KENYA ❖ Monsieur sainte Nitouche prend moi par la taille

Okay, ça c'est un bon réveil. Un réveil en sursaut, mais quel sursaut. J'avais encore la tête dans les nuages, je me sentais tellement bien en cet instant que je refermais les yeux jusqu'à exploser. Coucou toi ... répondais-je avec quelques secondes de retard. Lorsque j'ouvrais les yeux, il était juste au dessus de moi. Ses yeux verts, dans les miens, je souriais en posant mes deux mains sur ses joues, avec une douceur effarante. Ses lèvres se posaient sur les miennes, je répondais à son baiser avec autant de douceur et de délicatesse que possible, tout en fermant les paupières. Oui, très bien, mais je dois avouer que j'ai adorer me réveiller aussi en gros, j'ai aimé ce que tu m'as fait. Son corps se posait contre le mien, ses mains glissaient sur mon corps dans des vas et viens incessants. Je posais mes mains sur ses épaules, descendant contre son dos pour qu'il s'appuie un peu plus contre moi. et ... toi ... t'as ... bien ... dormi ? lui demandais-je avec une petite voix, ma phrase étant entrecoupé par des baisers que je déposais contre sa peau. Tu dois aller travailler aujourd'hui ?

J'aimais cet instant, sa petite voix, tout d'elle quand elle posait ses mains sur mes épaules pour que je me laisse plus aller contre elle, son regard et ses gestes que dire d'eux, ils étaient si doux, sa paume était comme recouverte de velours. "Tant mieux parce que j'aime bien te réveiller comme ça." Je souriais doucement, ma main remontait doucement vers son visage pour caresser ses cheveux blonds qui tombaient sur son visage. "Oui j'ai bien dormi." Je frissonnais violemment sous ses baisers, c'était mignon tout ça, juste elle et moi. "Non je bosse pas, je suis libre alors si tu veux de moi aujourd'hui, je suis tout à toi." Je déposais un petit baiser sur son nez, sur la base de sa mâchoire remontant doucement vers ses lèvres au début je pensais la taquiner en me retirant rapidement quand elle s'approchait pour un baiser seulement je ne résistais pas, mes lèvres l'embrassaient avec douceur. Ce matin j'étais d'une humeur câline, c'était rare, d'habitude je fonçais sur Anya pour un gros câlin mais là je voulais juste qu'on prenne le temps de s'embrasser, de se toucher, je me sentais un peu honteux de l'avouer alors à la fin du baiser, je glissais ma tête dans son cou en me posant sur un coté du matelas, mon bras libre étalé sur son ventre que je caressais du bout des doigts. "Je me sens nul." Avouais-je à Anya. "J'aime bien quand on se fait des câlins comme ça, sans être trop entreprenant enfin…" Je riais, c'était ridicule, je venais de lui faire quelque chose qui était plus que des avances.

Sa main contre mon visage, me faisait frémir, c'était d'une douceur incomparable. Puis, ses doigts venaient s'entremêler à mes cheveux, je regardais son geste, avec un petit sourire au coin des lèvres, alors que j'inspirais profondément, je n'étais pas encore totalement remise de ce qu'il m'avait fait. Kenny ne travaillait pas aujourd'hui, c'était un bon point pour moi, pour nous, j'avais envie de passer ma journée avec lui Je sais pas trop si j'ai envie de rester coincé avec mon mari incroyablement sexy aujourd'hui... c'est vraiment difficile comme choix je faisais légèrement la moue, en faisant mine de peser le pour et le contre, mais mes mains qui le serrer davantage contre moi, répondait déjà à ma question Je crois que je vais rester avec toi, qu'est ce que tu ferais sans moi ... je me sacrifie j'haussais une épaule, comme résigné. Ses baisers me faisait vraiment frissonner, je le laissais faire, en poussant des petits "huuum" de contentement, c'était assez rare qu'on prenne le temps de se donner des réveils aussi doux. Ses lèvres venaient prendre les miennes à nouveau. Ma tête se surélevait légèrement pour profiter jusqu'au bout de ce baiser. encore lui dis-je en tentant d'attraper ses lèvres à nouveau et j'y arrivais. Je souriais contre ses lèvres, ma main remontait contre sa tête pour laisser mes doigts fourrager dans ses cheveux brun. Sauf qu'il se laissait tomber sur le côté bien trop rapidement à mon goût, heureusement que sa main était toujours contre moi, caressant mon ventre du bout des doigts. Tu sens la menthe .. dis-je en passant ma langue sur mes lèvres, après le baiser, c'était assez étrange, ne venait-il pas de se réveiller ? Pourquoi ? pourquoi me disait-il qu'il se sentait nul ? Je ne comprenais pas vraiment, jusqu'à ce qu'il me dise qu'il aimait qu'on se fasse des câlins sans être entreprenant ... Okay. Ah parce que ce que tu viens de faire, ce n'est pas être entreprenant ? lui demandais-je en riant un peu. Parce que c'était de belles avances quand même je passais mon pouce sur ses lèvres d'ailleurs. mais d'après ce que tu viens de me dire, tu serais contre mes avances ... c'est dommage, j'en avais vraiment envie dis-je en laissant ma main glisser sous le drap, pour effleurer son bien le plus précieux tandis que je me mordillais la lèvre inférieure .

"Un choix cornélien." Je secouais la tête faussement convaincu, amoureux, doux, je passais mes mains contre elle, je la contemplais amoureusement alors que mon nez se frottait contre le sien. Rapidement après un autre baiser, je me laissais aller sur le coté en avouant ce que je ressentais, je me sentais honteux, honteux de dire ça à haute voix. "Parce que tu as la vision de moi différente, tu… je sais pas tu me vois comment étant un homme qui aime tout le temps ça alors que parfois ça me convient aussi." C'est vrai, devant la télé par exemple, le soir avant d'aller dormir prendre quelques minutes pour nous, pour des gestes tendres ça me plaisait énormément seulement à ce qu'elle disait, je joignais mon rire au sien. "Si." Riais-je en déposant un baiser à coté du suçon que je lui avais fais hier. "Exact de belles avances pour toi comme pour moi, j'aime bien te faire ça." Là aussi une révélation, je souriais tendrement, son pouce contre mes lèvres, ses yeux posés dans les miens c'est surtout sa voix sensuelle qui me faisait ramener les pieds sur terre. "Ah…" Je frissonnais en la regardant chaudement tout d'un coup. "Tu sais parfois je sais pas très bien ce que je dis, je le pensais pas ce que je disais tout à l'heure." Je ramais pour me rattraper mais que voulez-vous je le faisais quand même, la seconde suivante, je me glissais au dessus d'elle en l'embrassant langoureusement. "Ta main." Murmurais-je en coupant notre baiser, je réclamais oui moi j'osais réclamer qu'elle laisse sa main là, je le faisais pas d'habitude, je me contentais de laisser ma femme libre de ses mouvements seulement là j'en mourrais d'envie. "Attend, il est quelle heure?" Je prenais mon téléphone pour regarder, Alessia était réglée comme une horloge, Anya le savait parfaitement, moi aussi. "Dix minutes avant qu'elle se réveille." Je soupirais en posant sur le coté, blasé, c'était faisable seulement je voulais pas qu'elle se dise qu'on faisait ça vite fait, même après plus de deux ans de relation je voulais qu'elle ne pense pas ça de moi.

Ses lèvres sur ma gorge, je pouvais aisément sentir que juste à côté, j'avais encore cette marque qu'il m'avait faite hier. Pourquoi t'aimes bien ? en fait, j'étais juste curieuse de savoir ce qu'il aimait me faire et pourquoi, ce que ça lui procurait comme sensation, peut être comme pour comparer, ce que moi ça me faisait lorsque je lui faisais ce genre de chose, mais adapté. Mon pouce s'était d'ailleurs posé contre ses lèvres lorsque je lui avais demandé, comme pour me rappeler de l'endroit de ces dernières. Ah oui tu le pensais pas ? lui demandais-je en laissant ma main juste au dessus, sauf que je fus assez surprise de ses mouvements plutôt vifs, d'ailleurs, je lâchais même un petit cri puis un rire que je tentais de camoufler contre ma main. T'es fou dis-je durant une petite pause de notre baiser afin que nous puissions reprendre notre respiration. Tu veux que je la remette ? Oh, oui c'était clairement ce qu'il me demandait de faire, puis il me l'avait fait comprendre. Sauf qu'il arrêtait tout en regardant l'heure. Monsieur s'était laissé tombé sur le côté, pour me confirmer que notre fille allait bientôt se réveiller, je regardais moi aussi son téléphone en haussant les épaules, joueuses, puisque je me posais juste au dessus de lui en aillant remonter le drap sur nos corps. et alors ? je caressais son torse de mon index, en me mordillant la lèvre. t'as qu'à ... mes lèvres se posaient sur son oreille que j'emprisonnais entre mes dents Appelles ta mère le suppliais-je presque en cette seconde. dis lui qu'elle vienne la chercher, qu'on est malade, ou qu'on se sent pas bien, je m'en fou, mais laisse nous notre matinée, ou même notre journée et cette fois ci, mes lèvres étaient contre sa gorge, puis son torse, alors que l'instant d'après j'étais déjà entrain de m'occuper de son petit point sensible sur son torse.

Je lui avais pas dis pourquoi, je sais pas vraiment les raisons, je savais juste que lui faire plaisir me plaisait puis il y avait un truc dans ce genre de geste qui me rendait fou. Heureusement, on ne s'y attardait pas, comme nos câlins d'ailleurs, quand j'ai vu l'heure, j'ai rapidement déchanté, Alessia avait un réveil dans la tête, elle savait en plus se réveiller quand il le fallait pas ou alors pleurer, du coup nous deux, notre petit projet tombait à l'eau. En fait je préférais l'avorter, si ça tournait mal, Anya comme moi on serait d'une humeur massacrante mais ma femme n'avait pas l'air si d'accord avec ça. "Et alors bien si elle arrive, on coupe tout." Dis-je en la laissant faire. Je sais pas qui me l'avait changé mais une chose est sure j'adorais ça, la voir si entreprenante me rendait fou tandis qu'elle attrapait mon lob d'oreille. "Pardon?" Je poussais un peu Anya. "Bébé si tu me fais des avances me dit pas ça sensuellement à l'oreille. Surtout pas." Non ça me dégoutait un peu, en fait énormément. "Mais ouais je vais l'appeler." Je prenais mon téléphone, je composais même pas le numéro, il était en favori, la personne après ma femme et le boulot que j'appelais le plus souvent c'était bien elle. Au téléphone, je glissais ma main contre le dos de ma femme, je pensais qu'elle allait se calmer mais vu ce qu'elle faisait, je devinais rapidement que pour moi la conversation allait être plus compliqué. Sa prise sur mon téton me faisait tousser pour éviter de pousser un râlement de plaisir, dès que je captais les yeux de ma femme, je secouais la tête en mode cesse de me mettre dans la merde mais en vain, Anya était une femme décidée, encore plus quand elle partait plus bas. "Mais non. Ma…" J'avais du mal à respirer. "J'ai pas du mal à respirer, c'est juste que…" Merde quoi. "Pas la peine de venir prendre soin… de nous." Je fermais les yeux, ma respiration s'accélérait de plus en plus et je pensais que j'allais partir alors je plongeais ma main sous le drap pour faire remonter mon épouse. "Ok à tout de suite." Je raccrochais. "Bébé on a une heure avant qu'elle arrive."

J'étais décidé, vraiment. J'en avais envie. Je voulais lui faire plaisir et me faire plaisir aussi. Parce que si lui aimait ça, moi aussi ça me procurait certaine sensation. Sentir et voir son torse se soulever, sa respiration s'accélérer au point qu'il n'arrive plus à me parler, au point qu'il est dû mal à respirer, mais aussi ses mains se poser sur moi, son regard, son petit sourire sur ses lèvres, satisfait. Je l'entendais parler avec difficulté, ça me faisait sourire d'ailleurs, je le titillais un peu, pour l'embêter, mais aussi pour lui faire plaisir, sauf que sa main venait un peu tout gâcher. C'est limite s'il ne me l'avait pas mis dans l'oeil. Je fronçais les sourcils, il me faisait remonter alors qu'il terminait avec sa mère. Je le prenais mal, sincèrement, depuis hier, j'avais juste l'impression que moi, je ne pouvais pas lui faire plaisir, lui seul s'accorder ce privilège. Finalement, je me posais sur le bout du matelas pour fermer les boutons de sa chemise que je portais encore, bien que depuis mon réveil, elle ne soit pas vraiment bien mise. Okay fut ma seule réponse d'ailleurs. Si hier je l'avais mal pris, que je lui en avais parler, je n'allais pas le faire tous les jours, il comprendrait certainement. Je me levais pour aller dans la cuisine, préparer le café. Alessia ne se réveillait pas finalement. Je soupirais un peu vraiment agacé, s'il m'avait réveillé avec une douceur incomparable me mettant d'une humeur jovial, là il m'avait mit un coup dans le moral. L'oeil un peu rouge à cause du doigt qu'il m'avait mit dedans, je me le frottait en prenant les tasses.

Okay? Juste ça? Je la regardais partir sans vraiment saisir. "Bébé?" je me levais en enfilant de nouveau mon boxer, je manquais de tomber sur le lit de nouveau tellement je l'avais enfilé à une vitesse folle. "Qu'est-ce qui a? Je pensais qu'on continuerait." Bien sur que je le voulais, je voulais juste qu'on profite tous les deux sans que je sois sur le carreau, pour le coup je pigeais pas du tout sa réaction. "Allez reviens au lit." Je prenais sa main dans la mienne, je tirais un peu dessus avant de la bloquer contre mon torse. "Ou ici…" Je la poussais au bout du comptoir, vraiment je saisissais absolument pas sa réaction, je lui avais fais mal? Possible, je m'en rendais pas compte peut-être que dans mes mots aussi je l'avais blessé. Je sourcillais à plusieurs reprises perdu dans mes pensées quand je la voyais là sans vraiment être présente, qu'est-ce qui clochait?

Vraiment, c'était agaçant.Pourquoi à chaque fois me repoussait-il ? C'était vraiment laçant et au final, je me demandais s'il y avait quelque chose qui clochait. Peut-être que je n'étais pas doué, peut être que je ne lui faisais pas plaisir. Alors bien rapidement, je boutonnais les boutons de la chemise pour partir faire nos cafés. Au moins j'étais douée pour ça, ou peut être qu'il ne le voudrait pas ça aussi. Je l'entendais me parler, mais je ne répondais pas, c'est qu'il était bien trop absorbé par ses sentiments à lui pour ne pas voir ce qu'il n'allait pas pourtant nous avions eu une certaine conversation hier. Surement ne m'avait-il pas écouté. Ou bien, c'était entré par une oreille pour en sortir par l'autre. Il me prenait la main alors que j'allais mettre la capsule dans la machine à café, je le laissais faire, mais lorsque j'étais face à lui, je ne répondais pas à ses gestes. Non. J'étais contre le bout du comptoir, je levais le visage vers lui en posant mes mains sur son torse pour le repousser doucement, sans virulence. Tu te fous de moi ? je levais mon regard vers lui, l'oeil légèrement rouge à présent, mais ce n'était pas ça qui me dérangeait le plus, mettre un doigt dans l'oeil à quelqu'un c'est quelque chose d'assez anodin et pas grave J'en ai marre que tu me repousses, vraiment Kenny ! Y'a un soucis ? Je fais mal les choses ? T'aimes pas ? lui demandais-je en croisant les bras contre ma poitrine. Deux fois hier, puis ce matin , je me pose des questions

La virulence de ses mots me surprenait. "Ah c'est ton œil, j'ai pas vu que je t'avais fais mal." Je secouais la tête, mal à l'aise, je voulais pas faire ça enfin c'était pas de ma faute si je lui avais mis sans vraiment voir seulement je m'en voulais et je me plantais. Oui vu que la seconde d'après elle continuait de crier. Je secouais la tête en levant les paumes vers le ciel, je ne pigeais rien. "En quoi je t'ai repoussé Anya !" dis-je en secouant la tête. "C'est toi qui est partie, j'ai rien fais, je t'ai juste fais remonté quand je raccrochais pour t'embrasser et qu'on aille plus loin rien de plus. TU m'as repoussé." Alors pour le coup je comprenais rien, je secouais encore la tête quand je poussais un soupir, Alessia elle se réveillait, là elle ne gâchait rien au contraire parce que cette engueulade n'avait même pas lieu d'être. "Je vais la voir." J'étais froid, je comprend pas, je la réveillais doucement, on prenais du temps pour nous deux à s'embrasser, se faire des câlins, des trucs de couple quoi mais non Anya elle râlait presque. Dans la chambre de la petite, je prenais Alessia après avoir enfilé un pantalon en toile pour cacher tout ce qui devait être planqué. "Bonjour toi." Je faisais un bisou à la petite réveillée et excitée. "Mamie va venir te chercher aujourd'hui." Je revenais vers la cuisine avec une petite qui avait voulu marché par elle même.