Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityOn dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya) - Page 13
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On dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya)

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« Genre tu rentrerais que pour mes yeux de grec ? » me marrai-je après le débat sur les asiat. Note pour moi même : suggérer l’idée à Joa, Maxime et Matthéo de se faire brider les yeux… Ou mieux encore. « On devrait aller vivre en Chine, je suis sûr que je serais parfaitement zen là bas. » Exit la jalousie ha ha. Hum un peu de sérieux, la journée n’était pas finie. D’ailleurs, la balade continua et les choses s’enchainèrent jusqu’au moment où, Talya se figea dans la rue. Son regard, son expression, ce bâtiment décoré… Même si je ne comprenais rien aux inscriptions, je saisis ce qui devait se passer dans la tête de la demoiselle. Mes doigts se resserrèrent sur les siens alors qu’elle me disait de rester. « J’suis avec toi, je bouge pas alors… » Ce moment était particulièrement émouvant, les souvenirs qui devaient rejaillir en elle devaient être particulièrement compliqués à gérer. Elle me confia d’ailleurs dans un souffle, l’étrangeté de ses sentiments, du fait d’être ici, avec Charlie qui plus est. Mon regard se posa un instant sur sa petiote. Oui, nous allions avoir surement des choses à lui expliquer. « Elle t’a toi, t’es toujours là pour elle, alors oui on lui expliquera bien les choses, elle comprendra. » Que la vie lui avait enlevé un père qui aurait surement été merveilleux et qui l’aurait aimé plus que tout, mais qu’elle avait la chance malgré tout d’avoir reçu plus d’amour qu’il ne faut de sa merveilleuse maman. D’ailleurs, c’est sur la blondinette que mon regard peiné se reposa. Je n’étais pas sûr de ce qui était le mieux pour elle. Mais je savais que cet endroit était important, qu’on ne pouvait pas se contenter de passer devant brièvement. « Tu veux te rapprocher ? Tu veux qu’on aille allumer une bougie peut être ? » proposai-je avec douceur.
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« C'est une solution à étudier.... Non mais non... Ah, je peux pas ! Rien que de m'imaginer des yeux bridés partout je ne peux pas. » Qu'il aille brider les yeux de mes coucheries, qu'il fasse ce qu'il veut s'il a besoin de ça pour se rassurer mais qu'il ne m'emmène pas en Asie. Je ne suis pas sûre que je pourrais vivre là bas, j'étoufferai vite je pense. Cette conversation était tellement légère à comparer de celle qui suivie. On était passé là... A cet endroit... Cet endroit où ma vie a basculé. Je ne serai pas là, lui non plus, Mila non plus si ce jour là, ici il n'y avait pas eu un drame. J'avais besoin de son soutien, de l'affirmer dans ma vie, de lui montrer que la place vide, c'était la sienne. Il ne prenait pas la place de mon ex mari, du père de Charlie, il s'ajoutait juste à tout ça pour combler cette place vide de la personne qui donne de l'amour. Charlie et moi avions eu de la chance, dans notre vie on aura eu deux personnes remplies d'amour à distribuer. Certes la blondinette ne se souviendra que de Priape mais comme il disait c'était à nous de lui communiquer les souvenirs qu'on en avait et à lui rappeler sa véritable histoire. J'étais émue, fébrile mais il était là et je me sentais pousser des ailes. J'allais répondre que non je ne pouvais pas m'approcher mais c'est un tout autre son qui sorti de ma bouche. « Oui. Tu gardes Mila un instant ? Je veux y aller quelques minutes avec Charlie. » Je lui jette un regard plein d'émotions, de tristesse mais aussi de remerciements et je décroche Charlie qui somnole encore. Je la prends dans mes bras le temps qu'elle se réveille bien puis je la dépose par terre. J'ai pris une petite bougie à un mec qui profite de l'occasion pour en vendre là. Je m'approche du petit endroit de recueillement et j'allume la bougie et je laisse la petite princesse s'en approcher un peu. « Pour papa... » Elle souffle la bougie, c'est sa petite contribution à elle... Je la rallume, la dépose et la serre fort contre moi avant de la laisser rejoindre sa poussette vers Priape qui s'est approché et n'est plus qu'à quelques pas. Moi je reste là un instant, mes larmes montent très vite et je ferme les yeux les laissant couler le long de mes joues posant une main au sol, là où il est surement tombé... Je n'ai pas envie de faire subir ça à Priape, de le mettre mal à l'aise alors je me relève et je reviens vers lui en tentant d'effacer le désastre qui s'est produit sur mon visage mais bien vite je ne trouve qu'un moyen de réconfort : me blottir dans ses bras.
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Je pouvais voir combien ces lieux chargés de souvenir avaient le pouvoir de la bouleverser. J’hochais la tête quand elle me demanda de veiller sur Mila, restant en retrait, l’observant attraper Charlie dans sa poussette et s’avancer pour finalement déposer une bougie symbolique au pied du bâtiment. La petite ne comprit surement pas tout, elle souffla sur la flamme, l’éteignant. Talya la ralluma ensuite pour la poser et entra dans une phase de recueillement, en larmes… Charlie, après un câlin avec sa maman, revint vers moi encore ensommeillée et je la réinstallais dans sa poussette, le cœur serré. Lorsque la jeune femme revint finalement vers nous, c’était criant qu’elle essayait de se contenir, j’écartai les bras pour qu’elle vienne s’y blottir, l’enlaçant avec douceur, serrant doucement mon étreinte en lui soufflant : « Craque si tu veux, si ça te fait du bien… » Il ne fallait pas qu’elle se sente obligée de se contenir, de retenir ses larmes ou quoi que ce soit… J’avais perdu des proches, pas l’amour de ma vie certes, mais des proches quand même. Je pouvais comprendre qu’elle soit bouleversée. Et je savais très bien qu’aucune bougie n’effacerait la peine et le vide que le décès de son mari avait du laisser derrière lui. « Tu veux qu’on reste encore un peu ici ? Ou tu préfères qu’on rentre à l’appart ? » On avait tout notre temps si elle voulait encore se recueillir un peu.
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« On rentre... » Je quitte les bras rassurant de mon ex et je me dirige vers la bouche de métro tout en lui montrant le bel opéra de Kiev et la porte d'or. Sans mentir, je ne sais plus pourquoi c'est la porte d'or parce qu'elle a peut de couleur dorée sur elle. Mais on s'en fiche, après les émotions qu'on vient de vivre, Priape ne pose pas vraiment de questions et on regagne vite l'appartement où il faut qu'on se prépare et tout pour notre soirée, en amoureux, mais ça, il n'y a que moi qui le sait. Lui ne sait pas encore que je vais rentrer, que je l'aime que je veux vivre avec lui... Pas tout de suite, pas trop vite non plus.

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