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Happy Birthday (Talya)

Anonymous

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Je n’étais pas sûr que ça soit une bonne idée ce jeu, je n’étais plus trop sûr de mes idées de toute façon ces derniers temps. Coucher avec Talya avait été une erreur, mais peut être que dormir avec Aby l’avait été aussi, quoique qu’il ne s’était rien passé entre nous. Mais au final, si je commençai à apprécier beaucoup la brune, alors que j’étais encore complètement épris de la blonde, c’était un peu moi même qui me mettait dans une mauvaise posture. J’avais reconnu que j’aimais vraiment bien Aby, et le silence s’était installé entre nous, uniquement rompu par ma proposition de jeu. Je ne pouvais pas la laisser comme ça, lui servir mes mensonges et la laisser croire que ça ne voulait rien dire, puisqu’au final ça semblait presque pire. Et comme je ne pouvais me résoudre à le lui dire, ces mots, ces sentiments dont j’avais pourtant parlé à plus d’un de mes amis, je pouvais peut être le lui faire comprendre autrement. Mon index appuya doucement sur sa peau, dessinant une à une, les lettres de ma déclaration muette. Un i, puis un l, puis un o, puis un v, puis un e, puis un y, un o et finalement un u. Mon autre main liée à la sienne se resserra un court instant avant de relâcher complètement son emprise, ne la retenant plus si elle souhaitait retirer son bras. « Ca agit ? Tu te sens mieux ? » demandai-je alors.
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Priape était maintenant celui qui jouait sur deux tableaux et il se rendait bien compte du mal qu'il pouvait faire même si il me maintenait qu'il ne s'était rien passé avec Aby. Après ces aveux sur le fait qu'il l'aimait vraiment bien, comment est ce que je pouvais réussir à le croire vraiment à cent pourcents ? Bien sûr que oui je lui faisais confiance, mais avec toutes nos disputes ma confiance s'était ébréchée, avec le mal que je lui avais fait, une part de moi me disait qu'il chercherait à se venger en faisant quelque chose du genre, en me faisait tomber de haut... Ce n'était pas son genre, mais je ne pouvais quand même pas m'empêcher d'y penser. Le jeune homme assit de l'autre côté de la porte, il proposa un jeu et je me contentais de laisser ma main dans la sienne comme il avait l'air de vouloir la garder et de lui dire que oui je connaissais son jeu. Tournant légèrement mon bras, je sentis les premiers guilis, mon cerveau se calma tentant d'identifier les lettres et y parvenant tant bien que mal. Je restais un moment interdite derrière la porte respirant fortement, laissant ma main sur mon ventre pour le sentir se détendre grâce à la perfusion. Je devrais peut être demander une autre perfusion pour me calmer non ? Le genre de celle qui m'avait complètement shootée quand j'avais fait un séjour ici la première fois. Le papa me demanda si ça allait mieux et je finis par me décaler de la porte. « Tu peux venir m'aider à me relever s'il te plait ? » Je n'allais pas rester dans ma salle de bain comme une princesse reste dans la plus haute tour du donjon pour se protéger, il fallait bien que je sorte, que j'affronte ce qu'il devait se passer. J'avais honte qu'il me voit comme cela, les yeux complètement rougis, le visage blem, les mains complètement crispées.
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Je ne savais pas si elle avait saisi ce que mes doigts avaient dessiné sur sa peau. Je ne savais même pas pourquoi je m’étais laissé aller à cette déclaration tactile… Je n’entendais ensuite que sa respiration derrière la porte et un silence lourd avait envahi la chambre. Je le brisai finalement pour lui demander si le produit agissait, si elle allait mieux. Sa voix s’éleva simplement pour me demander de venir l’aider. Je me remis debout, poussai prudemment la porte et je la trouvai par terre, assise sur le carrelage du sol. Mes prunelles détaillèrent alors ses joues humides, ses yeux rouge rouges et légèrement gonflés, ses traits crispés. Ma gorge se noua, parce que je savais que c’était ma faute… « Talya… » soupirai-je en faisant aussitôt un pas vers elle. Je m’accroupis pour me retrouver à sa hauteur, observant d’un peu plus près son visage, l’une de mes mains s’y posa doucement, une brève caresse qui ne dura pas parce que je me relevai et me penchai pour l’aider à faire de même : « Faut que tu retournes te coucher… Ca ira mieux… » Ou ça n’irait pas mieux mais de toute façon voilà, sa journée d’anniversaire était gâchée par ma faute alors. Ma main se glissa dans la sienne alors que mon autre venait se positionner dans le bas de son dos pour la soutenir au cours des quelques pas qui la séparaient de son lit.
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Quand il ouvre la porte, mes yeux évitent de croiser les siens, c'est trop compliqué, trop compliqué d'affronter la vérité, mais quelle vérité ? Celle de savoir qu'il m'aime mais que c'est impossible entre nous parce qu'il ne veut pas me pardonner ? Celle de savoir que les instants volés seront les seuls qu'on partagera jusqu'à la fin ? Ou celle de savoir qu'il est perdu, perdu par rapport à moi et une autre ? En fait, ce n'est vraiment pas le moment de me poser toutes ces questions. Je me contente de prendre sa main, même si son contact me fait bizarre et de le laisser me soutenir pour me relever et m'accompagner jusqu'au lit tout en replaçant la perfusion à son lieu d'origine. Je m'assois sur le bord du lit et caresse le visage de ma crevette toujours paisiblement endormie. Je préfère la voir comme ça, insouciante plutôt que mêlée aux cris. « Je peux rester un peu avec Charlie ? » Je me recouche, ramenant la petite fille vers moi, près de mon ventre, mes deux bébés presque l'un contre l'autre, c'est apesant et je n'ai pas envie de rompre le moment trop rapidement. Je ne sais pas ce que Priape veut faire, nous laisser pour aller faire un tour ou rester pour gérer Charlie si elle se réveille parce qu'il sait très bien que je ne pourrais pas le faire même si elle obéit bien. Finalement, après plusieurs minutes de silence je finis par relever les yeux vers Priape : « Je suis désolée... » J'avais promis de ne plus m'excuser mais là je suis vraiment désolée de développer ce côté incontrôlable par amour...
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Une fois réinstallée dans son lit, Talya me demanda de rester un moment avec sa fille avant que je m’en aille. J’hochai la tête en la silence, l’aidant à rapprocher la petite près d’elle, endormie toujours. Ne sachant pas trop si mon ex attendait de moi que je m’en quitte la pièce pour les laisser seules ou si elle voulait que je reste, j’optais pour l’option intermédiaire : je fis quelques pas en arrière, m’écartant du lit en les observant dans un coin de la chambre, me faisant le plus discret et le plus petit possible. Finalement, le regard de la jeune femme se releva venant à la rencontre du mien, les paroles qui s’échappèrent de sa bouche me surprirent : elle s’excusait. « C’est pas grave, c’est rien… Calme toi et repose toi maintenant c’est tout ce qui compte. » Je m’approchai prudemment du lit pour ajouter : « Je suis désolé aussi… » On s’était dit plus de crises, plus de disputes, mais finalement malgré tous nos stratagèmes, le ton finissait toujours par monter entre nous. « On peut mettre tous les codes du monde, parachute ou autre, et tous les pactes qu’on veut en place, ça marche pas Talya. » Il fallait se rendre à l’évidence. Le bébé en pâtissait in utero avec les contractions, mais une fois né, il serait surement tout aussi déstabilisé par nos disputes. Il fallait qu’on trouve un équilibre, pour son bien être. « Qu’est-ce qu’on devrait faire tu crois ? »
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Charlie contre moi et le bébé se calmant dans mon ventre j'arrivais à m’apaiser doucement mais surement. Lorsque je me sentis prête je recroisais le regard de Priape pour m'excuser, il était tout aussi désolé que moi et il s'inquiétait. Comment est ce qu'on allait faire, comment est ce qu'on allait trouver une zone de calme tous les deux ? Impossible pour le moment, et aucune solution n’apparaissait dans le brouillard. « Priape... Les codes fonctionnent quand on s'engueule sur des sujets normaux, courants... » Mais il est impossible de contrôler de la jalousie, des émotions intérieures. C'est juste impossible tout ça. Son parachute ne m'enlève pas la tête d'Aby dans son téléphone. « Je ne contrôle pas le reste... Pas la jalousie, comme tu ne contrôles pas tes réactions... » Les coups de poings, l'énervement contre Aaron, contre Matthéo, contre Raphaël... Enfin il pouvait bien comprendre ma réaction... Il savait bien ce que je traversais parce qu'il vivait surement la même chose. « Y'a pas de solution... Je veux pas qu'on soit ce genre de parents qui se filent juste l'enfant sans se parler, sans se soucier l'un de l'autre... » Priape aurait toujours une place dans ma vie, je ne pouvais pas couper le lien comme ça d'un coup et ne plus du tout me soucier de lui c'était impossible, on devait élever un enfant ensemble, pas chacun de notre côté.
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« Mais on s’engueule jamais avec les sujets normaux et courants… » Oui, c’était toujours quand un Matthéo se glissait dans la conversation, qu’on évoquait les autres vautours qui lui tournaient autour, ou quand on parlait de mes fréquentations féminines, que tout se mettait à dérailler. Donc en gros, les codes ne servaient à rien. D’ailleurs, Talya me répondit qu’elle ne contrôlait pas sa jalousie. J’étais bien sur très mal placé pour lui donner un quelconque conseil en la matière étant donné les réactions démesurées et même violentes que j’avais eu lorsque j’avais découvert qu’elle s’était rapprochée de Raphael, ou même d’Aaron, ou juste quand elle m’avait parlé de son fabuleux coloc à l’époque où elle en avait un... Alors que faire ? D’après Talya, y’avait pas de solution, on ne pouvait pas restreindre nos contacts aux bébés. « C’est pas ce que je veux non plus Talya… Je veux pas me contenter d’un texto du style : il a bu 150cc, il a fait deux rots, des urines, pas de selles. » Ou comment avoir l’impression d’être au taf avec une collègue puer. « Je veux savoir ce qui se passe pour toi, comment tu te sens, ce que t’as fait dans ta journée… » Et aussi avec qui… Parce que oui, ce que j’avais écrit sur son bras c’était la vérité, je tenais encore bien trop à elle pour me détacher comme je devrais pourtant le faire.
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« Parce que notre situation n'est pas courante ? » Combien de personnes se retrouvent à se tromper mais à s'aimer quand même, à se détester autant qu'elles s'aiment, à se déchirer autant qu'elles savent se retrouver ? Combien de personnes désirent garder un bébé alors qu'elles savent que leur couple a du plomb dans l'aile ? Sérieusement, depuis le début, on n'avait jamais rien fait comme tout le monde alors comment voulait il qu'on tombe dans la normalité maintenant... « Je te dirais quand il aura le hoquet si tu veux. » Je ferme les yeux et un sourire se dessine sur mon visage. Je laisse ma tête partir en arrière pour me relaxer. Quelle solution est ce qu'il y a ? Que ce bébé sorte de nos vies ? Impossible on l'aime beaucoup trop ? Qu'il me pardonne ? Impossible il m'en veut beaucoup trop. Que j'arrête de l'aimer ? Impossible non plus, je suis incapable de contrôler mon coeur et la force de mes sentiments, quand j'aime, je ne fais pas semblant. C'est aussi pour ça que je ne suis pas sûre d'être capable d'entretenir une relation amicale avec lui. Est ce qu'il nous voit sérieusement se parler de la pluie et du beau temps ? De sa dernière conquête ou de mon futur mari ? De la petite soeur ou du petit frère de notre bébé qui va arriver avec sa nouvelle épouse ou du fait que mon autre mari ne veuille pas d'enfant ? « Tu crois vraiment que je vais rester dans ta vie en tant qu'amie et toi dans la mienne en tant que tel ? On serait les rois des situations malsaines tu sais très bien que ça ne fonctionnerait pas... »
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J’hochai la tête : oui c’était cela, on était dans une situation bien singulière, une voie sans issue en quelque sorte. Et pourtant je n’arrivais pas à regretter. Parce que qu’importe nos erreurs, qu’importe son faux pas, au final, c’était un peu tout cela qui nous avait conduit ici, avec ce bébé qui allait arriver et qu’on aimait déjà plus que tout. C’était d’ailleurs pour lui que je voulais rester encore un peu, imposant ma présence à la jeune femme alors qu’elle m’avait bien fait comprendre tout à l’heure qu’elle voulait que je m’en aille. Je voulais qu’on mette des mots sur ce qui s’était passé encore une fois entre nous, qu’on trouve un moyen pour éviter qu’une autre crise ne se produise encore. Désormais ce n’était pas que pour notre moral que c’était dangereux, Talya avait des contractions, besoin de calme… Un sourire se dessina malgré tout sur mes lèvres quand elle ajouta qu’elle me dirait aussi quand il aurait le hoquet. Avant qu’elle ne ferme les yeux, méditant probablement sur ma question : Comment faire ? Elle reprit la parole, et ce fut de nouvelles questions qu’elle me servit en guise de réponse. Elle me demandait si je pensais vraiment qu’une amitié était possible entre nous. « Ca va pas être facile au début, mais en y mettant chacun du notre, on va y arriver… » J’essayais de paraître convaincant, mais je croyais à peine à ce que je venais de dire. « C’est quoi le plan sinon ? » Parce que si on ne pouvait pas être ami, que l’idée de rester en contact seulement pour le bébé ne nous allait pas non plus, mais que, d’autre part, on ne voulait surtout pas entendre parler de la vie sentimentale de l’autre, je ne voyais pas de solution pour sortir de l’impasse.
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« T'es aussi peu convaincant que je suis convaincue. » Et je n'avais pas besoin de le regarder pour sentir à quel point il était à fond dans ce qu'il disait, ironiquement parlant bien sûr. Cependant, j'arrivais à souligner le fait qu'il n'était pas convaincant et que moi je n'étais pas convaincue mais je devais aussi reconnaitre que je n'étais pas sûre d'en être capable. « Je suis pas sûre d'y arriver... » Même en y mettant du sien il n'arrivait pas à me pardonner, moi je n'étais sûre d'être capable d'instaurer une amitié dans une situation saine et sans embrouille avec un homme que j'aime. « Y'a pas de plan... Depuis le début y'a pas de plan... C'est surement pour ça que c'est un désastre, mais on sort du désastre de la même manière qu'on y est rentré non ? » En laissant le temps passer, en laissant le temps panser les blessures s'il est capable de le faire. Il n'y avait pas de plan, il n'y avait pas de solution miracle, s'il y en avait une on l'autre surement appliquée depuis un petit moment. Mais c'était impossible, les attentes qu'on avait l'un de l'autre n'était pas les mêmes alors il n'y avait que le temps qui pouvait dénouer tout ce bourbier. Combien de temps ? Bonne question... J'étais incapable de savoir combien de temps il me faudrait pour ne plus aimer Priape ni même si c'était possible.
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