Nate ► You cannot escape

You cannot escape

Inconsciemment, je m'agrippe à lui, alors qu'on sait tout les deux que le mieux, c'est qu'on ne soit plus ensemble, pas après tout le mal que je lui ai fait... Puis même... Tout cela n'est plus qu'un jeu pour lui... Il fait semblant, jouant la comédie... Pur acte de vengeance et comme une conne je tombe dans ses bras; dans son piège... Parce que je n'en peux plus de lutter contre lui, je ne veux plus lutter contre les sentiments que j'éprouve à son égard... Même si cela veut dire que je vais avoir des ennuis avec Andrew, parce qu'ils ne semblent pas s'apprécier... Mais pour l'instant... Je dois arrêter de réfléchir... Parce que je n'en peux plus et les anti-douleurs aidant quand même un peu... Alors oui, je me blottie contre mon ex, contre Nate... Mes doigts glissant sur son t-shirt pour le caresser un peu pour, le retenir aussi alors que mes lèvres répondent à ses baisers. Je garde les yeux fermés parce que si je les ouvre, je me heurterais à la réalité, à cet instant qui nous rapproche plus du passé que de maintenant... Oublié l'accident, revenir six mois en arrière, quand tout allait encore bien... J'aimerais tellement...

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Il voulait voir son visage quand elle rompit le baiser, mais il n'en eut pas l'occasion. Elle se blottit contre lui et lui ôta toute possibilité de pouvoir l'admirer. Un petit air triste s'afficha sur son visage meurtri. Il la serra plus fort contre lui et frissonna dans un souffle quand elle passa ses doigts sur son torse. Si seulement ça pouvait durer toujours... Mais elle restait silencieuse. Elle le laissait à ses doutes, à ses questions insupportables . Il regardait dans le vague et la gardait contre lui avec son coeur qui cognait toujours aussi fort dans sa poitrine. Tellement fort qu'il avait la sensation qu'on pouvait l'entendre à des kilomètres à la ronde.

"Parle moi s'il te plait..."

Il avait murmuré ces mots dans l'ultime espoir qu'elle brise enfin le silence entre eux, qu'elle achève son supplice. Peut-être qu'elle lui dise je t'aime ? De ne pas partir ? De rester avec lui ? De recommencer à l'aimer et à s'aimer tous les deux comme avant ? Il tremblait un peu face à l'angoisse que provoquait sa réponse possible. Dans un sens il se disait que c'était peut-être mieux si elle gardait le silence pour qu'il puisse choisir ce qu'il voulait penser. Mais... savoir la vérité lui était vital. Il avait trop besoin d'elle pour se permettre d'être dans le flou.

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Parle moi s'il te plait... Je ne peux pas... Je ferme les yeux, me collant encore un peu plus contre son torse pour chercher sa chaleur, pour chercher son odeur, cette odeur qui me manque, cette chaleur que je n'arrives pas à retrouver... Essayer d'être bien encore un moment, de pouvoir retrouver ce sentiment que je ressentais avant quand j'étais dans ses bras, avant toutes ces histoires... Juste être comme avant... Mais c'est impossible... Je ne peux plus l'aimer. Il ne m'aime plus non plus. Il n'en a rien à faire de moi. S'il me demande de parler comme ça, c'est pour se moquer encore plus de moi ensuite, pour se venger, pour me blesser et me faire saigner à mort... Je suis sa proie et je me laisse aller dans son piège...

Mes doigts se crispent sur le tissus de son t-shirt pour le retenir, pour marquer un peu ma peur... Est-ce qu'il sent que je tire un peu dessus pour le retenir ? Peut-être... ou peut-être pas, mais dans tout les cas, pour lui, ça ne signifie rien de positif pour moi... Ce n'est qu'un jeu... Un putain de jeu et comme aux échecs, il est entrain de me battre, un magnifique échec et mat, un magnifique touché-coulé.

Je continue de pleurer contre lui, mes sanglots étant un peu moins marqué, moins bruyant, mais je sais que tout cela, ce n'est que des faux-espoirs qu'il me donne, comme je lui en ai donné par le passé... Avant sa tentative... Peut-être que tout était encore possible entre nous... Mais maintenant... Il ne peut plus m'aimer... Il me la bien fait comprendre. Je déglutis un peu, reniflant ensuite avant de finalement lui laisser entendre le son de ma voix à nouveau. "ne joue pas avec moi...." Venais-je de murmurer péniblement alors qu'il doit sûrement sourire parce que je m'agrippe à lui un peu plus, pour ne pas lui laisser le loisir d'arrêter son jeu, si tel est réellement le cas comme je le pense.

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Elle se crispait, le retenant, cherchant à l'empêcher de pouvoir s'éloigner. Et il se laissait faire, après tout c'était ce qu'il souhaitait. Non ? Il aimait cette sensation de ses doigts qui venaient torturer son t-shirt. Mais elle pleurait toujours, le torturant lui à cet instant, lui qui n'avait plus envie d'entendre ces sanglots, lui qui voulait sécher ses larmes pour ne plus voir sur son visage qu'un sourire radieux. Et elle parla. Au final cela aurait peut-être été mieux qu'elle garde le silence...

Car ce qu'elle venait de lui dire... lui colla une gifle psychologique assez intense. Elle l'avait déjà traité de menteur, de lâche en lui disant qu'il n'avait rien fait à leur rupture, elle s'était déjà moquée de lui, elle avait déjà essayé de le prendre pour un simple objet... Mais jamais... non jamais elle n'avait osé lui dire qu'il jouait un jeu. Il regardait devant lui avec des yeux écarquillés, remplis de larmes, il s'était remis à trembler. Il ne savait pas quoi lui dire... parce qu'il savait que quoi qu'il dise... ça ne changerait rien à ce qu'elle pouvait penser.

Mais là... qu'elle ose penser ça de lui... c'était dur, vraiment dur. Lui qui se considérait déjà comme un monstre était plus perdu que jamais. Il culpabilisait, il essayait de revoir tout ce qu'il aurait pu faire différemment pour pouvoir changer la situation et améliorer les choses. Il voulait se changer pour... pour ne plus qu'elle pense ça de lui. Il ne savait plus quoi faire pour qu'elle le croit. Pour qu'elle puisse avoir confiance en lui. Mais était-ce vraiment utile ?

"Je ne joue pas Robin."

Sa voix avait étonnamment grave bien qu'agitée d'un certain tremblement. C'était sorti tout seul, comme ça sous l'impulsion. Il aurait préféré se taire et éviter d'empirer encore un peu la situation, d'éviter de sortir détruit de ce moment passé avec elle... mais de toute façon il l'était déjà. Alors un peu plus un peu moins... ça ferait au moins de quoi faire pour sa psy.

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You cannot escape

Je garde les yeux fermés, restant coller contre lui, non que dis-je agrippée à lui comme si ma vie en dépendait alors que je cherche en même temps à le repousser, parce qu'il se moque de moi, il joue avec moi, avec les sentiments que j'ai encore pour lui... Il a du comprendre que je l'aimais encore... Que tout ce que je lui ai dit en étant défoncée était la vérité... Parce que dans ces moment-là ma culpabilité n'est plus là, plus réelle, elle ne m'accable plus comme elle le fait en temps normal, comme ici, par exemple, grâce au traitement que je reçois. Mais en même temps, ce n'est pas encore suffisant, pas assez pour que je sois complètement stone et que ma conscience la ferme un peu, pour que je puisse simplement profiter de l'instant présent dans les bras de ce gars que je n'arrive pas à oublier malgré tout ce que j'ai fait dans ce but. Je m'agrippe à lui, parce qu'au final, je suis quand même désespérée, parce que je ne peux plus l'avoir, parce que je lui ai fait trop de mal, mais également, parce que lui, il ne m'aime plus. Il se joue de moi, il s'amuse juste pour se venger, j'en suis sûre... Saleté de parano que je suis à cet instant. La coke, c'est réellement une merde. Sauf que je m'en rends pas compte. Je ne me rends pas compte de ce que je fais à l'instant, pas réellement, parce que je suis persuadé qu'il me ment, qu'il ment comme il respire parce qu'il veut juste me blessé. Délire de persécution du au manque.

Et sa voix résonne alors dans la pièce, grave, plus forte que je ne l'aurais pensée et un peu tremblante. Cela me stoppe un instant, mes sanglots s'arrêtent et je laisse un léger gémissement franchir mes lèvres en me collant un peu plus contre lui, persuadé qu'il va me repousser maintenant, qu'il va partir, me laisser... Seule... encore... Qu'il va encore m'abandonnée alors que j'ai besoin de lui, de sa présence... Je cherche alors à glisser une de mes jambes entre les siennes, pour le retenir, pour l'empêcher de partir encore plus. Je ne veux pas qu'il me repousse, pas encore... Je ne veux pas qu'il parte... Non... J'ai besoin qu'il reste, même s'il me ment... Alors je murmure ce simple mot, comme un souhait irréalisable, comme une plainte, une phrase non terminée... Quelque chose d'incomplet, parce qu'au final, sans lui, je suis incomplète. Je ne suis pas bien. "Reste..."

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Son t-shirt qui se faisait malmener autant que lui. Il se sentait in peu comme ce bout de tissu qu'elle était en train de froisser entre ses doigts... Impuissant. A ne rien pouvoir faire pour qu'elle arrête de se torturer pour des choses qui n'existent pas. Qu'elle... Lui fasse confiance et cesse de penser qu'il était en train de se moquer d'elle. Jamais il n'oserait faire un truc pareil. Il pourrait bien l'ignorer, la remballer... Mais jamais il n'oserait la manipuler, se jouer d'elle. Il en était incapable, que ce soit elle ou quelqu'un d'autre il en était incapable. Même si sa rancune lui criait parfois d'être un parfait connard poussé par la douleur de son coeur en miette qu'on ne cessait de piétiner.

Et lorsque sa voix avait résonné dans la pièce... Il sentir Robin venir le chercher un peu plus après un gémissement. Est-ce qu'elle avait enfin fini par le croire ? Est-ce qu'enfin elle comprenait qu'il n'était pas là pour se moquer d'elle... ? Sérieusement... Il se demandait qu'elle image elle se faisait de lui à présent pour pouvoir réussir à penser ça... Il avait toujours été droit et honnête, alors il ne s'en remettait vraiment pas. Ses bras s'étaient un peu relâchés inconsciemment autour d'elle pendant qu'il était plongé dans des réflexions avec elle. Ce ne fut que lorsqu'elle chercha plus de contact pour glisser une jambe entre les siennes qu'il revint tout doucement au moment présent.

"Reste". Il écarquilla une nouvelle fois les yeux, son coeur manquant un battement tant l'espoir qui grandissait en lui était fort et envahissant. Lui qui l'aimait à en crever quand elle n'était pas là ne savait plus quoi penser alors que son coeur était un peu trop optimiste et que son esprit tentait de le marteler de pessimisme. Il n'en croyait tellement pas ses oreilles qu'il resta totalement figé de longue secondes avant de fermer les yeux et d'aller refermer ses bras autour d'elle pour la blottir pour lui et en faire de même. Deux êtres brisés qui se retrouvent dans une étreinte nostalgique...

" Ça tombe bien, j'avais envie de rester..."

Un petit murmure. Une petite phrase qui sonnait un peu comme ce qu'il avait dit lorsqu'ils avaient fait leur première fois. Cette rencontre qui les avaient amenés à s'aimer l'un autre avec une telle force qu'ils en étaient détruits ce jour. Avec une telle force qu'ils finissaient toujours par s'attirer comme deux aimants.

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Un gémissement franchit mes lèvres alors qu'il me répond, qu'il me garde contre lui également. Il ne veut pas partir. Il veut rester. Près de moi. Avec moi. Je souris doucement contre son torse, fermant les yeux pour essayer de profiter un maximum de sa présence... Pourtant, je les rouvres rapidement, de peur que ça ne soit qu'un rêve, que la production de mon esprit malade, en manque de drogues... Est-il réellement là? Non, il ne serait jamais rester, il ne serait jamais venu me voir après la gifle qu'il m'a donné. Pourtant, je me rattache à cet espoir, cette envie qu'il soit réellement là et je reste lover contre lui, cherchant a avoir le plus de contact possible avec son corps. Je respire son odeur, cette odeur qui m'avait marquée, qui m'avait manquée... Je serre un peu plus le t-shirt entre mes doigts. Je dois rêver. C'est la seule solution pour qu'il soit réellement là...

Je me recule un peu, le regard rougit, pour le regarder, laissant mon regard détailler son visage, comme par le passé alors que ma main remonte dans un geste lent pour venir toucher son visage, y déposant une légère caresse sur sa joue. Est-ce que je peux parler ? Dire ce que j'ai envie ? Si c'est un rêve, c'est le cas non ? Pourtant, même là, je suis incapable de dire ce que je veux, je ne peux pas lui dire que je l'aime toujours, que je n'ai pas su l'oublier... Non... Les mots restent coincés dans ma gorge, comme un secret qui ne doit pas être dévoilé, une malédiction qui ne doit pas être prononcé... car au final, c'est cela. Je ne peux plus lui dire, sinon, cela le blessera encore et encore. Il doit se tenir loin de moi pour son bien. Je déglutis difficilement en continuant de le regarder, cherchant à me perdre dans son regard bleuté... Je l'aime tellement... Et tout ce que je suis capable de faire pour tenter de le lui montrer, c'est de lui caresser la joue, avec tendresse, de me coller contre lui...

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Qu'elle ne s'en aille jamais... qu'elle ne le laisse jamais, que jamais ce moment ne cesse et qu'il continue encore et encore de s'étirer. Cette complicité, cette proximité, son souffle près de lui, chaud, agréable, ses doigts qui continuaient de tirer sur ses vêtements. Il se sentait bien, il se sentait désiré, il se sentait vivant pour la première fois depuis un bon moment. Un petit soupir de soulagement s'échappa d'entre ses lèvres. Il renforça son étreinte une nouvelle fois. Essayant de li rendre la proximité qu'elle semblait chercher avec lui.

Puis, son pouce vint trouver sa joue, et il plongea ses yeux bleus dans ceux de Robin, avant de les fermer doucement. Il se laissa faire pendant des secondes qui paraissaient une éternité. Il se sentait aimé, cette tendresse venant d'elle après tout ce temps, ce geste simple qui lui rendait un peu d'envie de vivre. Il s'y raccrochait comme si c'était la dernière chose qui pouvait le sauver du cauchemar de sa vie. Et, lentement, il vint trouver sa main sur sa joue pour l'entourer de la sienne et la caresser doucement.

Il rouvrit les yeux, et décolla sa main de son visage avant d'approcher la main de Robin de sa bouche. Il commença à déposer plusieurs baisers sur son pouce doucement, avant de faire de même avec chacun de ses doigts, plein de tendresse, d'amour. Il continua son manège avant de reposer la main de Robin sur sa joue et de garder sa main sur celle de la jeune femme. Ses yeux se perdirent un peu dans le vague alors qu'une question lui vint à l'esprit.

"J'ai besoin de comprendre... pourquoi est-ce que tu as cru que je jouais avec toi ?"

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Mes doigts continues de glisser sur sa joue... Du moins, c'est ce que j'aimerais, mais sa main sur la mienne prive mon geste de son ampleur, rendant les caresses presque... trop courtes, trop légères... Mais je ne dis rien, je ne fais rien non plus pour dégager ma main de l'emprise de la sienne, pourtant, je devrais surtout quand il me force à lâcher sa joue... Il prive ainsi ma main de la chaleur de celle-ci et je n'aime pas cela... Puis la suite... C'est une douce torture... Je le laisse embrasser mes doigts, un frisson me parcourant l'entièreté de mon échine dorsale, mon coeur se serrant à ce simple contact entre ses lèvres et moi... S'il pouvait réaliser l'emprise qu'il a sur moi, cette importante qu'il a également... S'il pouvait comprendre que malgré tout le mal que je lui ai fait, je ne voulais pas cela... Je voulais juste le protéger, l'empêcher de souffrir et de mourir à cause de moi... Je ne voulais pas son sang sur mes mains et maintenant... Je l'avais... A cause de sa tentative de suicide, à cause de mes conneries...

Je ferme les yeux, pour retenir les larmes qui pointes à ceux-ci, les humidifiant encore alors que ma main à maintenant retrouvée sa place sur la joue du blond. Mon pouce reprend ses mouvements, lent et doux pour le caresser. C'est un geste machinal, un geste de tendresse que je ne fait qu'à lui... Je l'entends alors parler, me poser cette question qui semble pas normal pour lui, qui semble vouloir démontré qu'il ne se moque pas de moi et pourtant... pourtant c'est bel et bien le cas. Je reste silencieuse alors de longue minute avant de finalement ouvrir les yeux et prendre la parole d'une voix rauque, brisées. "Parce que tu ne peux plus m'aimer." Non, il ne peut plus m'aimer après tout ce qu'il a subit par ma faute, tout le mal que je lui ai fait... Qui pourrait encore m'aimer ? Moi-même, je ne m'aime plus... Je ne suis plus qu'un déchet.

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Et les caresses reprirent. Les yeux de Nate se fermèrent, il se laissa faire comme si cette tendresse était bien plus salvatrice que n'importe quoi d'autre sur cette planète. Il lâcha doucement sa main pour venir reprendre son étreinte. Si bien... tellement de douceur... tellement de chaleur... tellement de bonheur. Le meilleur de tous les médocs qu'il avait pu avaler les dernières semaines. Son échelle vers les paradis, un petit bout de nuage sur lequel il venait de s'installer comme à l'époque, avec la ferme envie de ne jamais en redescendre.

Sauf... qu'elle parla, et lui sortit une de ses nombreuses phrases habituelles. Il rouvrit lentement les yeux et regarda un point dans le vague. Que répondre à ça... elle choisissait à sa place, elle supposait à sa place, elle lui imposait sa vision des choses et ses possibilités sans même lui laisser le loisir de lui montrer son monde à lui. Si elle savait... si elle avait conscience... peut-être qu'elle n'aurait jamais agi envers lui comme l'avait fait jusque là. Peut-être qu'elle n'aurait pas eu le loisir de le briser et de faire tout le contraire de ce qu'elle souhaitait pour lui.

"Le propre de l'amour, quand il est vrai... et solide. C'est que même les pires choses ne peuvent pas le détruire."

Et là... rien de tout ce qu'elle avait pu lui faire subir ne l'avait fait s'arrêter de l'aimer. Jamais son coeur n'avait réussi à aimer quelqu'un d'autre qu'elle. Non... jamais. Il continuait de s'accrocher à elle, de lui courir après, de tenter de la haïr pour tomber dans ses bras à la moindre opportunité. Parce que son absence était bien trop dure à supporter. Vraiment... trop dure.

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