’espère que mon manteau est imperméable par contre, ça m’embêterait de choper une pneumonie… » Des menaces mais en vrai, je savais quand même pas où j’allais dormir… On avait pas pensé à réserver les hôtels avec madame Blackburn, elle s’était contenté des billets d’avions ce qui était déjà bien généreux de sa part. « Sérieusement, y’a des hôtels pas trop cher dans le coin ? »
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Je souris doucement, sachant très bien ce que ma mère avait cru mais c'était impossible. Je ne sais pas jusqu'à quel point son imagination avait été ? La mine effroyable de Priape qui venait de l'éloignement de Mila, de mon éloignement à moi aussi ? Je n'en sais rien, ça fait des jours, des semaines, des mois que je suis complètement perdue... Et l'arrivée de Priape ici, n'est qu'une étape de plus à franchir pour peut être réussir à tirer un trait là dessus. Dessus toute cette histoire. Mais est ce que j'en suis capable ? Je ne pense pas. Comme je ne pense pas être capable de revenir d'être au milieu de tout ce monde qui m'adore comme il dit... « Ne dis pas de bêtise, tu sais très bien que je ne suis pas une bonne présidente, que nos... que mes soucis de coeur actuels m'empêchent d'être bonne en amitié, d'être bonne en présidence, d'être un bon médecin, d'être une bonne femme qui passe à autre chose... » Il ne faut pas être bête pour le voir, j'échoue dans tout ce que je fais. « Et même d'être une bonne maman... J'ai laissé mes filles pendant plus de dix jours... » Je savais qu'elles étaient entre de bonnes mains mais clairement quelle maman digne de ce nom serait capable de faire ça ? Je n'en aurais pas été capable avec les idées claires. « Et non tu n'as pas couché avec Sienna... Tu as vomi sur sa robe, elle voulait que tu la laves... Vous vous êtes endormis, enfin je ne veux pas les détails de vous deux à moitié à poil dans le même lit même si vous n'avez pas couché ensemble. » J'essuie une larme qui perle sur ma joue. Je suis ridicule de pleurer encore. Comment est ce que je fais pour réussir encore hein ? Avec toute l'eau qui est sortie ces derniers temps ? Je prends le billet qu'il me montre et regarde la date de retour, demain. « Ma mère sait décidément trop à quel point tu as un impact sur moi... Un jour pour me ramener... » Mes yeux recroisent brièvement les siens. « Mais je ne peux pas, pas cette fois... Pas après ce mois, ces semaines à souffrir de te tenir éloigné loin de ma vie et à ressentir le manque un peu plus chaque jour... » Je me reprends, je ne peux pas dire cela. Alors je reviens à des considérations plus terre à terre. « L'appartement est petit, les chambres sont petites mais je prendrai Mila avec moi et tu dormiras dans la chambre de mon frère, pas à l'hôtel... » Je ne vais pas rentrer avec lui, alors autant le garder près de moi pour m'imprégner de lui une dernière fois non ?
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