KENYA ❖ Monsieur sainte Nitouche prend moi par la taille

Il avait la tête un peu ailleurs ? Pas si ailleurs que ça ou alors ce n'était pas tourné vers moi, nous, parce que sinon il m'aurait donné des nouvelles. Moi ? J'ai passé une excellente journée, j'ai retrouvé des amis que je me suis fait la dernière fois sur le shooting de ta mère ils m'ont fait découvrir New York lui n'avait jamais pris le temps de le faire après tout. Alessia mangeait, elle en mettait partout. Je l'aidais un peu, baissant le regard vers elle de temps en temps pour empêcher la pizza de tomber sur elle, mais bien dans sa bouche, d'ailleurs, je la lui tenais, pour plus de sécurité, elle n'avait juste qu'à mordre dedans, si ce n'était pas mâcher le travail ça ? Cependant, la question de Kenny vint me surprendre. Je tenais le bout de pizza un peu éloigné de la bouche d'Alessia et bien entendu elle se mit à chouiner alors rapidement je la lui redonnais Non je n'ai pas du tout pensé à ça, parce que la dernière fois tu n'es pas parti comme un voleur sans rien dire, tu m'as quitté en face dis-je en levant les yeux vers lui, pour le regarder droit dans les yeux Pourquoi tu y as pensé ?

Je préférais ne pas rebondir sur le passage de ses amis, j'étais content pour elle parce que je savais que m'attendre ou faire du shopping n'était pas vraiment une activité à plein temps, c'était bien un moment mais on s'en lassait vite surtout une femme comme Anastasiya qui pouvait acheter tout directement. Je continuais de manger seulement la question qui sortait de ma bouche était sincère, je savais pas ce qu'elle avait pensée sur l'instant quand elle m'avait dit de réfléchis, je m'étais d'ailleurs senti comme un enfant enfin c'était pas la question. "Non." Dis-je en la regardant aussi droit dans les yeux. "J'ai eu peur que tu le penses." Je cessais de manger, la discussion devenait sérieuse. "J'ai réfléchis." Avouais-je enfin. "J'aurais pas du te parler comme ça et j'en suis désolé, je t'ai réduis à l'état d'un chien pratiquement, c'était petit de ma part." Je me réduisais totalement, je le faisais pas autant d'habitude même le mot désolé avait du mal à sortir de ma bouche seulement quand je reconnaissais mes tords, je le faisais. "Mais ta réaction… tes avances n'ont pas été très sympa. Je n'ai pas aimé, c'est étrange surtout que j'ai toujours voulu que tu fasses ce genre de chose mais je m'en rend compte que je suis pas le genre de mec à vouloir qu'on se plote devant nos amis puis le bébé d'Emily… ça m'a achevé." Avouais-je en baissant quelques secondes la tête mais je la redressais bien rapidement pour faire face. "Tu t'imagines, Priape m'a dit qu'ils essayaient depuis 2 semaines, on essaye depuis 4 nous et il se passe strictement rien."

Non, je n'avais strictement pas pensé à ça. Je ne comprenais pas d'ailleurs pourquoi j'aurais dû être amené à penser ça d'ailleurs. J'arquais un sourcil en le regardant, est-ce que je devais avoir peur qu'il me quitte à chaque fois qu'on se dispute ? Parce que si c'était le cas, autant qu'on mette fin à notre histoire maintenant. Ce n'était pas une vie. Sauf qu'il venait me confirmer que non, il avait juste eu peur que je le pense. Alessia s'endormait contre moi, j'essuyais sa bouche, alors que je la posais un peu mieux contre moi ses jambes sur les miennes et sa tête qui se reposait contre ma poitrine. Puis son père, venait me dire qu'il avait réfléchis. Amen, enfin ! Je l'écoutais et j'hochais la tête comme pour dire, ouai, c'était petit, ouai, t'as été con et là, venait le mais. Je levais les yeux au ciel, en riant un peu. C'était plus un rire ironique sur le coup mais ... mais ... mais, y'a toujours un mais dans l'histoire dis-je doucement, pour moi même d'ailleurs. Qu'on se pelote devant nos amis, c'est un bien grand mot Je t'en pris Kenny, c'était pas devant eux à proprement parlé, j'ai manqué de respect à personne oui parce que je n'avais toujours pas compris ça mais j'ai compris, je ferais plus ce genre de chose même si j'avais encore des choses à améliorer n'est ce pas ?! . Sauf qu'ensuite, il venait me parler du bébé Aaaaaaaah dis-je en me posant bien contre ma chaise on y est ... il est là le problème, le bébé. je passais une main sur mon visage, épuisé Priape n'a pas eu le même chemin que toi, n'a pas eu les mêmes embûches que toi dans la vie, faut que t'arrives à te faire à l'idée que pour nous ça va être compliqué, que ça va prendre du temps, puis quoi, elle est tombé enceinte en deux moi, ils sont tombés à la bonne période dis-je en haussant une épaule Avec les bouquins que tu m'as acheté sur l'ovulation tu devrais savoir que ça marche qu'à cette période là et je te rappelle, que j'étais dans ma période hier, alors ça doit faire quoi, mon 4ème jour d'ovulation donc concrètement ça fait même pas une semaine qu'on essaye réellement lui dis-je en haussant une épaule mais si tu prends autant la tête sur le sujet, si t'es aussi stressé, c'est certain qu'on aura encore moins de chance, on dirait que tu veux gagner une course ..

"C'est pas une question de ne pas le faire ou non, j'aime que tu me fasses des avances mais quand on est nous deux, devant la télé ou même au restaurant, pas avec nos amis." Je secouais la tête jusqu'à avouer le fond du problème. Le bébé. Priape et Emily était un peu le genre de couple qui nous mettait la haine parce qu'ils avaient tout et tout de suite, je peux pas dire que j'étais jaloux parce que notre relation entre Anya et moi était beaucoup plus passionné et amoureuse que mes amis mais ça me rendait triste de ne pas arriver. J'écoutais ma femme, attentivement, hochant la tête à ses mots, je prenais toutes les informations, concernées. "Je stresse encore plus parce que…" Je soupirais. "En presque un mois tu n'as jamais fais de test d'ovulation, tu t'es mise à lire les livres que je t'avais acheté après plus de deux semaines d'essais, tu as beau me dire que ce n'est pas grave si on y arrive pas, j'y crois pas parce que pour moi c'est grave." Avouais-je en regardant Alessia dormir. "Regarde là, regarde comment tu as été tout à l'heure avec elle, elle qui ne voulait pas se décrocher de toi comme si sa vie en dépendait, elle qui s'endort contre toi parce qu'elle se sent en sécurité, qu'elle t'aime, tout ça je veux pouvoir te le donner une seconde fois." Je me levais de ma chaise, posé en face d'elle je me mettais finalement à ses cotés. "Je suis stressé et je le resterais mais c'est pas une course que je fais, c'est juste que… depuis la mort du premier bébé." Outch j'en avais jamais reparlé et le fait de le faire me tuais un peu. "Bien j'ai toujours voulu un garçon comme toi tu en veux un. Je suis content d'Alessia je dis pas le contraire mais j'aimerais bien avoir un mini moi aussi comme toi tu l'as, j'aimerais que tu connaisses la sensation que je connais en te voyant avec Alessia. Vous êtes mes petites femmes, je te vois en elle, l'amour sera différent si on a un petit garçon parce que tu me verras en lui comme moi je suis le papa qui cède tout, tout simplement parce que je suis pas fichu de résister à la grande version, la petite à raison aussi de moi." J'espérais que mes mots n'était pas maladroit mais ils étaient sincère, je voulais qu'Anya rentre à la maison en se disant; je retrouve ma fille et mes deux hommes.

Je savais qu'il y avait quelque chose de plus profond, que ce n'était pas mon attitude, parce que Kenny restait Kenny, un homme qui aime qu'on lui fasse des avances, un homme qui aime que JE lui fasse des avances. Il me l'avait déjà dit à de nombreuses reprises et c'était même plaint à une sexologue quant à ce sujet. Ici, le soucis était que Priape et Emily avait réussi à faire un bébé avant nous. Lui qui voulait tant me voir enceinte, n'arrivait pas à planter sa graine - c'est si joliment dit - Je l'écoutais me dire qu'il avait la pression, que pour lui, le fait de ne pas me donner un second enfant était quelque chose de grave. Il me parlait d'Alessia qui dormait contre moi finalement, je baissais les yeux en caressant ses cheveux tendrement, avant de les lever de nouveau sur mon mari en haussant une épaule. J'en ai fait un parce que j'ai commencé à lire les livres que tu avais acheté, je m'ennuyais alors, j'ai feuillerais tout ça, finalement, je connais pas mon corps par coeur, je ne me suis jamais posé autant de question sur le sujet alors pour comprendre, j'ai commencé à vouloir savoir qu'elle était ma période d'ovulation, ni plus ni moins... avouais-je en plongeant mon regard dans le sien, pour ne plus le lâcher lorsqu'il venait à mes côtés. Il se laissait aller à des confidences, me reparlant du bébé que nous avions fait sans le vouloir, du garçon qui aurait dû être avec nous. Kenny.... ce premier bébé, nous n'étions pas prêt à le recevoir, il faut que tu tires un trait dessus... en tout cas moi à l'époque, je n'étais pas prête et je n'en voulais pas. Regardes, ce n'est pas pour rien si dans ce temps là, j'avais fait un déni ... il faut que tu arrêtes d'y penser. je posais ma main sur sa cuisse innocemment cette fois ci, c'était plus un geste de réconfort qu'autre chose. Je la connaîtrais cette sensation Kenny, mais quand le moment sera venu. Si on doit prendre du temps pour le faire on en prendra, tu me parles de Priape et Emily qui vont vite mais regarde, c'est pas pour être méchante ou quoique se soit, mais nous on a la chance qu'Alessia soit en excellente santé est-ce que c'est le cas de leur petit garçon ? Je préfère prendre mon temps pour que notre enfant soit plein de vie que ça nous tombe d'un coup dessus et qu'il y est un problème au fond, je savais que ça n'avait rien à voir, mais j'espérais que Kenny puisse se calmer à ce sujet en écoutant cet argument qui n'était pas idiot non plus. Je vais aller la coucher puis après on peut se poser sur le canapé et tu me raconteras ta journée je serrais un peu sa cuisse, un geste tendre, puis je me levais de ma chaise pour aller coucher Alessia qui ne se réveillait même pas. Elle dormait profondément. Quelques minutes plus tard, je revenais dans la pièce à vivre pour trouver Kenny sur le canapé, il avait débarrasser la table, amenant nos assiettes de pizza sur la petite table du salon avec deux verres de vins pour que nous puissions nos poser tranquillement. Elle s'est même pas réveillée, ta mère l'a surement épuisée dis-je en riant doucement, me laissant tomber contre le dos du canapé en prenant une gorgée de vin blanc.

Le coup des livres c'était pour ça, je comprenais mieux, la pression redescendait un peu sans que je m'en rende compte, la preuve je me livrais, je parlais de tout ce qui me tracassait du premier bébé notamment, je n'avais jamais vraiment fait le deuil. Anya se sentait pas prête à l'époque, je m'en souviens encore des fois ou une femme enceinte aurait touchée son ventre par amour et qu'elle faisait comme si de rien était, je comparais entre les quelques semaines de la première grossesse et celle de notre fille ça n'avait rien à voir. "Tu as raison." Clairement elle venait de me faire comprendre que oui, il valait mieux que notre enfant soi en bonne santé comme Alessia plutôt que d'enchainer les bébés comme Priape et Emily. "D'accord." Je me penchais vers la petite pour lui faire un bisou tout en gardant la main de ma femme dans la mienne, j'avais du mal à la lâcher, je posais mes yeux dessus pour finalement me résigner en lui donnant un petit sourire désolé parce que je la retardais. Tandis que les filles partaient, je rangeais la table, posant le tout sur la petite devant la télé, tout avait l'air un peu de s'arranger mais je m'en voulais quand même si je n'avais pas gardé tout pour moi, j'aurais pu éviter cette journée, cette dispute. "Surement regarde." Je me penchais pour attraper mon téléphone sur la table basse. "Tu sais qu'on lui a dit pas de photo de mannequin en studio, du coup elle a trouvée la parade." Je lui montrais, notre fille était parfaite sur les photos, son visage était fin et délicat. "Elle a fait dans son bureau avec son appareil photo." Je levais les yeux au ciel mais devant autant de beauté, je pouvais pas en vouloir à ma mère surtout que les yeux d'Alessia était perçant, que ses cheveux blonds étaient parfait, je fondais notre bébé était parfait.

Je revenais pour me poser dans le salon, sur le canapé avec Kenny. Je posais un pied sur le canapé, le genoux contre ma poitrine, tandis que je pliais l'autre, allongé sur le canapé. J'attrapais une part de pizza afin d'en mordre un bout tout en parlant d'Alessia à Kenny. Il me montrait les photos que sa mère avait faite de notre fille, dans son bureau et non dans le studio ou moi-même j'avais pu faire mes preuves. Je riais d'ailleurs en écoutant la parade qu'elle avait trouvé. Oui, faut dire qu'elle avait été intelligente sur le coup. Qu'est ce qu'elle est belle dis-je en prenant le téléphone de mon mari pour voir les photos d'un peu plus prêt T'as vu celle-ci, la tête qu'elle fait là, apparemment, elle en avait un peu marre, à moins que se soit à cause du petit béret que ma très chère belle mère lui avait mit sur la tête qui la dérangeait. c'est fou les yeux qu'elle a m'exclamais-je devant une certaine photo qui les faisait particulièrement bien ressortir. Je mordais de nouveau dans ma pizza, prenant une gorgée de vin en même temps. Moi aussi j'ai fait pas mal de photo aujourd'hui autour de New York, d'ailleurs c'est au studio de ta mère que j'ai rencontré Constance et les deux photographes

"Celle-là elle te ressemble tellement là." Elle faisait la moue boudeuse, pas contente alors oui j'avais trouvée le moyen de charrier ma femme avec ce cliché, je rigolais même tandis qu'elle faisait défiler les photos jusqu'à m'avouer qu'elle aussi avait fait des photos. "Oui je t'ai vu en bas de mon studio, au café." Dis-je en prenant mon bout de pizza. "Il est plutôt pas mal le grand brun." Jalousie? Oui j'essayais de le cacher mais je le faisais très mal, je passais même ma main dans mes cheveux tellement j'étais en pleine crise de possessivité mais je me maitrisais, ça se voyait, je sautais pas sur la tête d'Anastasiya parce que j'avais confiance en elle. "Tu les as les photos? J'ai envie de les voir." Anya était une très belle femme, la plus belle que je connaisse, elle était tout, elle représentait la beauté, l'intelligence, l'indépendance que je m'étonnais pas qu'on la prenne en photo, en fait lui refuser un shooting serait limite un crime.

En bas de ton studio ? en fait, je n'avais aucune notion des rues, aucune notion des arrondissements. En fait, je n'avais pas vraiment de repaires à New York. Cette ville si immense soit-elle me paraissait toujours aussi inconnue. Il me parlait du grand brun. Je tournais la tête vers lui, haussant juste une épaule, je n'allais pas répondre, parce que ce n'était pas nécessaire, il savait bien que je ne l'avais pas trompé, que je n'avais rien fait de mal, mais je n'allais pas non plus dire que cet homme n'était pas un bel homme, parce que c'était le cas (aa) mais je n'avais pas envie de me disputer, parce que bien que je puisse reconnaître la beauté d'un autre homme, le plus beau restait à mes yeux mon mari. Kenny me demandait de lui montrer les photos. Je laissais tomber ma tête contre le dos du canapé, pour finalement la tourner vers lui, le verre de vin contre mes lèvres C'était pas vraiment un shooting tu sais, enfin c'est pas pareil que pour ta mère non là c'était plus l'instant du moment, ce n'était pas des poses comme j'avais pu faire pour sa mère, cependant, elle restait très belle, elle restait amusante et mémorable. Je gardais un très bon souvenir de cette journée. Voyant son regard, j'attrapais mon sac, pour lui donner les Polaroïds afin qu'il puisse voir ma journée

"Ouais juste en bas, je t'ai vu." Elle avait l'air surprise mais pas dérangé, je sais qu'elle n'avait rien à se reprocher mais je balançais quand même la phrase sur le fait que l'un des deux mecs était beau? Quoi j'étais jaloux, je l'assumais parfaitement alors quand Anastasiya se décidait à me montrer les photos je craignais de la voir avec elle mais rien. Je découvrais son amie Constante, sourire, rire, elles étaient belles ensembles mais Anya l'éclipsait totalement puis il y avait cette photo à central park, Anya qui était parfaite à mes yeux, je lâchais même le reste des photos sur mes genoux pour la tenir entre mes deux mains. "Tu es... waha... je..." bredouillais-je sans faire des paroles compréhensibles. Mes yeux brillaient, je souriais même, ma réaction était pas du tout exagéré comme on pouvait le croire quand on me voyait, non elle était sincère. "Je peux la garder?" Je tournais la tête vers elle, demander sa permission pour garder cette photo pouvait sembler bizarre mais je la voulais, je voulais cet instant ou elle était parfaite, elle me charmait totalement, j'avais pris aussi pas mal de cliché d'elle mais celui-là il y avait une sorte de magie.