Nate ► You cannot escape

You cannot escape

Je ne sais pas pourquoi je viens de lui demander, de m'embrasser... Qu'est-ce qui m'a prit ? Je suis folle... Enfin, c'est pas comme s'il allait le faire. Le Nate que je connais ne ferait jamais ça... Non, pas comme ça, pas alors qu'il allait partir, que c'est fini entre nous... Sauf qu'il me relève le visage et je le regarde sans comprendre... Il s'approche de moi, vient chercher mes lèvres... Je le laisse faire, les yeux ouverts sous la surprise... Pourquoi il le fait ? Pour montrer encore plus qu'il se moque de moi ? Non ! Il ne peut pas... Il ne peut pas...

Mes protestations s'envolent sous la tendresse de son baiser. Je ne le repousse pas... Non... Je n'en n'ai ni l'envie, ni le courage... Je me laisse aller, je ferme les yeux... Ses lèvres... Elles m'avaient manquée... Mes mains glisses sur sa chemise pour remonter autour de son cou en le caressant, une main se faufilant alors dans ses mains blondes pour l'inviter à approfondir le baiser, pour le rendre plus vrai, un baiser comme on en échangeait avant. Je fini par reculer, le souffle un peu court... Je le regarde sans comprendre... Si... En fait, je sais... Il veut jouer avec moi comme il pense que je l'ai fait avant... Il veut se venger... Je déglutis un peu en le fixant, mes larmes me montant aux yeux. Mais je ne dis rien, préférant restée silencieuse que de lui poser cette question... Question à laquelle il mentirait sans vergogne... Je ne veux pas savoir, je ne veux pas avoir confirmation de son mensonge, de ce jeu qu'il a décidé de faire... Même s'il a bien raison de le faire... il a raison de vouloir se venger de moi...

(Invité)

Ce baiser... Lui faisait incroyablement du bien après sa soirée de merde. C'était tellement différent... D'Adrian ou de Sienna. Trop différent. Et le pire c'est qu'elle rajouta quelques caresses sur son torse et dans ses cheveux. Il frissonna et intensifia un peu le baiser juste avant qu'elle ne le brise. Il la dévora des yeux, avant de la regarder plus tristement. Elle... Avait les larmes aux yeux ? Nate ne voulait pas qu'elle pleure. Surtout pas. Il était justement là pour la dernière fois, plus qu'elle puisse être heureuse...

Parce que lui... Il divaguait trop. Il devenait un monstre destructeur. Pour lui et pour les autres par corrélation. Il ne pouvait pas rester dans sa vie alors qu'il ne savait même plus qui il était, ce qu'il devait être. Ni comment il devait être d'ailleurs. Jamais... Il ne pourrait rendre qui que ce soit heureux, et surtout pas elle tant qu'il n'aurait pas trouvé le moyen de corriger ce qu'il était. Même si pour ça il devrait sûrement devenir fou. N'était-il pas déjà entre de le devenir un peu ? À se jeter sur quelqu'un de cette façon ? À ne plus en avoir rien à foutre de rien ? Bref, il lui sourit un peu, tendrement, et caressa sa joue avant de lui faire un bisou sur le front.

"Ne pleure pas s'il te plait... On avait dit pas de larmes. Je veux que tu sois heureuse. Je... Je vais y aller maintenant. Merci d'avoir accepté de m'écouter."

Il lui adressa un dernier sourire triste avant de se lever et de tourner les talons sans conviction. Cette fois-ci il était temps de franchir cette porte. De ne plus jamais faire marche arrière. Il n'arriverait très certainement jamais à être heureux à présent, mais... Tant qu'elle avait une chance de l'être ça allait lui suffire. Et le voilà qui était devant la porte, posant sa main sur la poignée sans pour autant oser la baisser. C'était dur... Vraiment dur... Il crispa un peu sa main sur la poignée, repensant à ce que lui avait dit Jay plus tôt dans la soirée. Il regarda un peu dans le vague.

"Est-ce que... toi et Andrew... Vous êtes en couple ?"

(Invité)

You cannot escape

Pas de larmes... c'était ce qu'il avait dit... mais on savait tout les deux que ça finissait toujours comme ça entre nous... Que si ce n'était pas lui qui pleurait à la fin, c'était moi... Ou dans certain cas, nous deux... Parce que l'on se fait du mal l'un l'autre... Non... Parce que je nous fais du mal... Si seulement aimer pouvait être aussi facile que dans les contes de fées. Si seulement, je n'avais pas le sang de mon frère sur les mains... Si je n'avais pas le sien non plus... Il avait tenté de se suicider par ma faute. Alors non, ne pas pleurer n'était pas possible... Pas alors que je culpabilise comme ça, pas alors que je n'ai pas moyen de m'échapper, de fuir dans la drogue ou dans l'alcool... je n'ai rien pour fuir, je suis obligée d'être confrontée à ce que je suis, à subir ma conscience et ma culpabilité de plein fouet en plus de cette douleur qui me vrille de toute part, mais que j'essaie d'ignorer... Tout comme cette envie de drogue qui se fait de plus en plus présente... J'essaie de me concentrer sur lui, sur ses paroles, ne cherchant pas à cacher les larmes ni même à le retenir. Si elles viennent à couler, elles couleront, c'est tout.

Être heureuse ? Pourquoi il me dit cela... Pourquoi il me tourne le dos ? Pourquoi il s'éloigne ? Il me laisse ? Il m'abandonne ? Encore ? Pourquoi ? Pourquoi m'avoir embrasser si c'est pour partir maintenant ? Pourquoi me laisser encore ? Non, c'est vrai. Il joue avec moi, avec mes sentiments... Je panique... "Non !" Lançais-je alors qu'il pose sa main sur la poignée de la porte... Je replie mes jambes contre mon torse... C'est une position douloureuse, mais j'ai besoin de ça pour me rassurer, mes bras autour de mes jambes... J'ai mal... Mon flanc droit me tire, me lance... Ma respiration est saccadée, plus courte, plus rapide... Sous la douleur, sous l'angoisse de le voir m'abandonné pour de bon. J'ignore sa question étant incapable de répondre, étant incapable de gérer ma respiration...

(Invité)

Non ? Non à quoi ? A sa question à propos d'Andrew ou pour le faire qu'il essaye de partir ? Il ne savait pas s'il aurait la réponse un jour, il baissa les yeux. Il écouta les bruits de la respiration de Robin et sentit son coeur se serrer. Il ne pouvait pas... partir en la laissant comme ça. Il savait être un parfait connard, mais pas... pas pour ça. Pas pour elle, et surtout pas maintenant alors qu'il s'était promis de ne pas l'abandonner aux larmes. Sa main glissa lentement de la poignée, son bras ballant le long de son corps. Il ferma un peu les yeux, juste quelques secondes... avant de finalement tourner les talons et de s'approcher d'elle. Il se remit accroupi en face et l'entoura de ses bras.

"Hé... calme toi. Tout va bien... Robin... respire, calmement. Allez... Doucement..."

Il caressait doucement son dos pour essayer de l'apaiser. Il ne fallait pas qu'elle panique comme ça... il ne comprenait pas trop pourquoi elle paniquait en fait. Mais encore une fois il ne cherchait pas vraiment à comprendre parce que... dans son état psychologique actuel... il n'en aurait pas été capable. Il avait déjà du mal à se comprendre lui-même alors... quand c'est le bordel dans sa propre tête, difficile de faire le tri pour les autres. Et puis cette sensation d'être une coquille vide, de n'être plus qu'un immense réservoir de colère et d'aigreur... c'était terrible et pénible à la fois. Mais il la gardait contre lui, parce que sa gentillesse finissait toujours pas reprendre le dessus. Parce qu'il ne supportait vraiment pas... de la voir comme ça. Ça lui brisait le coeur. Ou du moins ce qu'il en restait.

"Je ne peux pas... rester dans ta vie. Je suis désolé... Je ne veux plus te voir comme ça, je veux te voir heureuse alors... je ne peux pas rester. Pas tant que... pas tant que je serais comme ça. Le problème c'est moi... alors je dois partir pour pouvoir te laisser respirer. Même si... ça me fait mal. Même si tu vas me manquer."

(Invité)

You cannot escape

Les larmes se sont mise à couler toutes seules au final, sillonnant mes joues, comme trop souvent ces derniers temps. Je ne le vois plus a travers mes larmes. Est-il encore là ? Non... Il a dû partir. Il en a plus rien à faire de moi. Il ne m'aime plus. Il me déteste. Il se moque de moi. Je panique. Parce qu'au final, je suis réellement seule, recroquevillée sur moi-même dans ses toilettes. J'ai peur. J'ai mal. Je souffre. Je pleure. J'ai l'impression d'étouffer. J'ai envie de hurler. De tout évacuer... Mais évacuer quoi ? Qu'est-ce que je peux dire ? Qu'est-ce que je peux hurler au monde ? Rien. Rien du tout, parce que ça ne ferait que me revenir en pleine gueule ensuite.

J'hoquette quand il me prend dans ses bras. Il est toujours-là. J'y crois pas. Je relâche mes jambes pour soulager un peu la douleur de mon flan et m'accrocher à lui, passant mes bras autour de son corps, de sa taille comme si ma vie en dépendait. Je m'agrippe à sa chemise, au risque de la froisser un peu trop alors que je continue d'avoir du mal à respirer, à pas réussir à me calmer malgré ses paroles, malgré sa présence, malgré ses caresses. J'essaie de me concentrée sur sa voix, sur ce qu'il me dit, pour me calmer, de lui obéir pour calmer ma respiration. Sauf que j'ai du mal, même si ça se calme un peu... Mais c'est de courte durée.

J'affirme ma prise sur lui, alors qu'il me dit vouloir partir pour de bon, me laisser, ce sentiment d'abandon, d'oppression également, augmentant, me faisant encore plus panique, ma respiration devant beaucoup plus rapidement, mon coeur palpitant, j'ai envie de hurler, de lui dire de rester, que je pourrais pas être heureuse sans lui, sauf que j'y arrive pas, quand mes lèvres s'écartent l'une de l'autre, aucun mot ne les franchit, juste un son incompréhensible. Une plainte de douleur. J'ai mal. J'ai peur. Je ne veux pas. J'ai besoin de lui. Il ne peut pas partir. Il doit rester. Je l'aime. Je souffre. Mon esprit est composé que de phrase toute simple, qui tourne en boucle, qui m’oppressent alors que je suis incapable de parler. J'ai envie de l'insulter, de le traiter de salaud, il ne peut pas me faire ça. Il ne peut pas me laisser. Il n'a pas le droit. Je l'aime. Je veux qu'il reste. Je veux qu'il m'aime. J'ai besoin de lui.

(Invité)

Elle était revenue s'agripper à lui comme si sa vie en dépendait. Il aurait tellement aimé... qu'elle fasse ça avant qu'il ne finisse par perdre le raison, et qu'il peine à la retrouver. Il aurait tellement voulu qu'elle fasse ça avait qu'il ne se perde, avant qu'il ne tente de se tuer et qu'il n'ait tué une partie de lui. Mais non, elle ne l'avait pas fait. Et maintenant il était paumé, complètement paumé, sans carte, sans boussole, sans même un putain de GPS pour lui indiquer la route à suivre, le chemin à parcourir pour pouvoir de nouveau apprécier un peu la vie. Et ses tentatives ratées se soldaient souvent par un échec. Trop souvent même... Il continuait ses caresses dans son dos alors qu'il sentait qu'elle se calmait à ses premières paroles. Mais la quiétude de son souffle ne fut que de courte durée.

Elle paniqua à nouveau, il resserra son étreinte autour d'elle malgré lui, contrastant avec son discours sur le fait qu'il allait devoir la laisser et partir. Mais, elle aussi... elle s'accrochait un peu plus à lui. Le coeur de Nate battait bien trop fort dans sa poitrine. Il était déchiré de devoir faire ce choix... mais... c'était comme ça. Il ne pouvait pas faire autrement. Et après tout... est-ce que ce n'était pas ce qu'elle avait toujours voulu ? Qu'il finisse par éloignait l'erreur qu'il était d'elle ? Il en avait enfin pris conscience, il avait enfin compris qu'il était le problème de Robin, et que pour solutionner tout ça, il devait partir même s'il allait très certainement se tuer encore un peu au fond. Elle poussa un cri de douleur qui lui fit mal par écho. Il serrait les dents en essayant de garder la tête froide, de ne pas céder. Mais c'était difficile... c'était difficile d'avoir la personne que l'on aime dans les bras... et de la voir dans cet état.

"Tu es avec Andrew et... c'est mieux comme ça. Il pourra mieux prendre soin de toi, mieux s'occuper de toi. Je... suis désolé. Pour tout..."

Après tout... il était un danger pour lui même et pour les autres, cet Andrew, aussi détestable soit-il pourrait certainement mieux la satisfaire que lui. Mieux la combler... Et ça... ça lui faisait mal de l'avouer, sa voix s'était d'ailleurs brisée dans un sanglot quand il eut fini de parler. Les larmes lui étaient montées aux yeux à son tour. Il retint un peu son souffle avant d'expirer lentement en fermant les yeux. Il ne fallait pas qu'il craque, ce n'était pas possible.

(Invité)

You cannot escape

Les lèvres ouvertes, j'essaie toujours de parler, de communiquer avec lui, mais aucun son compréhensible ne sort, il ne s'agit que de sanglot pour le moment. Des putains de sanglots douloureux alors qu'il me parle encore, qu'il me dit des putains de conneries. Comment est-ce qu'il peut croire que je suis avec Andrew ? Que je pourrais être bien avec quelqu'un d'autre que lui ? Si c'était le cas, je ne serais pas dans cet état parce qu'on n'est plus ensemble, parce qu'il n'a pas su me retenir quand il le fallait, parce que je n'arrives pas à me consoler dans les bras d'un autre... parce que j'ai trop peur de le perdre surtout. Il ne comprend pas. Non, il ne comprendra jamais ! M'a-t-il jamais compris même ? Je commence à en douter... Notre relation d'avant était-elle basée sur des incompréhensions ? Non... On parlait... On rigolait ensemble, on passait du temps tout les deux. On était bien. On était heureux. C'était loin du tableau chaotique que l'on offrait aujourd'hui. Un mauvais remake de Roméo et Juliette. Une histoire néfaste pour lui comme pour moi, mais aucun n'est réellement capable de tirer un trait sur l'autre, sinon, on ne serait pas là comme deux cons à chialer dans les toilettes de cette soirée. Heureusement qu'il n'y a que nous, qu'aucune fille ne rentre maintenant pour se remaquiller ou simplement aller à la toilette.

Je finis par le repousser, pour lui donner des tapes sur le torse, des coups trop faible pour pouvoir faire mal. Je n'ai pas de force, et si je venais à donner de vrai coup, je me ferais sûrement bien plus mal à moi qu'à lui. Je baisse la tête à nouveau. Pleurant. "Tu peux pas." finis-je par réussir à articuler alors que j'arrive à reprendre un peu ma respiration, à recouvrer un peu mon calme. "T'as pas le droit." Continuais-je alors. "Je te l'interdis." Comment lui dire de plein de façon qu'il ne pouvait pas partir... Mais le comprendrait-il ? Réaliserait-il qu'au final, je n'ai jamais voulu qu'il se détourne de moi réellement ? Que s'il venait à le faire, je n'aurais plus de réelle raison de me battre contre moi-même ? Non... Je ne me suis jamais battue contre ce que je suis... Sauf cette dernière semaine par obligation... Parce qu'on ne m'a pas laissé le choix...

Mes doigts s'agrippent à son t-shirt. le serrant, le froissant. Je tire dessus au risque de l’abîmé, pour que l'anglais revienne vers moi. Je le malmène un peu, comme on pourrait malmenée une poupée ou une peluche. Mais j'ai besoin de lui, comme une gamine qui a besoin de son doudou, un bébé de sa tétine. "Me tourne pas le dos." Lançais-je alors d'une voix trop aigue à cause des pleurs et de la peur. "Je serais jamais heureuse sans toi." Non, je ne réalise pas ce que je viens de dire. Je ne suis plus en état de réfléchir. J'ai mal. J'ai peur. Je subis juste mes émotions, cette crainte de le voir partir.

(Invité)

On aurait dit... Qu'il lui apprenait quelque chose de terrible. Elle devait pourtant s'y attendre non ? Elle avait tout fait pour le repousser, pour faire en sorte qu'il la déteste. Il l'avait poussé à bout, et maintenant... Il était mort. Il n'existait plus. Plus comme avant. Et quand les rôles s'inversaient... Elle se retrouvait dans cet état. Le blond n'y comprenait plus rien. C'était juste un supplice, elle... N'avait pas le droit de le retenir comme ça maintenant qu'il avait trouvé la force de faire de qu'elle souhaitait depuis le début de leur rupture. Elle n'avait pas le droit...

Il la laissait lui donner des tapes sans broncher. Il avait la tête basse et pleurait silencieusement. Elle n'avait pas le droit... Non... Elle était injuste. Il continuait de répéter ça dans sa tête. Et Andrew qu'est-ce qu'elle en faisait ? Elle était avec lui juste pour la forme ? Elle avait pas le droit. Les mots de Robin arrivaient à ses oreilles mais ne faisaient que le faire trembler un peu, de colère, de tristesse. Sa raison lui échappait un peu, comme souvent en ce moment. C'était ses émotions qui parlaient à sa place. Et il attrapa les poignets de la jeune femme pour la faire lâcher et la regarder avec un air sombre, ne lâchant pas sa prise sur ses bras.

"Tu te fous de la gueule du monde Robin. Tu es injuste. Je n'ai pas le droit de te laisser ? Tu me l'interdis ? Pourtant c'est ce que tu cherches depuis le début non ? Me repousser, faire en sorte que je ne t'approche plus. Tu te trimballes au bras d'un autre type, me repousse devant tout le monde et ensuite m'empêche de partir ? Qu'est-ce que tu veux Robin ? Il y a un jour où il va falloir que tu choisisses... Parce que je ne suis pas un jouet. Je ne suis pas ton jouet. Alors maintenant tu as un choix simple à faire. Une petite décision à prendre. Soit je reste, et on se remet ensemble et tu acceptes que je sois là pour toi... Soit on ne se remet pas ensemble et à ce moment là... Je n'ai aucune raison de rester."

Au delà de son sentiment d'être une erreur, il en avait assez. Un ultimatum... Ça faisait longtemps qu'il n'en avait pas posé à quelqu'un d'autre qu'à lui-même. Wait... Il n'en avait jamais posé à personne avant. Il ne lâcha pas ses poignets comme pour la forcer à lui répondre. Sa respiration était sifflante de colère. Son ton avait été piquant et froid. Il contenait avec beaucoup de mal la frustration, la confusion et la colère qui montaient en lui, ses doigts étaient d'ailleurs peut-être un peu trop serrés sur la peau de la blonde.

(Invité)

You cannot escape

Non, non il ne peut pas me faire ca, il ne peut pas m'obliger à choisir, pas maintenant, pas alors que tout part en vrille, que je peux plus boire, baisers et me droguer... Il ne peut pas me priver de lui en plus, de ses regards sur moi... Non il ne peut pas. Pas maintenant, pas ce soir ! Non c'est injuste...

Je le regarde paniquée parce que non je ne peux pas faire ce choix... Puis même, qu'importe mon choix, il a déjà choisi lui... Oui, il a déjà choisi, il sait ce qu'il veut et ce n'est plus moi, sinon il n'aurait pas voulu déjà partir par deux fois. Il ne veut plus de moi. C'est certain... Je le repousse, en essayant de me calmer alors que je tremble et pleure toujours. Je renifle, j'essaie de me calmer. Mais je ne dis pas un mot pour le moment me contentant de me recroqueviller sur moi-même. Parce que c'est au final le seul moyen que j'ai de fuir ce soir. Pas de drogue, ni d alcool hein? J'en ai envie... Plus que jamais... J'en ai besoin parce que le blond en face de moi est entrain de m'arracher le coeur, de le briser, le piétiner comme s'il s'agissait d'une vulgaire serpillière. C'est atroce. Horrible.

"Je ... Je peux pas."articulais je difficilement pour essayer de lui répondre, parce qu'au final de ma réaction jusque-là, il ne peut que penser que ne ne veux plus de lui, alors que je ne peux pas choisir, pas maintenant, j'ai besoin de temps... Pour aller mieux, pour oublier que je suis couverte de sang, pour faire mon deuil... Deuil que j'aurais déjà du faire... Mais que je ne peux pas, je n'y arrive pas, pas toute seule... La présence du vice-président winthrop m'aide pour cela... Je ne sais pas s'il le réalise lui-même mais je pense lui avoir dit lors de notre soirée de strip-strip-poker.

Je continue de pleurer, baissant maintenant la tête, je porte mes mains à Mons visage pour lui cacher mes larmes. "Pourquoi ? Pourquoi me demander de choisir alors que tu as déjà choisi? " le son de ma voix remporté par mes mains est assez étrange surtout mêlée à mes pleures. "Pars." De toute façon c'est ce que tu veux. Tu en as plus rien à faire de ce que je peux ressentir.

En fait, j'aimerai bouger, partir, mais j'ai trop mal, j'ai l'impression que si j'essaie de me lever, je m’écroulerais aussi sec sur le sol. Alors je ne bouge pas. Parce que je n'ai pas le choix... Et s'il part pour me laisser seule ici, je serais contrainte de lui demander de prévenir Andrew... Parce que je suis plus en état pour la soirée, parce qu'à cet instant précis tout ce que je veux, c'est rentré et retrouver ma chambre trop blanche d'hôpital.

(Invité)

Elle l'avait forcé à lâcher sa prise, et se fut à contrecœur qu'il le fit. Dans un sens, cette prise sur sa peau, sur ses poignets, c'était un peu son seul moyen d'être sûr d'avoir de l'emprise sur elle, de la forcer à lui répondre une bonne fois pour toute. Qu'il soit fixé. Même si... Même s'il savait que pour elle, il ne pouvait pas rester. Parce qu'aujourd'hui il ne pouvait rien apporter de bon à qui que ce soit. Parce qu'il était... Une erreur. Qu'il ne méritait pas sa place ici, qu'il ne l'avait jamais méritée et qu'il ferait mieux de se faire oublier du monde... Alors qu'il faisait tout l'inverse.

Il la regardait se prostrer, et dire qu'elle ne pouvait pas. Il aurait du s'en douter. Mais au moins elle avait son ultimatum. C'était à elle de choisir. Alors il attendit encore, la regardant pleurer avec un air un peu vide. Il avait plus la force là... Même s'il voulait la consoler... Il n'avait plus la force. Surtout que l'issue de la discussion était toute trouvée. Elle lui annonça qu'il avait déjà choisi, avant de lui dire de partir. Il laissa ses yeux bleus la fixer longuement, avant de pousser un soupir.

"Je n'ai pas choisi. Tu m'imposes tes choix. Et ça... Depuis le début. Aujourd'hui, je vais le respecter, une fois de plus. Mais retiens bien que CR sera la dernière."

Il se leva lentement une nouvelle fois, tourna les talons et marcha vers la porte. Il s'arrêta devant, et regarda un peu le sol avant de relever les yeux et de tourner un peu la tête pour pouvoir s'adresser à elle. Il avait encore ine chose à lui dire. Elle allait encore l'interpréter de travers, mais tant pis. Il en avait assez de lutter. Il avait sa névrose à combattre, il n'avait pas besoin de celle de Robin en prime. Dommage.

"Je te souhaite... Bien du courage pour réussir à trouver quelqu'un qui t'aimera au même point que moi. Au revoir Robin."

Et cette fois, sa main actionna la poignée, il ouvrit la porte et sortit. Il la ferma derrière lui. Nate resta debout devant, regardant dans le vague avant de poser une main sur ses yeux. Il ne bougea pas, il n'avait pas le courage. Les émotions qu'il avait refoulées commençaient à refaire surface. Et ça faisait mal... Très mal...

(Invité)

(Contenu sponsorisé)