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Ce n’était pas juste que ma fille soit privée de sortie juste parce que c’est une fille, j’essayais de le faire comprendre à Gaël qui le comprenait parfaitement mais ironiser sur la situation en me disant qu’il se méfierait de ceux trainant autour de sa fille et demanderait tout les contacts concernant les autres invités. Je fais non avec mon doigt avec de lui dire : « T’es complètement barge, pauvre petite chérie, elle vivra libre comme j’ai été libre, je ne suis pas devenue quelqu’un de méchant. Ma mère me surveillait mais pas non plus tout mes faits et gestes… ». Je ne voulais pas que ma petite puce soit malheureuse ou mon petit garçon que je l’aimais déjà trop pour ça. Il me disait d’accord pour le rôle d’Elia et je souriais intérieurement, j’espérais que la jeune femme allait accepter et j’espérais aussi quelque part que je serais marraine de son enfant car je n’ai jamais été la marraine de personne. « Super, je la préviendrais alors ! ». Gaël me parlait alors de logement et j’étais toute heureuse car c’est simplement ce que je voulais depuis des jours mais je devais me résoudre, non, je n’avais pas les moyens de payer cet appartement même si c’était mon rêve de vivre dans ce genre de lieu, de me lever avec Gaël le matin et de me coucher à ses côtés le soir. Je ne pouvais pas faire ça. « Non Gaël, je n’ai pas d’argent et je refuse que tu payes tout…Une fois que le bébé serait né je demanderais peut être une dérogation à l’université…Mais c’est mon rêve de pouvoir me réveiller le matin à tes cotés, n’en doute pas… ». Oui, je l’aime et je souhaiterais tout partager avec lui.
Je lui avais offert un tout petit baiser et bien sûr Monsieur le gourmand en voulant davantage, je ne me priais pas pour lui donner ceux à quoi il avait droit. Il me disait que c’était la meilleure attraction du monde, je me mis à rire avant de lui dire : « Hum, tu dis ça juste parce que je t’embrasse mon bébé ! ». Je suis contente quand il sort ensuite un appareil photo car je vois que c’est un moment donc il veut se rappeler longtemps et j’en suis émue. Je souris tandis que monsieur appuie sur l’appareil. Pour la première fois de ma vie je me sens heureuse, bien complète, contente, épanouie. « Tu m’as rendu heureuse, je ne sais pas comment te remercier pour ça Gaël ». Et je lui fais de nouveau un petit bisou tandis qu’il continue de prendre des photos. Il me vient alors une idée à la tête : « Ce soir je te prendrais ton appareil pour que tu ais pleins de photos de moi demain matin… ». J’en ferais une sans vêtement bien sûr.
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