Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityOn dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya) - Page 11
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On dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya)

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Elle me répondit de manière imagée concernant les points. « Au centre ? » Bon ok, c’était clairement trop imagé pour moi, même si l’idée qui se dégageait c’était surement que je n’avais pas encore dit les mots qu’il fallait pour la faire revenir… Du moins, je n’avais pas encore visé suffisamment juste. Je n’abandonnais pas néanmoins… Bougonnant lorsqu’un énième escalier se présenta à nous, vantant les mérites des portes bébés en grand acheteur compulsif que j’étais. Talya protesta à son tour, rétorquant que pour Charlie, ce n’était pas adapté et que c’était juste le portage en écharpe dont elle n’était pas adepte, avant de conclure, quand même, qu’on pourrait toujours investir dans un porte bébé. Là pour le coup, même si ça allait dans mon sens, je me sentis pas très à l’aise de cette promesse. Je baissais les yeux, scrutant les roues de la poussette comme si c’était soudain devenu le truc le plus intéressant à regarder, tout ça dans le but de masquer ma gêne. Donc oui, je ne relevais pas, et je ne perçus même pas l’énorme indice qui se cachait sous ses mots, j’étais trop mal à l’aise à l’idée d’avoir à avouer mon nouveau découvert.  J’avais beau m’être vanté précédemment d’être le plus mature de nous deux, la vérité c’était qu’en terme d’argent, j’étais une vraie catastrophe, surtout depuis qu’il y avait Mila pour qui j’avais tendance à faire des achats plus que compulsifs. Enfin la vue était à couper le souffler, et fit se dissiper mon malaise rapidement. Comment penser chiffre et compte en banque quand on était face à ça ? C’était juste magique. J’essayais une nouvelle tentative pour essayer de soutirer quelques infos sur sa future décision, puisqu’apparemment je ne savais pas voir les indices là où ils se trouvaient vraiment, mais la jeune femme laissait planer le doute. Il en fallait plus pour me faire baisser les bras cela dit. Je profitais de la vue avec Charlie assise sur le muret, un moment merveilleux et une vue sensationnelle pour ses yeux de petite fille. Sauf que Talya, nous tirait déjà vers notre prochaine visite. Si je voulais bien lui accorder le rôle de la plus mature, elle avait définitivement celui de la plus impatiente aussi. Je me marrais à l’évocation du confessionnal, me moquant avec auto dérision de mes propres pensées impures du matin, ce qui amusa Talya. Elle me confia néanmoins, et ce n’était pas désagréable à entendre, que ses pensées étaient juste moins visibles que les miennes. Une lueur amusée éclaira mon regard alors qu’elle reparlait des caresses auxquelles je m’étais adonné avant de l’abandonner dans son lit la veille… « C’est bien dommage qu’on ne puisse pas mettre en pratique toutes ces pensées alors… » La règle du sol américain ressortait, mais partis comme on l’était, cette fichue règle allait être plus que compliquée à respecter, même si c’était mon arme de chantage. C’était un peu moi aussi que je torturais en résistant à l’attraction évidente que Talya avait sur moi. Je reportais mon regard sur Charlie qui m’observait en fronçant les sourcils, ne comprenant pas, et heureusement, toutes les allusions auxquelles sa maman et moi nous adonnions. « Ecoute pas ce que l’on dit ma puce, c’est des bêtises… » fis-je en passant tendrement ma main dans ses cheveux avant de finir de l’attacher dans sa poussette. On roula ensuite, suivant la guide, qui nous entrainait vers un monastère impressionnant dont l’on devina peu à peu les dômes dorés à mesure qu’on s’en approchait. Un nouveau « Waw » s’échappa de mes lèvres. On resta devant le bâtiment pendant de longues minutes, contemplant silencieusement l’architecture du monument. Talya rompit ce silence pour s’accrocher à mon bras et me proposer d’aller confesser nos pêchers de la nuit prochaine. Je pris un petit air surpris, fronçant légèrement les sourcils pour faire celui qui ne comprenait pas, puis je la corrigeai : « Non pas de la nuit prochaine tu t'es trompée, tu voulais dire de la suivante… Celle que l’on passera quand tu seras rentrée avec moi… » Qui sera le plus têtu de nous deux ? Une fois dans la bâtisse, je découvris un endroit qui regorgeait de trésors, mes yeux ne savaient presque plus où regarder. Je tournais la tête, profitant de cette superbe visite offerte par la jeune femme. « Merci… » lui soufflai-je simplement à l’oreille avant de reprendre ma découverte visuelle des lieux.
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Je lui adressai un regard pour toute réponse à sa question concernant le centre. Je lui donnais des pistes, des indices, je n'allais pas lui donner complètement la clé du mystère si ? Et puis est ce qu'il n'y avait qu'une manière de résoudre tout cela ? Je n'étais pas sûre. Du coup je préférai attendre de voir comment les choses allaient se passer, laisser les occasions de se rapprocher se présenter et en créer d'autres. Vraiment profiter de cette petite parenthèse c'était ce que je voulais le plus, soit pour me décider à rentrer, soit pour recharger mes batteries et rester ici, loin de lui, loin de tous ceux que j'aime en fait, mais surtout lui. Quand je le voyais devant moi c'était comme une évidence, quand je le voyais avec Mila, avec Charlie c'était pareil et pourtant en faisant une rétrospective de notre année il n'était pas clair qu'on ne faisait que de s'aimer. Au bilan de l'année on a su au moins se détester autant qu'on s'aime. La visite se poursuit, Charlie reprend place dans sa poussette avec les conseils de son super Paprape de boucher ses petites oreilles et je lui lance un petit regard noir. C'est lui qui a quitté le lit, qu'il ne l'oublie pas. On finit par entrer dans la bâtisse où le silence est roi et la sagesse aussi. Grand sagesse dont le beau dunster sait faire preuve puisqu'il me rappelle encore une fois qu'il ne cèdera pas tant que je n'aurais pas remis les pieds chez moi à Cambridge. Il me souffla un merci à l'oreille avant d'avancer un peu plus pour faire de nouvelles découvertes. Lorsque je reviens vers lui, je constate que Charlie, bercée par le silence religieux a sombré dans les bras de Morphée. « On sera vraiment obligé de revenir voir tout ça puisque ni l'une ni l'autre n'auront vu ces merveilles ! » Puis mon regard se pose sur un confessionnal non loin de là, un peu en retrait. J'entraine Priape par le bras, dirigeant la poussette où Mila dort toujours du mieux que je peux avec une seule main et une fois devant le petit montage en bois, je pousse Priape d'un côté de la grille en bois et je m'engouffre de l'autre côté, chacun avec une vue sur l'une des deux poussettes pour ne pas qu'on se fasse voler nos petits trésors même s'il y a peu de monde et que je ne me suis jamais fait voler quelque chose ici. Je commence alors à me prêter au jeu : « Bonjour mon père, je voudrais vous parler car j'ai pêché ! » Je marquai un petit temps d'arrêt avant de reprendre le regard fixé sur Mila, chuchotant pour que Priape écoute de l'autre côté de la grille de bois mais que toute l'église n'ait pas non plus connaissance de mes confidences : « Tout d'abord, je me suis barrée à l'autre bout du monde sans rien dire à personne en inquiétant tout le monde... Puis je suis revenue mais je suis repartie cette fois pour de bon en prenant tout sans me soucier de ce que les gens pourraient ressentir... En pensant que mes filles avaient moins besoin de la présence masculine qu'a un père dans une vie que moi d'une remise à zéro complète... » Ca s'était ma manière d'exprimer mes regrets sur mes choix, de donner mes excuses à Priape sur tout ce que j'ai pu lui faire vivre ces dernières semaines. « Puis y'a aussi tout ce qu'il s'est passé ici... Je voudrais que vous me pardonniez d'avoir tant d'envie pour un homme qui va peut être repartir seul demain parce que je n'arrive pas à croire que ce que je veux depuis dix mois est en train de se réaliser. » Je me prête au jeu sérieusement même si je sais que c'est Priape qui écoute tout cela mais encore une fois c'est bien plus simple de lui présenter mes excuses et de lui exprimer mes doutes, mes craintes, par l'intermédiaire d'un jeu plutôt que de lui dire en face, les yeux dans les yeux. La communication est là, mais le mode est quand même encore à revoir.
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Je faisais le tour de l’endroit, avec un regard émerveillé, profitant de chaque dorure, de chaque fresque, m’en mettant plein les yeux, rassasiant mes rétines de tous ces trésors, poussant la poussette de Charlie. Ce ne fut que quand Talya me rejoignit que je remarquais que la petite avait sombré dans un profond sommeil tout comme sa sœur. Mon regard se posa sur son petit visage endormi : « En effet, on ne va pas avoir le choix de revenir… » Talya m’entraina ensuite vers… un confessionnal. « T’es sérieuse là ? Tu sais qu’il n’y a aucun homme d’église pour t’écouter à l’int… » commençai-je en riant alors qu’on s’approchait. Mais pas le temps de finir ma phrase, car oui, Talya était sérieuse puisqu’elle me poussa d’un côté pour aller s’asseoir de l’autre, une grille nous séparant. Je me marrai un peu plus en écoutant son introduction en matière, pouffant après son –bonjour mon père- « Je vous écoute… » repris-je sur un ton solennel mimant celui qu’aurait un prêtre en essayant de garder mon sérieux. Je m’approchai de la grille pour bien entendre le chuchotement de la demoiselle. Et mon envie de rire passa quand je compris que Talya se lançait réellement dans une véritable confession. Je redoublais d’attention pour écouter donc. Elle parla d’abord de sa fuite, elle se repentait pour ça, pour avoir inquiété tout le monde, elle parla ensuite de son deuxième départ, de sa non prise en compte de l’avis des gens, ignorant la place de père que j’occupais auprès des petites… « Hey… » Mon ton solennel avait disparut pour le coup, ma main alla se placer un instant sur la grille avec l’envie de passer de l’autre côté pour la serrer dans mes bras. Mais la jeune femme n’avait pas fini, elle reprit la parole, évoquant ce qui s’était passé ici, réclamant l’absolution pour l’attirance qu’elle avait pour un homme, et je devinais qu’elle parlait de moi vu nos récents dérapages, ajoutant que j’allais repartir seul puisqu’elle n’arrivait pas à croire que ce qu’elle voulait était en train de se réaliser… Ce fut d’abord sur un ton léger, mimant à nouveau le discours qu’aurait eu un homme d’église, avec une voix grave : « Je propose la fessée en guise de pénitence… » Ok, clairement, je savais qu’elle n’allait pas se contenter de cette boutade, et cette pâle imitation de curé, pas après avoir ouvert son cœur comme elle l’avait fait. Il fallait peut être que je laisse tomber le ton de l’humour pour le coup et je repris : « Je te pardonne… » Les trois mots. Les fameux trois mots. Sauf que dans ce contexte, derrière cette grille, ça semblait presque faux, comme un nouveau jeu, même si clairement mon ton était plus que sérieux. Elle pouvait interpréter ça comme de nouvelles paroles que lui aurait servi un prêtre. Elle venait de confier qu’elle avait bien du mal à croire à ce nouveau départ dans lequel on se lançait, alors je trouvais que le répéter une deuxième fois, d’y mettre toute la sincérité dont j’étais capable, ça s’imposait un peu : « Je te pardonne Talya. » Pour ce qu’elle venait de confesser et tout le reste. Parce que voilà, sa confession m’avait véritablement ouvert les yeux. Ce nouveau départ, cette remise à zéro dans laquelle on avait décidé de se lancer, ça ne marcherait pas sans ça. Il ne suffirait pas de faire semblant de se rencontrer pour la première fois, de faire style qu’on oubliait tout ce qui s’était passé entre nous, on effaçait pas la mémoire comme on effaçait une ardoise c’était illusoire. Pour que ça fonctionne, il ne fallait pas juste oublier, cacher nos erreurs dans un coin de nos têtes, non, il fallait pardonner. Le même pardon que je lui refusais depuis des mois, et que là, derrière cette grille, il me parut soudain bien plus simple de lui accorder.
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J'attirai Priape vers le confessionnal sans lui laisser le choix malgré ses ronchonnements et protestations. Il n'y avait pas d'homme d'église certes mais il était là lui alors c'était le plus important ? Non parce que même si j'ai eu une éducation assez religieuse, je pense qu'il est toujours préférable de se confier à la personne qu'on aime, à la personne à qui on a besoin de dire les choses plutôt que de penser que le bonhomme là haut à qui chacun choisit de croire ou non va faire la commission pour nous. Alors c'était comme ça que j'étais partie dans mes confessions, dans mes demandes de pardon. Si ça avait l'air d'un jeu, mon ton était quand même rapidement devenu assez sérieux pour que Priape comprenne que je ne blaguais pas dans mes paroles. Quand j'eus terminé il se moqua légèrement en proposant la fessée comme pénitence et cela me tira un sourire, sacré dunster va. Puis il prononça trois mois. Les trois mots les plus importants de toute l'histoire de notre couple je crois. Mais je n'étais pas sûre d'avoir bien entendu ce qu'il venait de dire, et même si j'avais bien entendu je n'étais pas sûre qu'il ne rigole pas. J'allais lui demander de répéter quand il le fit de lui même. Il me pardonne. J'expire bruyamment et ma tête part en arrière jusqu'à toucher le bois derrière moi, mes yeux se ferment mais je les réouvre rapidement repensant à la poussette et Mila à l'intérieur que je ne devais pas quitter des yeux pour ne pas qu'elle disparaisse. Il ne manquerait plus que cela. Après plusieurs minutes de silence je répétai ces mots sous la forme interrogative : « Tu me... pardonnes ? » Même si cela faisait deux fois qu'il le disait j'avais du mal à le croire, autant de mal à le croire que de croire en ses intentions de vraiment reprendre de zéro notre histoire pour peut être donner une chance à notre amour en fait. Quand je n'ai pas la chose je le veux mais quand je l'ai, je n'y crois pas. C'est bien moi. « Tu veux vraiment que je rentre, enfin je veux dire moi ? Pas juste pour Mila ? » Besoin d'affirmer les choses, de me les voir confirmer, il ne fallait pas me blâmer mais plutôt blâmer mon manque de confiance en moi. « Et toi mon fils, tu veux confesser des choses ? » Je reprends le rôle du prêtre, parce que c'est plus facile de commencer sur le ton de l'amusement. Il pourrait avoir à confier des regrets, des remords, des envies, des déceptions... Je ne sais pas quoi, tout ce qu'il veut, tout ce qui peut faire qu'il s'ouvre un peu plus à moi pour me faire croire en la véracité de ses propos.
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Voilà, les trois mots étaient dits. Trois mots de rien du tout mais qui voulait dire beaucoup et qui laissèrent un instant la jeune femme sans voix de l’autre côté de la grille. Finalement, elle retrouva l’usage de la parole, re prononçant les mêmes trois mots que je venais de laisser échapper. « Y’a de l’écho dans le confessionnal on dirait… » lui répondis-je avec humour. « Oui Talya, je te pardonne. » répétai-je pour la troisième fois, prenant bien conscience de la portée de mes mots, de l’incidence que ça allait avoir. D’ailleurs mon interlocutrice le saisit très bien aussi aux vues de la question suivante qui s’échappa de ses lèvres. « Je veux que tu rentres Talya… Moi sans toi, c’est pas possible. » J’y arriverais pas. Mila bien sûr que je ne pouvais pas vivre sans elle, c’était ma fille, mon sang, ma vie… Mais mes dix jours en solo avec la puce, sans sa mère, ça m'avait fait réaliser que ce n'était pas non plus ce que je voulais. Donc non, je ne voulais pas juste le retour de ma fille… Mais je devais aussi ajouter : « Et crois pas que je te dis que je te pardonne juste pour ça, juste pour t’attirer dans l’avion et te faire rentrer… » Je préférais être clair, même si c’était mon objectif de l’emmener dans mes valises, je ne voulais pas qu’elle se sente piégée, victime d’un chantage du genre –je te pardonne si tu rentres-. Non même si elle choisissait de rester ici, elle saurait qu’on était en paix elle et moi… Mais après ce moment de sérieux, Talya sembla vouloir reprendre le jeu des confessions, m’invitant moi aussi à parler, prenant à son tour le rôle de prêtre. « Pardonnez-moi parce que j’ai pêché… » C’était ça qu’on disait pour commencer non ? « J’ai commis le pêcher du mensonge… » poursuivis-je alors, avec une voix de repenti. Sauf que très vite, mon ton reprit sa sonorité habituelle, à mesure que je reprenais mon sérieux, que je me lançai moi aussi dans des confidences : « Ca fait dix mois maintenant que je me mens à moi même et à tous, même à vous seigneur, en laissant ma colère m’aveugler… J’ai étouffé mes sentiments, j’ai pêché en allant chercher auprès de d’autres femmes de l’affection, j’ai aussi blessé la femme que j’aime plusieurs fois… » J’allais récolter plus d’une fessée c’était sûr. « Et malgré tout ça, malgré dix mois à m’éloigner d’elle, à m’accrocher à d’autres, malgré tout ce qu’elle a pu faire et ce que j’ai pu faire, je l’aime toujours, tout le temps, à en crever… »  Je me raclais la gorge nerveusement me rendant compte que je m’étais peut être laissé emporter dans mes aveux. Avec cette fichue grille, je m'étais presque pris au jeu. Sauf que Talya écoutait toujours de l'autre côté alors je repris sur un ton plus léger : « Et puis j’ai aussi eu des pensées impures ce matin… Alors combien de coups de fouet pour ma pénitence ? » Ouais ouais, je voulais obtenir mon absolution moi.
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« Vas y, d'avoir dis ça t'es autorisé à te moquer pendant quelques secondes. Mais vraiment que jusqu'à ce que je retrouve mes esprits. » Il venait de me balancer là trois mois, dans un jeu, enfin ce qui était censé être un jeu, les trois mots que j’attendais depuis des mois. En plus de cela il avait répété. Parce que ce n'était pas que je n'avais pas entendu, mais je voulais être sûr de l'intention et de ce que ça voulait dire. Tout était confirmé et la décision que je murissais depuis qu'il avait franchi le seuil de ma porte en me déclarant ce pourquoi il était venu, ne faisait que se confirmer elle aussi. J'allais rentrer. « Je ne crois pas ça... Puis même si c'était le cas ça serait loupé... » La fin de ma phrase était dite complètement à la rigolade mais je compris rapidement que j'allais le plonger à nouveau dans de nombreux doutes et qu'il allait commencer à paniquer avec son chrono qui se réduisait à vue d'oeil alors je me repris : « Je rigole. Ce n'est pas ça qui va influencer ma décision, ça me confirme juste d'aller dans le sens quand lequel je voulais déjà me diriger. » Aucune indication sur la solution à l'énigme, il verrait plus tard, il savait juste que ses paroles n'avaient pas eu d'importance ultime dans mon choix. Puis il se lança à nouveau dans les confidences et là tous les mots qu'il prononça eurent beaucoup plus d'impact sur moi que les trois qu'il avait prononcé avant. Je me surpris même à perler une larme sur ma joue. En dix mois, c'était surement la première fois que je pleurais de joie, si on écartait la naissance de Mila même si je n'avais pas vraiment pu en profiter à cause de la césarienne et de mon hémorragie. Je soufflai pour reprendre un peu de contenance. « Laissez moi me reprendre mon enfant, vos confidences m'ont ému voilà bien longtemps que je n'avais pas entendu une si belle déclaration d'amour dans ce monde de brutes. » Le rire était la meilleure arme contre tout le reste alors c'était en bonne prêtresse clownesque que je lui livrais mon ressenti sur ce qu'il venait de me dire. « Je crois qu'un saut dans le bain gelé ce soir sera punition suffisante et si ce n'est pas le cas je me chargerai de vous battre une nouvelle fois au jeu de fléchette pour écorcher votre fierté ! » Mon visage se baissa à la hauteur de la grille où je vins lui chuchoter doucement comme si c'était un secret alors que j'avais envie de crier au monde ma joie : « Sors de là et embrasse moi. » Pas de demande en mariage, non c'est bien trop tôt même si l'endroit est sublime. Mais j'aurais pu y penser, histoire de voir sa réaction et de jauger son attitude pour savoir s'il allait prendre ses jambes à son coup rapidement ou non en se réengageant avec moi.
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Peut être que j’aurais pas du glisser ces mots maintenant, alors qu’on était en plein jeux de rôle, parce que je ne voulais en aucun cas que le contexte diminue la portée du message. Ce n’était pas parce que j’avais lâché ça maintenant, alors qu’on s’amusait, que je n’étais pas pleinement sérieux. Talya réalisa que je l’étais finalement, après une troisième répétition de ma part, ajoutant que je pouvais un peu me moquer, qu’elle reprenait ses esprits… Je ne voulais pas non plus qu’elle se méprenne, qu’elle voit là une tactique pour la manipuler, et elle m’affirma que ce n’était pas le cas, que dans tous les cas ça serait loupé. Loupé ? Je me rembrunis un peu derrière ma grille en entendant ce mot, pensant aussitôt au lendemain. Repartir seul, même si c’était après avoir enterré définitivement la hache de guerre avec la jeune femme, ça allait être dur… La jeune femme anticipa surement l’angoisse qui commençait déjà à monter en moi, même sans me voir elle le devinait, et elle ajouta qu’elle rigolait, qu’elle voulait simplement dire par là qu’elle ne se laisserait pas influencer… « Ok… » Mon ton était quand même un peu inquiet. Parce que mentalement, je n’arrêtais pas de me dire qu’il allait être encore plus dur de les laisser toutes les trois après cette merveilleuse journée qu’on était en train de passer. C’est peut être sous le feu de cette crainte sourde de la perdre que je me lançais finalement dans des aveux complètement inédits, déballant un peu tout ce que j’avais sur le cœur, regrettant mes erreurs, mon attitude, ce que je lui avais fait vivre aussi… Le silence sembla s’installait un instant entre nous. J’entendais toujours la respiration de Talya de l’autre côté, m’indiquant qu’elle était toujours bien là, et finalement, sa voix résonna de nouveau. Elle avait renfilé son costume de prêtresse, et un sourire se dessina sur ses lèvres en écoutant son commentaire. Elle évoqua son émotion avec légèreté avant de m’indiquer ma sentence : un bain gelé et une défaite aux fléchettes. « Je m’en sors bien en fait… » Enfin je parlais un peu vite, le bain au spa c’était quand même une torture qui m’attendait, je ne m’en rendais pas encore bien compte là. Pour les fléchettes, c’était toujours un plaisir de perdre contre Talya, surtout que pour gagner elle avait une technique plus qu’agréable… Des défaites à coup de baisers, j’en voulais bien tous les jours. « Je vais peut être recommencer à pêcher finalement. Enfin, pour les pensées impures seulement… » ajoutai-je aussitôt. Pour la première partie de mes confessions, le mensonge que je m’étais imposé à moi même et aux autres, je ne comptais certainement pas réitérer l’expérience… Trop de personnes blessées dans la manœuvre. Mais clairement, pour la seconde partie, je n’avais pas fini de me sentir attiré par la jeune femme. D’ailleurs quand elle approcha son visage de la grille pour me murmurer de sortir et de venir l’embrasser, je ne me fis pas prier bien longtemps. Quittant le petit habitacle de bois, je retrouvais la jeune femme à l’extérieur avec un petit pincement de lèvre gêné dans un premier temps. Avouer son amour à une grille c’était une chose presque facile, le faire en face à face avec la personne c’était une autre paire de manche. Surtout quand on s’appelait Zacharias et qu’on était un vrai handicapé des sentiments. Mais je saisis quand même le visage de la jeune femme entre mes mains, me penchant pour venir déposer mes lèvres sur les siennes avec tendresse. Un raclement de gorge d’une vieille dame qui était également en visite dans ce lieu sacré nous rappela à l’ordre. Je m’écartai un peu de Talya avec un petit sourire amusé de gosse pris en faute en commentant : « Je crois qu’on n'a pas vraiment le droit de faire ça ici… »
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C'était assez fou de voir à quel point l'un et l'autre on pouvait souffler le chaud et le froid sur la vie de l'autre. Pendant des mois Priape avait été la raison de mon visage pâle et mes yeux rougis, aujourd'hui, j'étais la raison de son silence et de son petit malaise quand je n'allais pas dans son sens pour que je rentre avec lui en Amérique. J'étais heureuse de voir qu'il n'était pas le seul à avoir cette emprise sur moi, que je pouvais aussi l'avoir mais après des aveux comme il venait de me faire à travers la grille du confessionnal, il n'y avait plus à douter. J'étais émue, j'étais scotchée, scotchée qu'il ose enfin s'avouer à lui même tout cela et encore plus qu'il me le dise à haute voix. Du coup, après lui avoir donné une sentence plus que gentille, j'avais fini par lui demander de sortir de sa cachette et de m'embrasser. Visiblement, même s'il n'était pas assuré que je prenne l'avion avec lui demain, cette demande n'avait pas l'air de le déranger. Il était sorti et me voyant, était venu déposer ses lèvres sur les miennes doucement, chaleureusement, tendrement. Mes yeux s'étaient fermés pour profiter un peu plus du moment mais une touriste surement peu ouverte d'esprit passa près de nous en se raclant la gorge, comme si nous étions en train de faire des choses impures dans une église... Rooh quand même, un peu de modernité, personne ne couche avec personne sur un banc aux yeux de tous non plus. Quand Priape s'écarta pour me dire avec un petit sourire qu'on avait pas réellement le droit de faire cela ici un sourire se dessina sur mon visage : « Voilà Monsieur Zacharias, le seul jour où vous aurez le droit de m'embrasser dans ce lieu, ça sera le jour de notre mariage ! » Et pour qu'il ne sente aucune pression et qu'il ne me prenne pas vraiment au sérieux, je frappe légèrement son épaule et je me remets aux commandes de la poussette de Mila en rigolant. « Continuons notre petit tour et sortons avant qu'on nous reproche d'avoir eu un enfant hors mariage ! » Je lui adresse un clin d'oeil. Avoir un enfant hors mariage est plutôt courant, même ici, même dans un pays assez religieux mais si les gens savaient dans quel contexte nous avions eu Mila on serait surement brûler sur le bûcher en place publique. Je chargeai mes yeux de regarder partout pour garder le plus de souvenirs de l'Ukraine dans le cas où je rentrerai avec Priape et ce fut Mila qui me sortit de ma rêverie commençant à se mettre à pleurer. Je tentai de lui remettre sa tétine mais elle n'en voulut pas. Petit coup d'oeil à mon téléphone et je compris que c'était la faim qui la tiraillait. Je sortis donc de l'édifice et sortis mon petit paquet de sa poussette pour la prendre un peu contre moi, espérant qu'elle se calmerait le temps qu'on trouve un petit restaurant ou un café où se mettre au chaud pour lui donner son biberon. Enfin pour trouver ça il faudrait déjà que Priape et Charlie - même si la petite est peu récalcitrante comme elle dort - se décident à sortir de la bâtisse.
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Sous le regard désapprobateur d’une visiteuse, je m’écartai à regret de Talya, soufflant que nous n’étions peut être pas autorisé à de tel élan d’affection ici. La blondinette s’amusa à me répondre que les lieux ne s’y prêtaient pas en effet, glissant que le seul moment où j’aurais la pleine permission de l’embrasser ici serait le jour de notre mariage… Je ne me contentai de rire à sa remarque, surtout qu’elle l’accompagna d’une petite tape sur l’épaule, preuve qu’elle plaisantait. Dix mois pour reconnaître que je l’aimais toujours et que je pouvais pas me passer d’elle, elle escomptait surement pas avoir une demande en mariage dans la foulée. Et puis, il faudrait surement consolider les choses entre nous, avant d’envisager un tel engagement. Et pour le moment, le seul engagement que j’attendais d’elle justement, c’était qu’elle rentre à mes côtés demain. Ca serait déjà très symbolique. Quand elle évoqua avec humour la conception de Mila en dehors des liens sacrés du mariage, je lui chuchotai dans un rire : « Chut elle va t’entendre… » En parlant bien sûr de la petite vieille qui continuait de nous lancer des regard assassins. Il valait mieux qu’on retrouve notre sérieux. On avança dans les allées du monastère et j’essayai de reprendre un air concentré pour éviter que l’on s’attire à nouveaux les foudres de d’autres visiteurs, continuant d’observer avec un œil toujours vivement intéressé chacun des trésors des lieux. Mais après plusieurs minutes de contemplation silencieuse, je me retournai pour commenter l’une des fresques à Talya et je remarquais alors que la jeune femme avait disparu. Je fronçai les sourcils, tournai la tête, la cherchant du regard en balayant l’endroit rapidement. Finalement, je me dirigeai vers la sortie, poussant Charlie toujours endormie. Je retrouvais la demoiselle, Mila dans les bras, devant le monument. « Hey je t’avais pas vue sortir… C’est la vieille dame qui t’a fait fuir ? » demandai-je avec un petit sourire en m’approchant d’elles. Demandé avec une note d’humour, au fond de moi, c’était que je craignais de m’être un peu trop enflammé. Mon pardon, ma déclaration, mon baiser… Peut être que je l’avais un peu effrayée au final, ce n’était pas le but. C’était surement aussi pour cela que je préférais adopter un ton léger et ne pas trop renchérir, pour le moment, sur son choix quant à son retour. Une fois auprès de Talya et de la petite, les grognements de ma fille ne m’échappèrent pas, et je la connaissais suffisamment pour comprendre aussitôt que c’était son estomac qui s’exprimait. Je jetai un coup d’œil à ma montre quand même, qui confirma qu’en effet, l’heure du déjeuner était arrivée. « On fait comment ? On va se poser où ? » Parce que si le petit glouton number two était réveillé, le number one ne tarderait pas à l’être également donc autant aller se poser dans un endroit pratique pour pouvoir nourrir les deux petiotes tranquillement.
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Je ne suis pas un exemple à suivre dans la religion. J'ai épousé l'homme que j'aimais, jusque là, impeccable, puis nous avons conçu un enfant, toujours impeccable, mais j'ai perdu mon mari et mon bébé est né sans père, moins impeccable, puis j'ai retrouvé un homme qui m'a fait tomber toutes mes barrières, mon deuil, ma peur de tromper mon époux alors qu'il n'était plus là, je me suis donnée à lui hors mariage, encore moins impeccable, il a découvert que je l'avais trompé, redoutable affront à la religion et j'ai découvert que j'étais enceinte, alors que nous étions... séparés ! Dans cette église si on doit se demander si je suis meilleure touriste ou pratiquante, ça sera la première solution la plus adaptée. Les réprimandes de la dame me font rire, m'amusent réellement et je continuerai bien de profiter de la visite pour charrier Priape avec mes histoires de mariage et autres qui sont quand même à des années lumières de mes pensées mais c'est sans compter mon petit monstre qui se réveille et commence à pleurer. Je me faufile vers l'extérieur et je suis rapidement rejointe par Priape qui se demande si c'est cette dame qui m'a fait fuir. « Oula non ! Au contraire, j'en aurais bien rajouté une couche pour l'offusquer encore plus, c'était tellement drôle ! » C'était surtout tellement bon de l'écouter me dire cela et m'embrasser avec sincérité derrière qu'elle aurait bien pu appeler la police pour nous faire sortir de l'église que je n'aurais pas bougé. « J'ai un bébé comme son papa : un vrai estomac sur pattes ! Faut pas lui en vouloir... Et c'est un compliment d'avoir bon appétit ! » Je lui fis un clin d'oeil avant de pousser d'une main mal habile la poussette de la petite alors que je la tenais toujours dans mes bras. « On se trouve un petit café ou un truc du genre pour donner à manger aux filles ? Avec notre petit déj tard j'ai pas très faim pour le moment mais si tu veux manger on peut aussi se trouver un restau ou acheter quelques gateaux ou gourmandises d'ici... » D'ailleurs on passe devant un petit vendeur qui traine son petit chariot et je commente à Priape : « C'est une spécialité d'ici, le truc qui se vend surement le plus, mais c'est à base de chou ! T'aimes le chou ? Il faut que t'en mange si tu ne veux pas que j'insiste pour que tu restes avec moi, avec le chou j'aurais trop peur que tu te lâches et que tu empestes ma chambre ! » Moi ? Un peu dévergondée dans mes paroles ? Non jamais... J'étais tellement de bonne humeur plutôt que j'étais taquine, il ne fallait pas m'en vouloir. Et puis je me retrouvais devant un petit café dans lequel j'avais l'habitude de venir avec mon frère et sans demander à Priape je poussai la porte et m'installai à une table dans le fond tout en commandant deux cafés en passant près du comptoir. Je sortis rapidement le biberon de Mila dont l'eau était toujours un peu tiède grâce au fait que je l'ai placé dans un thermos et je mis la poudre. Après avoir remué et défaits les habits de la petite, je lui tendis : « Papa veut lui donner ? »
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