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Happy Birthday (Talya)

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« Je te préviens je mets plus de barboteuses et de bodies depuis longtemps… » plaisantai-je alors que Talya me faisait savoir que l’on ferait d’une pierre de coup pour le shopping, et qu’on achèterait les tenues pour moi en même que celles pour le bébé. Mon ex en profita d’ailleurs pour me demander plus sérieusement d’aller chercher quelques affaires mixtes chez ses parents. « Pour te les amener ? Arrête Talya, le bébé va pas arriver tout de suite… Et puis même si c’était le cas, il sera trop petit pour les pyj de Charlie. » Une crevette d’à peine 1kilo et quelques dans un dors-bien de bébé à terme, il risquait de nager dedans. Et puis, je continuais de pratique la pensée positive : le baby allait rester au chaud encore un moment. J’osais espérer qu’il ne naitrait pas avant que ses poumons soient matures au moins. « Ils t’ont fait une estimation de poids d’ailleurs quand ils t’ont hospitalisée ? » Le côté pédiatre qui ressortait. Au delà de mes inquiétudes de papa, il y avait mes connaissances médicales qui s’y mêlaient mais ça ne faisait qu’accentuer mes angoisses… Pour le coup des prénoms, je finis par acquiescer et on en parla enfin sérieusement. Ma petite pique à l’égard de sa meilleure amie ne sembla pas lui plaire, d’ailleurs elle souligna que c’était fatiguant d’entendre sans cesse son entourage se critiquer mutuellement. « Bon bah, disons Zoïa, c’est sympa comme prénom Zoïa ? » lançai-je en faisant mine de proposer un prénom mais sur un petit ton piquant, histoire de lui rappeler que oui, oui, je détestais peut être sa meilleure amie entre autre, mais qu'elle ne portait pas non plus toutes mes fréquentations dans son cœur. « Je veux bien faire un break avec tes amis, mais faudrait que tu sois en mesure de faire pareil avec les miens. » Enfin, ne partons pas de nouveau dans le conflit, parlons prénoms et seulement prénoms ça ira surement mieux. Puis d’ailleurs, quand elle me fit savoir qu’elle voulait que je sois là au moment de l’accouchement, je me radoucis : « Je voudrais être nul part ailleurs Talya. » Je voulais être là, c’était ma place. Je voulais lui tenir la main, l’encourager, entendre le premier cri du petit… Côté prénom pas de désaccord, on aimait le même type de prénom. J’hochai la tête pour Gabriel. « J’aime bien. » Puis avec un sourire, j’avouai : « Je pensais que ça serait plus compliqué que ça. » Finalement, on avait l’air d’un vrai couple lambda là. On ferait presque illusion. Et puis pour les parrains marraines, idem, ce fut très facile. « On lui annoncera après la naissance oui… » Pour le choix du parrain, les deux noms suggérés par Talya me paraissaient bien, mais il nous fallait choisir. « Je vais piquer deux poupées dans la salle de jeu de pédia, je chope des couches, et on leur organise un concours : le plus rapide et habile emporte la place de parrain… » rigolai-je en imaginant très bien la scène. « T’es plus proche d’eux que moi, alors je te laisserai départager. » ajoutai-je plus sérieusement. Puis c’était ma meilleure amie qui était marraine, je trouvais cela logique que le choix du parrain revienne à la blondinette. Et dans notre lancée, on évoqua la future garde, sujet tendu. « Tu vas tenir. » assurai-je avec un sourire rassurant. C’était ce que je devais répondre non ? Je me devais de la rassurer ainsi malgré mes inquiétudes. « Là dessus je te fais confiance. » Et ça c’était vrai : en tant que maman, j’avais aucun doute sur elle, c’était en tant que petite amie qu’elle n’avait pas assuré. Talya avait du mal à s’imaginer loin de son bébé. Ca ne m’étonnait pas. « Je le prendrais pas si tu te sens pas prête. » Alors oui, le compromis de passer du temps chez elle au début, cela semblait le plus simple. « T’auras besoin de te reposer aussi, donc je pense que je pourrais venir, peut être pas tout le temps, tous les jours, mais au moins de temps en temps pour t’épauler et profiter du bébé. »
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« Tu viens de me donner ma déception de la journée, je pense que tu aurais pu faire des ravages comme ça ...» J'ai du mal à retenir le sourire qui veut se dessiner sur mon visage, vraiment j'ai envie de rire et je ne me retiens pas très longtemps de le faire. Il ne veut pas de barboteuse et de body pour lui mais bientôt il en aura sur les épaules, de partout, ne sachant plus où donner de la tête, ça sera un peu tout comme si c'était lui qui les portait. « Priape je sais que le bébé ne va pas arriver de suite, je le sens bien au chaud dans mon ventre tu sais ? Mais je préfère prévoir... Et Charlie était une crevette à la naissance, j'ai pas mal de pyjama naissance qu'on pourra adapter avant d'aller acheter des choses pour lui... » Il y a de cela quelques temps il me reprochait de ne pas prévoir les choses, de répondre à chaque question par un - on verra - et maintenant c'était lui qui mettait les deux pieds sur le frein dès qu'on parlait de l'arrivée du bébé qui pouvait se faire à tout moment qu'on le veuille ou non même si je faisais tout pour la reculer au maximum. Oui il faut l'avouer, rester au lit pour soulager ses besoins la plupart du temps, c'est tout sauf glorieux et pour accepter de le faire il faut vraiment avoir une bonne raison, la bonne raison je l'ai. Je jette un oeil à Charlie qui s'est endormie au bout du biberon. « Tu peux la prendre et la mettre au bout du lit et toi venir te mettre à côté de moi ? » Une fois Charlie bien installée au bout du lit, il vient s'asseoir à côté de moi comme je lui ai demandé et je lui prends la main. « T'es pas rassuré par ce qu'il va se passer hein ? » Après avoir longuement hésité, mes yeux viennent se poser dans les siens et je lis l'angoisse qu'il peut ressentir à l'idée que le bébé arrive trop tôt. « La crevette pesait un peu plus que la normale ce qui a surpris Jude comme il sait que le début a été difficile, elle était à presque un kilo et demi. » Ce qui était très bien pour un bébé qui n'en est qu'à 30 SA alors j'espérais que ça allait le rassurer. « T'oublies juste que Zoïa est ma cousine avant d'être ton amie, et que notre passé est bien plus important que les chamailleries que tu peux connaitre avec Sienna. » Je n'ose pas la comparaison avec Matthéo parce que ce n'est pas comparable, mais très clairement les histoires entre les amis sont, pour moi, à mon sens, bien moins importantes que celle avec la famille. Avec Zoia, il y avait un vrai fond au problème et ça personne n'arriverait à le régler à part nous deux, sauf que pour cela il faudrait que ma cousine range son ton piquant et accepte qu'on ait une discussion sérieuse, sauf qu'elle n'est pas prête pour cela et que dans mon état je ne suis pas sûre que ce soit le meilleur moment pour le faire. En outre, Sienna n'a pas envie de coucher avec moi... Alors que Zoia, on ne peut pas en dire autant concernant Priape. Mais ça je me garde de le dire, je n'ai pas du tout envie qu'on se prenne la tête à cause d'elle. Bref revenons en aux prénoms. « J'aime bien Sacha aussi pour un petit mec... En fait on est assez d'accord concernant les prénoms oui c'est bien... Mais on est assez d'accord sur pas mal de choses depuis le début de notre histoire si tu regardes bien... » On a juste pas su le remarquer avant ce qui a causé notre perte, avec le manque de communication. « On met toujours les prénoms de nos frères si c'est un petit mec en deuxième et troisième prénom ? Et on en a jamais parlé mais si c'est une fille tu veux mettre le prénom de ta soeur ? » Thalia... Ma fille s’appellerait comme moi et alors ? Si Priape voulait honorer sa soeur, je n'y voyais aucun inconvénient. C'était une manière de leur montrer de là haut qu'ils sont plus que dans nos coeurs. « Tu m'aides pas là pour choisir, Blake sera peut être moins déphasé qu'Isaac... Je sais pas trop comment appréhender son retour après ce qu'il s'est passé avant le bal pour lui. » Le petit père Jackson était mon meilleur ami quoi qu'il en soit mais est ce que je pouvais lui confier mon bébé sans souci ? Non j'avais trop peur avec ce qu'il s'était passé au bal, alors Blake serait surement le choix du coeur et la raison. « Je sais bien que mon rôle de maman est le seul point sur lequel tu me fasses confiance... Enfin tu me fais toujours confiance même si tu penses que j'aurais dû rentrer dès les premières contractions d'Arizona ? » Je l'interroge parce que sa réponse m'intéresse. Je n'ai pas toujours pris les bonnes décisions il faut l'avouer, mais lui de son côté, n'a pas fait beaucoup d'efforts pour arranger les choses certaines fois, multipliant les disputes, la preuve en était encore lorsqu'il avait appris mon hospitalisation. « Mais si je suis jamais prête je refuse d'être la personne responsable de ton mal être par rapport à notre bébé... Il faudra que tu le prennes... » Même si je me sens incapable de le laisser, même si je n'en dors pas de la nuit, même si je passe la nuit sur le palier de chez lui pour me sentir près du petit être que je vais mettre au monde. « Mais attention, Elia sera la seule femme à avoir le droit de t'aider...» Là, je soulevais un autre problème, ce problème de place vacante à ses côtés. Moi je pouvais prendre sur moi que de me voir remplacée dans mon rôle de petite amie même si c'était compliqué mais jamais je ne pourrais voir une autre femme s'occuper de notre enfant, c'était un blocage de fou qui allait surement me bouffer mais je ne pouvais pas passer outre. « Je veux vraiment que la vie de notre bébé se rapproche de celle de tous les bébés qui ont la chance de naitre dans un climat normal Priape... »
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« Tu veux ruiner mes chances d’avoir à nouveau une vie sociale enviable c’est ça ? » rigolai-je à mon tour après sa remarque sur les bodies et barboteuses. C’était pas déguisé en bébé que je risquais de faire des ravages auprès des filles. « De toute façon, si il nait maintenant, il sera en couche dans sa couveuse… » Opte toi cette image de l’esprit… Mais non, je n’y arrivais pas : penser au bébé, au fait qu’il pouvait arriver maintenant, ça revenait à l’imaginer, un tube dans la bouche pour respirer, un autre dans le nez pour l’alimenter, tout ça dans un espèce de bocal, petit poisson rouge amorphe, se battant à chaque inspiration pour essayer de survivre… Je me raidis, Talya dut le sentir elle me proposa de venir m’installer à côté d’elle alors que je déposais Charlie, endormie, dans le bas du lit. Mon ex glissa sa main dans la mienne avant de m’interroger. « Je veux pas qu’il naisse maintenant Talya… Je veux pas, c’est trop tôt. » répondis-je avec franchise, mes yeux dans le vide. Son regard chercha finalement à capter le mien, je me repris : « Ce n’est pas que je ne suis pas prêt à être père. C’est que je ne supportai pas de perdre encore quelqu’un. » Mais la jeune femme me rassura sur un point : le poids du bébé était plus que correct aux vues du terme. « Ca va le faire… La perf marche en plus pas vrai ? » Mon regard se releva un instant vers la poche avant de se reposer sur elle. Ma main libre vint se poser sur son ventre, pour vérifier si il était souple, et puis pour sentir le petit bout. M’adressant au bébé, j’ajoutai : « Tu vas rester au chaud encore un peu petite crevette… » Mais en attendant, on allait pas le prénommer crevette alors on réfléchit ensemble aux prénoms. Je ne rebondis pas sur sa remarque concernant sa cousine, mon ton avait été sec de mon côté, si on commençait à nouveau sur ce terrain là, ça allait mal finir. Et puis au final, on tomba facilement d’accord sur quelques prénoms. « Sacha c’est le frère jumeau d’Elia. » On a dit personne qu’on connaissait. Même si j’étais pas très proche du winthrop, je le connaissais donc prénom à écarter tant pis. Talya souligna avec un sourire qu’on était d’accord sur pas mal de choses depuis le début de notre histoire. « On a juste oublié de se mettre d’accord sur le détail –fidélité- » Ton grinçant à nouveau. Mes doigts se resserrèrent sur les siens pour empêcher sa main de se dérober tout en m’empressant de lâcher: « J’aurais pas du dire ça, excuse-moi… » J’avais promis de faire des efforts, mais parfois c’était presque plus fort que moi. Reprenant le fil du débat prénom, j’acquiesçais pour les prénoms numéro 2 et 3 en cas de petit mec. Pour une fille c’était plus délicat. « On n’est pas obligés… » Thalia, Talya. Ca sonnerait un peu étrange aux yeux des gens qui ne connaissaient pas toute mon histoire. « C’est quoi les deuxièmes et troisièmes prénoms de Charlie ? » demandai-je en réalisant que je ne les connaissais pas. « Déphasé ? Il va pas mieux Isou ? » m’inquiétai-je alors. Je n’avais pas de nouvelles pour ma part, mais je me rappelais des soucis qu’il avait eu avant son départ. « Mais sinon Blake est bien… Faut juste qu’il accepte de faire le babysitter de temps en temps qu’on ait des soirées pour souffler. » Parce qu’Elia avec son petit bout elle aurait surement déjà bien assez à faire. Quand je lui fis savoir qu’elle avait ma confiance pour s’occuper de notre enfant, elle sembla douter, remettant sur le tapis les reproches que je lui avais faite à propos du SC. « La seule personne à qui j’en veux, c’est moi même. J’aurais du te séquestrer chez moi voilà tout. » Je disais cela avec humour, mais la vérité c’était que je culpabilisais vraiment de ne pas avoir insister plus pour qu’elle reste à Cambridge. Quand on parla de la garde, Talya émit l’hypothèse qu’elle ne serait peut être jamais prête. « Tu me colleras pas une alerte enlèvement sur le dos hein ? » J’espérais qu’on en arriverait jamais là, rien qu’au stade des avocats et du tribunal que je redoutais un peu de devoir mêler à tout cela… Mon ex laissa échapper ensuite une phrase, dont je ne saisis d’abord pas tout le sou entendu. « Que Elia ? Pourquoi ? J’ai pas le droit de me faire aider par Leanne ? » Non parce qu’elle avait quand même assuré avec Millie, je savais qu’elle était parfaite avec les enfants. « D’ailleurs, j’ai réfléchi et c’est elle que je veux comme pédiatre. » Parce que oui, je ne pouvais pas suivre mon propre enfant, alors je voulais que ce soit un praticien en qui j’avais vraiment confiance. C’était un choix tout aussi important que celui des parrains marraines.
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Parce qu'être avec moi c'était enviable ? Avec ce que je lui avais fait ça ne l'était surement plus, les hommes ne devaient pas se bousculer au portillon pour venir passer du temps avec moi, et je n'allais pas avoir une queue immense d'attente lorsque je ne serais plus enceinte. « Etre papa célibataire ça fait craquer les filles... Regarde Raph, il fait des ravages... » Je tentais de le rassurer même si Raphaël n'était peut être pas l'exemple le mieux choisi mais après tout moi j'avais résisté à ce qu'il proposait hein parce que je ne voyais en lui qu'un ami, qu'un proche. « Alors qu'une maman célibataire, surtout avec des enfants en bas âge et rapprochés, ça fait fuir ! » Et qu'il ne me dise pas le contraire, qui voudrait de moi et de mes responsabilités ? Qui voudrait d'une fille qui préfère passer du temps chez elle avec ses enfants plutôt que de sortir et faire la fête ? Certainement pas la plupart des mecs à Harvard. Ou alors simplement les dunsters, et encore... « J'ai peur qu'il arrive aussi trop tôt... J'ai peur de ne pas le garder au chaud assez longtemps pour qu'il soit en forme... Au niveau des pertes, tu sais très bien que je n'en supporterais pas une de plus, pas aussi vite après celle que j'ai pu avoir comme toi. » Perte au sens de décès avec mon frère et mon mari, et perte au sens perdu tout simplement comme lui. C'était trop, il n'en fallait vraiment pas une de plus. « Tu m'en parlerais si le reste te faisait peur hein ? » Vraiment je voulais qu'il se confie, je sais que cela pouvait être effrayant toutes les responsabilités qu'on allait avoir dans une situation compliquée. J'étais passée par là l'année dernière et je n'avais pas manqué de paniquer mais finalement j'avais trouvé un rythme de croisière, j'avais réussi à dompter ma vie alors il allait faire de même, on allait faire de même, dompter et adapter notre nouvelle vie. « La perf marche et crevette à l'air d'aimer que maman se fasse dorloter par papa au lit ! » Je ne peux pas m'empêcher de le taquiner sur ce point là. Je devais remercier notre futur bébé qu'il soit aux petits soins avec moi ? Peut être bien que oui. Très sérieusement, je n'appréciais pas ce lit, mais avoir Priape à mes côtés ce n'était que du bonheur et il n'avait pas l'air contraint et forcé de le faire. « Ah je ne savais pas pour le frère d'Elia, il y a tellement de Kova qu'en une année je n'ai pas réussi à tous les connaitre ! » Je connaissais Elia, Aby, j'avais aussi connu Charline et son caractère de merde, cela me suffisait, les Kova ont en général du caractère, du moins les filles, alors je pourrais bien attendre un peu avant d'en voir un autre rentrer dans mon entourage proche. Priape laissa échapper une remarque piquante sur le point qui nous avait fait partir en live, enfin le point qui avait terminé par achever notre couple. Je n'allais pas retirer ma main de la sienne, je me contentais de baisser les yeux, honteuse, il s'excusa rapidement et serra ma main dans la sienne ce qui me donna le courage de le regarder à nouveau dans les yeux. « Tu sais que je ne m'excuserais jamais assez et que je ne regretterais jamais assez pour ça... Ca ne sera jamais assez pour que tu me pardonnes. » Même pour le bébé il n'avait pas l'air d'y arriver, même après cinq mois. Peut être parce qu'on était trop proche ? Peut être parce que s'il me pardonnait pour que le bébé naisse dans un bon environnement il aurait peur de baisser trop de barrière et de craquer comme il le faisait régulièrement ces deniers temps ? « Tu sais si tu veux qu'on mette Thalia on le fera, je me fiche que ma fille s'appelle comme moi si ça a une signification pour toi et on sera les seuls à le savoir. » Ce n'était pas histoire de faire des secrets ou ce genre de chose mais je savais que la soeur de Priape était partie beaucoup trop tôt et qu'elle comptait pour lui, pourquoi ne pas lui rendre hommage à elle aussi, on se fichait du regard des autres non ? « Je ne sais pas trop pour Isaac... J'ai des nouvelles mais il parle peu du reste. Et j'avoue qu'après l'arrestation et toute cette histoire, j'ai peur. Je ne veux pas que notre bébé se retrouve avec des histoires en plus autour de lui. » Il avait déjà un papa et une maman qui se déchiraient semaine après semaine tout en s'aimant, c'était les feux de l'amour mélangé à la troisième guerre mondiale, il aurait déjà bien assez à s'adapter à cela. Et pourtant avant tout cela, je n'aurais vu que Isaac en parrain de mon enfant, mais maintenant je ne savais pas. Vraiment il fallait qu'on voit. « Blake fera tout ! C'est un amour ! » C'est un futur mather certes, c'est un grand fêtard et un dragueur de fou mais c'est un amour, il est tendre, il s'inquiète pour les gens qu'il aime, il en prend soin. C'est un peu comme un frère pour moi, un petit frère quand il se confie pour que je le conseille sur les chemins qu'il doit prendre même si je ne suis pas forcément un exemple, un grand frère quand il m'épaule et m'encourage à avancer. Il sait toujours endosser la bonne casquette et c'est surement ce qui fait qu'on est si proche lui et moi. « J'aurais au moins eu la chance de voir ton appart comme ça ! » Mais sans le manque, sans tout cela est ce que j'aurais eu la chance de partager les moments privilégiés qu'on a passé pendant le summer camp ? Je n'en suis pas sûre... Enfin dans tous les cas, je ne serais peut être pas déjà alité et Priape obligé de venir me voir tous les jours pour ne pas me retrouver défenestrée le matin suivant même si ce n'était pas du tout dans mon intention, enfin quand même ce n'était pas simple de rester enfermer ici et mon état d'esprit le montrait même si je ne voulais voir personne d'autres que lui. Je pouvais entendre ses - je te l'avais bien dit - parce qu'il était le papa et il avait le droit de me faire des reproches mais je n'avais pas envie d'entendre les autres me le dire. « Non non... La célébrité trop peu pour moi... Tu m'installeras un petit coussin sur lequel je puisse dormir à l'entrée de chez toi ? » On avait déjà fait plusieurs fois une apparition dans les articles de Cambridge Secrets alors c'est bon, je n'avais aucune envie de passer à la télé parce que ma folie avait pris le dessus, je ne voulais pas non plus être l'un de ces couples de parents qui se déchirent devant la justice pour la garde de son enfant, vraiment, plus vite la normalité reviendrait dans ma vie, dans nos vies, mieux ce serait pour tout le monde. Je doutais tout de même que cela soit pour tout de suite, parce qu'un bébé ça changeait bien des choses dans un quotidien, dans un coeur... « Leanne si... Encore plus si c'est la pédiatre ! Je te fais confiance sur ton choix, et je lui fais aussi confiance. » Mais je ne faisais pas confiance à toutes les pouffes qui pourraient l'approcher et approcher mon enfant, bat les pattes vraiment, on ne s'accapare pas mon enfant, mon rôle de maman. Mon coeur s'accéléra et je fis ce que je pouvais pour le calmer et garder mes idées concentrées sur lui, compliqué. Je me calmais et repensais à quelque chose que je devais lui dire, que je devais partager. « Priape, je dois te dire quelque chose, un truc que j'ai appris juste avant de quitter l'Arizona... Tu dois me promettre de ne pas en parler, que ça restera entre nous. »
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Talya souligna que le rôle de papa célibataire plaisait, citant Raphael comme exemple. Je pris sur moi, me mordis légèrement la langue pour ne pas laisser échapper une quelconque marque de jalousie à l’égard du winthrop, tout plein de bonne volonté que j’étais, je me contentais d’en plaisanter : « Tu me vois vraiment utiliser le petit comme technique de drague ? » rigolai-je. Et lorsqu’elle ajouta que mère célibataire c’était bien moins attractif, je rétorquai : « Moi ça m’avait pas empêché de craquer pour toi, le fait que tu sois maman. » Je reconnus ensuite ma peur, face à la prématurité de notre enfant si il venait à arriver trop tôt. Ni elle, ni moi, n’étions prêt à affronter une nouvelle perte mais les chances de survie de notre enfant augmentaient un peu plus, jour après jour, chaque instant passé au chaud dans le ventre de Talya étant en quelque sorte une petite victoire. « Je vais pas te mentir, le reste aussi ça fait peur… » J’avais beau être en pédia, je ne pouvais m’empêcher de me demander si j’allais faire un bon père, si j’allais savoir apporter à cet enfant tout ce dont il allait avoir besoin, si j’allais savoir m’en occuper comme il le fallait. Le risque de prématurité ne faisait que se surajouter par dessus ces angoisses classiques que devaient ressentir tous les futurs papas. Ma main sur son ventre et la réponse de Talya me confirmèrent que la tocolyse fonctionnait… Pour le moment… Ces mots suivants me firent sourirent. « Ca dure que neuf mois une grossesse, faut bien que je te dorlote un peu. » Que je me rattrape aussi pour toutes nos disputes qui avaient animé les deux premiers trimestres. J’éliminais ensuite Sacha des potentiels prénoms à cause du jumeau d’Elia. Le clan Kova était très représenté sur le campus en effet. Puis, notre bonne entente manqua de partir en fumée lorsque je ne sus retenir une remarque désagréable faisant référence à sa tromperie, bien que je m’empressais de m’excuser, le trouble l'avait gagnée. « J’aurais pas du remettre ça sur le tapis. » J’étais trop con, trop fier, trop vexé, ou bien un petit mélange de tout ça. Elle releva les yeux pour reprendre la parole, révélant qu’elle ne s’excuserait et ne regretterait jamais assez pour me satisfaire, que de toute façon, je ne lui pardonnerais pas. « J’essaie de faire des efforts là Talya… Laisse-moi du temps. » Même si j’avais déjà eu de longs mois pour ça... On reprit le cours de notre discussion, Talya acceptait que le prénom de ma sœur soit donné en deuxième prénom si notre enfant était une fille. On avait finalement avancé sur pas mal de points. Le parrain posait plus question, mais la balance semblait pencher en faveur de Blake. « Je dois l’avoir en photo sur mon téléphone si tu veux. » proposai-je en parlant de mon appart, parce que je m’en voulais un peu aussi pour ça. Depuis mi juin, elle n’avait toujours pas mis un pied chez moi… « Talya tu vas réussir à te séparer de ton bébé. Regarde t’arrives bien à lâcher Charlie pour certains voyages ou sorties. Là ça fera pareil, sauf que le bébé au lieu d’être avec tes parents, ou Kyla, ou Sienna, il sera avec moi. Tu pourras en profiter pour faire plein de trucs pour toi comme ça. » Parce que si elle comptait continuer ses études, me confier la garde du petit occasionnellement ça allait lui permettre d’assurer en cours. Je n’avais pas très bien compris pourquoi elle avait précisé que seul Elia pourrait m’aider, d’ailleurs, je pensais aussitôt à Leanne qui je le savais ferait une super pédiatre et me serait d’une aide précieuse. Talya approuva mais resta crispée. « Qu’est-ce qui se passe Talya ? » Et quand elle reprit la parole pour m’annoncer qu’elle avait appris quelque chose avant de partir du SC et que j’allais devoir garder cela pour moi je fronçais les sourcils, ne sachant pas trop à quoi m’attendre. « Je t’écoute… Tu me fais un peu peur là… »
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« J'espère que tu ne le feras pas ou je le kidnapperai et le garderai pour moi... » Et ça ne serait pas dans son intérêt. Puis il souligna le fait que lui ça ne l'avait pas rebuté mais la situation était bien différente à l'époque. « T'as craqué à la soirée dunster ? Parce que si oui tu ne savais pas que j'étais maman à ce moment là... » Est ce que j'étais en train d'avouer qu'il s'était passé quelque chose chez moi lors de notre toute première soirée ? En quelque sorte... A demi mots... après il le comprendrait s'il le voulait ou non. Priape me confiait ensuite ses peurs, qui ne s'arrêtaient pas à la prématurité comme je m'en étais doutée. Ma main sa déposa sur sa joue pour lui faire relever la tête et que mes yeux regagnent les siens. « Eh ! Tu vas bien t'en sortir Priape... Charlie t'adore parce que tu t'occupes bien d'elle... Parce qu'elle sent se truc en toi... Les enfants ne se trompent pas. » Je n'ai aucun doute sur le fait qu'il s'occupe comme un chef de notre bébé, ce n'est vraiment pas une inquiétude pour moi, ce n'est pas l'une des raisons pour lesquelles j'aurais du mal à lui laisser, j'aurais du mal à lui donner le bébé pour des choses qui sont personnelles, qui me concernent moi et uniquement moi vraiment. Il avoua ensuite qu'une grossesse ce n'était que neuf mois, et qu'il n'avait donc que ce temps pour me dorloter. Je souris mais la remarque suivante lança un petit froid entre nous, une gêne que je tentais d'évacuer en le rassurant. « Tu as le temps qu'il te faut, tu le sais bien. » Et même si le temps me paraissait long qu'est ce que je pouvais faire d'autre, je n'allais pas le forcer à me pardonner quand même ? De toute manière de n'était pas possible, personne n'avait trouvé la recette miracle pour faire ce genre de chose. « Montre moi ton appart oui ! » Je me déplaçais légèrement pour voir les photos sur son téléphone même si ce n'était pas pareil qu'en vrai. Je le laissais faire défiler les photos les unes après les autres. Au bout de deux photos je commentai : « Tu m'as l'air pas mal installé pour une première fois ! » Il s'en sortait bien, trop bien même, j'aurais aimé qu'il galère et préfère opter pour la faciliter qui était de prendre la chambre qu'il restait dans l'appartement que je louais, mais non il gérait. Dommage. « T'as raison c'est vrai... Mais ma mère, Sienna, Kyla... Elles ne prendront jamais ma place tu vois ? » Voilà je venais de lui révéler le fond du problème. « Et puis ma grossesse pour Charlie a été plus calme, moins compliquée, j'ai jamais eu peur de la perdre... » Alors que là j'étais passée par tous les stades, l'avortement, la peur de perdre le bébé... C'était compliqué, trop compliqué pour être comparable. « Tu... Je... Enfin... D'ici la fin de la grossesse, ne dis plus jamais que je suis comme Sienna, qu'on est les mêmes toutes les deux... Si t'es superstitieux sur certaines choses, je le suis aussi... Je ne veux pas perdre mon bébé... » Les mots étaient confus dans mes pensées mais il avait surement compris là où je voulais en venir.
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« Tu sais bien que c’est pas mon genre… » répondis-je alors que Talya menaçait de kidnapper notre enfant si jamais je venais à m’en servir pour draguer, avant que de souligner que le fait qu’elle ait une fille ne m’avait pas freiné. « A la soirée dunster, oui j’ai craqué pour toi, et c’est vrai que je ne connaissais pas Charlie à ce moment là… Mais c’est qu’après que je suis tombé amoureux de toi. » Et mes sentiments s’étaient développés alors que je connaissais l’existence de la petite. On parla ensuite de mes angoisses, mes peurs, et la jeune femme me rassura. Je ne répondis pas, me contentant d’un faible sourire, pas encore vraiment convaincu de mes compétences en tant que père. Ca allait être complètement nouveau pour moi. Lorsqu’on évoqua mon appartement, je proposais de lui montrer les photos que j’avais prises avec mon téléphone. Je commençais donc à les faire défiler, sans réfléchir au fait qu’il n’y avait pas que les photos de chez moi dans la galerie. «Là c’est la pièce principale. Là j’ai fait le coin salon. Là bas, t’as le coin kitchenette. Je crois que j’ai pris de plus près. » Talya trouvait que j’étais bien installé. Je fis défiler un nouveau cliché et effectivement la photo suivante était un zoom sur la cuisine. « Faut que j’achète un micro onde. Et des meilleures plaques parce que les trucs là c’est galère pour cuisiner. » commentai-je en continuant de faire défiler, la salle de bain, la chambre. Et mon doigts glissa une nouvelle fois sur l’écran et un tout autre cliché apparut : Aby, sur mon lit, devant mon pc, lors de notre fameuse soirée chez moi. Elle ne portait alors qu’une simple chemise à moi. Je me dépêchais de passer à l’image suivante, une photo d’Elia le jour de son mariage et j’essayai de noyer le poisson : « Oh tiens, regarde c’est les photos que j’ai prises au mariage d’Elia… »  Quand on parla de la garde, mon ex petite amie insista sur le fait qu’elle ne voulait que personne m’aide, excepté Elia. Je ne compris le soucis que lorsqu’elle évoqua le fait qu’elle avait peur de –perdre sa place-. « Personne ne remplace une maman Talya, tu le sais bien. Mais si tu veux m’imposer tes conditions pour que je puisse garder notre enfant, je ferais de même : je refuserais que Matthéo soit en contact avec le bébé. » Oui voilà, c’était logique si moi j’avais pas le droit de laisser mes amies m’aider avec notre enfant, je voulais pas que l’autre crétin s’en approche non plus. Mais l’aveu que Talya me fit ensuite me laissa sans voix. Chase. Oui aussitôt je pensais à mon meilleur pote qui était tellement sur son petit nuage durant le sc grâce à cette bonne nouvelle. Il venait de perdre ses parents, il était plus au moins suspecté dans l’affaire, alors le bébé c’était un peu sa lumière au bout du tunnel, le seul projet auquel il se raccrochait… Ma deuxième pensée fut pour Sienna. Deuxième fausse couche. Deuxième coup dur. Même si je ne la portais pas dans mon coeur, un élan d’empathie pour elle me gagna. « Comment ils vont ? » Puis enfin, et finalement, mon esprit s’arrêta sur Talya, qui était là, hospitalisée, enceinte, et que cet événement avait du secouer et stresser encore plus et qui réussissait malgré tout à trouver les mots pour essayer de me rassurer. « Et toi, comment tu prends la chose ? »
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Tombé amoureux. Ca faisait du bien d'entendre ses paroles, parce qu'au final on savait se dire à quel point on se détestait lorsqu'on se déchirait, mais avant de se séparer on ne s'était que trop peu dit à quel point on s'aimait, à quel point les sentiments avaient grandi vite en nous, trop vite surement, nous dépassant complètement et nous faisant prendre peur et perdre les pédales. Du moins de mon côté, c'est ce qu'il s'était passé. Je fermais un instant les yeux et de brèves images me revinrent en tête, tous nos beaux moments, ils étaient là et le resteraient s'ajoutant à cela ceux qu'on allait encore vivre. Je finis par rouvrir les yeux, avalant ma salive doucement et souriant à Priape comme unique réponse à tout cela, un peu trop d'émotion se ferait entendre dans ma voix si j'articulais quelques mots de suite et je ne voulais pas lui montrer que j'étais troublée, je l'étais trop souvent avec lui alors que je ne devrais pas, que je devrais contrôler ça. Il passa ensuite sur ses compétences en matière de paternité. Il doutait mais j'étais persuadée qu'en gardant Charlie quelques jours il serait rassuré. Après tout, elle était bonne pattes et il était parfait, elle était complètement gaga de lui alors pourquoi est ce que cela ne se passerait pas bien ? Au pire elle finirait avec la couche sur la tête, mais ça, c'était le cadet de mes soucis. Je me penchais vers Priape pour regarder les photos sur son téléphone. « Quand le bébé hurlera parce qu'il a faim tu vas galérer avec ce matériel là en effet, mais comme tu le dis si bien, il est encore au chaud pour un moment, t'as le temps de t'équiper. » Je me veux rassurante mais en fait j'essaye juste de me convaincre en même temps que je lui parle. Tout était bon enfant jusqu'à ce fameux cliché. Je n'avais pas manqué de reconnaitre Aby en petite tenue sur un lit, surement cette soirée où ils avaient dormi ensemble, vraiment que dormis ? Il se foutait de ma gueule... Elle portait sa chemise et uniquement sa chemise. Mon coeur se mit à palpiter et les yeux se gorgèrent de larmes. Je retins ma respiration et finis par dire, me fichant complètement de la photo d'Elia au mariage, je l'avais vu le jour même, je savais qu'elle faisait une magnifique mariée, pas besoin de me renvoyer au visage ce que je ne serais jamais. « Je... Je dois aller aux toilettes. » Je me relevais assez rapidement, du moins le plus rapidement possible tout en faisant attention et me dirigeais vers les toilettes, je fermais la porte derrière moi et pris appui sur le lavabo. Ce que j'avais envie de faire là tout de suite ? Frapper dans un mur jusqu'à avoir plus mal à la main qu'au coeur. M'enfin je sentais déjà mon ventre qui me tirait et je me dirigeais vers le siège dans la douche pour m'y asseoir laissant tomber ma tête contre le mur pour m'oublier quelques secondes. Cette photo restait dans ma tête, tout comme les derniers mots que j'avais entendu sur Matthéo, encore Matthéo, toujours Matthéo. Sérieusement quand est ce que tout cela se terminerait ? Est ce que j'allais enfin trouver le bouton reset ? Ou le bouton - je m'en fou de tout - ? Pour le moment je le cherchais toujours. J'étais malheureuse dans ma situation alors que Sienna ne demanderait qu'à y être quelques instants, elle ne demanderait qu'à avoir un enfant qui s'accroche dans son ventre. Les questions de Priape étaient restées sans réponse, mais clairement je m'en fichais actuellement. Je voulais juste retrouver un rythme cardiaque normal et ce n'était ni les larmes roulant sur mes joues, ni mes mains tremblantes tentant de se poser sur mon futur enfant qui allaient m'aider alors que le silence régnait dans la pièce.
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J’avais proposé une visite photographique de mon logement, innocemment, ne soupçonnant pas un instant que cela pouvait faire basculer complètement l’ambiance. On commenta la cuisine et Talya souligna qu’en effet : four et vieilles plaques électrique, j’allais être en galère avec le bout de choux. Un petit sourire étira mes lèvres quand elle ajouta qu’il était encore au chaud pour un moment, remarque qui était clairement là pour me rassurer. Puis je passais sur la photo d’Aby, et l’expression de la blondinette changea aussitôt. J’eus beau tenter de noyer le poisson en me dépêchant de passer et de m’attarder sur les clichés du mariage, le mal était fait. Elle protesta qu’elle devait aller aux toilettes. « Attends, t’as le droit de te lev… » Pas le temps de finir que Talya avait déjà décampé et avait refermé la porte derrière elle. « …ver ? Apparemment faut croire que oui. » terminai-je septique après qu'elle est disparue. Je fronçai les sourcils et me levai à mon tour pour me placer derrière la porte. Je ne savais pas vraiment ce qui avait opéré ce changement soudain d’atmosphère : la photo, ma remarque cassante sur Matthéo, la révélation de la fausse couche de Sienna… Je finis par toquer sur la porte doucement en demandant : « Talya ça va ? Tu veux que j’appelle une des sages-femmes ? » m’inquiétai-je quand même. La raison de sa fuite soudaine pour les sanitaires ne me paraissait pas obstétricale, mais je préférais demander malgré tout.
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Je n'avais pas le droit de me lever oui. Mais est ce que c'était bien de rester là à faire semblant que tout va bien, à faire semblant de ne pas avoir vu cette photo qui ne me plait pas du tout ? Non impossible, surtout que Charlie dormait non loin. Priape protesta quelques instants puis ne termina pas sa phrase, pas avant que je n'atteigne la salle de bain et ne m'enferme dedans. Quelques minutes après j'entendis Priape derrière la porte. J'essuyais les larmes près de mes yeux et me calmais comme je pouvais pour lui dire. « Ramène Charlie à ma mère et va la rejoindre... » J'avais dit cela assez fort, de manière très audible. Il ne pouvait ne pas avoir entendu. De plus mon ton n'était pas sec et cassant, il était juste plat, vide, sans fond. J'ajoutais en murmurant dans ma barbe, pour moi, pour ne pas qu'il entende cette fois. « Je me demande encore pourquoi tu perds du temps avec moi... » Mais je sais pourquoi il le fait, pour le bébé, quoi qu'il dise la seule chose qui l'intéresse c'est le bébé, après la naissance, il attendra quelques mois que je sois prête pour le laisser, qu'il n'ait plus à venir chez moi, et op, il se détachera complètement, notre relation se résumera à un bonjour et à un au revoir. C'est dégueulasse, ça me donne envie de vomir. En attendant je m'inquiète de ma perfusion qui s'était légèrement arrachée à cause de mon lever brutal. Je saigne légèrement autour mais rien de grave.
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