Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityOn dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya) - Page 7
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On dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya)

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De toute façon, la compote m’avait laissé une sensation poisseuse sur le visage donc pas de risque que je fasse l’impasse sur la douche, même si l’argument de la jeune femme titillant ma virilité fut le petit plus pour me motiver. C’était surtout que j’étais à deux doigts de sombrer dans les bras de morphée, j’avais besoin de me réveiller. Et quoi de mieux comme réveil et stimulant que de se retrouver tout nu, trempé, sans rien pour se sécher. Je pensais que la demoiselle allait m’envoyer une serviette à travers la porte, mais non Talya rentra dans la pièce, comme chez elle… Bon, c’était chez elle en même temps. Elle s’excusa et se cacha aussitôt derrière le tissu qu’elle m’amenait. « T’inquiète, c’est rien… » Deuxième fois de la journée qu’elle m’apercevait dans le plus simple appareil… Ca faisait beaucoup pour une ex qui ne m’avait pas vu ainsi depuis des mois… Peut être que d’ailleurs, j’avais changé. Peut être même que je ne lui plaisais plus… En tout cas, elle respecta ma pudeur, fermant les yeux pendant que je m’enroulais nerveusement dans le coton en me posant ces questions. Mais mes doutes s’évaporèrent dissiper par l’hilarité de voir Talya dans une nouvelle démonstration de sa maladresse. Les paupières closes, elle tâtonna vers la sortie et glissa dans la manœuvre comme elle n’y voyait. Du grand Talya quoi ! « T’es pas possible… » fis-je en attrapant son bras pour la retenir, sur un ton mi amusé, mi attendri. « Ca seront dommage que tu te blesses, tu seras obligée de rentrer avec moi après… » S’occuper de deux petites, ici, avec une jambe dans le plâtre serait impossible surement… Enfin, ça n’était surement pas la stratégie pour laquelle j’opterais. Je préférais nettement qu’elle revienne d’elle même, parce qu’elle l’aurait choisi, plutôt que forcée par une quelconque blessure. Je buguais ensuite devant mon sac, maudissant l’empressement que j’avais mis à faire mes bagages, car du tout je ne trouvais rien de très potable à me mettre… Etant donné qu’en plus Mila m’avait déjà fusillé une tenue à coup de compote, je n’avais pas beaucoup le choix, surtout si je voulais garder mon jean et ma chemise qui me restait pour la super journée que la jeune femme nous prévoyait le lendemain. Bref, tant pis, pour ce soir ça serait décontract. Quand je revins dans la salle, c’était au tour de Talya d’être à deux doigts de s’endormir sur le canapé. « Désolé hein, ma tenue est pas adéquat pour une –première sortie-. » Si on reprenait le jeu, notre rôle de deux inconnus qui venaient de se rencontrer, ça voulait dire que c’était notre première soirée, remise à zéro oblige. Bref Talya annonça qu’elle allait avoir besoin d’une bonne motivation. « Celui qui perd change les deux couches du matin demain ? » proposai-je avec un petit rire. Ouais, bon, c’était sûr, j’avais jamais du sortir une réplique comme ça pour notre première partie de fléchette. Talya me proposa à boire, ajoutant qu’elle allait finir couchée rapidement si elle, elle s’y risquait. « Je crois que les verres de tout à l’heure circulent encore dans mon sang… » répondis-je avec un petit sourire. Ouais c’était la preuve que j’étais naz aussi, puisque j’enquillais beaucoup moins bien ce qui n’était pas dans mes habitudes. Mais le voyage plus l’après midi avec les petiotes, ça m’avait achevé. « Mais on peut tenter… Le premier qui ronfle a perdu… » Ou alors on pouvait opter pour la solution sage : manger et aller se coucher. En parlant de se coucher… « On a pas changé les draps de chambre au fait… Mais te tracasse pas, je vais dormir avec Mila, ça me va très bien. » Si jamais je ne devais plus la revoir pendant une durée indéterminée, je voulais avoir la chance de l’observer tout endormie dans son petit lit durant mes réveils nocturnes des deux prochaines nuits.
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« Il y a de très bons hôpitaux ici Priape ! » J'avais dit cela rapidement pour bien souligner que la vie ici était la même qu'en Amérique que ce n'était pas du tout un retour en arrière que de revenir ici, que je pourrais vivre comme aux Etats Unis sans souci. Mais après je pensais à un souci de logistique et il est vrai qu'ici je n'avais pas grand monde alors si je me retrouvais à l'hôpital, ça serait compliqué. « Tu pourrais être obligé de rester quelques jours de plus. » Je lui montre toutes mes dents dans l'un de mes plus beaux sourires pour lui montrer que j'ai vraiment réponse à tout lorsque cela touche mon retour à Cambridge mais je dois bien avouer que sa présence ici me trouble et affaibli ma volonté de rester ici. Sauf qu'ici nous sommes tous les deux, dans une bulle et qu'elle aura surement plus de menaces pour éclater de l'autre côté de l'atlantique qu'ici. Je sors et lorsqu'il en fait de même je suis contente de le voir dans une tenue décontractée lui aussi. « Tu pourrais bien être habillé avec un sac poubelle que tu serais toujours aussi... Oui enfin tu m'as comprise. » Aussi sexy, canon, attirant, tout ce qu'il voulait. Ce mec me faisait craquer dans toutes les situations et il était le seul à ne pas le voir parce que même si je tentais de la cacher, ça se voyait gros comme le nez au milieu de la figure. J'avais préféré ne pas aller au bout de ma phrase pour ne pas le gêner, ou pour ne pas trop en dire et puis nous avions aussi une grande partie de fléchette qui nous attendait. « Monsieur Zacharias, il va falloir trouver meilleure motivation, si vous avez envie d'échapper aux deux couches de demain, moi c'est mon quotidien alors une de plus ou une de moins... » C'était quoi cette motivation bidon ? Je change mes filles à longueur de journée alors ce n'était surement pas cela qui allait m'aider à me concentrer sur la cible en face de moi. « Merde les draps ! Je suis désolée ! C'est comme tu veux, je me dis juste que je serais une mauvaise hôte si tu dormais dans des draps dans lesquels j'ai déjà dormi tu vois ? » Je n'ai rien à me reprocher. Je ne veux pas changer les draps parce que ça serait dégueulasse de le faire dormir dans un lit dans lequel j'ai couché avec Matthéo parce que ce n'est pas le cas, il ne s'est rien passé de tel. « Allez ! Fléchette, pizza, et vodka... Le dernier qui ronfle a gagné ! » Sans attendre d'avoir un bout de pizza dans l'estomac, je prends une fléchette et je tente de viser la cible mais c'est un échec cuisant. La fléchette tape dans le mur à quelques dizaines de centimètres de la cible. « Ok il va falloir la vodka. » Je vais chercher la bouteille entamée et je ramène la bouteille neuve pour montrer qu'il y a des provisions. « Avec pomme ou comme tout à l'heure ? » Je suis habituée aux deux alors c'est comme il veut, il faut simplement qu'on joue sur le même tableau, pas que l'un d'entre nous ait la pomme et l'autre que la vodka. Le premier verre serait sans pomme, op comme ça, cul sec, histoire de se mettre dans l'ambiance. Je prends ma deuxième fléchette et je la lance. Elle s'approche de la cible mais c'est aussi un échec cuisant. « Bon je crois que là c'est la motivation qu'il va falloir changer ou alors... tu devrais peut être me remontrer comment on fait ? » Je me retourne vers lui avec un petit sourire mais c'est à ce moment que le four se met à sonner pour signifier que les pizzas sont cuites. Je file les chercher, je les coupe en petites parts et les dépose sur la table. « J'avais peut être faim aussi... » Sinon on pouvait tirer la conclusion suivante : j'étais une véritable arnaque comme nana, une vraie catastrophe aux fléchettes et j'avais eu une chance de fou la première fois qu'on s'était rencontré.
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Mademoiselle avait réponse à tout, elle ne laissait rien entrevoir d’un changement de décision et moi de mon côté, je n’arrêtais pas de me dire que je n’avais plus beaucoup de temps pour la faire plier… Et encore, encore heureux que j’avais eu un changement de vol. Bref, sa remarque sur les jours supplémentaires où je serais obligé de rester auprès d’elles pour l’aider en cas de blessure la fit sourire, et mes lèvres s’étirèrent également mais de manière discrète… Parce que je ne pouvais pas prolonger mon séjour ici ad vitam aeternam, même si j’en avais envie… Je m’étais ensuite concentré sur ma tenue, avant de me rendre vite à l’évidence que je n’avais pas vraiment le choix de toute façon, et quand je la rejoignis dans le salon, ce fut la première chose que je fis : m’excuser pour mon côté décontracté. Elle me répondit que même dans un sac poubelle, je serais… Et elle laissa sa phrase en suspend. Et non, je n’avais pas compris. Fallait dire que j’étais pas le genre au top côté mode et tout le tralala, alors j’avais toujours l’impression d’être habillé comme un sac justement. Je baissai les yeux sur mon T shirt dont je tirai un instant les pans. « Ca fait pas bien ma tenue ? » demandai-je avant de relever la tête et de croiser son regard qui finalement n’avait pas l’air tant que ça de désapprouver mon choix. Je me risquais donc à une remarque moins sérieuse « Tu préfères que je mette un sac poubelle c’est ça ? » Bon ma proposition d'enjeu "couches" ne semblait pas fonctionner du côté de ma future adversaire de fléchettes. « Hey, ça a été mon quotidien pendant presque dix jours pour moi aussi ! » protestai-je pour ma défense avant de réfléchir à un autre deal. Sauf qu’avant d’avoir une nouvelle idée, le sort des draps que l’on avait initialement prévu d’inverser me revint en tête. L’occasion pour Talya de me glisser que c’était juste pour être une bonne hôte qu’elle avait voulu ce changement, pour que je dorme pas dans ses draps déjà utilisés. « Du moment que je dors pas dans les draps de Silver… » Ouais il avait dormi où lui quand il était là d’ailleurs ? Sur le canap ? Dans l’une des chambres des filles ? Ou avec Talya ? Non mais non, je ne poserais pas la question. « Je vais dormir dans la chambre avec Mila, c'est bien. Je veux profiter. La regarder dormir c’est un vrai spectacle. » Elle gigotait, se tournait, se retournait, cherchait son doudou, sa tétine. Comment un petit truc si minus et enfermé dans une turbulette pouvait gigoter autant ? Bref, finalement, Talya lança le jeu. Les pizzas étaient au four et donc la partie commença. Et la première fléchette alla se planter dans le mur. « On va pas avoir des problèmes si on fait plein de petits trous partout ? » rigolai-je alors que la jeune femme était partie chercher la boisson. « Pomme pour moi… » Ouais ouais, petit joueur. Fatigué. J’avais pas envie de perdre et être le premier à ronfler. Sauf que en bonne ukrainienne Talya, elle, se l’enfila comme ça, cul sec, et pure. Elle retenta ensuite sa chance, et la deuxième fléchette termina également en dehors de la cible. « Bouh, je t’ai connue meilleure… » Je me moquais, j’allais faire moins le malin quand ça serait mon tour. La jeune femme se tourna alors vers moi avec un sourire pour me réclamer plus de motivation ou un cours pour lui montrer comment on fait. J’attrapai une fléchette à mon tour, regardant un instant l'objet entre mes doigts, septique parce qu’à vrai dire ça faisait un bail que je n’avais pas joué. Ma dernière fois était surement avec Talya justement… Sauf que, par chance, je fus sauvé par la sonnerie du four. « Ca doit être ça, l’estomac et la précision au tir, c’est lié c’est bien connu. » rigolai-je alors qu’elle se servait de sa faim comme justificatif de ses échecs. J’attrapai une part, je croquai dedans, puis tout en mangeant, je lançai distraitement ma fléchette vers la cible, sans même le prendre le temps de viser. Et miraculeusement, ma technique sembla fonctionner puisque le pic du projectile se planta dans la cible. Pas en plein centre non plus, mais c’était déjà mieux que les deux premières tentatives de Talya. « On a dit quoi ? Celui qui perd doit suivre l’autre à Cambridge après demain c’est ça ? » modifiai-je les termes du jeu avec un petit air amusé. Bon j’allais pas me servir de cette partie pour la forcer à me suivre, mais c’était histoire de lui signifier que ma détermination n’avait toujours pas flanché.
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« Arrête de t'inquiéter pour ta tenue Zacharias ! J'ai moi même enfilé le premier tee shirt et le premier jean de mon placard et si tu n'avais pas été là j'aurais surement fini la soirée en jogging ! » Mon panzerri, il me faisait de l'oeil. D'ailleurs j'aurais peut être dû le mettre, il se serait senti moins plouc avec moi dans la même tenue presque que lui. « C'était bien ? Je veux dire les dix jours passés avec les filles ? T'as pas trop galéré tout seul ? » Je voulais avoir son ressenti là dessus, s'il pouvait aussi déborder sur ce qu'il avait ressenti lorsqu'il avait compris que j'étais partie et qu'il allait devoir gérer les filles pour une durée indéterminée, il était autorisé à le faire. J'avais envie de le savoir maintenant, même si je n'étais pas fière d'avoir agis ainsi. « Je suis désolée d'être partie comme ça et de ne pas avoir donné de nouvelles, ce n'était pas pour te foutre dans la merde. » J'avais bien noté qu'il était dans le rouge, il l'avait dit tout à l'heure et je n'étais pas assez bête pour croire que gérer Mila et Charlie pendant tout ce temps ca n'avait pas dû l'aider à sortir la tête de l'eau au niveau des finances. Mais balayé les comptes dans le rouge, Matthéo arriva sur le tapis : « Matthéo a dormi dans la chambre de mes parents, c'est pour ça que je ne te l'ai pas proposée, et j'ai changé les draps depuis. Mais je suis contente de voir que la communication est toujours bonne entre vous et que tu sais qu'il a tenté comme toi de me faire revenir ! » Si j'avais bien tout compris, il avait passé noël ensemble, Priape avait écrit à Matthéo après notre dispute et là Matthéo avait pris le temps de parler avec Priape en rentrant d'Ukraine. J'étais surprise par tant de progrès entre eux. Ca ne foutait que plus le bordel dans ma tête. Et s'ils finissaient pas s'entendre et que je pouvais garder mon meilleur ami près de moi même en étant avec le père des petites ? Pff, je répondrais surement à cette question un jour mais ce jour, ce n'était pas aujourd'hui, je n'en avais pas envie. « Tu vas passer une nuit blanche je te connais ! On peut aussi prendre le matelas et le mettre en mode colonie dans ma chambre si tu veux... Mais je suis fatiguée alors je ronfle peut être un peu ! » Qu'est ce que c'est sexy ça comme révélation. Et non, je ne suis toujours pas devenue la reine de la drague, ça n'a jamais été mon fort et ça ne va surement jamais changer, mais en même temps c'est aux hommes de faire cela. La partie commence et je suis mauvaise alors je tente de trouver toutes les excuses du monde, l'alcool, puis la faim mais c'est surement la motivation qui n'est pas bonne. Priape engloutit un bout de pizza alors que je serre deux verres de vodka pomme, c'est mieux pour ne pas être saouls trop vite. « Sauf que vu comment je tire, tu vas croire que je fais exprès de perdre pour rentrer avec toi... » Est ce qu'il pense vraiment que je peux lui résister ? Que je n'ai pas envie d'être avec lui chaque jour ? Il est fou. Il n'y a que lui qui ne voit pas ça. Ou alors il voit cette autre partie de moi, beaucoup trop méfiante, trop incertaine de l'issue de notre remise à zéro, trop incertaine de le voir s'éloigner de moi dès notre retour, trop incertaine de ce que j'ai à gagné et un peu trop certaine que je vais me brûler les ailes. Trop de questions et d'incertitudes qui me font vraiment peur, je ne peux pas le nier. « Celui qui perd invite l'autre à dîner demain soir après le spa ? C'est mieux ça non ? » Je lui donne un coup d'épaule avant de lui dire : « Aller tire une deuxième fois qu'on voit si ce n'était pas qu'un coup de chance. » Pendant ce temps, je prends le temps de boire un peu de ma vodka et je mange de la pizza. J'avais une faim de loup ! Priape vise la cible et se rapproche un peu plus du centre alors je me lève et je me positionne devant lui en lui disant : « Ok apprends moi les fléchettes ukrainiennes parce que t'es visiblement beaucoup plus fort que moi ! » Je levais le bras comme pour viser et attendis qu'il guide mon geste, peut être que je serais moins mauvaise avec son aide, peut être...
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Talya me rassura et la question de mon allure finit par me passer au dessus de la tête. J’étais pas le genre de mec à y accorder beaucoup d’importance, mais puisque mes heures auprès de Talya étaient peut être comptées, je me devais de faire bonne impression. La jeune femme m’interrogeait ensuite sur mes jours passés avec les petites. « C’était super. J’ai vraiment adoré, on a eu de bons fous rires… Je te mentirais si je te disais que ce n’était pas crevant, car ça l’était et je pense que tu leur manquais car même Charlie se réveillait la nuit… » Bon que Mila ait encore quelques réveils nocturnes, son jeune âge l’expliquait, mais Charlie, elle, elle était grande et faisait bien ses nuits désormais. C’était la preuve que le départ de sa maman l’avait un peu perturbé. Mais je ne voulais pas culpabiliser mon interlocutrice pour autant. « J’ai Elia qui est passée me voir et qui me les a gardées une soirée quand j’avais besoin… Et puis j’ai eu deux paires de bras pour m’aider à Noël, enfin Matthéo a du te dire… » Ouais parce que voilà qu’on évoquait le mather. Il avait passé quelques jours à Kiev avec elle, il lui avait surement raconté notre noël dans son appart, sans elle, avec les petites et Andrea. « Donc j’ai pas trop galéré ça va, j’étais pas seul. Mais je me suis bien rendu compte de ton quotidien, de ce que tu vis depuis la rentrée… » Tout gérer, penser à tout, ne jamais avoir de temps pour soit… Pour la question couchage, Matthéo avait dormi dans la chambre de ses parents. « Je demandais pas à savoir vous faites ce que vous voulez… » Enfin mon grand sourire trahissait bien mon soulagement non. Talya semblait contente que l’on communique mieux, lui et moi. « Bah disons que desfois, il lui arrive d’être presque supportable. » Et au final, il avait toujours été honnête avec moi. Encore dernièrement, c’était lui qui m’avait révélé que leur couple était bidon, lui encore qui m’avait parlé de sa coucherie avec Maxime. Peut être que je devrais revoir mon jugement sur lui… Peut être. Enfin j’étais pas sûr que de parler de Silver soit le moyen idéal pour nous de bien repartir à zéro en tout cas. Je préférais nettement changer de sujet, maintenant que je savais où il avait dormi, enfin plutôt où il n’avait pas dormi, me voilà rassuré, on pouvait clore le chapitre. « Je dormirais avec ma fille, cherche pas. » J’étais têtu et je savais ce que je voulais. Et me laisser bercer par la respiration de Mila serait la meilleure des berceuses. Je désignais les valises sous mes yeux en argumentant : « T’as vu ça ? Je crois que je ne vais pas faire de nuit blanche, t’en fais pas pour moi. » Ouais même ses ronflements ne m’attireront pas dans sa chambre, parce qu’au fond, je savais que trop bien que l’on risquait de rejouer très vite la même scène que dans sa douche et que je n’étais pas bien sûr de pouvoir me contrôler sans eau froide pour éteindre mes ardeurs. Après quelques bouchées de pizza, je réussis ensuite à atteindre la cible et suggérai un nouveau gage pour le perdant, visant clairement la blondinette qui refusa, prétextant que sinon j’allais croire qu’elle faisait exprès de perdre. Sa suggestion était plutôt bonne et j’opinai : « Ok, ça marche pour ça. Mais t’es sûre que ça va pas déranger la mère de ton amie de nous garder les petites toute la soirée ? » J’avalai mon verre de vodka pomme, surement un peu trop vite, pour mon organisme fatigué. Je sentais que ce soir, il allait m’en falloir très peu… Elle m’invita ensuite à tirer une nouvelle et je retentai la technique, tir rapide sans viser. Amen, ça marchait trop bien. Le projectile s’était planté dans la cible un peu plus près du centre. Sourire victorieux aux lèvres, la jeune femme me réclama un cours. Nouveau verre de vodka avalai, puis je me levai, me plaçant derrière elle. Ma main gauche se plaça sur sa hanche, ma main droite glissa lentement jusqu’à son poignet, mes doigts caressant son bras sur leur passage. Je rapprochai mon visage du sien, venant lui souffler à l’oreille le secret de ma réussite : « Le truc c’est qu’il ne faut pas viser du tout… Faut que tu te concentres sur autre chose pendant que tu tires. Ca marche beaucoup mieux quand on est déconcentré. » Et sous prétexte de l’aider à ne plus se focaliser sur la cible, et surement aidé par quelques verres bus mais déjà de trop au vue de ma fatigue, mes doigts sur sa hanche glissèrent sous son T shirt, effleurant sa peau, remontant lentement le long de ses côtes, se rapprochant dangereusement de son soutien gorge…
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« Comme quoi mon départ a eu du bon finalement ! » C'était bon de l'entendre dire qu'il avait pu profité des petites comme ça, qu'ils avaient passé du bon temps, que ça lui avait fait plaisir. Peut être que si je rentrais, je parviendrais à lâcher un peu Mila à son papa même si je n'arrivais que trop peu à me faire à l'idée qu'ils soient tous les deux de leur côté pendant que je suis avec Charlie. Deux binômes, deux duos, chacun de leur côté alors qu'à quatre on fait un match parfait, la preuve en est depuis qu'il est arrivé, tout se passe bien, tellement naturellement que s'en est presque effrayant. « T'as été bien entouré à ce que je vois ! Et si vous avez passé un bon moment à noël c'est l'essentiel ! Je promets que je me rattraperai... On pourra faire noël au mois de juillet, le temps que j'achète les cadeaux de tout le monde... Ici ou là bas. » Je rajoute les derniers mots pour souligner le fait que je ne suis pas en train de dire que c'est gagné, que je vais rentrer. Mais l'idée de ne pas avoir été là pour les fêtes avec tous mes amis me rendait un peu triste je devais bien l'avouer. Surtout que je n'avais rien offert à Charlie et Mila, c'était le pire de tout ça je crois. « J'ai loupé le premier noël de ma fille... » Ce constat me frappa d'un seul coup et mon sourire s'effaça quelques secondes. Il fallait changer de sujet, arrêter de parler de Matthéo, boire un peu plus, enfin me faire oublier mon pétage complet de plombs de ces dernières semaines... « C'est moi qui aie du mal à te lâcher Mila hein, donc voilà... Bref on change de sujet ? » Voilà, je préfère clairement le demander parce que je n'ai pas envie que ça gâche notre soirée. « Dors avec Mila oui, vu ta tête tu vas vraiment dormir ! » Enfin je l'espère pour lui parce que sa tête fait vraiment peur. Je ne sais pas si c'est le jetlag ou ce qui s'est passé ces derniers temps mais il a besoin de repos et puis s'il veut réussir à suivre demain, il va falloir qu'il dorme correctement. Avec la vodka on risque surtout de se réveiller avec un sacré mal de crâne... Mais bon, on verrait bien demain ce qu'on serait capable de faire, moi j'étais motivée dans tous les cas. « C'est elle qui m'a dit qu'elle venait à 16h et qu'elle pouvait rester jusqu'au lendemain matin si on rentrait trop tard, donc je suppose qu'il ne faut pas qu'on s'inquiète de ça. Et toi, ne t'inquiètes pas pour ton porte monnaie, c'est moi qui vais payer parce que je suis bien décidée à gagner ! » Sauf que pour le moment je suis assez mal partie pour ne pas dire complètement perdante. Je n'ai pas marqué un seul point et mon score en bas de la cible n'a pas bougé, un joli zéro pointé, tout ce que je n'ai jamais eu et encore moins à l'école sinon je ne serais pas dunster. Je demande à Priape de m'aider, de me donner sa technique et elle est plutôt déconcertante, il faut être déconcentrée, ne pas viser et il applique ses conseils à la lettre. L'une de ses mains se placent sur ma hanche, l'autre sur mon poignet après avoir laissé trainer ses doigts le long de mon bras avant d'arriver à leur but, sa tête se rapproche de la mienne pour que je sente son souffle chaud dans mon cou. Mes yeux se ferment et je lui demande : « Il faut quand même que je garde les yeux ouverts non ? » Là c'est compliqué, compliqué de ne pas profiter de sa tendresse alors que sa main chaude remonte en une caresse sensuelle sur mon ventre. Je dépose ma main libre sur la sienne pour la stopper dans sa remontée, mais je ne l'enlève pas, au contraire, j'enlace mes doigts aux siens, je rouvre les yeux et je vise la cible. La fléchette se plante sur le bord de la cible et sur le plus petit score possible, le un. C'est mieux que rien mais ce n'est pas comme ça que je vais gagner. Je dis alors à Priape en souriant et me tournant un peu vers lui, très mauvaise idée puisque son visage est trop près du mien ainsi. « Grâce à toi j'ai le pire de mes meilleurs scores ou alors j'ai le meilleur score du pire faisable.. C'est déjà mieux non ? » Je m'améliore oui, mais je ne suis pas réellement sûre que si il remonte encore sa main je puisse me concentrer plus que cela, je ne suis pas sûre non plus de savoir tout contrôler. De la vodka, après mon deuxième tir, il faut clairement que je boive un autre verre rapidement pour me refroidir... Me refroidir avant que ça me monte encore plus à la tête à cause de l'alcool.
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Je ne la contredis pas, même si dans le fond, je me disais que ces vacances auraient malgré tout été bien meilleures si elle avait été dans les parages, si il n’y avait pas eu toutes ces tensions entre nous, ou si au moins j’avais su où elle était… Bref pas la peine de surchargé sa culpabilité davantage. Elle était heureuse de savoir qu’on avait passé de bonnes fêtes, avant de promettre qu’elle se rattraperait, qu’on pourrait faire noël en juillet, le temps qu’elle trouve des cadeaux à tous… « Ou on peut faire noël après demain… » Parce qu’elle savait que la seule chose que je voulais d’elle c’était qu’elle rentre avec moi… Je m’étais permis de lui répondre ça, parce que son petit –ici ou là bas- fit s’accroitre mon doute un peu plus. Mais pas le temps d’en rajouter une couche dans mon lobbying pour la faire changer d’avis, parce que dans un souffle chargé de déception, elle lâcha qu’elle avait loupé le premier noël de sa fille… « Hey… C’était le premier mais pas le dernier. » Ma main se glissa dans la sienne dans un geste qui se voulait rassurant et réconfortant. « On se rattrapera l’année prochaine. En plus elle s’est couchée super tôt tu sais… Et Charlie était un peu chonchon, même qu’elle a tiré les cheveux d’Andrea… » Enfin y repenser, ça me fit marrer… Non en fait, ce noël avait été top. Malgré l’absence des membres de ma famille ou de mon meilleur ami. Malgré la présence de Silver. Comme quoi tout arrive. Ca aurait été juste parfait si Talya avait été là. Enfin, mon interlocutrice me demandait de changer de sujet alors je ne rajoutais rien, débâtant plutôt sur notre répartition des chambres et Talya m’accorda finalement d’aller dormir dans la chambre de ma fille, convaincu par ma mine crevée. Il fallait qu’on se repose car le lendemain, visite et apparemment soirée en tête à tête puisque Talya nous avait trouvé une babysitter… Et l’enjeu de la partie de fléchettes par la même occasion. Le perdant invitait l’autre à dîner. Et comme j’étais en tête pour le moment, ça m’allait très bien. Sauf que la demoiselle était déterminée à se reprendre et à remporter cette partie. « Tu sais que si c’est moi qui gagne on va finir au mac do ? » rigolai-je avant de m’adonner malgré tout à un petit cours, lui communiquant alors ma technique : ne pas trop réfléchir, tirer sans trop se poser de question… Et pour l’aider dans sa déconcentration, ma main se faufila sous son T shirt et frôla la peau toute douce de son ventre. « Garde les ouverts, ça vaut mieux si tu tiens à la déco des lieux… » J’avais poussé les objets fragiles mais les paupières closes, Talya serait capable d’envoyer valser sa fléchette à l’autre bout de la pièce. Ses doigts attrapèrent les miens, comme pour les empêcher de glisser un peu plus haut, puis la jeune femme tira. Mon regard se posa sur la cible. « J’ai jamais dit que j’étais un bon prof. » rigolai-je à ces mots. Son visage tout prêt du mien, mon regard croisa le sien un instant. « Je pourrais peut être avoir un bisou de la chance pour mon prochain tir. » réclamai-je alors qu’en soit, j’étais déjà sûr de remporter cette première manche étant donné qu’avec mes deux premiers tirs j’avais déjà fait mieux qu’elle…
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« Sauf que je n'ai acheté les cadeaux de personne... » Après demain, en famille, avec ma mère et mon père, Mila et Charlie mais aussi Priape, c'était rêvé mais j'avais bien du mal à y croire. Peut être qu'à son retour aux Etats Unis Brynn viendrait dire à Priape qu'elle comprend qu'il puisse encore m'aimer mais qu'elle lui laisse le temps d'apprendre à ne plus le faire et qu'il se remette avec elle ? On ne sait jamais ce qu'il peut se passer. Ca peut être le bonheur comme ça peut ne pas l'être. Quite ou double. Il faut savoir prendre des risques mais savoir aussi dire stop quand on se brûle trop les ailes à chaque fois qu'on risque quelque chose. « Mais le premier c'est symbolique... Puis l'année prochaine tu batailleras peut être pour avoir Mila et moi je ne l'aurais pas... Enfin voilà on ne sait pas... Enfin j'espère que t'as grondé Charlie quand elle a tiré les cheveux d'Andrea quand même ! » Je le regarde avec les sourcils froncés pour montrer que je ne rigole pas sur ce genre de chose, je n'ai pas envie que la petite se mette à prendre ça en habitude alors il faut la corriger de suite même si elle tentera surement de le refaire. « Il serait vraiment dommage de finir au McDo avec toutes les bonnes choses qu'il y a à découvrir ici ! L'enjeu n'en est pas vraiment un en fait, tu sais bien que je t'inviterai pour que te donner l'envie de revenir découvrir mes origines... » Parce que oui en fait, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir envie de revenir ici. Même si je revenais et que j'arrivais à reprendre une vie heureuse avec Priape à Cambridge il serait nécessaire pour moi de revenir dans mon pays afin que mes filles en connaissance la culture, mais aussi pour partager encore et encore avec Priape. Le partage c'est la base d'un couple non ? Priape devait surement aussi avoir cette envie mais lui c'était pour la Grêce, pays dont l'envie n'était pas manquante de le découvrir. « J'étais meilleure prof il y a un peu plus d'un an il me semble... On m'a trompé sur la marchandise ! » Mais j'ai quand même fait un, je n'aurais pas zéro c'est mieux que rien ! Je tirais ma deuxième fléchette qui rata une nouvelle fois la cible, j'étais beaucoup trop déconcentrée par la proximité de Priape, proximité que mon cerveau avait eu le temps d'analyser. Sauf qu'il n'eut pas le temps de le faire quand Priape demanda un bisou de la chance. Je lâchais sa main sous mon tee shirt, et sans crier garde, je me tournai, me retrouvant face à lui, contre lui, sa main ayant glissé sur ma peau se retrouvant dans le creux de mes reins et mon visage tout près du sien allant déposer un baiser sur sa joue tout en lui disant : « Avec ce baiser tu vas surement tirer au même endroit que moi... » Je déposai un baiser plus près de ses lèvres, à leur commissure tout en continuant de commenter : « Avec celui là tu devrais frôler le centre... Maintenant à toi de voir si tu veux viser en plein centre... » J'haussais les sourcils avec un petit air malicieux. Pour le coup, c'était loupé si je pensais être maitresse de moi même et de mes envies parce que je l'invitais clairement à déposer ses lèvres sur les miennes. A lui de choisir s'il allait le faire ou non et la manière dont il allait le faire : furtivement ? fougueusement ? J'avais bien du mal à me rappeler la nature du baiser qui l'avait fait réussir ou qui m'avait fait réussir... A lui de raviver mes souvenirs et les siens s'il le voulait. Ce petit lâcher prise était surement dû à la vodka, mon amie vodka dont les effets du verre cul sec s'installaient petit à petit dans mon corps... L'alcool délie les langues, l'alcool fait tomber toutes les barrières... Pour rester sage, arrêtons de boire.
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« Les cadeaux c’est pas le plus important Talya… » Ce qui comptait c’était que l’on soit tous ensemble voilà tout. Mais je savais que cet argument des achats non achevés n’était qu’un prétexte, un prétexte pour freiner des deux pieds et ne pas sauter dans l’avion avec moi pour rentrer à Cambridge. Pourtant, ça se sentait qu’elle culpabilisait de ne pas avoir été là pour le premier noël de Mila. J’essayais de la déculpabiliser un peu mais la jeune femme semblait vraiment regretter. Et elle partait à imaginer que l’année prochaine, ça serait peut être la guerre entre nous pour savoir qui aurait la petite. « Tu sais quoi ? On peut se promettre que l’an prochain, quoiqu’il se passe, on fera noël tous ensemble, qu’est-ce que t’en dis ? » proposai-je comme pour essayer d’apaiser ses craintes. En ce qui concernait Charlie et son excès de zèle sur les cheveux d’Andrea, je rassurai la jeune maman également : « T’inquiète pas, elle a bien compris qu’elle avait fait une bêtise… Elle a même fait un gros bisou à Andrea pour lui dire pardon ensuite. » racontai-je en me remémorant la scène. Notre partie de fléchette se poursuivait, avec un restau à la clé. J’espérais vraiment que Talya perde pour que ce soit à elle d’inviter, la gastronomie locale semblant vraiment intéressante. Je savais qu’en plus, avec la jeune femme comme guide, j’allais être entre de bonnes mains pour découvrir les recettes traditionnelles. Mais pour le moment, le menu c’était pizza. Et entre deux verres de vodka, cela faisait du bien de manger. « Tu sais si t’es pas contente du prof, tu peux aussi te débrouiller toute seule… » ronchonnai-je même si dans le fond, elle avait raison. Je lui conseillais de ne pas viser, de ne pas se concentrer, et je laissais glisser mes mains sous son T shirt… Bonjour le prof quoi… Sauf que ça sembla marcher, le tir de Talya était un peu mieux que les précédents. Le suivant rata la cible également mais je n’eus pas le temps de commenter car Talya se retourna vers moi après que j’aie réclamé un –bisou de la chance-, rappel de celui que j’avais obtenu lors de notre toute première rencontre. La tension qui régnait entre nous n’était néanmoins pas la même aujourd’hui qu’à l’époque. Et lorsque ses lèvres se posèrent sur ma joue, mes paupières se fermèrent par réflexe. Le deuxième baiser, plus proche de ma bouche, eut l’effet immédiat de faire s’affoler mon pouls. Alors qu’elle concluait que si je voulais atteindre le centre, il me fallait surement un bisou central également, autrement dit un baiser sur ses lèvres. Mes paupières se rouvrirent et mes prunelles, allumées d’une lueur de désir, croisèrent les siennes… Mes doigts au creux de ses reins se crispèrent un instant. Je savais qu’avec les quelques verres déjà bus, si je cédais à la tentation, si je m’adonnais à ce baiser, je ne répondrais plus de rien à nouveau, je perdrais vite le contrôle, comme dans la douche quelques heures auparavant. C’est donc avec une grande sagesse que j’écartais doucement la jeune femme de moi en rétorquant : « Je n’ai pas besoin de viser le centre de toute façon : j’ai déjà gagné et tu as déjà perdu. » C’était vrai qu’avec tous ses tirs manqués, je la devançais à coup sûr, quelque soit le score de mes derniers lancers. Je tirai donc distraitement mes dernières fléchettes qui touchèrent la cible à divers endroits mais pas le centre, achevant la partie sans grand suspens. « On devrait finir de manger, la pizza va être froide… » Joignant le geste à la parole, je retournai m’installer sur le canapé avant de proposer : « Mais si tu veux, tu peux prendre ta revanche après. On peut se faire une seconde manche… Sauf si tu préfères aller te coucher… » Elle avait l’air crevée, ce qui était surement mon cas également… Alors prolonger le jeu n’était surement pas prudent, surtout autour de verres de vodka, surtout quand on était déjà à deux doigts de déraper à nouveau l’un comme l’autre…
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« Imagine le truc, toi et moi en guerre complète, Sienna, Elia, Caly, Matthéo, Isaac, mon père et ma mè... » Je me coupais un instant me rappelant que ma mère était malade et qu'elle ne serait peut être plus là l'année prochaine pour faire noël. J'avais aussi peut être loupé le dernier noël de ma mère... C'est une horreur, je culpabilise. Je me reprends, ne me laissant pas aller à gâcher la soirée par ma culpabilité et terminant ma phrase. « Imagine la guerre autour de la table... » Ca serait vraiment comique, ou pas d'ailleurs. Mais bien sûr j'envisageai le pire des cas parce qu'il n'était pas dit qu'on ne s'entende pas l'année prochaine, on pourrait être aussi très heureux tous ensemble. C'était un rêve, s'il pouvait devenir réalité ce serait merveilleux. Bref, autant se reconcentrer sur la cible, c'était bien mieux. Sauf quand Priape se mettait à râler. « Je crois juste que moi je n'ai pas de bisou de la chance alors je ne peux pas viser dans le centre. » Et oui j'avais mis ma deuxième fléchette complètement à côté. Ce n'était pas une surprise. Je devrais peut être consulter un opticien pour me faire faire des lunettes, surtout quand je suis fatiguée. « Zacharias vous êtes beaucoup trop sûr de vous. » Lui répondis je alors qu'il s'éloignait de moi et visait la cible à son tour, avec un petit air grognon mais en fait c'était plus de la frustration. Revoilà notre Priape Zacharias qui contrôle tout. « La pizza oui. » Je passe ma langue sur mes lèvres puis je mange deux autres parts de pizza mais bien vite je n'ai plus faim, je ne suis pas une grosse mangeuse. Je bus cependant mon verre et je nous en resservis un à tous les deux preuve que je n'avais pas forcément envie d'aller me coucher. Tenant mon verre à la main, je me laissais aller dans le canapé, légèrement avachis. « Même si me ridiculiser une seconde fois ne me dérangerait pas, je pense qu'on devrait aller se coucher. » Avec un verre plein à la main, mais bien sûr, et pourquoi pas la bouteille au pied du lit aussi non ? Mes mots sont en parfaites contradictions avec mes gestes. En plus de cela, après l'énième verre de vodka que j'ai bu d'une traite, je me lève, je rassemble les fléchettes et je déclare à Priape en m'approchant de lui : « J'irais me coucher quand j'aurais réussi à nouveau mon exploit de planter une flèche dans le centre de la cible. » Je lui souris puis je me concentre sur la cible. Première fléchette complètement à côté, deuxième plantée dans la cible mais sans point, troisième à côté, quatrième : miracle, je me rapproche du centre, la cinquième est la même, je suis une acharnée. Et comme j'ai détesté le contrôle que Priape a réussi à avoir sur lui tout à l'heure, mais qu'en plus de cela, à notre première rencontre je ne lui ai pas demandé la permission de déposer mes lèvres sur les siennes, surement grâce à l'alcool qui a réduit à zéro ma timidité, je me repenche vers lui, je m'approche dangereusement et je lui dis, alors que je suis tout près de ses lèvres : « J'ai besoin d'un bisou de la chance au bon endroit... » Et je finis de parcourir les quelques centimètres qu'il reste entre nous pour déposer doucement mes lèvres sur les siennes, ce n'est pas un baiser furtif, je reste un peu là sans pour autant écraser mes lèvres sur les siennes vulgairement et férocement.
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