Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityOn dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya) - Page 6
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On dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya)

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« Oh oui les filles j’suis con. » répliquai-je en songeant soudain aux soucis logistiques que posait un spa avec deux enfants en bas âge. « Bon bah écoute, c’est pas grave si on ne va pas au spa, ta salle de bain fait office de sauna/hamman/douche froid à elle toute seule… » me moquai-je en me rappelant mon combat avec le robinet pour parvenir à obtenir une température tolérable pour ma douche tout à l’heure. Voilà, je ne voulais pas qu’elle se sente sous pression par rapport à la journée de demain, à la rigueur, même si on restait enfermés ici à jouer aux petits chevaux, moi ça m’allait… Du temps avec elle. Avec elles trois même. C’était tout ce que je voulais. Avec peut être une occasion de la faire changer d’avis… En tout cas, j’avais glissé mon mea culpa quand à mon attitude et mon manque de soutien lors des élections, et elle me remercia pour ça. Et puis l’ambiance changea quand Mila se fit entendre. Un câlin à mon bébé, et je la remis ensuite dans les bras de sa maman pour une compote party. Et oui, la petite mangeait déjà des compotes. C’était fou comme le temps passait vite… C’était d’ailleurs le sentiment de Talya également qui l’exprima avec une certaine nostalgie. Je m’activai à ma mission, donnant cuillères sur cuillères, fier et attendri par ma petite merveille. Sauf que cela ne dura pas bien longtemps. Et après une explosion de compote sur mon visage, je restais un instant surpris avant de me mettre à rire, en écho avec le rire de Talya qui se moquait déjà, et le rire de Mila ne tarda pas à retentir également. « Faut pas qu’on rigole, sinon elle le fera à chaque fois… » Mais c’était plus fort que moi. Je retrouvais mon sérieux en reprenant Mila, puisque le fou rire de sa mère ne passait pas et que cela menaçait de la faire régurgiter. « Allez viens avec papa. » Et la demoiselle ne bouda pas son biberon. Elle tétait goulument alors que Talya s’activait pour nettoyer l’œuvre de la petite, s’approchant ensuite de moi pour me débarbouiller, appliquant un sopalin humide sur mon visage alors que je tenais toujours notre fille dans les bras. « J’en ai encore ? Va falloir que j’aille affronter à nouveau ta douche c’est ça ? » demandai-je alors que je trouvais que la demoiselle me portait un regard insistant. Et lorsqu’elle conclut qu’elle allait devoir nous changer tous les deux, je rigolai : « Et toi, qui va devoir te changer ? Parce que t’as encore un peu de compote là. » fis-je en désignant une tâche de compote sur son haut qu’elle avait du oublier dans la manœuvre. « Non mais laisse tomber, on se change pas. On sait jamais si Charlie nous fait le même coup tout à l’heure… » Y’avait encore le goûter de la –grande- à donner, il ne fallait pas l’oublier. « Demain je mettrais un tablier moi… » J’allais finir mon séjour à Kiev à poil sinon à ce train là.
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« La douche s'était juste un petit apperçu ! » Dis je en penchant la tête d'un côté et haussant les sourcils. Moi je ne pensais qu'au fait que ma douche puisse avoir les mêmes vertus d'un spa, mais outre cela, on pouvait lire en mes paroles que ce n'était qu'un petit apperçu et ce qu'il pouvait se passer au spa. Du coup ce n'était peut être pas très raisonnable d'y aller. M'enfin, on ne va pas non plus s'empêcher de faire des choses dont on a envie. « J'irais voir si mon amie est toujours là et si elle veut bien après les gouters. » Charlie n'était pas encore réveillée et je ne sais pas si elle allait se lever tout de suite ou dans un petit moment, mais ça pouvait attendre et au pire des cas, on aurait la possibilité de faire d'autres choses si le spa n'était pas possible. Je me concentrai sur ma fille, sur la compote qui fut l'attraction du gouter en soufflant dans la compote. Priape tenta de nous réprimander pour que Mila ne recommence pas, mais moi j'étais incapable de ne plus rire, ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas pris un tel fou rire que j'en profitais. « Roooh ! Elle est encore trop petite pour se souvenir que papa et maman se marrent quand elle fait des bêtises. Elle doit à peine commencer à se souvenir de nos têtes ! » Les bébés reconnaissent nos voix, nos gestes, nos odeurs, nos habitudes, mais nos têtes ? Il me semble que c'est un peu trop tôt, dans le pire des cas, ce n'est pas grave, elle refera la bêtise, nous refera rire et me refera faire du ménage. S'il n'y avait que cela de triste dans la vie, je signais de suite. « Non... Non je crois que c'est bon, maintenant t'en as plus. » Mon trouble passager passa et je m'éloignais de lui mais il me rappela bien vite que moi aussi j'étais à changer désignant sur le haut de mon tee shirt un peu de compote. Finalement, la petite crevette en a vraiment mis de partout. « On verra... Et pour Charlie elle est grande ! A part elle, on ne devrait pas avoir à sa changer ! » Oui parce que je tente de faire en sorte que Charlie mange de plus en plus seule, ce n'est pas une réussite mais quand même elle se débrouille pas mal. D'ailleurs, une petite voix se fait entendre. Nous avons surement fait trop de bruit en rigolant et la plus grande est maintenant réveillée. Ce qui m'étonne le plus c'est qu'elle n'appelle pas maman en premier, mais son " Paprape ". Mon dieu, ça me fait bizarre, vraiment, j'ai une petite pincée au niveau du coeur. Je vais vers Priape pour me planter devant lui pour prendre notre fille tout en lui disant : « Je crois que c'est toi que Charlie réclame... Tu me diras comment tu as fait pour devenir indispensable pour elle en quelques jours... » Aucune amertume dans ma voix, j'en suis même plutôt heureuse qu'elle soit aussi bien avec Priape, mais je veux savoir, je veux savoir comment il a fait pour que ma fille fasse ce mélange si significatif entre le prénom de mon ex et le fameux papa de sa soeur. En fait, il n'est pas pas devenu indispensable pour elle en quelques jours, la petite l'a toujours pas mal côtoyé, elle est donc habituée à sa présence, c'est juste bizarre de la voir mettre des mots et des actions là dessus, pour une si petite personne. Je prends Mila, Priape file vers la chambre. Je l’interpelle : « Hey !... Je suis contente que vous ayez ce lien tous les deux. » Cette relation ne pourrait pas être meilleure, pas être plus belle, enfin si elle pourrait si Priape était encore avec moi et qu'on formait une parfaite famille recomposée, c'est tellement beau de voir un enfant accepter une personne à la place d'une autre dans sa vie, même si Charlie n'a jamais connu son propre père.
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Le petit penchement de tête, le haussement de sourcils, et les mots à double sens de la demoiselle ne font qu’accroitre mon envie de découvrir ce fameux spa… Sauf que bien sûr, avec les deux minettes, ça ne sera possible qu’à condition de trouver une baby sitter, et ce la personne de son ancienne meilleure amie. « Demande lui vite alors, parce que le petit apperçu m’a bien plu… » M’a bien plus oui, et frustré un peu aussi… La douche froide pendant de longues minutes avait été plus que nécessaire pour me calmer dirons nous… Talya avait du bien le remarquer, puisqu’elle avait eu elle aussi, un bel apperçu de l’effet qu’elle me faisait lorsque ma serviette était tombée sur le sol. Mais pour le moment, toute tension sexuelle entre nous s’était dissipée puisque nous nous concentrions sur Mila et ses bêtises. Après un bon fou rire, Talya parvint à bout des tâches de compote parsemée partout sur nous. Elle m’informa  ensuite que le goûter devrait être moins explosifs et salissants pour nous avec Charlie, que la petite serait surement la seule à se salir. « Ouais enfin si elle veut un calinou tout de suite après le goûter, tu vas voir que nos T shirts vont quand même prendre cher. » Ca sentait le vécu quand je parlais ? Oui oui, c’était ce qui s’était produit un midi ou un goûter avec la demoiselle, lors de nos dix jours ensemble pendant l’absence de Talya. Elle m’avait tendu les bras après manger, et en grand tendre, incapable de résister, je l’avais prise et l’avais laissée se lover contre moi, mon T shirt lui servant de parfait bavoir pour s’essuyer la bouche. Bref, incontestablement, ses dix jours à les pouponner m’avaient rapproché des petites, mais je fus surpris, et agréablement, d’entendre mon surnom s’échapper de la chambre de la plus grande qui venait tout juste de se réveiller. Un sourire gaga aux lèvres… Le regard de Talya croisa le mien et la jeune femme récupéra Mila en me demandant le secret pour être devenu indispensable pour sa fille en quelques jours. « Crois moi si j’avais la recette, je l’appliquerais tout de suite pour que devenir tout aussi indispensable pour la maman… » Et m’assurer qu’elle rentre après demain avec moi… Lorsque je me dirigeai vers la chambre, Talya me fit savoir qu’elle était contente qu’on soit ainsi lié Charlie et moi. « Je suis content aussi… » L’affection que je portais à la petite dépassait clairement mes fonctions de pédiatre. D’ailleurs, ça faisait un moment que je ne me voyais plus uniquement comme le pédiatre de l’enfant… Mais pourtant, à l’heure d’aujourd’hui, je n’avais aucune obligation autre que médicale envers elle, j’étais juste le père de sa demi sœur… Je n’arrivais pas à me réduire à cela. Je trouvai la petite au visage ensommeillé, les cheveux en bataille. Elle me tendit les bras et je la soulevai de son lit avant de lui faire un gros bisou sur ses joues rosies avant de rejoindre à nouveau le salon. « Tu veux prendre ton goûter Charlie ? » La petite hocha la tête et je l’installai dans sa chaise haute puis je me tournai vers Talya, attendant les ordres : « Tu lui donnes quoi ? » Compote, yaourt, boudoirs ?
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« Monsieur Zacharias vous êtes intenable ! » Je lève les yeux au ciel face à ses insinuations, il est encore pire que moi. Puis le pire dans tout ça c'est qu'il y a encore peu de temps, ces mots, je n'aurais jamais cru qu'ils pourraient sortir de sa bouche alors ça ne fait qu'augmenter leur sens et leur portée. Mais qu'il ne s'en fasse pas, dès que tout le monde aura mangé et que tout le monde sera dans une tenue convenable, j'irais inspecter l'immeuble d'à côté en espérant retrouver son appartement et en espérant qu'elle veuille bien me rendre ce service. « Non mais toi aussi alors ! Pendant que j'étais pas là tu lui as fait des câlins après le gouter quand elle était toute barbouillée ? » Si il lui donne de mauvaises habitudes aussi, on ne va pas s'en sortir, et avec Mila qui arrive derrière. Mon dieu, je suis face à un vrai papa poule qui est papa poule même avec une petite fille dont il n'est pas responsable légalement. C'est attendrissant mais ça laisse entrevoir un sacré job pour l'éducation des petites même si je ne doute pas des qualités éducatives de mon ex petit ami. La petite voix de Charlie se fit entendre et je demandais à Priape sa recette. Sa réponse fut immédiate. Je restais limite sans voix parce que clairement cette recette avait fonctionné sur moi avant même de fonctionner sur Charlie, tout le monde le voyait, tout le monde s'énervait de me voir si éprise et incapable de me détacher, tout le monde s'énervait de me voir bête et de tout ramener à lui, mais pas lui ou alors il ne voulait pas le voir. C'était surement plutôt cela, il ne voulait pas le voir. « La recette est bonne, il faut juste laisser le temps à la maman de rassembler le courage nécessaire pour croquer dans le gâteau. » Pour se laisser porter dans cette nouvelle chance, dans cet amour qu'il ne cachait plus, dans ce désir qu'il exprimait mais aussi dans les doutes qu'il gardait, est ce que ça pourrait marcher ou non ? Est ce que le pardon était à la clé ? Et si tout fonctionnait et si on retrouvait un bonheur parfait à quatre avec un couple uni mais qu'il ne me pardonne pas et s'en rende compte plus tard ? Quel dégât il y aurait à ce moment là hein ? Bonne question. Il faut savoir prendre le risque de croquer dans le gâteau pour manger un truc qui ravi le palais ou alors pour manger un truc qui nous rendra malade. C'est le risque. Si au niveau du gâteau il est minime, quand il s'agit du coeur et des sentiments, ce n'est pas aussi petit. Priape revint dans la salle à manger avec mon premier amour. Je lui fis un bisou sur le front lorsqu'elle fut dans sa chaise avant de déposer Mila dans son parc et de répondre à l'homme que j'aime : « Un compte, un petit suisse et un boudoir, mais vraiment qu'un alors ne lui montre pas le paquet sinon elle serait capable de tout dévorer ! » L'amour des bébés pour les boudoirs... C'est bon mais ça n'a rien de fou si ? En tout cas, Charlie n'échappait pas à la règle elle adorait cela. Tout avait l'air calme, je pris ma veste et l'enfilai rapidement, ni vu ni connu, les catastrophes de Mila étaient cachées. « Tu gères un moment ? Je vais demander tenter de retrouver mon amie dans l'immeuble d'à côté et faire quelques courses, je serais revenue avant même que vous vous rendiez compte que que je suis partie ! » Je leur souris, et je quitte l'appartement sans vraiment attendre la réponse de Priape. Oui il saura gérer. Il sait où sont les choses dans mon appartement, alors ici c'est pareil, j'ai rangé les placards de la même manière, il devrait s'y retrouver. Puis rester à gérer les filles quelques minutes, ça ne va pas être dur pour lui, il l'a déjà pendant plus de dix jours sans que je ne lui demande son avis et sans que je ne m'en inquiète. Je descends par les escaliers, n'ayant pas confiance en cet ascenseur alors je préfère l'emprunter que lorsque c'est essentiel. Je quitte l'immeuble et je rentre deux immeubles plus loin. Cette fois je prends l'élévateur pour aller au septième étage. Je me dirige vers la porte qui me semblait être la bonne, le nom n'a pas changé. Je respire plusieurs fois et je me lance. Je tombe nez à nez avec la mère de mon amie, ravie de me revoir ici, me prenant dans ses bras à de nombreuses reprises, n'y croyant pas trop. Elle m'explique que Masha ne vit plus ici, qu'elle s'est mariée et vit maintenant avec son petit ami alors qu'ils attendent leur premier enfant. Elle me connait bien et voit ma petite mine se refermer malgré tout le bonheur que je souhaite à mon amie que j'espère voir vite, alors elle me demande ce qu'elle peut faire pour moi. Je sais qu'en lui disant elle ne refusera pas... Et c'est le cas. Je suis tellement redevable à cette femme pour avoir été ma deuxième maman presque toute ma vie que ce service n'est qu'un ajout de plus à ce qu'elle a fait pour moi. Du coup, je refile, lui promettant de tout lui raconter. Je cours jusqu'à la petite superette, je reprends une bouteille de vodka, du jus de pomme, pour diluer afin que ça nous monte moins à la tête, comme on fait en Amérique, des pizzas, de quoi petit déjeuner puisqu'il n'y a plus rien, des compotes pour les filles et je rentre. Moins d'une heure pour faire tout ça, je ferais presque de la concurrence à buzz l'éclair ! « Tadam ! » dis je en ouvrant la porte. Mais personne. « Vous êtes où ? » Je pose les courses sur la table, ma veste à l'entrée et je commence à me diriger vers les chambres.
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J’eus un petit rire quand elle me sermonna en levant les yeux au ciel… Trop de rentre dedans, trop d’insinuations ? Je repris mon sérieux, je ne voulais pas non plus qu’elle aille s’imaginer que j’étais juste en manque… Parce que clairement, ce n’était pas mon but. Et puis je me repris aussi parce que les petites oreilles de Mila nous écoutaient, même si la demoiselle était bien trop jeune pour comprendre et retenir quoi que ce soit de notre conversation chargée de sous entendus. Je confiai à Talya à demi mot ma boulette. « Non mais c’est pas ma faute aussi, tu penses lui avoir bien essuyé la bouche et il en reste toujours par ci par là, alors forcément ça fini sur ton Tshirt… Je comprends pourquoi t’as une garde robe de taille maintenant. » Quand on était parent, fallait du change pour soit même et un dressing fourni, parce qu’une tenue qui faisait la journée, c’était beau déjà avec ces petites bêtes là. Quand Charlie se fit entendre, je commençai à me diriger vers sa chambre en répondant à Talya, qui me fit alors savoir que la recette était bonne, qu’il lui fallait juste du temps… « Je crois qu’on vient d’avoir 24 heures supplémentaires grâce à ukraine international airlines… » plaisantai-je alors. Parce que oui, du temps, on n'en avait guère plus. Après demain, Talya devrait avoir pris sa décision concernant son retour ou non à Cambridge.  Bref je revins quelques minutes plus tard avec Charlie, posée dans sa chaise, j’écoutai les consignes de sa maman et son commentaire sur les boudoirs me fit marrer. « Les fabricants doivent mettre un truc dedans qui rend accro dedans… Je comprends pas comment ça se fait que les petits se mettent toujours dans des états pareils pour un biscuit comme ça… » Fin un boudoir quoi, c’était quand même pas un régal… Fallait croire que pour les moins de deux ans ça l’était. Je saisis d’abord la compote, puis le petit suisse, faisant un petit mix des deux, gardant bien sûr le gâteau pour la fin. Au bout de deux cuillerées, Charlie voulait déjà manger toute seule. Je la laissais faire, l’observant avec un regard fier et l’encourageant.  Je relevai la tête pour voir que Talya avait enfilé sa veste et s’apprêtait à sortir. « Vas y ça va, je gère… » Et je reportais déjà mon attention sur la petite qui semblait vouloir avaler son goûter par les trous de nez. « Attends Charlie là… » fis-je en l’essuyant d’un coup de bavoir puis en l’aidant pour diriger sa cuillère de manière plus habile. J’applaudis avec énergie, comme un véritable fan, lorsque la petite acheva sa dernière bouchée. Le bavoir avait pris cher mais bon, elle mangeait toute seule quoi. Elle aussi, elle grandissait trop vite. Je saisis un boudoir, le lui remis et elle me répondit un merchi trognon avant de l'amener à sa bouche. Je jetai un coup d’œil au parc, où Mila semblait en admiration devant son arche de jeu, puis j’allais cacher le paquet de biscuits, respectant les consignes de la chef. Charlie avait fini en moins de deux forcément, les boudoirs ça ne faisait jamais long feu et elle trépignait dans sa chaise. Je la détachai, la posai au sol et elle trottina jusqu’à son coffre à jouet duquel elle sortit un puzzle, puis un autre, puis un autre… Et une heure après installés dans la chambre de Talya, parce que jouer dans la chambre de maman semblait être bien plus drôle aux yeux de Charlie, cette dernière lovée contre moi, Mila sur mes genoux, un livre devant nous, on entendit la voix de Talya s’élever. « On est ici… On est en train de lire… » répondis-je avant de voir la jeune femme débarquer devant nous. « -Tchoupi prend son bain- C’est un futur best seller je pense, de la grande littérature. » rigolai-je en désignant le petit livre en carton dont Charlie s’appliquait à tourner chaque page. « Et d’ailleurs, en parlant de bain, tu fais comment ici ? » Caler une baignoire dans sa mini douche devait être compliqué. A coup sûr les petites devaient inonder la salle d’eau à chaque fois…
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« Mais oui ! Bien sur ! Elles te mènent par le bout du nez ! » Je secoue la tête de gauche à droite en soupirant mais ne pouvant pas m'empêcher d'afficher un sourire. C'était une petite réprobation qui n'en était pas vraiment une en fait, j'aimais bien le voir comme ça et partager ce genre de moment, c'était attendrissant de savoir qu'ils avaient pu vivre cela, des petits bonheurs simples mais marquant. « Je te remercie d'avoir trouvé la parfaite excuse pour justifier la taille de ma garde robe ! Tu devrais aller le dire dans les aéroports, entre les 5 valises et les deux poussettes, j'ai payé une fortune pour la surcharge... » Et même si Matthéo avait été avec moi et qu'il avait pu faire passer une valise sur sa tête, le surplus m'avait couté bien assez cher quand même. Dans les aéroports, ils se grattent quand même, je le savais mais à ce point je n'aurais pas cru. Souligner cela était peut être aussi une manière de faire comprendre à Priape que si je revenais, ce n'était pas un coup de tête, c'était parce que j'avais certaines certitudes parce que même si j'avais de l'argent ou que mes parents en avaient pour me faire revenir, je n'allais pas balancer de l'argent en l'air pour repayer la surcharge de bagages pour rentrer et revenir ici le lendemain comme ça c'était produit dans les journées des 31 décembre et 1er janvier. « Tu les remercieras ! » Je parlais bien entendu de la compagnie. Je parlais aussi pour lui, que lui devait les remercier, mais j'avais peut être formulé ma phrase un peu trop vite et il pouvait croire que les remerciements venaient de ma part... Ce n'était pas le cas, enfin je voulais lui faire croire que moi je n'avais pas envie de les remercier, mais c'était tout le contraire. S'il y avait pu avoir une tempête annulant tous les vols sur plusieurs jours, j'aurais été preneuse ! « Si jamais tu rencontres le père du boudoir, il faudra aussi lui demander comment on décroche de ses addictions ! » Le boudoir est l'un des premiers amours des petits, mais à un moment ils grandissent et s'en détachent alors oui je veux savoir comment ils font... Bien qu'à mon âge, je suis toujours contente de partager un boudoir avec ma fille. Les amours forts ne s'oublient pas finalement, pas totalement en tout cas. Talya Blackburn ou l'art de comparer son amour pour un homme avec l'amour des enfants pour les boudoirs, tout va bien, promis. « Je vois ça que tu gères, je file ! » Petite signe de la main et je file pour revenir quelques dizaines de minutes plus tard. Je ne vois personne, je n'entends rien. Je prendrais presque peur mais heureusement Priape me répond rapidement quand je me manifeste. Je vais jusqu'à ma chambre et le tableau que j'ai là m'attendris, enfin si on oublie le sol recouvert de puzzles par terre. « Bougez pas, maman Tchoupi veut prendre une photo ! » Je vais rapidement chercher mon téléphone et je prends mes filles et Priape en photo, sur cette photo il n'y a aucune différence à faire entre Mila et Charlie avec Priape. C'est frappant, c'est beau, je ravale l'émotion qui monte, plus de larmes on a dit. Je viens ensuite m'asseoir sur le bout du lit tendant les bras vers Charlie qui se refuse de venir. « Et ben dis donc ! T'es aussi chameau que ta mère toi quand tu veux ! » Je tire la langue à la petite fille qui amusée par la situation en rajoute, câlinant un peu plus Priape avec le sourire jusqu'aux oreilles. « Maman va pleurer Charlie si personne ne veut lui faire de câlins ! » Je préviens mais je ne fais pas semblant, ça sera la prochaine étape si la petite princesse ne fonce pas sur moi pour éviter de me voir pleurer, enfin si elle comprend tout ce que je dis. « Pour le bain... Quand t'as une petite douche t'as un grand évier pas vrai ? Une bassine dans l'évier et les fesses de demoiselle dans la bassine ! On fait comme on peut ! » Et oui c'est archaïque tout de même mais c'est mieux que rien et tant que les petites sont lavées, c'est l'essentiel. « Ma meilleure amie n'habite plus l'immeuble d'à côté. » Dis je avec une petite mine, la voix pleine de suspense m'attendant déjà à ce qu'il pense, déçu, que le spa ne pourrait pas se faire. J'ai envie de le faire mariner un peu, je ne peux pas le nier.
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J’haussais finalement les épaules, concédant au fait que je laissais surement passer plus de choses qu’il ne le faudrait aux filles… « T’as peut être raison… Mais je les vois trop peu souvent pour jouer les sévères… » Pour ma défense, pas facile de jouer les autoritaires quand on se voyait peu… Je soulignais au passage qu’il fallait avoir du change en quantité quand on était parents, ce qui amusa la jeune femme à qui j’offrais donc une justification concernant la taille de son dressing. Sauf que quand elle révéla son chargement pour le voyage, mes yeux s’écarquillèrent un peu. Je ne pus m’empêcher de penser intérieurement qu’elle avait été surement très sérieuse quant à son emménagement ici, sinon elle ne se serait pas embarrassée d’autant de choses… « En fait, j’sais pas si je veux que tu rentres avec moi avec tout ton paquetage… » plaisantai-je pour essayer de dissiper le trouble que cette prise de conscience venait de faire naitre en moi. Mine de rien, devant sa détermination à ne pas flancher et à rester ici, je commençais de plus en plus à douter de ma capacité à la convaincre de rentrer, elle, les deux petites et leurs poussettes, ainsi que leurs cinq valises. Donc oui, merci à la compagnie pour ces 24 heures de plus… Ou pas. Parce que si après demain, le verdict tombait et que Talya choisissait de rester à Kiev, je ne serais qu’encore plus déçu, après ces deux journées passées à se redécouvrir et se retrouver. Mais c’était le jeu, le risque, et dans tous les cas ça en valait la chandelle. Rien que pour des moments comme ça, ce goûter avec Mila puis Charlie, ce petit temps ensuite passé avec les petites, lovés dans le lit de Talya… Notre séance lecture fut interrompue par la jeune femme qui rentrait finalement. Le tableau de nous trois dans la chambre avec Tchoupi sembla lui plaire puisqu’elle immortalisa la scène avec son appareil photo. « Elle reconnaît celui qui lui a filé le boudoir que veux-tu… » rigolai-je alors qu’une fois Talya assise au bout du matelas, Charlie s’amusait à me câliner de plus belle, titillant sa maman. Je glissai plus sérieusement une question sur la marche à suivre pour le bain que l’on devra donner au petite dans la soirée. La jeune femme m’expliqua comment elle s’y était prise jusque là… Elle avait beaucoup de mérite, deux gosses en bas âge, une micro salle de bain, pas étonnant en tout cas qu’elle soit aussi fatiguée. Même si elle avait surement eu un coup de main les premiers jours lorsque Silver était encore là. Finalement, elle me révéla que sa meilleure amie n’habitait plus ici, ce qui signifia aussitôt dans ma tête comme un –pas de spa- J’étais déçu mais m’appliquait à ne pas le montrer. « Non mais t’inquiète, on règle ta douche au plus fort thermostat, la buée fera effet sauna, et tes bassines elles sont grandes comment ? Ca pourra peut être faire un jacuzzi pour mes pieds ? » rigolai-je pour essayer de lui montrer que ce n’était pas grave, qu’on avait pas absolument besoin d’une sortie balnéo pour apprécier d’être ensemble. Et puis on avait pas vraiment le temps d’épiloguer car Charlie se tortillait déjà pour descendre du lit et partir à la conquête de nouveaux jeux. Je me relevai pour poser Mila dans son transat, lui remettant son hochet favori alors que sa sœur s’activait déjà cherchant parmi ses jouets. « Je vais ranger les puzzles… » Oui parce qu’avec les petits, fallait être rigoureux et ranger au fur et à mesure, sinon ça devenait vite un bordel monstre… Bref, on n’était pas trop de deux pour ranger dernière la petite tornade, une vraie boule d’énergie Charlie. Un argument de plus en faveur de mon admiration pour sa maman.
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Je me mordille la lèvre inférieure à la réponse de Priape. Il n'a pas tort, en ne vivant pas ensemble, il voit les filles trop peu souvent même s'il passe quand même pas mal de temps avec elles, surtout avec Mila, dès qu'il le peut. Sauf que ce n'est pas assez pour un papa, ne pas vivre avec son enfant ce n'est juste pas possible, ça cause ce genre de situation où cela n'est jamais assez... Mais il était celui qui avait pris cette décision pour le coup puisqu'à part ce dernier mois, j'avais toujours tout fait pour lui faciliter le contact avec la petite, pour qu'ils soient tous les deux. Il était venu s'installer chez moi quelques jours en novembre pour m'aider quand Mackenzie avait eu son accident puis il avait passé plus de dix jours, seul avec elles. J'étais quand même une ex petite amie généreuse pas vraie ? Non sans ironie je comprenais ce qu'il pouvait ressentir car sans les filles, les dix jours avaient été des plus durs. « Je suis contente de voir que moi j'arrive à te faire changer d'avis. D'ici à dans deux jours, on pourra trouver une bonne excuse à relater à ma mère pour ne pas avoir réussi ta mission, ou alors comme je le disais, tu peux ne pas rentrer. » J'hausse les épaules amusée par la situation, mieux vaut en rire que ramener les sujets délicats sur le tapis, surtout devant un aussi beau tableau et une Charlie plus joueuse que jamais ! « Si ça marche au boudoir, je vais aller chercher le paquet à moins que tu n'es cédé et que tu lui ai donné entièrement ! » Cela expliquerait peut être qu'elle soit si calme, elle avait une dizaine de boudoirs dans l'estomac à digérer, ce n'était surement pas simple pour elle. Je me moquais de lui, mais au final j'attendais gentiment que ma fille vienne vers moi, ce qu'elle ne fit pas, préférant descendre du lit et finir d'étaler sur le sol les jouets présents dans le coffre. Mes jouets d'enfance que ma mère avaient ressorti immédiatement après avoir su que j'étais enceinte. « Laisse je vais le faire si tu veux prendre un peu de temps pour toi ! » Je me levai du lit pour m'agenouiller face à Priape, refaisant les puzzles que la petite avait pris un malin plaisir à défaire et éparpiller par terre. Sacrée Charlie. Puis je filais dans la cuisine pour ranger les quelques courses que j'avais faite pour nous ce soir. Priape s'occupa du bain des filles puisque l'idée de la bassine dans l'évier avait l'air de beaucoup l'amuser et si avec Mila cela se passa plutôt bien, avec Charlie, il se passa ce que j'avais prévu : ma cuisine ressemblait maintenant à une vraie piscine. J'épongeai le tout et une fois que tout le monde eut mangé, et fut en pyjama, vers vingt heures, je déposai un baiser sur le front de ma crevette avant que son papa n'aille la coucher et il en fit de même sur celui de la blondinette. Quelques minutes plus tard, sans pleure, on ressortait tous les deux des chambres se retrouvant face à face. J'aurais presque pu sortir un : enfin tous les deux. Mais non, je me gardais de le faire préférant laisser mes yeux s'attarder dans les siens dangereusement, il n'y avait pas besoin de parler pour comprendre les choses, mais c'était surement cela le plus dangereux. Après quelques échanges du genre, je finis par dire : « Le jeu de fléchette est dans la chambre de mon frère si tu veux lui trouver une bonne place dans le salon, moi j'aimerais bien prendre une douche ça ne te dérange pas ? » Je n'attendis pas sa réponse, je filais déjà vers la salle de bain et une fois dans l'encadrement je lui dis : « Et au fait, demain. La mère de ma meilleure amie vient pour 16h et nous laisse la soirée devant nous... » Je lui fais un clin d'oeil, fière d'avoir réussi à le faire mariner quelques heures, puis je ferme la porte, porte qui ne se ferme pas à clé puisque le verrou est cassé et je me faufile sous la douche rapidement pour retirer un peu de compote dans mes cheveux, tenter de retirer la fatigue et les émotions des dernières semaines, comme si la douche était un remède magique. Je l'espérais, parce qu'à notre première rencontre, j'étais loin d'avoir cette tête même si j'avais accouché depuis un peu plus d'un mois. Je ressortis de la salle de bain plusieurs dizaines de minutes après, changée mais habillée décontractée, les cheveux encore humides par flemme de les sécher alors je les avais relevé en un chignon effet décoiffé sur la tête et tout de même très légèrement maquillée sinon mon visage serait un désastre à cause de sa blancheur et des poches sous mes yeux. En rejoignant Priape dans le salon je lui demande : « Tu veux y aller ? Il faut que je te remontre ou c'est bon ? » Sourire moqueur sur mes lèvres.
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« Oui voilà ce que dirais à ta maman : -désolé madame Blackburn, je n’ai pas ramené Talya et les petites, elle avait trop de bagages, la douane ne nous aurait pas laissé passer, ou alors on aurait manqué l’avion.- » Je rigolai un instant, juste pour faire s’évaporer mon stress, celui de la voir me lâcher à l’aéroport et ne pas monter dans l’avion retour avec moi. Il ne fallait pas y penser. On avait encore deux nuits et toute une journée ensemble… Quand elle m’accusa d’avoir acheté l’amour de Charlie et obtenu son calme à coup de boudoir, je pris un petit air choqué : « Les accusations ! Tout de suite ! C’est pas du joli ça mademoiselle Blackburn. Surtout que j’ai respecté tes consignes à la lettre. » C’était sa fille, même si j’occupais une place particulière qui dépassait surement celle de l’ex petit ami que j’étais censé tenir, je ne voulais pas contester l’éducation que Talya lui donnait. On s’activa ensuite chacun, les petites jouèrent un peu, et ce fut l’épreuve du bain. Avec Mila, c’était facile. Elle avait quatre mois, elle ne bougeait pas encore trop. A l’âge de Charlie par contre, le bain devint vite une bataille d’eau. Je m’excusais avec un air désolé devant l’état de la cuisine après notre passage. Pyjou et dîner et ce fut rapidement l’heure du coucher. Chacun sa crevette dans les bras, on les mit au lit dans leur chambre respective et elles ne firent pas d’histoire, usées d’avoir joué autant. Je refermai doucement la porte de Mila, prenant garde à ce qu’elle ne grince pas, et en tournant la tête, je croisai le regard de Talya qui venait elle même de sortir de la chambre de Charlie. Un échange de regard qui en disait long, sans qu’aucun de nous deux n’ait besoin de faire un quelconque commentaire. Talya me chargea d’installer le jeu de fléchettes… « Je sais pas si c’est une bonne idée, j’suis fatigué de mon voyage… » J’avançai déjà des excuses pour justifier que j’allais perdre. Enfin, c’était surtout que je me rappelais son talent pour viser. Mais je n’eus pas le temps de protester beaucoup plus, la demoiselle avait déjà filé dans la salle de bain juste après m’avoir révélé qu’elle avait finalement trouvé une solution de garde pour demain. Un petit rire s’échappa de mes lèvres puis j’allais installer la fameuse cible de jeu dans la salle, poussant les vases et objets de déco autour, vu mon manque de précision lors de notre toute première partie, je ne tenais pas à tout détruire dans l’appartement. Lorsque Talya arriva quelques minutes plus tard, j’étais à moitié endormi dans le canap. Elle me laissa la place dans la salle de bain : « T’aime pas mon parfum à la pomme c’est ça ? » rigolai-je avant de me lever. Une bonne douche me ferait du bien, pour que je sois d’attaque pour la soirée vodka qui nous attendait. La jeune femme se moquait bien sûr au passage en me proposant un nouveau cours de plomberie. « Je devrais m’en sortir… J’ai eu une bonne prof tout à l’heure… » Je saisis mon sac, et filai dans la pièce. Priape contre la douche. Round 2. Mes affaires tachetées de compote en boule dans un coin dans la pièce, je filai sous le jet, maniant avec prudence le bouton du thermostat. Je réglai l’eau un peu chaude, les parois de la douche et le miroir de la pièce ne tardèrent pas à être recouvert de buée… Sauf qu’une fois bien propre, bien rincé, au moment de couper l’eau, je me rendis compte qu’il me manquait un truc. « Talya ? » appelai-je alors. « Y’a plus de serviettes ici… » Faut dire qu’entre nos bêtises de tout à l’heure, l’explosion de compote, le bain des petites et la dernière douche de la jeune femme, on en avait consommé du linge de toilette… Pourvu que la jeune femme en ait sous le coude dans les placards des autres pièces, car moi je n’avais rien prévu dans mon sac. Je voyageais léger, trousse de toilette et quelques vêtements de rechange, et c’était tout.
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Je levais les mains en l'air comme une innocente lorsqu'il dit que je l'accusais puis j'affichais une tête fière lorsqu'il m'informa qu'il avait respecté à la lettre mes indications sur le gouter de Charlie. J'étais plutôt fière de lui, il se débrouillait vraiment bien. Même avec les bains et même si ma cuisine ressemblait maintenant à une piscine. Il avait pris de l'assurance à être seul avec les deux pendant plusieurs jours. Le couché fut une formalité bien que Priape aurait surement aimé aller se coucher lui aussi et peut être que je le borde. Cette idée me fit rire mais je ne lui laissai pas le temps de riposter et je filais sous la douche. En sortant, je le vis avachis sur le canapé, près à s'endormir. Une bonne douche lui ferait du bien. « Parfum compote c'est bien pour une petite fille mais pour un homme ça fait tout de suite moins viril... » Je lui adresse un clin d'oeil taquin et il se glisse sous la douche mais quelques minutes plus tard, il m'appelle. Cette fois ce n'est pas l'eau qui lui en fait voir de toutes les couleurs mais plutôt mon stock de serviette. Toutes celles de la salle de bain sont humides ou trempées. Je file dans ma chambre voir si j'en ai pris dans ma valise que j'ai rangé dans mon armoire et heureusement pour lui c'est le cas. Je rentre dans la salle de bain comme si de rien n'était me retrouvant face à un Priape nu comme un ver. « Aïe, pardon. » Je colle la serviette toute sèche que j'ai dans les mains sur mon visage pour qu'il ne me voit pas rougir de gêne, je suis rentrée comme ça, comme si de rien n'était... Mais aussi pour ne pas craquer un peu plus devant son corps, pas besoin de s'attarder sur une chose spécifique qui se situe entre les jambes pour craquer, mais non, tout le reste suffit à cela. Tout chez Priape me fait craquer en même temps, c'est tellement dur de mettre des barrières plutôt que de craquer de suite et de succomber avec facilité. « Tiens la serviette. » Je lui tends tout en fermant les yeux. La situation doit être drôle avec les yeux ouverts. Puis je tâtonne autour de moi pour me retourner et repartir d'où je viens, mais en tournant je glisse légèrement et manque de peu de tomber mais je sens la main ferme de Priape saisir mon bras pour me rattraper, alors c'est à mon tour de râler un peu : « Votre étourderie va me conduire à l'hôpital Monsieur Zacharias ! » Je lève mon index en l'air comme si je le sermonnais, toujours les yeux fermés. Puis quand je me retrouve face à la porte, je m'autorise à rouvrir les yeux. Ouf ça fait du bien de retrouver la lumière. J'ai mis la pizza au four et j'attends que Priape revienne, élardée dans le canapé à mon tour avec les yeux qui se ferment. Je l'encourage à venir s'asseoir près de moi quand il revient au salon et je dis en rigolant : « Je crois qu'il va me falloir une vraiment bonne motivation pour réussir à planter une fléchette dans cette cible ! » Je me souvenais avoir dit quelque chose du genre lors de notre première rencontre puisque c'était ainsi que nos lèvres s'étaient rapidement trouvées une première fois. « Tu veux de la vodka ? » Moi j'allais faire sans, l'ascenseur émotionnel que j'avais connu aujourd'hui, plus la fatigue et les quelques petits verres qu'on avait déjà bu tout à l'heure, j'allais vite tourner de l'oeil. « Tu vas devoir me coucher en rien de deux si je bois ne serait ce qu'une gorgée moi ! » Je tourne ma tête vers lui, avec le peu de maquillage que j'ai mis, presque au naturel, il ne doit pas être compliqué de voir que je ne mens pas.
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