Invité
est en ligne
Invité
Je sais que je n’aurais pas du dire ça mais c’est bel et bien trop tard lorsque je me rends compte de ma bêtise, oui je suis idiote, oui, nous étions entrain de rire et oui j’ai tout gâché mais cette fois si je n’ai même pas d’explication valable sur le sujet car je n’ai plus peur que Gaël me fasse du mal, je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça, je soupire avant de lui dire : « Désolé ça doit être les hormones, je sais que tu joues pas avec moi… ». Mais je suis assez irritable et je m’emporte déjà pour un rien alors avec un petit bébé dans le ventre et le chamboulement intérieur que ça provoque en moi, oui, je dis n’importe quoi. Je m’apprête à lui dire : « Excuse… ». Mais j’ai gâché l’ambiance et je vois bien que ce n’est plus rattrapable, c’est trop tard, dommage pour notre après-midi, une fois l’attraction terminé je jette le tube qui maintenant ma pomme d’amour au centre de celle-ci à la poubelle puis propose à Gaël de monter dans la grande roue, je croyais que ça allait être un moment romantique ben pas du tout apparemment, c’était très mal parti. Gaël part même devant moi les mains dans les poches. Je dois m’en douter à force de douter de lui, il est lassé, je passe ma main sur mon ventre afin d’expliquer à mon bébé : « T’inquiètes pas mon bébé, maman va se réconcilier avec papa, elle l’aime plus que tout ton papa… ». Mais je doute que Gaël entende ce que je dis, j’ai l’impression qu’il s’en fiche mais il est juste agacé par mes dires. « Tu peux m’attendre, s’il te plait Gaël, j’ai envie de faire pipi… ». Pour une fois ce n’est pas vrai enfin si mais ça va pas me prendre longtemps, j’ai repéré à côté des toilettes une espèce de pince à jouet avec des peluches en forme de cœur. Je me précipite vers les toilettes presque en courant et une fois sortie je veux convaincre le monsieur tenant le stand de m’en vendre une. Je n’ai pas le temps de l’attraper avec des pièces. Après quelques minutes de négociation et dix dollars il finit par me donner la peluche en voyant l’urgence de la situation. Lorsque je reviens Gaël est toujours là, il ne dit rien, il est ronchon je le vois bien. Je baisse la tête avant de lui dire : « Tiens… ». C’était comme un message de paix.
(Invité)