Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityOn dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya) - Page 5
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On dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya)

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 C’était vrai, elle ne l’avait jamais fait, se vanter d’être parfaite, mais ça ne m’avait pas empêché de la placer inconsciemment sur un piédestal, et, même encore aujourd’hui, de refuser d’écouter les avis qui s’élevaient contre elle, qui me poussaient à l’oublier, à tourner la page et passer à autre chose. Elle n’était peut être pas parfaite mais elle était parfaite pour moi… Ou elle le serait si seulement je trouvais le courage de lui pardonner. Et ce n’était pas encore au goût du jour, je refusais de lui offrir un pardon sur un plateau pour l’attirer aux états unis avec moi, je n’userais pas du chantage pour ça non… La seule option que je pouvais lui proposer c’était un nouveau départ. Effacer notre passé et tout reprendre. Une option qui sembla malgré tout lui plaire sur le champ, puisque mon interlocutrice entra rapidement dans le jeu, elle me tendit la main, comme on le faisait lorsqu’on rencontrait quelqu’un pour la première fois et c’est avec un grand sourire qu’elle se présenta, me prouvant donc qu’elle avait adopté ma proposition. Ma main s’empara alors de la sienne, alors que dans mon regard une lueur d’amusement était apparue. Avec un sourire en coin, je répondis donc : « Talya ? C’est un très joli prénom… » Ca, j’étais à peu près certain de lui avoir dit mot pour mot. Et disons qu’aujourd’hui, elle avait tous les éléments pour comprendre pourquoi cette remarque, pourquoi son prénom avait été si accrocheur pour moi. La suite, par contre, j’étais quasi sûr de ne pas l’avoir fait. En effet, mes doigts se resserrèrent doucement sur les siens, les attirant jusqu’à mes lèvres, pour déposer un baiser sur le dos de sa main. « On réécrit l’histoire, donc je fais ce que je veux pas vrai ? » Changer cette poignée de main en baise main par exemple… Enfin, je repris cours de nos –présentations- : « Moi c’est Priape. Enchanté et assoiffé. » Oui parce que c’était un peu pour profiter et lui sous tirer des verres, profitant de sa nouveauté et de sa naïveté concernant le fonctionnement des confréries, que je l’avais abordée à l’époque. D’ailleurs, c’était sur le thème de la boisson que Talya enchainait avec justesse, nous replaçant plutôt bien dans l’ambiance et l’atmosphère de cette soirée. Sauf qu’il y avait les filles et se lancer dans une partie de fléchettes en buvant de la vodka, ce n’était pas très prudent, un programme qu’il était effectivement plus sage de garder pour ce soir, quand les filles dormiraient pour leur nuit. « Une bière ça sera top… En prémisse à ce qui nous attend ce soir donc… » Je me levai d’ailleurs du lit et commençai à me diriger vers le salon lorsque la sonnerie de mon téléphone retentit. J’accélérai le pas et m’emparai rapidement de l’appareil pour décrocher assez vite avant que le bruit ne réveille les demoiselles. Collant mon portable à l’oreille, j’écoutai, répondis quelques oui oui d’accord. Je fouillai ma poche pour sortir mon billet, vérifiant ce que mon interlocuteur à l’autre bout du fil me donnait comme numéro de vol, puis je raccrochai finalement. Talya m’avait rejoint et me lança un regard interrogateur, je lui expliquai donc : « C’était la compagnie aérienne… Le vol de demain est annulé, du coup ils m’ont proposé de me mettre sur un autre vol, après demain, 9h… » 24 heures supplémentaires sur le sol Ukrainien. « Peut être que c’est un signe du destin pour te laisser plus de temps pour réfléchir… » Ou juste une occasion pour moi de découvrir un peu son pays. « Est-ce que ma cible de bizutage accepterait de se changer en guide touristique pour une journée ? » demandai-je alors avec un petit sourire.
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Sans commentaire, Priape se lança lui aussi dans le jeu, reprenant cette fameuse phrase par laquelle il avait complimenté mon prénom. A l'époque, je ne savais pas l'importance qu'il avait pour lui mais maintenant, ces quelques mots ont un tout autre sens quand je connais l'histoire qu'il y a derrière. Même prénom que sa soeur, peut être le destin, nous ne saurons en tout cas jamais si elle m'aurait apprécié mais il n'y a aucune doute sur le fait qu'elle aurait été aussi charmante et respectable que son frère. J'offris un sourire à celui qui vint me baiser la main, premier changement de nos premiers premiers pas, mais surement pas les derniers, puisque si j'avais cette chance de repartir de zéro ce n'était pas pour accomplir les mêmes erreurs. « Je vous serre une bière très vite alors très cher. Vous avez dû faire un très long voyage pour avoir une si grande soif. » Je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel et de rigoler en douce face à cette situation, à ce petit jeu dans lequel on avait l'air de s'épanouir et lui et moi, plus de larmes, plus de cris, juste du naturel et de la sincérité, beaucoup d'improvisation aussi. En parlant d'imprévu, son téléphone sonna et rapidement il s'y dirigea. A voir sa tête je pris presque peur, je crus en une mauvaise nouvelle, mais finalement ce n'était pas le cas. Je devais bien avouer même que c'était plutôt tout l'inverse. Une nuit de plus ici, quelques heures de plus à profiter de lui avant qu'il ne reparte, qui dirait non à ça ? Moi j'en suis incapable. Je le rejoins dans le salon et lorsqu'il me demanda si je voulais bien me charger de lui faire visiter la ville je fixai un regard taquin dans le sien. « Ce sera avec plaisir, mais je dois vous avouer que les deux plus beaux bijoux du pays sont dans cet appartement en train de dormir, puisque ce sont mes filles, oui je suis maman. » Petit clin d'oeil à la manière surprenante dont il a appris que j'étais mère quand j'ai eu rendez vous pour Charlie et qu'il a dû s'occuper de sa consultation. Mais ce n'est pas tout. « La seconde chose est que je ne pourrais accepter d'être votre guide que si vous m'aidez à porter ou pousser les poussettes de mes petits bijoux et si j'ai le droit à une pause café. » Deuxième rappel de cette troisième rencontre qui avait finalement changé ma vie. On s'était revu, tous les deux, en tête à tête, pour prendre un café, puis il m'avait raccompagné et on s'était échangé un baiser. Après cela tout s'était fait avec simplicité, rapidement. Enfin non dans un sens tout avait été assez lent, on avait pris notre temps, peut être trop pour se découvrir et apprendre à vraiment se faire confiance, mais ce que j'avais appris de lui dans les premiers instants m'avaient suffi à en tomber follement amoureuse. Je me retournai vers le frigo pour prendre une bière, la décapsuler et lui tendre. « Voilà votre bière monsieur le bizuteur profiteur ! » Mes yeux se plissèrent quand un sourire s'étira sur mes lèvres, ma tête affichait clairement une expression rieuse mais je me complaisais dans mon rôle de reprise à zéro même si le noeud dans mon ventre du début avait refait son apparition ne sachant pas comment tout cela se terminerait.
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« Un très très long voyage. Plus de 12 heures. Sur un siège tout raide… » fis-je avec une moue plaintive histoire d’en rajouter. Je passai un instant mes mains sur ma nuque, en surjouant, même si les fauteuils des avions en classe éco avaient véritablement de quoi vous refiler des contractures. « Je crois qu’une bière me fera du bien, mais encore plus si elle est accompagnée d’un massage… » Je ne pouvais m’empêcher de sourire parce que là je me permettais de rajouter de plus en plus de changements dans cette nouvelle version de nos présentations, mais d’un autre côté, ça collait au personnage profiteur que j’avais été lors de notre toute première rencontre. Et puis ce petit côté de ma personnalité ne l’avait pas empêché de m’apprécier à l’époque. Sauf que mon grand numéro d’acteur fut interrompu par un appel. Quelques minutes après, je raccrochai et relatai à Talya ce que la compagnie aérienne venait de me révéler concernant le changement de mon vol retour. Ces 24 heures supplémentaires à Kiev étaient peut être l’occasion ou jamais de visiter son pays. Du temps supplémentaire aussi pour la faire plier, pour lui montrer qu’avec ce nouveau départ, nous étions capables de retrouver peu à peu notre complicité. D’ailleurs, la demoiselle semblait adepte du petit jeu, me révélant son statut de maman. Mon regard la jaugea un instant, des pieds à la tête : « C’est difficile à croire… » Y’aurait plus d’une femme qui tuerait pour avoir une silhouette aussi parfaite et longiligne après deux grossesses. Je repensais un instant à la douche de tout à l’heure, à son T shirt lui collant à la peau et… Non, il fallait mieux surement chasser cette scène de mon esprit et me reconcentrer sur notre re-découverte l’un de l’autre. Talya ajoutait avec cet air toujours amusé qu’elle acceptait le rôle de guide touristique si de mon côté, je promettais de l’aider avec les poussettes et si je lui accordais une pause café. « J’adore les pauses café ça tombe bien… » acquiesçai-je aussitôt en repensant à ce premier –rencard-, celui qui avait conduit à notre début d’histoire officiellement. « Et j’suis moi aussi papa, donc je vais pouvoir être un assistant poussette plus que compétent. » me vantai-je avant qu’elle ne me tende finalement une bière. Je la saisis avec un petit rire, amusé par le surnom qu’elle réutilisa pour me désigner. « Merci mademoiselle la jolie bizut devenue présidente. » Fallait quand même souligner la belle progression de la jeune femme au sein de la confrérie. Peut être aussi que j’espérais aussi indirectement la faire réaliser ce qu’elle allait manquer et perdre en refusant de revenir sur le campus. Bref, je saisis la bière, l’amenai à mes lèvres et après une petite gorgée, je commentai : « Elles sont pas mal les ukrainiennes… » Et un petit sourire aux lèvres, je précisai, avec un petit air innocent : « Je parle des bières ukrainiennes bien sûr... »
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Un massage. Il avait voulu un massage en plus de sa bière pour faire passer son long voyage. Je notais bien cela, me promettant de rapporter ça sur le tapis lorsque l'occasion serait idéale. Puisque oui, il avait loupé le massage en allant répondre à son téléphone mais je devais bien avouer que je ne regrettais pas qu'il l'ait fait puisque ça lui permettait de passer plus de temps ici, en Ukraine, pour réapprendre à se connaitre. « Je nage beaucoup, et je cours aussi, quelque fois, au parc, sur le campus... Ca doit être pour cela. » Je souris, je comprenais bien qu'il parlait de ma silhouette retrouvée après deux grossesses. Mais même s'il ne voyait pas, sous les vêtements, moi, je remarque quand même des changements depuis mes grossesses, surtout la dernière avec la césarienne. « En tout cas merci pour le compliment, peut être ne diriez vous pas cela si vous en aviez vu un peu plus... Quelques vergetures au niveau du ventre, une cicatrice de césarienne assez discrète mais présentes tout de même, puis il y a tout le reste un peu moins de poitrine, des hanches plus larges et les fesses un peu plus flasques. » Je me retins de rire de bon coeur l'espace d'une seconde mais après ce fut plus fort que moi. Comment rester sérieuse en lui disant de telles choses ? Des choses qu'il connaissait plus ou moins puisque la dernière fois qu'il avait vu mon corps, j'étais enceinte de Mila... Hum, nous avions tout de même fait fort pour le coup, coucher ensemble alors que je suis enceinte et que la grossesse est plutôt compliquée... Je ne regrettais rien pour autant. « Mais vous disiez que vous êtes pères. Si votre fille à votre sourire et vos yeux, elle doit être craquante, sans oublier cette petite faussette sur la joue. » J'associai les gestes à la parole en allant déposer mon doigt doucement dans le petit trou formé par un sourire dans la joue de Priape. « En revanche, si elle a votre humour je crois qu'il faudra lui payer l'école du cirque pour qu'on ne se moque pas d'elle ! » Après chaque compliment il y a quelque chose de moins bien non ? J'avais senti arriver la blague sur les ukrainiennes et la précision qu'il parlait des bières et non des femmes, je l'avais senti arriver à plein nez, à croire que je le connaissais trop bien. « Mais je suis heureuse de savoir que vous avez votre permis poussette. Ca sera utile demain. Il faudra aussi prévoir de bonne chaussure. » La cathédrale Sainte Sophie, la cathédrale Saint Michel, le téléphérique complètement arriéré en comparaison de ce qu'il y a en Amérique, l'opéra, le musée de Tchernobyle et toutes les merveilleuses églises moins connues... Ca en fait des choses à aller voir... Il y a aussi ce petit pont un peu comme le pont des arts où les gens accrochent tout et n'importe quoi, beaucoup moins classe qu'en France quand on trouve des tampons ça et là, mais au moins il existe toujours lui puis il mène à un point de vue imprenable sur la ville... Bref, j'ai plein de chose à lui faire voir demain. J'ai envie de lui montrer le bijou qu'est cette ville, l'amour que j'ai pour ma ville et ses richesses malgré la pauvreté de la population. Une pauvreté matérielle puisque humainement, le peuple ukrainien n'a rien à envier à personne, au contraire. Je reprends notre conversation après être sortie de mes pensées, reprenant aussi le tutoiement pour plus de naturel et de proximité même si le vouvoiement peut avoir ce petit côté sexy, attirant. « Tu m'as l'air de t'être renseigné sur moi Priape le profiteur... La promotion de bizut à présidente en une année et assez rapide et surprenante non ? » Comment est ce que j'ai pu réussir à faire ça ? Arriver et me retrouver avec un poste à responsabilité au sein de l'université, des confréries ? Je me demande bien pourquoi tous ces gens m'ont fait confiance alors que chaque jour depuis mars je me suis battue face aux regards des gens qui me voient comme une mauvaise personne non respectueuse et à qui on ne peut faire confiance. Les dunsters sont peut être les seuls à voir la vraie personne que je suis. Je n'en sais rien, exposer la chose à Priape c'est peut être un moyen d'avoir son avis.
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Talya me répondit d’abord avec sérieux, me listant le secret de sa taille de mannequin à savoir le sport, la natation et la course donc… « J’aime bien le sport aussi, tu vois on est faits pour s'entendre… » Puis elle me révéla que je me trompais quand même, que si j’en avais vu un peu plus, je ne tiendrais pas un tel discours. Elle énuméra alors une série de défauts imaginaires qui me firent doucement rire, rire qui avait aussi pour but de lui montrer que je n’étais pas du tout d’accord. « Mais je ne demande qu’à en voir plus pour vous croire… » En vrai, je le connaissais son corps, et je ne me lassais jamais de la bouffer des yeux, la preuve : je lui avais limite arraché ses vêtements tout à l’heure sous la douche… Ses imperfections étaient loin d’en être à mes yeux.  Mon interlocutrice, toujours dans son rôle, reprit ensuite sur le sujet de ma paternité, me gratifiant de quelques compliments sur les atouts que ma fille était censée avoir, m’arrachant un sourire, qui s’élargit un peu plus lorsqu’elle effleura mon visage de ses doigts. « D’après sa mère, elle est mon portrait craché côté caractère : grognon, impatiente, jalouse… » Je me rappelais cette conversation, un matin, y’avait pas si longtemps, où Talya avait subtilement et malicieusement souligné toutes ces petites tares de ma personnalité. « Donc oui, je crois que je vais me ruiner pour l’école du cirque. » me marrai-je avant de reprendre une gorgée de ma boisson. « De bonnes chaussures, je prends note… Mais en même temps j’ai que cette paire là. » fis-je avec une petite moue en désignant la paire de chaussures à mes pieds, même pas imperméabilisées ni rien, je risquais vite de me les geler si jamais il neigeait le lendemain… Pour ma défense, j’étais censé ne rester qu’une nuit et repartir à l’origine, donc je ne m’étais pas spécialement encombré, préférant voyager léger malgré le climat local peu clément. J’avais malgré tout hâte de découvrir cette ville, sa ville.  Je pressentais déjà quelle guide de choix elle serait. J'avais lâché ensuite quelques infos, notamment sur son statut de présidente, bien renseigné que j’étais oui, chose qu’elle me fit remarquer. « J’avoue, j’avoue… Mais qui ne connaît pas Talya Blackburn à Harvard? » Et je ne parlais pas là de toutes les séries de ragots compromettants qui avaient pu circuler sur elle via CS entre autre. Mon ton se voulait plutôt admiratif parce que c’était bien à sa place de présidente que je me référais. Un poste pour lequel j’avais d’abord refusé qu’elle postule, craignant pour la responsabilité, le temps, l’énergie que ça lui prendrait, et au final, à présent, je ne verrais personne d’autre à sa place. Alors quand elle parla de sa progression rapide et surprenante, je corrigeai : « C’est surtout impressionnant. Tu es une personne impressionnante Talya. Je suis certain que c’est pour ça que tu as su si vite prendre tes marques, pour ça que tu as été élue aussi. Les dunsters sont censés être le plus intelligents du campus, je crois qu’ils sont malins en effet et qu’ils ont su voir tout le potentiel en toi… Ca serait dommage de les lâcher maintenant… » Alors qu’elle commence enfin à être à l’aise dans ses chaussures de présidente. Le deuxième semestre allait être beaucoup plus compliqué pour les jaunes sans elle.
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« Je connais un très bon spa qui sert des crevettes et de la bière entre deux coups de chaud ou deux bains d'eau gêlée, c'est assez atypique, c'est sympa, mais je viens tout juste de le retirer du programme, je serais bien trop mal à l'aise de savoir tous mes défauts physiques et bien d'autres encore, reluqués. » Je lui fais un clin d'oeil complice. Je sais qu'il connait mon corps, enfin ça fait quand même un petit moment qu'il ne l'a pas vu, une fois en dix mois, une seule fois c'est peu, mais il est vrai que mon côté timide et pudique m'empêcherait d'aller faire ce spa avec lui maintenant que je sais qu'il pourrait porter une attention toute particulière à tous les défauts que je viens de lui lister. D'ailleurs, je lui demande en rigolant : « Et puis vous ne voulez pas vérifier que mes fesses sont flasques non plus ? » La fessée c'est pour un autre moment, un autre jour, ou peut être jamais. Je m'amuse dans ce petit jeu, j'en oublie tout ce qui peut en découler, j'en oublie pourquoi on le fait. J'aime juste retrouver ce Priape qui apprend à me redécouvrir, qui ne souligne que les bons côtés, qui ne voit que les bonnes choses plutôt que ressasser encore et encore mon énorme erreur puis toutes les petites erreurs qui lui ont succédé après ne sachant pas du tout gérer cette situation dans laquelle je m'étais mise toute seule. Pauvre idiote, voilà un nouveau défaut, cette fois pas physique. Finalement, je vais être l'exact opposé de la femme parfaite, heureusement que je ne me suis jamais vantée de l'être. Ca ne me ressemblerait tellement pas en même temps. « Pour vos défauts... Je crois que sa mère a raison au moins sur l'un d'entre eux, la jalousie, vous l'avez confirmé vous même tout à l'heure. Quant à la patience... Je crois que si vous parvenez à ne pas quitter cet appartement avant votre départ pour l'aéroport, elle devra revoir son jugement. » Cela faisait combien de temps maintenant qu'il était arrivé ? Plus d'une heure non ? Presque deux ? Et il était toujours là, il n'avait pas baissé les armes, il n'avait pas abandonné la mission de ma mère rien qu'en m'écoutant dire avec détermination que je ne rentrerais pas, alors s'il avait la patience de me redécouvrir et de tenter encore et encore de me faire rentrer, je me promettais à moi même de ne plus jamais dire que Mila lui ressemble sur ce trait quand elle hurle parce qu'elle ne veut pas attendre son biberon. « Ca ira pour les chaussures... Au pire des cas, un massage le soir sera peut être offert... Si vous êtes un bon touriste généreux sur le pourboire uniquement ! » Cette fois je rigole de bon coeur et je lui file un petit coup sur le bras : « J'apprends vite de mon bizuteur profiteur non ? » Quoi ? Je fais la guide, j'ai le droit à quelque chose en échange. Tout travail mérite salaire comme on dit, même si je m'amuse de ça puisque je ne suis pas du tout sérieuse quand je le dis. Mon sourire se transforme en gêne, gêne face à ce qu'il me dit. Je suis impressionnante, que tout le monde me connait, que j'ai du potentiel. Trop de compliments d'un coup. « Ne dis pas de bêtise. Je n'ai rien d'impressionnant et rien de bon à mettre en avant Priape... Je viens tout juste d'arriver et vu l'image que j'ai, je me demande comment la dunster peut être encore si peuplée... Si je ne reviens pas Sienna sera une bonne présidente, encore mieux si elle a un bon vice-président. » Et là je le regarde avec insistance parce que oui j'ai toujours cru en lui, j'ai toujours voulu qu'il se présente, car pour moi il est le parfait dunster, il est l'homme parfait en fait. « C'est toi qui mérite la reconnaissance de tout le monde Priape, toi qui représente parfaitement cette maison depuis des années, pas quelqu'un comme moi qui vient juste d'arriver et la baffoue... » Je dépose ma main sur la sienne, complètement honnête encore une fois dans ce que je dis. Je l'ai toujours mis sur un piedestal et même s'il n'est pas parfait lui non plus, je lui trouve toujours toutes les qualités du monde pour qu'il reste placé au dessus de tout le monde dans mon esprit. Et attention l'amour ne rend pas aveugle non puisque j'ai su parler de ses défauts même si c'était au moment où je tentais de jouer la bonne copine.
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Talya m’informa avec un clin d’œil que je venais de passer à côté d’un spa en sa compagnie et j’affichais une moue déçue.  « Et si je promets de fermer les yeux finalement ? » tentai-je de me rattraper pour ne pas manquer cette occasion de passer un moment de détente en sa compagnie. Je ne me rappelais pas de l’avoir connue complexée, sauf que je me rappelais soudain ce qui s’était passé entre nos quelques mois ensemble et aujourd’hui : la naissance de Mila, la césarienne… Le genre d’opération qui laissent des marques, aussi bien psychiquement que physiquement, et c’était probablement de là que provenaient ses nouveaux doutes sur son physique. Lorsqu’elle plaisanta néanmoins, rigolant en me demandant si je ne voulais pas vérifier la tonicité de son popotin je me mis à rire également. « Faut pas me tenter… » On était censé venir de se rencontrer non ? Donc, on gardera ça pour plus tard, ça valait mieux. Quand on aborda mes défauts à moi, c’est à dire mon impatience et ma jalousie entre autre, Talya approuva pour le dernier point, son nounours en ayant fait les frais quelques minutes auparavant, mais pour le premier, elle nuança les choses. J’aurais pu très bien prendre la porte dès qu’elle m’avait annoncé qu’elle refusait de rentrer ou bien de me laisser Mila, mais non j’étais toujours là. « Ca s’appelle de la détermination ça… Je sais attendre quand ça en vaut la peine. » affirmai-je en souriant. Revenant ensuite au programme du lendemain, le spa étant apparemment écarté, la demoiselle valida mes chaussures pour la balade dans Kiev qu’elle envisageait de nous faire faire, me promettant un massage le soir à condition que je me montre un généreux touriste. « T’apprends vite en effet… Sauf que… …c’est le moment où je dois te révéler que je suis à découvert là non ? » rigolai-je alors… Rire jaune un peu, parce que quand même, les fêtes m’ont remis dans le rouge. J’étais trop dépensier aussi, incapable de me raisonner quand il s’agissait de faire la fête avec mes amis ou de gâter mes proches comme ça avait pu être le cas pendant les vacances. Je ne quitterais jamais la DH, je ne serais jamais capable de payer mon loyer sans être dans le rouge… Cas désespéré que j’étais. Surtout qu’avec Carter repartit, je perdais quand même l’un de mes colocs et mon anti dépresseur sur pâte quoi… Enfin Talya le savait déjà surement qu’il partait, elle était présidente elle avait du voir qu’il se retirait de la liste des membres de la dunster. D’ailleurs c’est finalement de son rôle qu’on se mit à parler. Et quand elle évoqua l’idée de Sienna présidente, je grimaçais sans m’en cacher. « Arrête tu parles d’un cauchemar. » Ha mon dieu, j’avais pas couché avec Sienna, ça y est j’allais pouvoir revivre. Reprendre notre gueguerre de toujours, reprendre mes bonnes vieilles crasses à son égard, parce que c’était vrai que ces derniers temps passés à l’éviter, ça m’aurait presque manqué. Et ensuite, mon interlocutrice en profita pour me suggérer la place de VP. « C’est pas mon truc… » Déjà gérer mon budget, hum hum hum… Alors imaginer l’état de la trésorerie jaune avec moi aux commandes… « Non mais de toute façon tu vas rentrer… J’ai mes seringues de tranquillisants… » conclus-je, histoire qu’on n’épilogue pas sur ce rôle qu’elle voulait me voir tenir mais dont je ne me sentirais jamais à la hauteur. Elle avait sa place à la tête de la confrérie, elle avait été élue, une place méritée et légitime donc, malgré tous les bruits de couloirs qui avaient pu circuler sur sa petite personne. « Arrête de douter de toi, tu fais une bonne présidente… » Et venant de celui qui s’était farouchement opposé à ce qu’elle se présente, c’était un gros compliment.
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« Ca peut être négociable... » J'hausse les épaules. Oui ça peut être négociable, on peut peut être le faire mais pour cela il faudrait réussir à trouver quelqu'un pour garder les filles. Il y aurait bien mon ancienne meilleure amie ici... Mais est ce qu'elle ne va pas m'en vouloir d'être partie même si je lui ai dit où j'allais et qu'on a continué à s'écrire rapidement au début ? « Mais pour tes mains, garde les où elles sont c'est mieux. » Je lui souris, bien consciente que ce genre d'attitude n'est pas celle de deux personnes qui viennent de se rencontrer, en effet, s'il avait osé un geste comme celui là il y a des mois alors qu'on ne se connaissait pas, j'aurais surement demandé à changer de médecin immédiatement en le voyant en face de moi pour Charlie. « J'aime les gens qui savent ce qu'ils veulent. » Je parlais bien évidemment de sa détermination mais je me rendis rapidement compte que ma phrase pouvait avoir une connotation différente. Elle pouvait être sortie de son contexte et appliquée à nous deux. Sauf que là, il était déterminé à me ramener à Cambridge avec sa fille mais est ce qu'il est déterminé à ce qu'on se retrouve ? Pas sûr. Cette nouvelle chance est un bon départ mais nous ne savons pas du tout où ça va nous mener, il faut voir les choses en face et ne pas se voiler la face. Même si ça me fait plaisir, qu'est ce qui me dit qu'une fois de retour à Boston il ne serait pas repris par cette volonté de ne pas me pardonner ? de me tenir écartée de sa vie sentimentale ? Rien... Je préférais donc ne pas y penser et me concentrer sur notre nouveau sujet de discussion : la présidence. « Mademoiselle Rose est ma meilleure amie alors mesurez vos propos très cher ! » Je me remets dans mon rôle de la demoiselle qui vient juste de le connaitre, il doit bien apprendre à connaitre mes amis et savoir que je n'aime pas franchement qu'on critique la plus belle des blondes de la confrérie. « Chacun ses opinions et chacun son truc, je respecte ça. » Je plisse les yeux gentiment en lui tirant la langue pour le taquiner, qu'il ne commence pas à critiquer Sienna et promis j'arrêterai de lui dire qu'il serait un parfait président même si l'idée resterait dans ma tête tout de même. Oui il faudra bien quelqu'un à la tête de la dunster house à la fin de l'année ! « Si quelqu'un qui te ressemble beaucoup ne m'avait pas dit que c'était une très mauvaise idée que je me présente et que je ne serais pas une bonne présidente, je pense que j'aurais un petit doute en moins sur la légitimité de ma place. » Petite piqure de rappel pour lui dire que non je n'ai pas oublié la véhémence avec laquelle il a accueilli l'idée que je me présente pour être à la tête de notre confrérie. Mais même s'il n'était pas d'accord je l'ai fait et je ne le regrette pas, même si je me dis que voilà, il y aura toujours mieux pour diriger cette belle maison avec toutes les belles personnes qui la composent. Un petit couinement s'échappa de l'une des chambres, puis une deuxième. Les murs sont du papier ici, il faut que je fasse vite pour aller chercher Mila afin qu'elle ne réveille pas Charlie. La grande dort toujours plus que la petite, ma Charlie c'est une marmotte. Je file donc jusqu'à la chambre de mon frère pour récupérer notre fille et revenir dans le salon. Je me plante devant Priape, mettant Mila face à lui : « Priape je te présente Mila, Mila, c'est Priape. » Qu'est ce que c'est drôle ! Sauf que lorsqu'il faut préparer le biberon, je suis bien contente de retrouver le papa qui est en Priape et de lui coller sa fille dans les bras. « Remets ta cap de super papa et attrape ton petit monstre pendant que je sors compote et biberon. » Et op ni une ni deux, c'est fait. Le biberon est chauffé mais très légèrement sinon madame ne le digère pas et la compote est là, reste plus que la bavette. « Je reprends Mila et tu essayes la compote ? J'ai commencé il y a quelques jours, elle a l'air d'aimer ça mais elle n'a pas encore franchement la technique pour la manger ! » J'ai tellement envie de voir Priape crépis de compote parce que Mila aura éternué ou qu'elle aura recraché, parce que oui peut être qu'hier et avant hier ça lui plaisait mais plus aujourd'hui, petite capricieuse comme son papa (a).
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« Négociable sous quelles conditions ? » demandai-je, n’ayant pas vraiment envie de renoncer au spa. C’était qu’elle m’avait vendu du rêve en me le décrivant. En fait, pris dans notre petit jeu, j’en oublierais presque les deux louloutes endormies dans les chambres adjacentes et qui évidemment n’auront pas l’autorisation d’accéder aux fameuses balnéo. Talya me prévint ensuite de garder mes mains loin d’elle… Je les levai en l’air, innocemment. « Ok, promis. Je te touche pas tant que tu m’en donnes pas l’autorisation… » Il fallait surement mieux éviter un remix de ma perte de contrôle de tout à l’heure sous la douche. En tout cas, j’expliquais ma patience par ma détermination et la demoiselle me fit comprendre qu’elle aimait les gens qui savaient ce qu’il voulait. « Je sais ce que je veux oui… » Bon y’avait encore quelques instants, j’avais affirmé le contraire, listant ce que je ne voulais pas mais pas vraiment capable de mettre des mots sur ce que je souhaitais… Sauf que maintenant, avec ce jeu qui s’instaurait peu à peu entre nous, ça devenait de plus en plus clair. Je voulais vraiment qu’on poursuive sur cette voie, ce jeu, ce flirt, cette redécouverte l’un de l’autre, qu’elle me rende à nouveau dingue d’elle au point que tout ce qui s’était passé avant s’efface, ne signifie plus rien, pour que j’arrive véritablement à lui pardonner, qu’on ait ce nouveau départ, cette nouvelle chance que ma rancune lui avait refusé jusque là. Et l’on poursuivit donc sur un autre sujet, évoquant ma grande ennemie aka sa meilleure amie Sienna. « Vous avez des fréquentations douteuses mademoiselle. » rigolai-je en parlant de la VP. Je retins tout autre commentaire, parce que le but n’était pas d’ouvrir un débat sur la blonde, nous avions suffisamment de raisons de nous prendre le bec sans rajouter Sienna à la liste. Surtout que Talya venait de me renvoyer mes réticences de la rentrée, lorsqu’elle s’était présentée pour être présidente, gros sujet de tensions entre nous à l’époque. Et histoire de lui prouver que je n’étais pas si têtu que cela, que je savais aussi reconnaître mes tords, je rétorquai avec un petit rire : « Ce quelqu’un qui me ressemble beaucoup est un idiot qui dit beaucoup de conneries sur le coup de l’émotion… Enfin à ce qui paraît. » Pas le temps d’épiloguer là dessus. Les petits pleurs de notre fille retentirent et la jeune femme s’échappa rapidement du salon pour revenir avec le petit paquet dans les bras, nous présentant l’un à l’autre. « Enchantée petite Mila, tu peux aussi m’appeler papa si tu veux. » répondis-je avant que Talya me la tendait. Je serrais la petiote dans mes bras avant de déposer mes lèvres sur ses joues roses. « Alors t’as fait un gros dodo mon cœur ? » J’entrepris de lui faire quelques guillis, et la petite éclata de rire. Meilleur son au monde. Sauf que je relevai la tête vers Talya en entendant parler de compote. « Compote ? » Mon ton se voulait surpris. Mais j’étais pédiatre, je connaissais les reco nationales à savoir que dès quatre mois il fallait commencer à diversifier pour diminuer le risque allergène. Donc je savais que c’était ce qu’il fallait c’était juste que… « Elle est passée où ma petite crevette ? » fis-je en serrant un peu plus Mila contre moi. Elle grandissait trop vite. Déjà quatre mois… Talya avait déjà tout préparé et me proposait de donner le petit pot. « Ok, on fait comme ça… » acquiesçai-je sans me douter de ce qui m’attendait. Talya s’installa donc avec la petite sur ses genoux, et je pris place en face d’elles, saisis la cuillère, la chargeai de comporte et dirigeai le tout vers la bouche de la petite. « C’est trop chou, on dirait qu’elle tête la cuillère… » me marrai-je en la voyant faire. Je pris une nouvelle cuillerée et ainsi de suite, sauf qu’au bout de cinq ou six premiers succès, la demoiselle aperçut son biberon posé plus loin, et elle dut décréter que ça suffisait et d’un soupir bruyant, elle fit voler des projections de compotes partout sur ma figure et mon T shirt. C'était moi qui aurais du mettre un bavoir...
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« Me montrer votre motivation ! Et prier avec moi pour que mon ancienne meilleure amie qui doit vivre dans l'immeuble d'à côté de garder mes filles pendant quelques heures. » Dans ma tête se dessinait déjà la fin d'après midi du lendemain. Je nous voyais déjà au spa tous les deux, puis après ça pourquoi ne pas profiter de la gastronomie ukrainienne assez atypique. En fait c'est le fonctionnement des restaurants ici qui est assez déroutant puisqu'il est possible de commander tout un tas de plat, de petits plats avec les spécialités du pays, chose parfaite pour faire gouter aux touristes, comme lui. Dans tous les cas, si le spa était négociable, me toucher ne l'était pas. En effet, si j'avais su me contrôler la première fois lorsqu'il m'avait embrassé, lorsqu'il avait collé son corps nu à moi et qu'il m'avait désiré, je n'étais pas sûre de savoir le faire une seconde fois. En fait si, j'étais sûre de ne pas pouvoir le faire s'il recommençait, ses mains, sa tendresse, ses baisers, sa détermination à vouloir être avec moi m'ayant beaucoup trop manqué pour que je n'ai envie d'y résister une seconde de plus. Et ça ne fait que se confirmer dans ma tête quand il dit avec assurance et détermination qu'il sait ce qu'il veut. Ca en à l'air. Je commencerai presque à croire que je ne suis pas en plein rêve. Lorsqu'il évoqua Sienna et mes fréquentations douteuses, je compris que non je n'étais pas en plein rêve ou alors ça, ça serait différent, ils s'adoreraient et tout se passerait bien dans le meilleur des mondes, comme des bisounours. « Merci Priape... » Ma main se déposa sur la sienne, comme pour le remercier de me soutenir maintenant, d'avoir changé d'avis. Ca compte pour moi, son avis compte, il l'a toujours fait même si j'ai essayé de le rayé de ma vie ces derniers temps. Mila se faisant entendre, je courus rapidement vers la chambre puis je revins avec la petite puce dans les bras. Je fis les présentations avec Priape qui répondit avec autant d'humour. Ca faisait tellement de bien de rire comme des enfants à presque chaque mot que l'un et l'autre prononçait, ce n'était plus comme cela depuis des semaines, des mois. J'espère vraiment que cela va continuer. Mila atterrit dans les bras de son papa qui fut surpris de m'entendre parler de compote. Il serra la petite dans les bras et je ne pus m'empêcher de m'approcher un peu, d'eux deux passant ma main sur la tête de la petite fille alors que l'autre s'était déjà installée sur le bras de mon ex. Mais le bébé revint dans mes bras et je m'installais en face de lui pour qu'il commence à lui donner la compote. « Elle grandit trop vite... » Dis je en glissant un doigt dans sa petite main, nostalgique de voir que maintenant ses doigts en font le tour alors que lorsqu'elle est née ce n'était pas le cas. Mon bébé grandit, notre fille grandit. Ca va beaucoup trop vite et je m'en veux à ce moment d'avoir loupé dix jours dans sa vie sans explication valable à par mon propre bien, ma reconstruction, reconstruction échouée. « T'as de la chance, c'est beaucoup plus compliqué parfois et à la première cuillère elle met la langue devant et ne veut plus rien prendre ! » A peine avais je terminé ma phrase que Mila me donnait tort d'avoir accordé une victoire si rapide à Priape. Sacrée pepette. Elle avait soufflé un peu trop fort dans la cuillère, voyant surement son biberon puis plus facile à prendre et ne voulant donc plus de la compote. Priape se retrouva crépit, de la compote plein le visage, complètement surpris par ce qu'il venait de se passer. Ah les joies d'être parent. Mon fou rire fut encore plus bruyant que les précédents. Incapable de me calmer je collais Mila dans ses bras, toute sale elle aussi, plutôt que la garder contre moi et la secouer à cause de mon rire. « Je vais la faire vomir si je n'arrive pas à me calmer, ça la secoue beaucoup trop. » Dis je difficilement alors que je prenais le biberon en même temps, entre deux éclats parce qu'à chaque fois que je voyais la tête de Priape ça repartait, je donnai le biberon au papa afin qu'il le donne. « Donne lui je vais nettoyer. » Je ramasse rapidement ce qui a été envoyé autour de nous, ce que j'ai sur les manches aussi et un peu sur le jean, puis je m'approche de Priape avec du sopalin. « Je crois que ton masque à la compote a assez posé, ne bouge pas. » J'humidifiai un peu le mouchoir pour ramasser le produit et l'eau aiderait à enlever le sucre pour éviter qu'il ait le visage qui colle. Je passais ça sur son visage, retirant toute trace des dégâts de Mila en profitant légèrement au passage pour détailler de plus près chaque trait de son visage parfait, trouver, retrouver et trouver encore toutes les ressemblances que Mila avait avec lui. Je finis même par dire, sans réellement faire attention aux mots : « Je vais devoir vous changer tous les deux ! » Enfin je vais devoir changer Mila, lui va devoir se changer et moi aussi. Dans ce sens là, c'est mieux.
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