KENYA ❖ Monsieur sainte Nitouche prend moi par la taille

Sa tête se posait dans mon cou, je passais mes doigts dans ses cheveux en riant à mon tour à sa phrase Je sais bien bébé, c'était ironic ajoutais-je pour en mettre une couche à mon tour. Cependant Kenny allait me dire quelque chose mais il n'avait pas terminé sa phrase, sauf que ma curiosité était piquée au vif et il savait que je n'étais pas du genre à lâcher. Oh je t'en pris, ça fait presque 3 ans qu'on est ensemble j'ai surement déjà entendu pire de ta bouche sur ces mots, je passais d'ailleurs, mon index sur cette belle bouche qui me donnait envie de l'embrasser à chaque fois que je la voyais. Puis là, il me disait ce qu'il avait voulu dire, tout doucement, mais j'avais entendu. Il riait, moi aussi, j'éclatais de rire. J'avais compris ce qu'il voulait dire par là Oh Kovalevski c'est fin ça , très fin riais-je Tu veux que j'oublis ça sérieusement ? C'est digne d'un Rimbaud ça je riais encore en remontant son visage pour le regarder dans les yeux. ça c'est mon mari ... je souriais, ça me faisait rire avec tes métaphores douteuses je n'étais pas vraiment choquée, faut le dire, j'avais appris à connaître la bête Une grève du câlin ? C'est bien tu te projettes pas sur l'avenir ... mais j'ai le droit de dire que j'oublis juste pour éviter que tu m'fasses faux bond ? Non parce que c'est impolis de ne pas répondre à une invitation.

J'avais souvent dit des phrases douteuses à Anastasiya seulement avec le temps je le faisais moins surtout quand on était en présence de notre fille, hors de question mais à deux, quand l'ambiance se prêtait au jeu je me lâchais totalement. Mon rire inondait la salle, celui de mon épouse aussi. "Je sais." Riais-je en laissant ma tête dans son cou. "Oh merci pour le compliment." Je poussais ma tête pour la regarder, amusé, tout content d'être comparé à un homme comme Rimbaud. "Et tu n'as pas honte d'avoir un mari qui sort ce genre de phrase?" Vu son sourire, son rire, je crois que non, elle me tenait le visage délicatement, ses yeux dans les miens, j'avoue qu'elle me faisait fondre comme neige au soleil. "Ouais mais si tu oublies comme ça, ça signifie que dans le fond tu n'oublies pas vraiment." Je plissais les yeux en mode tu vois ce que je veux dire. "Seulement je pense que pour nous deux, pour que notre relation soit encore plus parfaite, on devrait répondre à nos obligations, donc je viendrais chez toi." Sifflotais-je en frottant mon nez contre le sien. Ça c'est exactement ce que j'aimais, il y avait tout entre nous à cet instant, des sentiments forts, de la complicité, de l'amitié aussi, des regards qui pouvaient passés de l'amusement à de l'amour en une fraction de seconde, ça c'est ce qui me faisait aimer la vie à ses cotés, qui me faisait avancer à ses cotés, je me battais pour elle.

Non du tout, je suis même fière de mon mari dis-je en caressant sa joue tendrement, le regard dans le sien. Kenny me faisait part de sa logique imparable. Un sourcil arqué, j'acquiesçais à ce qu'il me disait en faisant des petits humhum. Chuuuuuut tais toi un peu,arrêtes de dire des bêtises je l'embrassais pour qu'il cesse avec ces réflexions acadabrandesques. C'était si bon de le faire taire comme ça. Doucement, je reculais mon visage, les lèvres encore un peu engourdie par ce baiser. C'est la bonne décision je riais encore un peu, son nez se frottait contre le mien qu'est ce que j'aimais ce genre de petit geste. Tu veux pas qu'on sorte de là maintenant ? lui demandais-je en dans un souffle, sauf que je n'attendais pas vraiment sa réponse étant donné que je m'accrochais déjà bien à lui pour sortir de ce bain. s'il te plait .. j'en ai vraiment envie

Elle m'embrassait pour me faire taire rien qu'avec ce genre de geste j'étais capable de continuer sans arrêt. Mes lèvres étaient toutes gonflés après notre baiser bien trop langoureux, il me déboussolait totalement d'ailleurs, je devais même secouer la tête pour espérer remettre mes idées dans l'ordre. "Si." Dis-je avant de reprendre. "Parce que tu commences à friper." Je regardais sa peau qui faisait des tas de petites rides à cause de l'eau, moi aussi j'étais ainsi mais je savais que pour une femme comme Anastasiya l'apparence était importante, donc l'embêter dessus était un super plan. "Quoique si tu me supplie comme ça, je peux me faire désirer." Je frottais à mon tour mon nez contre le sien, rieur avant de me lever, je la portais comme je pouvais pour ne pas glisser, je le faisais pas d'ailleurs au bout de trois ans passés en sa compagnie j'avais appris certaines techniques et sans encombre que je mettais les pieds dehors. "Et voilà madame." Dis-je en enroulant une petite serviette sur son dos à la vue de ses frissons. Si moi j'allais parfaitement bien, elle avait l'air de crever de froid malgré mon corps chaud contre le sien. "T'es congelé." Je frottais la serviette contre sa peau comme je pouvais.

et ça va tu m'aimes toujours fripé, parce que t'as un bref aperçu de ce que je serais plus tard lui dis-je en faisant les gros yeux, oui, même moi je vais vieillir, c'est la triste réalité. Je peux au moins me consoler en me disant que tu seras vieux avant moi je faisais les gros yeux en passant mes mains sur son visage quelques peu marqué par des rides d'expressions. tu seras un de ces vieux qui aura pécho une jeunette je riais d'ailleurs en disant cela, nous n'avions pas énormément d'écart, faut pas déconner, mais je me souviens encore d'un Kenny qui me demandait d'arrêter de jouer parce qu'il pourrait être mon père, non, ce n'est pas un homme qui abuses, du tout. Il me portait, nous sortions du bain, en toute sécurité. D'ailleurs, je sais bien que même si nous étions amenés à tomber, il ferait en sorte d'amortir ma chute. Donc aucun soucis. Merci monsieur je lui faisais une petite révérence, comme pour le remercier, avant de me faire emmitoufler dans une serviette. Tout à coup je sentie la fraîcheur m'envahir, j'étais si bien dans l'eau chaude, contre lui finalement. Oui, j'ai froid je grelottais même un peu en hochant la tête, mais Kenny ne serait pas Kenny s'il ne faisait pas tout pour que je me sente bien. Il me frictionnait pour que j'ai moins froid, je le laissais faire en le regardant, puis vint le moment ou je me mordillais la lèvre en laissant tomber la serviette sinon tu pourrais me réchauffer autrement .. lui dis-je dans le creux dans son oreille mais cette fois ci, se fut Alessia, qui ne serait pas Alessia si elle ne se mettait pas à pleurer. Le bide total encore une fois, peut être que je devais pas m'aventurer à lui faire des avances comme ça.

"Le choc est assez dur mais je crois que je pourrais m'y faire à ta tête ridée." J'haussais la tête convaincue par mes propres paroles. "Mais contrairement à une femme, un homme vieux est souvent considéré comme un playboy. Les cheveux gris font de l'effet à certaines." Je lui rejetais bien ses paroles qu'elle avait pu me sortir quand je faisais ma crise existentielle à propos de mes poils blancs, en pleine tête. "Exactement et on pourra pas dire que la jeunette est là pour mon argent vu qu'elle est plus riche donc les gens se diront que je suis un bon coup." J'étais fier de mon raisonnement alors qu'on sortait du bain. Le froid nous frappait de plein fouet seulement j'étais pas du tout frileux, j'étais le genre de personne qui pouvait aller nu dehors en plein nuit sous la neige sans vraiment rien ressentir alors que ma femme pas du tout. Je faisais un peu la moue sur le coté quand je la voyais greloté, elle était froide, congelé, je la frictionnais, je prenais soin de lui rapporter son peignoir aussi, tout pour qu'elle puisse se sentir mieux. "Je pourrais oui." Ma voix se faisait plus chaude, mes mains se posaient fermement sur ses hanches pour l'attirer contre moi quand le monstre se réveillait. Alessia. Je poussais un soupir, notre fille faisait des terreurs nocturnes depuis qu'on était à New York, je crois qu'elle était déstabilisé par tous les changements de maison qu'on faisait. "Toi ou moi?" dis-je avant d'hausser les épaules. "Toi, je suis pas habillé." Quoi je sais qu'Alessia préférait sa maman de toute manière.

Oui bien tu seras mon bon coup à moi ! je fronçais un peu les sourcils à son raisonnement qui n'était pas si idiot que ça à y réfléchir. Monsieur tentait de me réchauffer en frictionnant mes bras, mon dos, au dessus de la serviette jusqu'à ce que je ne la fasse tomber en lui proposant une autre manière de me réchauffer. Attention, Anya acte 2 et cette fois-ci ça avait plutôt l'air de marcher puisque ses mains se posaient sur mes hanches pour m'attirer avec une certaine détermination et vivacité contre lui. Cependant, Alessia se réveillait. A croire que j'étais condamné à faire des avances qui tombent à l'eau ... puis Alessia semblait avoir ce genre de détecteur pour gâcher nos moments. Je regardais Kenny avec une moue, triste et désabusé, mon front s'abattait contre son épaule. Le choix était bien rapidement fait, c'était à moi d'y aller Je te signal que je suis pas habillé aussi dis-je en lui montrant mon corps et la serviette au sol. J'attrapais rapidement la chemise de Kenny pour l'enfiler sur mon dos, tout en boutonnant les boutons en allant dans la chambre d'Alessia à pas de loup. Près de son petit lit de princesse, je la prenais dans mes bras pour la calmer, chose qu'elle fit rapidement ou du moins après une bonne dizaine de minutes, mais dans l'ensemble, c'était plutôt rapidement, parce que par moment, elle mettait beaucoup plus de temps que ça pour se rendormir. Je la déposais dans son lit, tendrement pour après la border et retourner dans notre chambre, Kenny était sur le lit, sous la couette, peut être dormait-il va savoir, j'avais surement loupé le coche. Bébé ? Tu dors ?

Je regrettais pas, non Alessia avait beau gâcher nos moments à deux, je regrettais pas qu'elle soit dans nos vies. Mes yeux contemplaient mon épouse partir dans ma chemise, elle était énervée, je comprends, je l'étais tout autant, je voulais du temps pour nous et on en avait pas. Enfilant un boxer, je filais sous les draps pour attendre, encore et encore. Personne ne venait, je tournais ma tête vers l'heure pour vérifier puis ma femme arrivait. Dans la peine ombre elle ne me voyait pas très bien mais moi si, je souriais délicatement, elle avait l'air de vouloir réellement que je sois réveillé. "Oui je suis réveillé." Lâchais-je en me redressant. "Je t'attendais." J'écartais la couette pour qu'elle se glisse à mes cotés et l'accueillir dans mes bras. "On devrait dormir." Soupirais-je en voyant l'heure bien avancée puis je baillais, on avait raté une occasion mais d'autres viendraient avec le temps. "Bonne nuit." Je lui déposais plusieurs baisers sur ses lèvres et je m'endormais.
Le soleil réchauffait mon visage, je bougeais un peu pour le fuir, aujourd'hui était une journée calme, sans rien de prévu, une journée ou j'avais décidé d'accorder du temps à mon épouse en commençant par un petit câlin alors dès que j'ouvrais les yeux je partais dans la salle de bain pour me brosser les dents à la quatrième vitesse. Vite fait, je revenais au lit pour aller embrasser son petit visage avant de descendre doucement. Son cou, son buste que j'avais dévoilé après avoir ma chemise qu'elle portait, son ventre, doucement je continuais mon chemin jusqu'à là. Un doux réveil je suppose.

Je revenais dans notre chambre, impatiente, cependant, je voyais Kenny sous les draps, enfin je voyais une grosse masse (aa) fronçant un peu les sourcils, je m'approchais en posant mon genoux sur le lit, jusqu'à ce qu'il me réponde que oui, il était réveillé et qui plus est, qu'il m'attendait, alors un énorme sourire se dessinait sur mes lèvres, je commençais à défaire quelques boutons de la chemise, jusqu'à ce qu'il me tire le poignet en baillant pour que je me pose dans mes bras en me disant tout simplement que le mieux serait qu'on dorme. Enorme douche froide. Oh tu veux qu'on dorme .... Okay je ne comprenais pas vraiment d'ailleurs, deux fois de suite, c'était assez frustrant et agaçant. Ouai bonne nuit ... dis-je sans répondre à ses baisers au début, avant de le faire finalement, je ne pouvais pas lui en vouloir, mais j'était déçue, je pensais qu'on était sur la même longueur d'onde, surtout dans la salle de bain, mais apparemment, lui, c'était retombé comme un soufflet.
Au petit matin, je n'avais pas sentie Kenny quitter le lit, après tout, quand je dormais, je dormais. La tête tournait de l'autre côté de la lumière, j'étais bien, le bras un peu sur le visage. Puis je sentie des baisers sur mon visage, ainsi que la barbe de mon mari me chatouiller. Je tournais un peu la tête, avec un sourire sur les lèvres, puis ses baisers descendaient contre ma peau. Mon cou, ma poitrine, mon ventre, je riais un peu parce que ça me chatouillais. Il avait déboutonner les bouton de la chemise rapidement le petit.