Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityOn dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya) - Page 4
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On dit que quand on aime on ne compte pas, pourtant je compte chaque seconde depuis que vous êtes parties (Talya)

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Mon regard m’avait trahi surement, puisque les yeux de Talya firent le même chemin que les miens pour observer l’effet de l’eau sur son haut, tout détrempé et plus moulant que jamais. Et pourtant, je la retenais toujours, ancrant mes mains sur ses hanches, faisant barrière avec mon corps, malgré mes paroles selon lesquelles oui, elle ferait mieux de s’en aller si jamais les petites se réveillaient… Sauf qu’elle me répondit avec justesse qu’on venait à peine de les coucher. Ca voulait dire qu’elle aussi, elle voulait rester ? Ma respiration s’accéléra sensiblement alors que mon pouls lui aussi s’affolait. Elle parla alors de la serviette toujours nouée autour de moi, mais qui alourdie par le poids de l’eau dont elle s’imbibait un peu plus à chaque seconde, menaçait de tomber si je ne faisais pas quelque chose… Quelque chose comme sortir et en attraper une sèche et m’en aller très vite de cette salle de bain. Sauf que j’étais incapable de faire le moindre mouvement de recul. L’une de mes mains relâcha néanmoins la jeune femme pour venir remettre l’une des mèches de cheveux mouillées qui tombait devant son visage qu’elle avait baissé scrutant le sol de la douche avec un certain malaise. Je me penchai doucement vers elle, approchant mes lèvres de son oreille pour lui répondre finalement : « Empêche la de tomber toi, si c’est ce que tu veux… » murmurai-je alors. Parce que moi, visiblement, je n’étais pas capable de grand chose, incapable de réfléchir, bien trop troublé par notre soudaine proximité. « Coupe l’eau de la douche, repousse moi, échappe toi... » Fais le Talya. Si c’était ce que lui dictait sa tête c’était surement le mieux. A quoi ça servait tout ça de toute façon ? Puisque demain il faudrait déjà se séparer… « Et retiens moi de faire ça… » terminai-je alors de lui conseiller au creux de l’oreille avant de laisser glisser mes lèvres le long de sa joue, jusqu’à sa bouche sur laquelle elles finirent par se poser avec douceur.
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Quand il me dit de l'empêcher de tomber, mes mains se glissent le long de son corps pour aller se déposer sur chacune des hanches du jeune homme, resserrant un peu plus le contact entre nous. Ce n'est pas en déposant délicatement mes mains ici que je vais retenir la serviette alors que le noeud est devant, mais c'est l'intention qui compte pas vrai ? C'est tellement compliqué d'avoir la tête qui dicte quelque chose et le coeur qui dit quelque chose d'autre. C'est une horreur. Je comprends un peu mieux Priape maintenant depuis ces longs mois. Sa main vient remettre une mèche de cheveux derrière mon oreille, une mèche toute mouillée comme l'eau coule encore. Il vient souffler quelques mots à mon oreille, me disant de l'empêcher de faire cela, de couper l'eau, de sortir, d'être la personne raisonnable entre lui et moi. Mais comment est ce que c'est possible ? Il sait que pour moi c'est vraiment compliqué de faire tout cela, c'est lui le mec raisonnable d'ordinaire, qu'est ce qu'il fout là ? Puis ses lèvres se perdent dans mon cou, revenant jusqu'à ma joue et mes lèvres. Mes yeux se ferment profitant de la douceur de son baiser, douceur ou hésitation ? Je ne sais pas du tout. Mon coeur va sortir de ma poitrine quand je sens la serviette glisser entre mes doigts et s'écrouler sur le sol de la douche. Merde. Je fais un bon, mais je ne vais pas bien loin puisque la paroie de la douche est juste derrière moi. Mes lèvres sont séparées des siennes et je lui souffle tout en restant proche : « Priape la serviette... » Je ne baisse pas les yeux, raisonnablement, je connais ce qu'il a sous cette serviette malgré le temps qui est passé... « Je... Tu... devrais prendre ta douche... » Et pourtant nos lèvres reviennent se trouver pour s'embrasser moins timidement, plus farouchement, passionnément comme ça fait longtemps qu'elles ne se sont pas trouvées, même le baiser du homecoming n'a pas été le même... Ce baiser censé être d'adieu de couple. Je savais à ce moment là que je ne saurais pas m'y tenir mais je pensais que lui... Enfin non je ne pensais rien parce que j'espérais fortement qu'il fasse tomber toutes ces certitudes quant à notre avenir chacun de notre côté et non ensemble. Mes mains remontent sur ses joues parce qu'elles n'ont plus rien à retenir et j'écarte légèrement son visage pour ancrer mes yeux dans les siens : « Priape... Je ne veux pas être la roue de secours... Je ne veux pas être celle vers qui tu reviens parce que Brynn t'as laissé... » Je sais que c'est des conneries, je sais qu'il m'aime autrement il n'aurait pas sauté dans cet avion mais quand même, j'ai cette impression et je déteste cela. « Tu ne serais pas là si il ne s'était pas passé ça entre vous... » Le voir devant moi est une preuve de son amour mais j'en ai tellement bavé ces derniers mois, j'ai tellement galéré, j'ai tellement essuyé de reproches, de déclarations d'amour suivies de grands coups de pelle derrière la tête que c'est vraiment à cela que je pense pour garder la tête froide et ne pas faire de conneries.
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Lorsque les mains de la jeune femme vinrent –retenir- la serviette, ce fut simplement le frôlement de ses doigts contre ma peau dans son geste que mon corps sembla retenir, un frisson me parcourant à ce moment. Il fallait que ça vienne d’elle, il fallait que ça soit elle la raisonnable, parce que pour le coup, je ne répondais plus vraiment de moi. Malgré une voix qui martelait dans ma tête que demain je m’en allais, que Talya, elle, elle voulait rester, et que ça ne rimait à rien tout cela. Alors je lui prodiguais quelques conseils au creux de l’oreille, ceux qui lui permettraient de se débarrasser de moi… Mais la demoiselle n’en fit rien. Elle ne coupa ni l’eau, ni me repoussa, ni s’échappa, ni même n’empêcha mes lèvres de se poser sur les siennes doucement. Et le tissu trempé qui me recouvrait finit d’ailleurs par lui échapper des mains, la faisant s’écarter un instant et mettant fin au contact de nos bouches. « On s’en fout de la serviette… » En tout cas moi, je m’en fichais. Y’avait qu’une chose qui m’intéressait pour le moment… Qui m’obsédait même. Talya sembla gagnée d’un élan de sagesse, reprenant dans un souffle que je devrais prendre ma douche. « C’est ce que je fais là, je prends ma douche… » J’étais désormais nu sous le jet d’eau, la définition même d’une douche quoi. Sauf que… «Je prends ma douche avec toi… » ajoutai-je avec un petit sourire avant de fondre à nouveau sur elle, puisqu’elle ne s’échappait toujours pas malgré mes précédents conseils. Le baiser était d’un coup plus fiévreux, plus intense, mes lèvres pressant les siennes jusqu’à ce que nos bouches s’entrouvrent et nos langues se trouvent. Ma main se perdait dans ses cheveux, glissant à l’arrière de sa tête comme pour la retenir contre moi, comme pour éviter un nouveau bond en arrière qui stopperait tout. Et mon autre main glissa alors le long de son T shirt mouillé, effleurant sa poitrine que je sentais à travers le tissu, pour finalement tirer sur les pans de son haut avec une certaine impatience, avec l’envie furieuse de lui arracher, qu’elle se retrouve dans la même tenue que moi et j’avais bien du mal à dominer et tempérer mon désir. Sauf que mes lèvres, la pression de nos deux corps, mes doigts baladeurs, je m’étais peut être soudain fait trop pressant car la jeune femme finit par s’écarter sensiblement de moi pour reprendre, me faisant part de ses hésitations : elle ne voulait pas n’être qu’un lot de consolation, celle vers qui j’allais parce que Brynn m’avait quitté. « Talya… » Mon visage se crispa un peu en entendant ce prénom… Brynn… Qu’est-ce que je faisais ? A quoi je jouais ? Est-ce que ce n’était pas juste un gros manque de respect envers elle et envers Talya du coup, cette dernière s’imaginant n’être qu’un second choix… Elle ajoutait d’ailleurs que je ne serais probablement pas là si je ne m’étais pas fait largué de la sorte. Je fis un petit pas en arrière, histoire de la laisser respirer, et je repris la parole : « Peut être qu’on devrait pas faire ça… » Ca me faisait mal au bide de dire ça, mais il fallait que je calme, que je reprenne le contrôle. Et surtout que je lui explique la vérité, qu’elle se défasse de toutes ses fausses idées : « Faut pas que tu interprètes chacun de mes faits et gestes comme une conséquence de ma rupture avec Brynn. » Ou même qu’elle aille croire que je faisais tout ça pour la manipuler et la pousser à rentrer. « En fait, c’est juste que je ne vais pas supporter d’avoir à te quitter demain. » lâchai-je avec franchise pour expliquer le soudain feu qui m’animait. Rien à voir avec Brynn. Rien à voir avec la mission que sa mère m’avait donné. J’avais juste envie de me laisser aller une dernière fois dans ses bras. « Mais je ne veux pas que tu te sentes forcée, ou utilisée ou même pressée à quoi que ce soit, alors peut être que je devrais prendre ma douche tout seul t’avais raison… » Ma main chercha d’ailleurs le robinet et j’ajoutai avec un petit sourire amusé : « Par contre, remontre moi pour l’eau froide parce que je crois que là je vais en avoir besoin… » Ouais pour calmer mes ardeurs quoi… Façon de plaisanter sur l’état d’excitation dans lequel nos baisers m’avaient mis.
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Son corps était là devant moi, nu, comme une offrande, comme un cadeau que j'attendais depuis des semaines et pourtant ma tête ne cessait de me rappeler à l'ordre, de me dire que si Brynn ne l'avait pas laissé il ne serait pas là, ou peut être qu'il le serait mais qu'il n'aurait pas un instant pensé à cette douche qui tournait complètement à un petit jeu de séduction entre nous, même s'il n'y avait plus aucune séduction à avoir puisque j'étais déjà folle amoureuse de lui et qu'il avait avoué être encore amoureux de moi. Bref, j'avais réussi par faire retomber toute cette ambiance où nos deux corps s'attiraient comme des aimants même si mon corps réclamait le sien à corps et à cri et que je sentais bien l'envie qu'il avait de les lier. Mais ce n'était pas de cette manière que je voulais faire les choses, ce n'était pas comme ça qu'on était censé faire les choses. S'embrasser, coucher ensemble puis se dire adieux ? S'embrasser, coucher ensemble, que je rentre et que je redevienne la vilaine Talya qui l'a trompé, qui a couché avec Maxime et Joachim ensuite et qu'il ne pardonnera jamais. Quand il souffle contre mes lèvres qu'il ne va pas supporter d'avoir à me quitter demain, je laisse aller mes paroles sans retenue : « Je t'aime Priape, je t'aime... Reste ici... » N'importe quoi, comme s'il pouvait tout abandonner aux Etats Unis pour rester ici, dans un pays qu'il ne connait pas et où le climat est apparemment trop froid pour lui, juste parce que je lui demande, juste parce que c'est plus simple d'être heureux ici parce qu'on est tous les deux. Je m'approche à nouveau de lui pour emprisonner ses lèvres, parce que je suis incapable à me résoudre de ne pas le faire et je nous fais doucement vriller pour qu'il se retrouve à ma place, bloqué contre la paroie, alors que je suis à la sienne, complètement libre de partir. « Je veux prendre cette douche avec toi, je veux rentrer avec toi demain, mais dès que nos pieds seront sur le sol américain toute cette bulle explosera et tu recommenceras ta vie de ton côté tentant de noyer tes sentiments en en créant d'autre et moi je serais toujours spectatrice de ce petit jeu qui ne m'amuse pas du tout... Ce n'est pas ce que je veux Priape. » Et faire l'amour avec lui, pour la énième dernière fois où je ne sais quoi, ce n'est pas possible, ça ne serait qu'une main de plus s'ajoutant à toutes celles qui appuient sur ma tête pour qu'elle reste sous l'eau, je ne peux pas. « Reprendre de zéro, ne pas me laisser aucune chance à tes côtés alors que tu m'aimes, tu l'as dit toi même, c'est tout ce que je te demande pour te laisser me retirer mes vêtements trempés et t'accorder un éventuel retour bien que pas sûr qu'il soit définitif... » Ses mots viennent du coeur, les suivants de ma tête. Mes mains se posent sur le mitigeur de la douche pour aller vers le froid, je l'allume à nouveau alors que je suis encore là et je me hisse sur la pointe des pieds pour déposer un baiser à la commissure de ses lèvres et faire glisser mes mains le long de son torse avant de sortir et m'enrouler dans une serviette chaude posée sur le sèche serviette, en mettant une pour lui avant de filer dans ma chambre pour m'essuyer, me changer, enfiler autre chose que ses habits trempés et me mettre en boule sur mon lit face à la porte restée ouverte, la peluche de mon enfance entre les bras, réfléchissant.
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C’était l’idée de la perdre, de la quitter demain, de ne la revoir que dans de longs mois et encore… Je n’allais pas le supporter, je le savais c’est pourquoi, quand elle me souffla de rester juste après un nouveau je t’aime, j’eus presqu’envie d’acquiescer. Quitter Harvard serait de la folie, mais l’espace d’un instant, sous cette douche, mon corps pressé contre le sien, ça me paraissait être la meilleure des idées. Dans le fond, la voix de la raison l’emportait toujours et c’est sur un ton désolé que je finis par souffler : « C’est pas possible… Je n’ai pas de visa pour rester. Et y’a les cours, et l’hosto… » Et pourtant je crevais d’envie d’envoyer balader tout ça et de prolonger mon séjour ici, juste pour passer davantage de moments comme celui là, dans ses bras... Et dans un nouveau baiser, Talya vrilla pour que l’on échange nos places, inversant ainsi nos positions. Ma main glissa le long de son dos, le caressant doucement à travers son T shirt trempé et s’arrêtant au creux de ses reins. Sauf que ses lèvres se détachèrent trop vite des miennes, et qu’elle s’écarta pour reprendre la parole. Ce qu’elle voulait, elle, c’était cette douche ensemble aussi, elle voulait même revenir avec moi le lendemain… « Fais le alors… » soufflai-je avec espoir. Mais il y avait un mais. Ici, nous étions dans notre bulle, une bulle qui, une fois de retour à Cambridge, menacerait d’exploser. Elle craignait que je ne recommence à nouveau à m’éloigner, et ce n’était pas ce qu’elle voulait… « Ce n’est pas ce que je veux non plus… » Et pourtant je la comprenais, je voyais très bien où elle voulait en venir… Elle avait cédé une fois cet été, on avait fini par ne plus se résister et passer une nuit ensemble et résultat des courses, j’avais fui comme un lâche le lendemain matin. Alors quelle garantie elle avait que cette fois, notre étreinte sous cette douche serait différente ? Ce fut donc la raison qui l’emporta sur la passion, et lentement, comme je le lui avais demandé, elle actionna l’eau froide, restant encore quelques minutes devant moi sous ce jet censé nous remettre les idées en place, se hissant pour venir déposer ses lèvres sur les miennes. Je fermais les yeux profitant de ce baiser puisque je devinais qu’elle n’allait pas rester avec moi, frémissant sous l’effet de ses doigts contre mon torse, malgré le thermostat diminué de l’eau qui continuait de nous arroser. Et lorsqu’elle quitta finalement la salle de bain, ma main alla baisser encore un peu plus la température, et je restais de longues minutes là, pour retrouver un pouls normal, pour calmer le feu que nos baisers avaient réveillé en moi, à essayer de faire le vide… Je finis par sortir néanmoins, m’enroulant dans une serviette chaude, m’essuyant avant de sortir de mon sac quelques affaires propres, boxer, jean, T shirt que j’enfilais avec une certaine lenteur. Bien sur que j’étais fatigué, mais la fatigue n’avait rien à voir dans mon manque d’empressement. En fait, je redoutais de sortir de cette salle de bain, de refaire face à Talya un peu honteux de m’être laissé aller ainsi…  Mais je devais malgré tout me résoudre à quitter l’endroit, quelques pas dans le couloir et je passai devant la porte ouverte de la chambre de la jeune femme. Je me stoppais en la voyant, couchée sur son lit, roulée en boule, une peluche dans les bras… Un petit sourire attendri étira mes lèvres et je me risquai à faire quelques pas dans la pièce. « Talya, je suis désolé… » m’excusai-je en m’approchant. Désolé d'être si faible et incapable de lui résister, désolé d'être en même temps aussi buté, désolé de ces chauds-froids que je semblais être si doué à faire souffler entre nous... « Tu penses à quoi ? »
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Je ne comprends pas. Je ne comprends pas ce à quoi Priape attend, ce qu'il veut, ce qu'il veut vraiment, pour le futur, pas ce qu'il veut là maintenant tout de suite en changeant d'avis, demain ou dans deux heures. Alors oui je me fais violence et je quitte ses lèvres, quitte son corps, quitte la douche et la salle de bain pour le laisser terminer et moi pour aller me sécher. Je finis en boule sur mon lit, en pleine réflexion. Je suis complètement paumée. Une quinzaine de minutes plus tard, le jeune homme sort de la salle de bains et passe devant la chambre dans laquelle je suis, ne manquant pas de me voir là comme ça. Je me redresse alors l'encourageant en tapotant ma main sur le dessus de la couette à venir s'asseoir. « Arrête de t'excuser... Viens t'asseoir. » Je ne suis pas véhémente, je ne suis pas triste, juste pensive, complètement à l'ouest, dans mes rêves mais revenant très vite à la réalité, le chaud et le froid, je sais aussi bien me le donner qu'il sait le faire parce que j'ai tout simplement du mal à le suivre. « Je pense à tout ça. » Autant être claire, de toute façon si je lui avais dit que j'étais en train de me demander quel temps il ferait demain, il ne m'aurait pas cru, à ma tête on pouvait voir que mes pensées étaient absorbées par quelque chose de bien plus important. Les genoux ramenés sous mon menton, une main autour, l'autre glissa sur la couette pour venir se glisser dans la sienne et caresser l'envers de sa main. « Il se passe quoi si je rentre avec toi demain Priape ? Dis moi vraiment ce qu'il se passe dans ta tête, enfin non dans ton coeur pour une fois. Dis moi à quoi tu penses, ce que tu veux, pas ce que tu veux aujourd'hui seulement... » Je veux savoir, vraiment savoir. Il m'embrasse, on couche ensemble, je crois en tout ça, je rentre avec lui et après ? Je tombe de haut, d'encore plus haut que si je sautais en parachute de l'avion et je m'écrase sur le sol à la même vitesse que si je n'avais pas de parachute ? Il doit bien comprendre que ce n'est pas ce dont je rêve. Je ne lui demande pas de me dicter mon rêve de me dire ce que j'ai envie d'entendre, juste de me parler clairement. « Ne me dis pas ce que j'ai envie d'entendre, juste ce qu'il a là dans toi. » Et qu'il renferme depuis des mois, ou peut être pas... Enfin j'en sais rien, je ne sais plus rien quand ça le concerne, il sait tellement foutre le bordel dans ma tête, je remercie ma mère pour me l'avoir envoyé et avoir chamboulé tous mes plans qui paraissaient si simples dans mon esprit, elle savait que cela ferait ça, elle l'a fait exprès. A quoi est ce qu'elle joue ? M'offrir deux jours de bonheur pour me voir plus malheureuse après ? A moins qu'elle ne croit vraiment en un après ? Je ne les suis plus tous les deux, je ne suis pas dans leur tête... Malheureusement.
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Elle m’invita de sa main à venir m’asseoir à côté d’elle sur le matelas ce que je fis, sans me départir de mon petit air coupable malgré tout… Mes baisers trop avides sous cette douche lui avaient certainement donné le sentiment que je ne pouvais pas me maitriser, que ce n’était que pour le sexe que je me jetais ainsi sur elle, alors que ce n’était absolument pas le cas. Mais devant son air songeur, je pressentais qu’elle se posait milles questions, questions que je me posais moi même un peu, et elle le confirma en me répondant qu’elle pensait à tout ça. Ses doigts glissèrent jusqu’à ma main, la caressant doucement, me sous tirant un petit sourire malgré ma mine préoccupée. Et elle reprit la parole pour m’interroger, me demandant ce qu’il se passerait le lendemain si elle rentrait. « Et bien, je pense qu’on ira à l’aéroport… Faudra prévoir le taxi de bonne heure, parce qu’avec trois filles, ça en fait des bagages. Et puis ensuite on ira enregistrer tout ça au guichet et… » Ok, c’était pas drôle, et je compris aussitôt à son regard que l’humour n’avait pas sa place pour le moment, que c’était une réponse sérieuse qu’elle attendait de moi pour une fois. Ma main attrapa alors la sienne, mes doigts se resserrant sur les siens. « Talya, je… Je sais pas ce qui va se passer si tu rentres avec moi. » Voilà, soyons francs, honnêtes, puisque c’est ce qu’elle voulait. « Ca fait des mois que je me tue à essayer de reconstruire quelque chose de vrai avec des filles… » Y’avait eu Aby d’abord, puis ensuite mon gros coup de cœur pour Brynn. Je baissais les yeux pour continuer dans mon élan. « Je pensais vraiment que ça allait marcher avec Brynn, elle était attachante, drôle, intelligente… » Je retins le –canon- qui me démangeait les lèvres parce que j’avais juste pas envie de blesser davantage mon interlocutrice en exprimant à haute voix l’attirance que j’avais ressenti dès le début pour la demoiselle. « Mais ça n’a pas fonctionné, et ça n’aurait probablement pas fonctionné de toute façon… Parce qu’elle avait un gros défaut en fait… » expliquai-je avant de marquer une courte pause. Je relevai les yeux pour plonger mon regard dans celui de Talya et repris : « …elle n’était pas toi. » Ouais voilà le seul défaut qu’on pouvait lui trouver. Et je m’en voulais de m’en être rendu compte si tard. « Alors je sais pas ce que je veux, mais je sais ce que je veux pas : je ne veux pas te savoir avec Maxime, avec Joachim, avec Matthéo… » Je jetai un regard à la peluche qu’elle serrait encore dans ses bras quelques minutes auparavant. « Je crois que même de lui je finirais par être jaloux… » Jaloux, ouais ouais, je le reconnaissais enfin.
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L'humour, le meilleur bouclier de Priape lorsqu'il s'agit d'aborder des discussions sérieuses. Il m'indiqua avec justesse qu'on devrait appeler le taxi, se lever tôt, qu'avec trois filles ça serait un véritable bordel... Bref, tout ce que je savais déjà puisqu'il fallait bien avouer que j'en avais chier pour tout emmener ici, heureusement que Matthéo était parti avec moi finalement, essayant de m'empêcher de partir, puis essayant de me faire revenir mais échouant dans les deux cas malgré toute la tendresse éprouvée envers celui ci. Mais après cette petite boutade, il réussit enfin à être un peu plus sérieux me disant qu'il ne sait pas plus que moi ce qu'il va se passer. En effet, cela fait des mois qu'il essaye d'aller voir ailleurs, Aby, puis notre coucherie, puis re-Aby, puis Brynn... Ca a été le yoyo émotionnel dans sa vie et il m'a fait vivre les montagnes russes et encore maintenant. Parce que oui après le moment qu'on vient de passer, me donner tous les bons points de Brynn en sachant très bien qu'il oublie son physique intentionnellement, ça me fait l'effet d'une douche froide. Puis il parle de ce fameux défaut, à se demander vraiment s'il pense qu'elle en a un quand on l'écoute en parler, mais quand il le dit à haute voix, c'est des plus surprenants. Elle n'est pas moi. Alors voilà son défaut ? Je ne peux empêcher un sourire naturel de s'afficher sur mon visage. C'est bon de l'entendre dire ça, c'est aussi bon de l'écouter me dire qu'il ne veut pas me voir dans les bras d'un des deux mathers ou du président winthrop par lesquels je suis passé ces derniers temps.. Même mon nounours le rendrait jaloux... La jalousie. La voilà. Qu'est ce qu'il s'est passé chez cet homme pour qu'il me serve tout cela sur un plateau d'argent ? « Tu sais que tout ça ne dépend que de toi depuis le début ? » Si je suis passée par toutes ses étapes c'est bien uniquement parce qu'il n'a pas été là, parce qu'il ne voulait pas être là... « Je... Je ne suis pas amoureuse d'eux Priape, ça fait des mois que je te dis que c'est toi que j'aime mais que tu ne veux pas l'entendre... que tu te contentes d'être jaloux alors que tu vas butiner ailleurs toi aussi... » L'honnêteté va nous tuer si on continue parce que là c'est impossible de faire plus honnête, enfin peut être que si, je me tente donc à lui demander : « Tu ne me veux pas avec eux mais tu nous laisses une chance ? » Est ce qu'il me fait confiance ? Est ce qu'il saura nous laisser tenter de reconstruire notre couple ? « Une chance tout en sachant que Maxime, Joachim et Matthéo qui a échoué à me faire rentrer même en passant quelques jours ici, resteront dans ma vie ? » Vraiment il faut que les choses soient claires, je ne suis toujours pas disposée à sortir qui que ce soit de ma vie, mais à faire des efforts pour qu'il me fasse pleinement confiance oui. Je serre sa main dans la mienne puis je m'en défais, passant mes mains sur mon visage comme pour effacer ce que je viens de dire, les dernières minutes de notre échange. « Excuse moi, je n'aurais pas dû demander tout cela, tu n'es pas là pour redonner une chance à notre couple mais juste pour ramener ta fille sur le continent américain en espérant que je suive le voyage... » Beaucoup plus terre à terre, j'ai ce besoin de me refroidir, de ne pas voir trop loin, trop vite parce que le Priape que j'ai devant moi me déboussole complètement, je ne m'y attendais pas, je ne sais pas si je dois y croire. Tout est toujours aussi compliqué. D'un problème de confiance de lui à moi va se poser un problème de croyance de moi en lui.
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Mes aveux me valurent un sourire, un sourire contagieux puisque mes lèvres s'étirèrent a leur tour. Temporairement... Seulement... Puisque les paroles suivantes de la jeune femme me firent soudain me rembrunir... "C'est pas vrai arrête... Ça ne dépend pas que de moi..."   Alors OK, j'étais buté, têtu, rancunier. Ok , elle n'était pas amoureuse d'eux. OK, à moi, elle m'avait dit des dizaines de fois, voir plus, qu'elle m'aimait. Mais je n'étais pas le genre de garçon à me contenter de mots... Et que ce soit son attitude avec Mattheo, leurs comportements chargés d'ambiguïté ou plus récemment ses aventures avec son cousin, ou presque cousin Joachim, et son ami, ou pseudo ami, Maxime, je ne pouvais pas voir la dedans une grande preuve d'amour pour ma petite personne, même si finalement, à entendre ses justifications, j'avais saisis ce qui l'avait poussée dans leurs bras. "Je veux bien reconnaître que je suis pas la personne la plus clémente et indulgente qu'il soit, mais t'es pas irréprochable de ton côté non plus, admets le."  Je prononçai ces derniers mots avec douceur, m'appliquant à ne pas charger mon discours de reproches puisque mon but n'était absolument pas de déterrer la hache de guerre. Je refusais juste d'endosser la responsabilité de ces dix derniers mois de galère. Dix mois ouais, parce qu'il m'en avait fallu du temps, et qu'il m'en fallait peut être même encore un peu... Et quand la question de la seconde chance surgit, cette fameuse chance que je lui refusais obstinément de lui donner depuis mars dernier, je m'assombris encore un peu plus quand elle évoqua justement ces trois garçons et la place qu'ils occuperaient toujours dans sa vie, quoique je fasse, quoique je dise. Mon expression dut sûrement me trahir car ses doigts qui étaient venus trouver les miens relâchèrent aussitôt leur prise et qu'elle s'excusait, ajoutant que je n'étais là que pour ramener Mila.  "Talya..."  soupirai-je alors en saisissant sa main fuyante."Tu sais très bien que je ne suis pas là que pour ça."  Sérieusement, après avoir littéralement dévorée de baisers tout à l'heure, elle n'avait pas compris que je ne pouvais pas me passer d'elle? " Je suis là pour tester les douches ukrainiennes.."  plaisantai-je avec un sourire en coin qui s'effaça pour reprendre plus sérieusement. " Je ne vais pas te mentir, te faire des promesses que je ne suis pas sur de tenir juste pour te voir prendre cet avion demain avec moi, même si c'est ce que je crève d'envie que tu fasses .."  Elle voulait de l'honnêteté, et bien voilà en toute franchise je n'étais pas encore complètement prêt a lui offrir ces trois mots qu'elle attendait désespérément de moi, c'est a dire ce -je te pardonne- que je me refusais même encore aujourd'hui à lui offrir... Mais comme compromis, j'avais une autre solution : "Ce que je te propose, c'est d'effacer l'ardoise, de repartir à zéro..."  Pas de jouer les faux amis, pas de devenir de parfaits inconnus qui ne s'adressent plus un mot, mais de retourner aux points de départ, de réapprendre à se faire confiance, passer du temps ensemble, pour peut être finir par reformer le couple qu'on avait pu être à nos débuts... "Mais pour ça, faut que tu reviennes..."  Ce n'était pas un -si tu reviens on se remet ensemble- qui ressemblerait trop à du chantage, c'était juste un premier pas vers le pardon, un premier pas vers cette deuxième chance...
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 « Je ne t'ai jamais vanté être parfaite... » Dis je avec un sourire, un petit air mélancolique sur les lèvres et un haussement d'épaule. Non je n'ai jamais dit que je ne faisais pas d'erreur, que je me comporte toujours comme il le faut et encore moins quand les situations sont inédites, quand les sentiments sont si forts et que je ne contrôle rien du tout. J'ai aimé le père de Charlie oui, ça a été un amour vrai, mais ça n'a jamais été le même amour que j'éprouve aujourd'hui pour Priape. Je ne sais pas ce qui le rend si fort, si profond et si tenace cet amour, c'est peut être le fait de me l'être refusé au début, de ne pas lui avoir dit, d'avoir eu peur de trahir mon mari, je n'en sais rien, toujours ait il que je ne lui ai presque jamais exprimé mes sentiments avant qu'il me quitte, et depuis qu'il m'a quitté, je ne cesserai de lui répéter en boucle, mais comme il le dit, pour pardonner ce que j'ai fait, les mots ne suffisent pas, ne lui suffisent plus, il a besoin de preuves, d'actes, et pour cela il faut que je revienne. Oui revenir aux Etats-Unis on en revient à sa mission, je sais qu'il n'est pas là juste pour ramener Mila ou quelque chose dans le genre mais c'est plus facile de se le dire que de se faire des illusions même si ses baisers dans la douche n'avaient rien de surjoué. D'ailleurs je regrettais déjà de ne pas en avoir profité plus me disant que se serraient surement les derniers puisqu'il partirait demain et que je resterai... Là... Sauf que les mots que j'attendais sortir de sa bouche et là, ce fut le vrai moment où je commençai à me poser la fameuse question qui était de savoir si c'était une bonne idée de rentrer avec lui. Parce que oui, reprendre de zéro, reprendre depuis le début, effacer tout ça, mettre un cadre là où il en faut un, c'est ce que je veux. Un petit sourire s'étira alors sur mes lèvres, ne répondant rien à tout ça, du moins pas directement : « Moi c'est Talya, et je suis enchantée d'être ta nouvelle cible de bizutage, je me demande pourquoi tu as fait le trajet jusqu'ici pour si peu, des blondes il y en a des dizaines à la confrérie et encore plus ici. » Je tendis ma main droite à son attention, comme pour le saluer vraiment, comme dans les présentations ordinaires. Un petit sourire se dessina sur mon visage alors que mes yeux se promenaient sur son visage, repensant à notre première rencontre qui avait débuté ainsi lors d'une soirée dunster où Priape avait profité de ma nouveauté et de ma solitude pour se faire rincer le gosier. A la suite de cela il s'était passé certaines choses, mais jamais lors de cette première rencontre il n'avait découvert que j'étais maman alors reprendre vraiment tout de zéro avec mon petit monstre dans la pièce d'à côté ça allait être compliqué et avec Mila encore plus... Mais le pas était le bon et il fallait tout faire pour. « Comme je suppose que tu n'es pas un assez petit joueur pour prendre une bière que je refuserai de te servir, je te propose de reprendre à la vodka ce soir. » Non pas que la nuit m'attire pour boire ou qu'elle soit importante pour que l'obscurité cache mes traits quand je suis un petit peu éméchée, mais maintenant qu'il y a les filles, il faut clairement qu'on attende qu'elles dorment bien pour faire ce genre de chose. « Il faut juste me promettre de m'aider, si je ne tiens plus debout ! » Mon regard se planta dans celui de Priape. Je ne reprenais qu'à peu près les mots de notre première rencontre mais l'esprit était là vraiment, et puis il était impossible pour lui ou pour moi qu'on se souvienne à la perfection des premiers mots qu'on avait échangé ce soir là, s'il y a parvenait lui, chapeau.
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