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Happy Birthday (Talya)

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« Profite pas trop de ton statut de mère de mon enfant quand même… » répondis-je sans pouvoir retenir un petit rire. Elle disait un peu vrai d’un côté, elle n’était pas juste Talya, une ex petite amie, elle serait toujours désormais : Talya, la mère de mon enfant. J’aurais juste aimé que ce soit pas –Talya, ex petite amie et mère de mon enfant- mais quelque chose du genre – Talya, ma future femme et mère de mon enfant- J’avais jamais imaginé que j’allais devenir père dans ce genre de circonstances. Lorsque je l’avais questionnée sur son ressenti par rapport à la grossesse et sa précédente, elle me demanda si j’étais sur de vouloir en parler. J’hochai la tête : « Oui, je veux qu’on en parle… Enfin, sauf si trop douloureux pour toi d’y repenser… » Je me doutais que la comparaison allait être également dure à entendre pour moi, mais je voulais savoir. Puis, comme Talya me rassura qu’elle se sentait bien, pas de contractions, elle me dit qu’elle craignait juste que j’en aie marre. « Je suis en pédia, je me lasserais jamais de jouer avec les gosses… » Et j’entrainais de nouveau la petite faire une glissade avant d’ajouter : « Et promis, dès que tu passes le cap des 34 SA, on revient ici et je te fais faire des tours de toboggan aussi. »
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« C'était une blague, je trouve pas ça glorifiant de n'être que la mère de ton enfant. » Une mère porteuse voilà tout ce que j'étais, tout ce que j'avais l'impression d'être. J'étais celle qui allait lui donner le plus grand élan de bonheur dans sa vie mais il serait tout seul pour en profiter, on en profiterait chacun de notre côté. Ce n'était pas le rêve. « On remonte et on en parle ? » Avec un peu de chance les émotions de Charlie et les montées au toboggans l'auraient fatiguée et d'ici à ce qu'on soit remontés elle dormirait. Je ne voulais pas parler de ça dans le parc, en criant à moitié. « J'ai hâte de dépasser les 34 SA alors, qu'est ce que je ne donnerais pas pour un tour de toboggan ! » Des choses simples que je ne pouvais plus faire à cause de l'arrivée imminente du bébé à chaque fois que je bougeais un peu trop comme il ne fallait pas. « Je me demande si ta patience sera mise à l'épreuve une fois que t'auras un bébé à la maison à t'occuper ! » Et cela qu'il l'ait tout le temps ou non. Est ce qu'il serait toujours le même avec ses petits patients ? J'avais du mal à l'imaginer autrement en fait, il avait ça dans le sang. Je repris Charlie sur mes genoux et Priape revint derrière moi pour nous faire remonter. Charlie se lova contre ma poitrine contre mon ventre et je sentis le bébé bouger légèrement comme s'il avait retrouver son petit coin de paradis paisible il s'autorisait à nouveau à réagir au monde extérieur. Dans l'ascenseur, je demandais à Priape : « Donne moi ta main. » Je la réceptionnais au niveau de mon épaule et vins la déposer sous ma poitrine à droite, sous la main de la blondinette qui s'était endormie comme je l'avais prédit. Bébé avait l'air d'avoir envie de la réveiller. « Ce genre de truc va me manquer tu vois. » Et je ne parlais pas des mains de Priape sur mon corps, de cette sensation plaisante sur laquelle j'allais devoir faire complètement une croix.
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Quand on aborda le vécu de cette grossesse et surtout celui de la précédente, elle me répondit qu’on pourrait en parler une fois dans la chambre. « Une fois que ta fille se sera décollée du toboggan. » acquiesçai-je avec un sourire amusé. Talya avait hâte de passer le fameux cap des 34 SA pour recommencer à vivre normalement, pouvoir bouger, s’amuser… La jeune femme essayait ensuite d’imaginer mon comportement quand le bébé serait là. « La paternité ça change un homme, alors peut être que je serais différent… » On verrait… Après une dernière glissade, je récupérais la petite qui se cala contre sa mère, se frottant les yeux. Les éclats de rire sur le toboggans avait du l’user. Reprenant ma place derrière le fauteuil, je le fis rouler vers l’entrée, repassai par le hall et me dirigeai vers l’ascenseur. Une fois dans la cabine, Talya guida ma main vers son ventre. Je sentis les petits pieds qui tapaient sous sa peau et un sourire ravi étira mes lèvres. « Le bébé sera là ensuite… T’auras des petits coups en direct, et puis des bisous et des câlins… » fis-je alors qu’elle appréhendait déjà le moment où elle n’aurait pu cette symbiose avec notre enfant. « Mais je vois ce que tu veux dire… Je ne peux pas vraiment comprendre parce que ce n’est pas dans mon corps que ça se passe… » Mais je pouvais imaginer sa crainte et son futur manque, d’autant plus si le bébé venait à naitre prématurément et si elle s’en retrouvait séparée.
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Charlie était très demandeuse et très joueuse mais elle savait aussi très bien obéir. C'était un plaisir que d'être sa maman. Certes j'avais le droit à des caprices, à des crises mais je n'avais vraiment pas à me plaindre alors quand Priape la remit sur mes genoux elle grogna légèrement mais ne demanda pas son reste et finit par s'endormir rapidement sa petite main trainant sur mon ventre. « J'espère que tu ne changeras pas trop quand même, je t'ai... comme t'es. » J'espérais reconnaitre le Priape que j'avais toujours connu. Je ne voulais pas sortir que je l'aimais comme ça mais quand même c'était sorti tout seul alors j'avais tenté de me rattraper, d'étouffer le mot, comme j'avais pu pour ne pas entrainer de gêne, pas de nouvelle crise par pitié. « On verra ... » J'haussais les épaules et on finissait par regagner la chambre. Priape reprit Charlie et la déposa près de moi quand je fus réinstallée dans mon lit, pire qu'une grand mère. Mes yeux se plantèrent dans les siens, je savais maintenant qu'il fallait qu'on parle de la grossesse, qu'il voulait savoir, et je devais avouer avoir envie d'en parler.« Pose moi des questions, je ne saurais pas te dicter ça comme on raconte un compte ! » Je souris gentiment à Priape, j'ai du mal à tout livrer comme ça d'une traite.
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On finit par remonter dans la chambre après ce petit tour à l’extérieur. Charlie s’était endormie, usée par cette petite séance de glissade sur le toboggan. Je l’allongeai délicatement en prenant soin de ne pas la réveiller, tout près de Talya qui avait repris place dans le lit avant de m’asseoir au bord, face à la blondinette. Elle m’invita à lui poser des questions sur sa précédente grossesse, ses yeux ne lâchant pas les miens, elle ne savait surement pas trop comment tout me raconter alors autant que ce soit moi qui la questionne. Je réfléchis, un peu hésitant, j’avais envie de connaître l’histoire et en même temps, je savais qu’elle avait aimé cet autre homme, ce mec surement parfait mais désormais décédé, donc que je ne pouvais pas me permettre de jalouser. Je voulais savoir malgré tout, je me lançais donc : « Vous l’aviez voulu cette grossesse ? Charlie, c’était un bébé surprise ou c’était calculé ? » Autant commencer par le début…
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J'allais passer à la casserole, j'allais avoir le droit aux questions. Ca me dérangeait pas. Un vent de nostalgie me fit frissonner dès la première question. Un sourire se dessina sur mon visage alors que mes yeux se portaient sur mes mains se tortillant entre elles avec un peu de stress. « Charlie s'était un bébé voulu, désiré, attendu... » Oh oui on avait vraiment voulu agrandir la famille, avoir un bébé ensemble qui soit un peu de lui et un peu de moi, on avait voulu réitérer l'engagement qu'on avait pris en se mariant. S'aimer pour la vie, donner la vie, fonder une famille. « J'avais vingt et un ans quand on s'est mariés et on a de suite eu le projet du bébé après, sauf qu'on n'avait pas le confort de vie que j'ai aujourd'hui grâce à mon père, donc on a fait avec ce qu'on avait, on ne voulait pas faire un bébé et ne pas pouvoir l'assumer... Puis la bonne nouvelle est tombée en janvier 2014 juste après les fêtes, on était vraiment heureux... » Je relève mon regard vers Priape, il est brillant. Je ne pleure pas mais je suis émue de me remémorer ses souvenirs et de les partager avec lui parce que même s'il connait l'histoire, il n'en a jamais eu le détail à ce point, on en a jamais parlé autant en profondeur et à coeur ouvert comme cela.
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Déjà dès les bases, dès le début de sa première grossesse, c’était complètement différent. Une grossesse désirée, voulue, calculée. De celles où l’on compte les jours de retard avec excitation, de celles où l’on s’amuse à se chercher, à multiplier les câlins pour augmenter ses chances… La conception était différente, le résultat le même : un bébé. J’essayais donc de l’écouter, voyant dans ses yeux une étincelle différente, essayant de mon côté d’étouffer le pincement de jalousie que je sentais au creux de mon ventre. « Il est venu à toutes les échos je présume ? Jamais de disputes ? Jamais d’accrochages entre vous ? » Et là ça dépassait surement le cadre des questions sur les neuf mois où elle avait attendu Charlie, clairement. On glissait tranquillement vers un terrain plus dangereux mais c’était déjà trop tard et l’interrogation suivante s’échappa de mes lèvres sans même que je ne réalise vraiment la portée de mes mots : « Lui, tu ne l’aurais jamais trompé, pas vrai ? »
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« Des disputes, des tensions, comme dans tous les couples. » Je ne pouvais pas dire à Priape qu'il n'y en avait jamais eu parce que ce n'était pas le cas, nous étions un couple comme tous les autres. « On a essayé de concevoir Charlie pendant un moment, c'était pas facile à chaque échec... On avait du mal à boucler les fins de mois parce que je me refusais de toucher l'argent que mon père avait laissé sur mon compte, donc ça créait des tensions. » Mais en fait comme les deux relations étaient très différentes je me rendais compte que les tensions n'avaient pas du tout été les mêmes. Je n'avais jamais douté des sentiments d'Alexander, je n'avais jamais douté de sa fidélité, je n'avais jamais eu à m'interroger sur ses ex petites amies. « C'était le meilleur pote de mon frère, je l'ai vu grandir, je connaissais les filles avec qui il avait fricoté et il me confiait ses sentiments pour moi à chaque occasion... C'était vraiment différent Priape, tu ne peux pas me poser cette question en sachant très bien que je regrette ce que j'ai fait et que si j'avais le pouvoir de remonter le temps je ne reproduirais pas le cours des choses comme il s'est produit. » Je reste calme, sereine, nous ne sommes pas remontés là pour avoir cette discussion et se prendre la tête à nouveau. Je refuse de le faire sur un sujet qui me tient autant à coeur. « C'était mon premier amour, celui qu'on voit dans les films, le beau, le vrai, le grand tu vois... Et la vie en Ukraine n'est pas du tout la même qu'ici, le cadre non plus, on avait un appartement ensemble, pas de confrérie, pas de tout ça, je suis partie de chez moi rapidement et à la dure, les responsabilités et tout ce qu'il y'a autour... » Non on ne pouvait vraiment pas comparer les deux histoires, les deux situations, la seule chose qui était comparable c'était la force de l'amour que j'avais ressenti pour ces deux hommes et le bonheur qu'ils m'avaient et allaient me donner en me permettant de donner la vie.
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Ca me rassurait presque d’entendre qu’ils n’avaient pas été le parfait couple sans dispute, qu’ils avaient été comme tous avec leurs tensions et leurs prises de tête, même si ça n’avait surement pas été la troisième guerre mondiale entre eux, comme ça avait pu parfois l’être entre nous. Je les regrettais toutes ces fois où l’on montait dans les décibels, ou l’on échangeait des mots que l’on ne pensait pas vraiment, durs et violents… Je m’en voulais toujours après coup, comme pour l’échographie, mais sur le moment, je ne maitrisais pas. J’avais surement encore du travail à faire sur moi, parce qu’avec l’arrivée du bébé ces coups de colère ne seraient surement plus permis. C’était différent donc, complètement, au point que la question que j’avais laissé échapper ne se posait pas. Parce qu’ils se connaissaient depuis toujours, mieux que nous, que la situation était différente aussi, Talya surement moins perdue, plus confiante et sûre de ses sentiments. « T’as raison, excuse moi d’avoir demandé c’est stupide… » C’était un peu comme si elle me demandait si j’aurais réagi différent si ça avait été Caly, si c’était mon premier amour qui avait fauté dans les bras d’un autre… La question ne se posait pas. On ne pouvait pas comparer deux histoires d’amour. Deux moments différents. « Et vous aviez une préférence pour le sexe ? Lui ? Toi ? » Concentrons nous sur la grossesse, comment ils l’avaient vécu en tant que couple. J’ajoutai quand même : « Et tu me dis hein, si c’est trop dur d’en parler… Vraiment… » C’était un peu le sujet que j’avais en quelque sorte considéré comme tabou jusqu’à présent, refusant de mettre les pieds dans le plat en risquant de rouvrir la blessure de cette perte. C’était pourquoi elle pouvait mettre un terme aux confidences quand elle le voulait si elle ne se sentait plus à l’aise d'en parler.  
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« Ne t'excuse pas, c'est pas grave. » Je prenais sa main dans la mienne comme pour le rassurer et mon regard se posa rapidement sur Charlie qui dormait paisiblement. Elle n'avait pas l'air malheureuse ma petite louloute. C'était quand même une satisfaction. « On voulait une fille... Tous les deux... J'ai toujours voulu que des filles... C'est bizarre vu la relation fusionnelle que j'avais avec mon frère. » Mon frère c'était tout pour moi, il avait été l'homme à la maison, il avait été mon repère, mon pilier, mon tout. J'avais eu une relation vraiment très proche avec lui et pourtant je ne souhaitais pas recréer cela chez moi. Parce que ça avait été trop dur de le perdre ? Non impossible puisque le drame était survenu après mon envie de n'avoir que des filles. « Il voulait une fille lui aussi, il était pas contrariant en fait mais il voulait une poupée à caliner ! » Oui il avait voulu une petite crevette plus qu'un héritier qui transmettrait son nom, peut être bizarre pour un homme mais c'était comme ça. « C'est dur mais ça fait du bien... Mais je commence à fatiguer je t'avoue... » Je le regarde. Je ne veux pas le mettre dehors mais oui je suis fatiguée, je commence à avoir les yeux lourds. « Mais on pourra reprendre cette discussion, j'ai envie de le partager avec toi, vraiment. » J'étais sincère et ma pression sur sa main venait appuyer mes paroles.
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